Extraits

J'ai vérifié mes messages et mon journal d'appels, au cas où. Rien de la part de Veronica Lodge. Frustrant, mais tant pis. J'avais réussi à écrire deux cents mots sur du papier peint.

Je me dépensais donc sur un des trois vélos Peloton présents dans mon propre studio, qu'on avait construit à la place de notre ancienne salle de projection.

Cette conversation partait en vrille. Pourtant, l'atmosphère dans le diner était semblable à celle que Pop avait décrite. Ce sentiment d'être à l'orée d'un événement ineffable, incontrôlable.

Je suis allée me promener dans le quartier pour me changer les idées, puis j'ai pris ma douche dans une des deux salles de bains de tante Gertrude (celle avec la jupe en dentelle autour de la cabine).

Cette femme a clairement bon goût. De toute manière, ce post était fait pour moi. Grace et moi avions beaucoup de points communs. J'anticipais ses besoins avant elle.

J'ai roué sur le côté pour lui faire face. Ma meilleure amie avait dormi dans le lit d'appoint. La fête de la veille avait duré plus longtemps que prévu.

Quand je suis arrivé chez Pop's, le soleil s'était entièrement levé et je transpirais déjà. Le parking était plus vide qu'en journée, mais pas désert. Dommage.

A une époque, Archie et moi étions comme des frères. Nos pères étaient associés, nous avions grandi ensemble. Mais ces derniers temps, Archie avait changé.

La caravane état toujours pus répugnante le matin. Hélas pour moi, j'étais un lève-tôt. Les premiers rayons du soleil qui peinaient à traverser les fenêtres dessinaient des ombres sur les meubles décrépits, illuminaient la poussière accumulée dans les recoins.

Polly me harcelait de messages. Elle me demandait à quoi ressemblaient les garçons à L.A. Je lui répétais que les garçons ne s'intéressaient pas à moi. Ils me voient comme la fille "gentille". La fille d'à côté.