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Extrait

Robyn

– Nom... d'un... cul... de... bouteille, articule Nina à mon côté, ses yeux agrandis fixés sur la silhouette alléchante de mon voisin qui ouvre la porte de son frigo. J'hallucine ! Tu m'as menti, ce n'est pas un Echelon Cinq, c'est un Echelon 69 ! On dirait le casting de la parodie porno de Terminator, un robot du sexe hyper canon venu du futur pour te faire grimper aux rideaux avec son fusil à pompe ! Repasse-moi mes jumelles, vite !

– Varan, calme-toi, inspire et pète un coup ! tempéré-je en écartant l'objet de sa main fébrilement tendue.

– Rends-moi ça tout de suite, Sarah Connasse, c'est à moi ! crie-t-elle férocement.

Nous nous bagarrons comme deux chiffonnières des bacs à sable. Elle tente d'attraper les jumelles en me tirant les cheveux et je l'insulte en lui écrasant les orteils sous mon talon. Nous nous débattons en jurant, en grognant et en couinant.

Tout à coup, dans notre frénésie hystérique, les jumelles nous échappent, voltigent par-dessus la rambarde du balcon et atterrissent cinq étages plus bas sur le béton où elles se brisent. Nous tournons la tête toutes les deux vers l'appartement. Ouf, Valentin n'a pas vu notre prise de bec : il continue à vaquer à ses occupations.

– Bravo Rob, elles sont cassées ! Tu vas me rembourser mes deux cents euros !

– Arrête tes conneries, Nina, tu n'as pas payé tes jumelles ce prix-là !

– Trente euros les jumelles et cent soixante-dix pour le préjudice moral !

– Tu n'es qu'une sale...

– TOUT VA BIEN, MESDAMES ? hèle une voix puissante qui nous fait sursauter à l'unisson.

Nina et moi réagissons au quart de tour comme deux soldats vétérans qui s'abritent dans les tranchées en entendant le mot "GRENADE !" Nous nous accroupissons derrière la rambarde de mon balcon en nous agrippant l'une à l'autre. Réflexe d'une sottise sans nom parfaitement inutile : mon voisin nous a déjà vues.

– Merde, c'est lui ? souffle ma meilleure amie, livide.

– Non, c'est le pape en slip kangourou ! sifflé-je entre mes dents.

Elle lève la tête et risque un coup d'œil prudent vers l'immeuble en face.

– Seigneur, il est sur son balcon... Rob, je crois que ma culotte est humide.

– Je compatis, il me fait le même effet.

– Non, je me suis fait un peu pipi dessus.

– Nina, tu... Nina, putain !

Ignorant mes invectives, elle se redresse comme un ressort et montre son pouce levé à mon voisin avec un sourire bien glauque digne d'un mannequin de pub pour dentifrice.

– Tout va bien, ma copine est juste TRÈS maladroite ! s'exclame-t-elle en gloussant.

Je lui pince la cheville. Elle me flanque un petit coup de genou dans l'épaule.

– Qu'est-ce qu'il fait ? chuchoté-je.

– Il a hoché la tête et... il rentre, dit-elle, perplexe. Il est pas net, ce type.

– En même temps, nous non plus.

Elle hausse les épaules, blasée. Elle ne conteste pas que nous sommes fêlées, c'est un fait établi.

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