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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:28:15+01:00

Dès les premières minutes, les choses sont allées ainsi: Cet homme est faible, il est en demande, il voudra tout ce qu'elle voudra. Elle a peu honte de ce qu'elle s'apprête à lui faire. Mais elle sait aussi ce qu'elle va devoir lui donner en échange. Selon elle, il n'est pas perdant. Ce qu'il cherche, c'est une femme. N'importe laquelle fera l'affaire. Une femme. Même Sophie fera l'affaire.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:28:05+01:00

La trentaine épaisse, un visage un peu brutal, le genre à prendre ses vacances en famille, à jouer à la pétanque en disant des conneries, à porter des chaussettes de ville avec ses nu-pieds, à prendre vingt kilos dans les cinq prochaines années, des maîtresses pour l’heure du déjeuner, à mettre ses collègues au courant, le genre cadre dragueur d’agence BNP, avec la chemise jaune, le « Mademoiselle » bien appuyé. Le genre con.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:27:55+01:00

Ce matin-là, comme beaucoup d'autres, elle s'est réveillée en larmes et la gorge nouée alors qu'elle n'a pas de raison particulière de s'inquiéter. Dans sa vie, les larmes n'ont rien d'exceptionnel : elle pleure toutes les nuits depuis qu'elle est folle. Le matin, si elle ne sentait pas ses joues noyées, elle pourrait même penser que ses nuits sont paisibles et son sommeil profond.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:27:42+01:00

- ... On en reparlera une autre fois, ça ne vous embête pas ?

- On non, moi, rien ne m'embête, vous savez, je suis plutôt du genre facile à vivre...

Et cette seule sentence, prononcée avec cette sincérité désarmante, fait penser à Sophie qu'il n'y a peut-être rien de plus pénible dans l'existence que les gens faciles à vivre.

- Bon, dit Sophie, on va tout reprendre à zéro, vous voulez bien ?

- Mais on est déjà à zéro !

Au fond, il n'est peut-être pas si con que ça...

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:27:20+01:00

- On a fait un noeud, n'est-ce pas? demande-t-elle enfin.

- Un noeud...?

- Oui, la conversation s'est un peu épuisée...

- Bah, c'est pas très facile..., dit-il enfin. quand on trouve un sujet de conversation, ça va, on suit sa pente, mais quand on ne trouve rien... On était bien partis, au début, il aurait pas fallu que le serveur arrive à ce moment là.

Sophie ne peut s'empêcher de sourire.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:27:06+01:00

Pour la première fois, elle le détaille. Un mètre soixante-seize, quatre-vingts peut-être. Sans doute pas mal fichu, des épaules larges, ça fait du sport à l'armée, des mains larges aux ongles bien tenus.

Et pour le visage : une bonne tête de chien. Des cheveux qui devaient être raides lorsqu'ils n'étaient pas coupés aussi court, un nez un peu mou, un regard sans beaucoup d'expression. oui, baraqué, quand même.

Drôle qu'elle l'ai trouvé si petit la première fois. Sans doute sa manière d'être, un coté mal sorti de l'enfance. Une naiveté. D'un coup, Sophie l'envie. Elle envie sa simplicité et pour la première fois,c'est sans mépris. Elle comprend que jusqu'ici elle a vu un objet et qu'elle l'a méprisé sans même le connaitre.

Elle a eu un reflexe d'homme.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:26:54+01:00

La fin du service se situe vers 23 heures. A ce moment-là, tout le monde est épuisé et c'est une lourde tâche pour le patron de galvaniser ses troupes afin que tout soit prêt pour le lendemain. Alors il passe partout : en cuisine, dans les salles, en lançant : "Grouille-toi un peu, on va passer la nuit..." ou "Tu te magnes le cul, oui ou merde"!". Grâce à quoi, vers 23h30, tout est terminé. La science du manager, en quelque sorte.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:26:39+01:00

Lui, elle le connait, elle ne se souvient plus de son nom, mais c'est lui qui l'a reçue le jour où elle a ouvert son compte. La trentaine épaisse, un visage un peu brutal, le genre à prendre ses vacances en famille, à jouer à la pétanque en disant des conneries, à porter des chaussettes de ville avec ses nu-pieds, à prendre vingt kilos dans les cinq prochaines années, des maîtresses pour l'heure du déjeuner, à mettre ses collègues au courant, le genre cadre dragueur d'agence BNP, avec la chemise jaune, le "mademoiselle" bien appuyé. Le genre con.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:26:15+01:00

Frantz fait signe que c'est comme elle veut. Il dit : "C'est comme tu veux".

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-02T09:26:03+01:00

- J'habite ici. Je m'appelle Véronique.

- Moi aussi, répond Sophie.

- Vous vous appelez Véronique aussi?

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