Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 539
Membres
992 974

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Root

Extraits de livres par Root

Commentaires de livres appréciés par Root

Extraits de livres appréciés par Root

date : 28-10-2022
Et pourtant, il faut rentrer.
Tous les jours, de l’école, avec un cartable trop lourd et un « cœur qui pèse. Remonter la grand-rue, les yeux rivés sur ses chaussures, ignorer les regards. Oublier qu’on est celle à qui personne ne parle. La rouquine. La bâtarde. La fille de l’autre. Celle devant qui on crache par terre, comme pour conjurer le sort. Celle qui n’est jamais invitée nulle part, qui n’est l’amie de personne, celle à qui on rend la « monnaie sans lui toucher la main. Elle se sent sale, et pourtant elle se lave, se frotte, se récure jusque sous les ongles, à chaque retour de l’école. Mais la sensation s’accroche, et lui colle à la peau.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 11-05-2022
Elle appréciait moins les débuts de soirée. Une maison familiale, quand bien même ratatinée par la force des circonstances, devait « abriter une famille, et le silence de 19 heures lui faisait un peu l’effet d’un échec. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 18-02-2022
Un néon bleu pendouillait, démembré, un furet suppliait pour m’entraîner dans sa traque, une chèvre coincée dans un recoin, des bêtes fauves se pressant autour d’elle, qui criait sa détresse mystique, moi dépassé, ravagé, livré aux démons de la confusion, seul au milieu d’une danse de mort que je n’étais pas prêt à danser.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
— Jean-Georges, je peux te poser une question ?
— Dis toujours.
— Tu as déjà souffert par amour ?
— Non, tu le sais bien. Je ne suis jamais tombé amoureux. C’est mon grand malheur.
— Parfois je t’envie. Moi, je ne suis jamais resté amoureux, c’est pire. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
On nous dit souvent qu’au bout d’un certain temps, la passion devient « autre chose », de plus solide et plus beau. Que cette « autre chose », c’est l’Amour avec un grand « A », un sentiment certes moins excitant, mais aussi moins immature. J’aimerais être bien clair : cette « autre chose » m’emmerde, et si c’est cela l’Amour, alors je laisse l’Amour aux paresseux, aux découragés, aux gens « mûrs » qui se sont engoncés dans leur confort sentimental. Moi, mon amour il a un petit « a » mais de grandes envolées ; il ne dure pas très longtemps mais au moins, quand il est là on le sent passer. Leur « autre chose » en quoi ils voudraient transformer l’amour ressemble à une théorie inventée pour pouvoir se contenter de peu, et se rassurer en clamant qu’il n’y a rien de mieux. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Je ne suis jamais rassasié : quand une fille me plaît, je veux en tomber amoureux ; quand j’en suis amoureux, je veux l’embrasser ; quand je l’ai embrassée, je veux coucher avec elle ; quand j’ai couché avec elle, je veux vivre avec elle dans un meublé ; quand je vis avec elle dans un meublé, je veux l’épouser ; quand je l’ai épousée, je rencontre une autre fille qui me plaît. L’homme est un animal insatisfait qui hésite entre plusieurs frustrations. Si les femmes voulaient jouer finement, elles se refuseraient à eux pour qu’ils leur courent après toute leur vie.  
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Il y a des nuits où dormir serait un luxe. Dormir pour pouvoir se réveiller de ce mauvais rêve. On aimerait que tout ceci ne soit jamais arrivé. On voudrait faire « pomme-z » avec sa vie. Car c’est soi-même qu’on abîme le plus, quand on fait souffrir quelqu’un. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
On peut être grand, brun, et pleurer. Pour ce faire, il suffit de découvrir tout d’un coup que l’amour dure trois ans. C’est le genre de découverte que je ne souhaite pas à mon pire ennemi – ce qui est une figure de style puisque je n’en ai pas. Les snobs n’ont pas d’ennemis, c’est pourquoi ils disent du mal de tout le monde : pour essayer d’en avoir. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Je suis un homme mort. Je me réveille chaque matin avec une insoutenable envie de dormir. Je m’habille de noir car je suis en deuil de moi-même. Je porte le deuil de l’homme que j’aurais pu être. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le premier baiser, le premier rapport sexuel, la première étreinte, les premières larmes, le premier enfant, rien de tout cela ne compte dans l’histoire d’une relation. Ce qui est important, c’est la première émotion qu’on suscite chez l’autre. C’est un droit d’entrée, un coupe-file pour accéder à toutes les attractions, plaisir, amour, partage, foyer, intimité, tout ce que vous voulez. Une fois que vous êtes à l’intérieur, le reste fait déjà partie d’autre chose, de la suite, c’est comme tout le monde, comme tous les autres couples. « 5 avril, je vois le reste comme un amoncellement de détails logistiques dont la place se trouve dans un agenda, avec un trait de surligneur par-dessus. Le premier baiser, le premier rapport sexuel, la première étreinte, les premières larmes, le premier enfant, rien de tout cela ne compte dans l’histoire d’une relation. Ce qui est important, c’est la première émotion qu’on suscite chez l’autre. C’est un droit d’entrée, un coupe-file pour accéder à toutes les attractions, plaisir, amour, partage, foyer, intimité, tout ce que vous voulez. Une fois que vous êtes à l’intérieur, le reste fait déjà partie d’autre chose, de la suite, c’est comme tout le monde, comme tous les autres couples. On fait l’amour, on se lèche l’anus, on se déguise, on part en vacances, on dîne chez des amis, on prend un chat, on fait des enfants, on ne fait plus l’amour, on retape une maison, on oublie de nourrir le chat, on s’oublie. Mais le début, le point de départ, c’est la première émotion, elle fait office d’éruption, et chaque première émotion est différente. Après, c’est comme tout le monde, la lave finit par se solidifier.  
