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Roméo- […] Je dois partir et vivre, ou rester et mourir.
Afficher en entierDeux illustres maisons, d'égale dignité
Dans la belle Vérone où nous plaçons la scène, Enflamment à nouveau leur antique querelle,
Et de leur propre sang les citoyens se souillent.
Mais du sperme fatal des princes ennemis
Sont nés deux amoureux que détestent les astres, Et leur grande infortune ensevelit enfin
Avec leurs pauvres corps les haines familiales.
L'inquiet devenir de leur funeste amour
Et l'opiniâtreté des fureurs de leurs pères
Que rien n'apaisera qu'un couple d'enfants morts,
Vont deux heures durant occuper ce théâtre,
Et si vous consentez à un peu de patience,
Nos efforts suppléeront à notre insuffisance.
Il sort.
Afficher en entierBENVOLIO - Ah ! Puisse un tel exemple effrayer à jamais.
Les parents trop cruels, ennemis de la paix.
Afficher en entier« Qui court trop vite trébuche. »
Afficher en entierJuliette. – Hâtons-nous donc ! Spoiler(cliquez pour révéler)(𝘚𝘢𝘪𝘴𝘪𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘪𝘨𝘯𝘢𝘳𝘥 𝘥𝘦 𝘙𝘰𝘮𝘦𝘰.) Ô heureux poignard ! voici ton fourreau... (𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘴𝘦 𝘧𝘳𝘢𝘱𝘱𝘦.) Rouille-toi là et laisse-moi mourir ! (𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘮𝘣𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘳𝘱𝘴 𝘥𝘦 𝘙𝘰𝘮𝘦𝘰 𝘦𝘵 𝘦𝘹𝘱𝘪𝘳𝘦.)
Afficher en entierJuliette. – Spoiler(cliquez pour révéler)C'est le poison, je le vois, qui a causé sa fin prématurée. L'égoïste ! il a tout bu ! il n'a pas laissé une goutte amie pour m'aider à le rejoindre ! Je veux baiser tes lèvres : peut-être y trouverai-je un reste de poison dont la baume me fera mourir... (𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘭'𝘦𝘮𝘣𝘳𝘢𝘴𝘴𝘦.) Tes lèvres sont chaudes !
Afficher en entierRoméo. – Spoiler(cliquez pour révéler)Je meurs ainsi... sur un baiser ! (𝘐𝘭 𝘦𝘹𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘦𝘮𝘣𝘳𝘢𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘑𝘶𝘭𝘪𝘦𝘵𝘵𝘦.)
Afficher en entierLady Capulet. – Un chagrin raisonnable prouve l'affection ; mais un chagrin excessif prouve toujours un manque de sagesse.
Afficher en entierJuliette, 𝘴𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘤𝘩𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘣𝘢𝘭𝘤𝘰𝘯 – Te voilà donc parti ? amour, seigneur, époux, ami ! Il me faudra de tes nouvelles à chaque heure du jour, car il y a tant de jours dans une minute ! Oh ! à ce compte là, je serai bien vieille, quand je reverrai mon Roméo.
Afficher en entier[Saint] Laurence. – Oh ! je le vois bien, les fous n'ont pas d'oreilles !
Roméo. – Comment en auraient-ils, quand les sages n'ont pas d'yeux ?
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