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Extrait ajouté par AMETHYST 2017-02-10T10:50:41+01:00

Scott s’approche de moi, me prend les mains, et presse doucement ses lèvres contre les miennes.

– Enfin, murmure-t-il. Je rêve de ce moment depuis longtemps. Depuis le début de ce voyage, j’ai envie de te toucher, de t’embrasser. J’ai envie de toi, Jules. Terriblement.

C’est la première fois qu’il me tutoie. Ça me fait bizarre, et en même temps, j’en suis heureux. En un seul mot, il me fait entrer dans son intimité. Mais j’ai un aveu à lui faire et je ne sais pas comment il va le prendre :

– Moi aussi. Scott, je dois te dire quelque chose. Je n’ai jamais couché avec un homme. C’est la première fois que…

Je m’interromps tant il a l’air surpris. Mais au moins, il ne s’enfuit pas à toutes jambes. Il me regarde avec tendresse :

– C’est une lourde responsabilité que tu me fais porter, là. Être ton initiateur. Être le premier. Je te promets alors d’être doux et patient. Je veux que tu prennes du plaisir.

– Parce que tu n’es pas toujours doux et patient… ?

Il me regarde étrangement cette fois.

– Well, not always, baby. Mais ne t’inquiète pas. Aie confiance en moi.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2017-02-10T10:48:50+01:00

Scott, pardonnez-moi, j’ai une question : est-ce que vous vivez seul ?

– Sorry ? What do you mean ?

Bingo. J’ai remarqué qu’à chaque fois qu’il est énervé ou sous le coup de l’émotion, sa langue maternelle reprend le dessus. S’il me répond en anglais, c’est qu’il est stressé ou ému. Je prie pour que cette dernière option soit la bonne. Je continue :

– Je veux dire, mis à part vos chiens, Tom et Jerry. Personne ne me parle jamais d’une madame Anderson ou… d’un monsieur Anderson.

Plaf. Les pieds dans le plat. J’en ai marre de tourner autour du pot, marre de faire comme s’il ne s’était rien passé entre nous. Alors je fonce. Je veux savoir à quoi m’en tenir. Il plisse les yeux, comme pour me sonder, et me répond avec franchise :

– Well, en l’occurrence, ce serait un monsieur Anderson, si j’avais quelqu’un, vous avez vu juste. Mais, non, Tom et Jerry sont mes seuls compagnons. Pourquoi cette question, Jules ? Vous voulez proposer votre candidature au poste de monsieur Anderson ?

Re-plaf. Question directe, réponse directe. Là, c’est moi qui suis déstabilisé. Que faire ? Soit je réponds oui et je joue gros, soit je réponds non et j’enterre toute possibilité. Son regard a changé : il est intrigué et troublé, et je sens à nouveau rejaillir avec force cette tension sexuelle entre nous. Nous tentons tous les deux de la dissimuler depuis deux jours, mais je me rends compte à présent que nos deux corps hurlent de désir l’un pour l’autre, qu’il a envie de moi autant que j’ai envie de lui, et qu’il attendait en fait ce signal pour ouvrir les vannes. Je me lance, tentant le tout pour le tout, poursuivant sur le ton de l’humour, même si je n’en mène pas large :

– C’est-à-dire que je ne sais pas à quelle adresse envoyer mon CV.

– Que diriez-vous de la suite 406 de l’hôtel Boscolo, Corso Matteotti 4 à Milan ?

– Ça me semble être une belle adresse. Pour envoyer un CV, je veux dire.

– Et si nous allions vérifier ? Que c’est une belle adresse,I mean. Il se trouve justement que j’en ai les clés.

Je suis excité comme jamais, les sens en alerte, et je sens que lui aussi me désire avec la même intensité. Je tremble comme une feuille. Mon corps veut ce qui va suivre, mais dans ma tête, je suis terrorisé. Et si je faisais une bêtise ? Et si je n’étais pas prêt ? Et si… ?

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Extrait ajouté par AMETHYST 2017-02-10T10:53:53+01:00

Je décide de piquer une tête dans la piscine, abandonnant un instant les trois autres garçons. Un type barbu et costaud, aux pectoraux parfaits et joliment poilus plonge quelques instants après moi et nous nous retrouvons à barboter dans le même coin. Ça fait un moment déjà qu’il me regarde plus ou moins discrètement et me fait des sourires engageants depuis le bar. Au début j’étais gêné, car il est vraiment très beau, et j’avais peur que Scott remarque son manège et pense que je le drague. Après quelques mojitos, ma timidité flanche, et ma perception de la situation aussi : ce garçon a l’air sympathique, je ne vois absolument pas pourquoi je ne pourrais pas lui parler. Il s’approche de moi et engage la conversation. Ouf, il parle un anglais compréhensible :

– J’aime bien ton maillot !

Comme entrée en matière, j’ai vu mieux. En même temps, vu que je ne porte que ce morceau de tissu, je ne vois pas bien sur quoi d’autre il pourrait me complimenter.

– Merci ! Heu… jolie barbe !

– Merci… Tu n’es pas d’ici ?

– Non, je viens de Paris.

– Ah, super. Tu es en vacances ?

– Oui, avec mon petit ami.

– Ah…

Ma remarque le refroidit immédiatement, il a l’air déçu. Il a vraiment une belle gueule et doit en faire craquer plus d’un. Il me lance alors, en s’éloignant :

– Je crois qu’il te cherche, justement…

Je tourne la tête et vois Scott qui m’observe depuis le bar tout proche, avec les sourcils froncés : il a l’air contrarié. Je sors de l’eau et me dirige vers lui, ruisselant.

– Chéri, ne t’inquiète pas, il m’a abordé gentiment, mais je lui ai dit que j’étais venu avec mon boyfriend, il est reparti aussitôt. N’aie pas l’air fâché…

– J’ai l’air fâché ?

