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Il se pencha sur le morpion et lui murmura son nom à l'oreille. L'autre commença à trembler.
- Tu as entendu parler de moi ? lui demanda-t-il d'une voix douce.
Le Morpion hocha la tête. L'homme sourit. Délicatement, il plaça le canon sur le front du garçon et lui tira entre les yeux. Indifférent aux pleurs, aux bruits de pas, aux sirènes qui approchaient, il tourna le dos et, pointant l'arme contre cette putain de lune, hurla, avec tout le souffle qu'il avait dans le corps :
- Moi, j'étais avec le Libanais !
Afficher en entier- Tu es une femme sur le seuil, Patrizia. Tu es là parce que tu ne sais pas quoi faire. Tu te sens prisonnière et tu voudrais te libérer. Mais la liberté est la chose la plus coûteuse qui existe au monde. Même avec tout le fric du Dandy, tu n'arriverais pas à te la payer. Tu n'en ferais rien. C'est trop difficile pour toi. Comme pour n'importe qui, d'ailleurs.
Afficher en entierLa limitation au minimum, la rationalisation de l'effusion de sang est un principe commercial
Afficher en entierPrologue
Rome, aujourd'hui
Recroquevillé entre deux voitures garées, il attendait le coup suivant en essayant de se protéger le visage. Ils étaient quatre. Le plus méchant était le petit morpion, avec une cicatrice de coup de couteau en travers de la joue. Entre deux assauts, sur son portable, il échangeait des répliques avec sa nana : la chronique du tabassage. Par chance, ils cognaient à l'aveuglette. Pour eux, c'était juste une bonne partie de rigolade. Il pensa qu'ils auraient pu être ses fils. À part le Black, bien sûr. Des petits loubards. Il pensa que, quelques années plus tôt, rien qu'à entendre son nom, ils se seraient tiré dessus eux-mêmes, plutôt que d'affronter sa vengeance
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