– Oui. Tu fais la même tête que lorsque je t’ai aspergé d’eau et que j’ai ruiné ton smartphone.

Il sourit. Ouf.

– Excuse-moi, baby. C’est vrai que tous ces mecs super sexy partout, c’est un peu… particulier. Je vois tous ces regards sur toi et je ressens cette sensation bizarre dans ma tête, que je n’avais jamais ressentie avant…

– Je crois que ça s’appelle la jalousie, et c’est un phénomène assez couramment observé.

– Désolé. Je t’aime, tu sais. Je ne veux pas te perdre.

– Je sais. Et je t’aime tout autant. Tu n’as rien à craindre. Ceci dit…

– Quoi ?

– C’est vrai qu’il était très beau !

Il me regarde avec des yeux ronds, et j’éclate de rire, avant de l’embrasser fougueusement au milieu de tous ces garçons. C’est divinement agréable. Nous nous tenons enlacés un moment, les yeux dans les yeux, hypnotisés par cet instant et par les rythmes euphorisants de la musique diffusée par le DJ. C’est magique.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2017-02-10T10:42:31+01:00

Scott et maman cessent de parler lorsque j’apparais. Un silence gêné s’installe, puis le naturel cordial et bavard d’Agnès Leroy reprend le dessus :

– Jules, monsieur Anderson m’a expliqué qu’il était ton chef. Il s’inquiète parce que tu n’es pas venu travailler aujourd’hui. Je lui ai dit qu’il aurait dû téléphoner, au lieu de venir de si loin…

– J’avais débranché mon téléphone, maman…

– Ah bon ? Mais pourquoi… ?

Elle s’interrompt, elle a compris que quelque chose cloche. La situation doit lui sembler un peu bizarre, et j’ai l’impression qu’elle fait enfin le lien entre mon coming-out de ce midi et la présence de Scott. Prise d’une inspiration, elle se tourne vers lui :

– Bon, vous avez des choses à vous dire, je pense. Je vais préparer une jatte de chicorée pour tout le monde. Vous aimez la chicorée, monsieur Anderson ?

– Sorry, la chico-quoi ?

– C’est comme du café, vous verrez, c’est très bon. Venez nous rejoindre dans le salon quand vous voulez.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2017-02-10T10:37:46+01:00

– Jules, tu es en retard. Encore. Tu commences à 17 heures, pas à 17 h 23.

– Désolé, Arthur, j’ai une bonne raison cette fois.

– Tu as toujours une bonne raison. Et moi, je suis de toute façon incapable de me mettre en colère contre ta gueule d’ange.

Arthur sourit. Comme d’habitude, sa tentative de me faire un reproche tombe magistralement à l’eau. Ce type est fondamentalement gentil. Bon, OK, je suis à la bourre, encore une fois, mais surtout j’ai un peu peur de ce que je vais lui annoncer. Par où commencer ?

– Alors, qu’est-ce qui s’est passé cette fois ? Ton colocataire t’a de nouveau enfermé dans l’appartement ? Ton chat est encore tombé du balcon ?

Cette fois, c’est Guillaume qui me chambre, depuis le fond du bar où il met les verres en place. Il me regarde, amusé et curieux. Je les aime bien, ces deux-là, ils vont me manquer. Je bosse dans ce bar depuis moins d’un an, mais je m’y sens chez moi.

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Extrait ajouté par leslivresdechris 2020-03-25T15:21:04+01:00

Si on m'avait dit il y a quelques années que j'irais rendre un jour visite à mes parents au volant d'une Bentley, j'aurais ri au nez de mon interlocuteur. Pourtant, c'est bien moi, Jules Leroy, qui conduis cette merveille de luxe et de technologie sur l'autoroute Paris-Lille.

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Extrait ajouté par leslivresdechris 2020-03-25T15:14:22+01:00

Mon Matt Damon du Massachusetts me prend la main et m'entraîne vers la porte. Je l'aime, même sans débardeur.

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Extrait ajouté par leslivresdechris 2020-03-25T15:13:03+01:00

-Je l'ai invité ici parce que c'est mon boyfriend, espèce d'abruti ! Pose ce club immédiatement ou je te jure que tu ne pourras plus jamais jouer au golf de ta vie !

Ce n'est pas Matt Damon, ni le FBI, c'est bien mieux, c'est mon Scott qui parle ainsi, immobile dans l'encadrement de la porte, ahuri par la situation. Il a l'air d'hésiter entre venir me libérer ou se jeter sur son frère. John, lui, est en train de digérer l'information et fait à peu près la même tête que si on lui avait annoncé la présence de Satan dans la pièce.

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Extrait ajouté par leslivresdechris 2020-03-25T14:56:07+01:00

-Je te promets qu'à mon retour… j'officialiserai notre relation. Notre couple.

-Notre couple? Waouh, c'est la première fois que je t'entends dire ça …

-Ecoute, je ne comptais pas te dire ça comme ça, je voulais attendre le moment, rendre ça romantique, intime, mais… je dois m'absenter, peut-être un long moment, alors…

-Alors ...?

-Alors je t'aime. Je t'aime Jules. I love you, baby, dit-il en m'embrassant.

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Extrait ajouté par leslivresdechris 2020-03-25T14:53:21+01:00

Scott Anderson est pour tout le monde une sorte de robot parfait. Pour moi, et pour moi seul, Scott Anderson est un homme, tout simplement. Mon homme, capable de tendresse et de faiblesse. Il s'approche de moi et m'enlace, il me serre dans ces bras que j'aime tant, dans ces bras qui me font me sentir vivant. Nous restons quelques minutes l'un contre l'autre, heureux dans le silence de la maison.

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