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 16-10-2021
Parfois, on refoule ce qui nous fait mal. On se ment en prétendant que ce n’est pas là, même si on sait bien que c’est faux. C’est comme si on avait avalé un bout de métal : il nous gêne, mais on s’y est habitué, d’une certaine façon. À cette chose en nous. Cela fait des années qu’on la ravale. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Ma vie aurait pu continuer ainsi, une vie de fond de vallée. Je serais plombier aujourd’hui, ou électricien, les deux seuls métiers que l’on nous proposait lorsqu’un artisan local avait besoin d’un apprenti, n’en trouvait pas et se résolvait, la mort dans l’âme, à aller en chercher un « là-haut », aux Confins. La vie aurait continué de samedi en samedi, de leçon de piano en leçon de piano. Rose aurait continué de s’habiller en Dior, sa beauté exsangue de me faire sentir à quel point j’étais laid, pauvre, lesté de godillots usés par un autre avant moi, en short par tous les temps ou presque.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Sa fille fit un effort prodigieux pour se détacher du piano, rassembla ce qu’il lui restait de forces et me décocha un regard de haine pure, comme si tout était ma faute. Devant le piano, elle était pauvre. Je lui avais jeté sa médiocrité à la figure, je crus longtemps qu’elle m’en voulait pour ça. Je compris plus tard qu’elle m’enviait ma liberté. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
– Joseph, dit-il au moment où j’allais sortir.
– Oui ?
Son sourcil monta.
– Oui, monsieur l’abbé ?
– La musique peut être un pas vers Dieu. Le dernier pas, lorsque l’on est tout proche. Pour toi qui es loin de Lui, c’est une distraction. Un leurre, une tentation.
– Mais Beethoven…
– Beethoven ne croyait qu’en lui-même. Et Dieu, qui est sage, s’est dit même. Et Dieu, qui est sage, s’est dit qu’un homme qui ne l’écoutait pas pouvait bien finir sourd, pour ce que ça changeait. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 20-09-2021
Pourquoi es-tu si triste Gabriel ?
— Parce que ma vie a commencé à quarante ans. Le soir où j’ai rencontré la femme de ma vie. Je ne me souviens pas de mes quarante premières années. Ma vie s’est terminée cinq ans plus tard, le soir où elle m’a quitté. En fait, mon existence aura duré cinq ans. C’est déjà pas si mal. Il y a des gens qui passent toute une vie à ne pas exister. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Oui, nous savions bien que nous ne pouvions pas rester jeunes. Mais curieusement, c’était difficile à croire. Vous pouvez dire ce que vous voulez à notre sujet – nos jambes et nos bras étaient forts et affûtés. Je m’en rends compte à présent. Nos ventres étaient fermes et dépourvus de bourrelets, nos fronts lisses. Quand nous courions, si nous choisissions de le faire, nous filions tels des éclairs de soie. Nous avions la vigueur des êtres qui viennent de 
vigueur des êtres qui viennent de naître.
Toutes proportions gardées.
Et non, nous ne serions pas comme ça éternellement. Nous le savions, à un niveau rationnel. Mais l’idée que ces silhouettes aux allures de déchets qui se déplaçaient en titubant dans la grande maison étaient une vision de ce qui nous attendait – plutôt crever.
Avaient-ils déjà eu des buts dans la vie ? Avaient-ils seulement idée de ce qu’était l’amour-propre ?
Ils nous faisaient honte. Ils étaient un récit édifiant.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 28-05-2021
Ça veut dire quoi, grandir dans un ensemble de quatre barres d’immeubles d’où tombent des morceaux de balcon et d’amiante, dans une cour où les enfants jouent à côté des jeunes qui dealent et des vieilles qui puent ? Quel genre d’idée tu te fais de la vie, dans un endroit où il est normal de ne pas partir en vacances, de ne pas aller au cinéma, de ne rien savoir du monde, de ne pas feuilleter les journaux, de ne pas lire de livres, où la question ne se pose même pas ? 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 03-04-2021
Est-ce que Franck est guéri, même provisoirement ? Je pose la question et le médecin-chef répond qu’on ne soigne pas la folie, à la rigueur la souffrance, qu’on en calme les manifestations, qu’on maîtrise les hallucinations et les troubles du comportement avec quelques molécules, qu’on ne guérit jamais les fous très fous mais qu’on peut toujours rester dans les parages – le choix de l’outil thérapeutique étant toujours bien moins important que la personne du thérapeute –, que la psychiatrie n’est pas une science, plutôt du bricolage, et qu’on se contente d’interpréter des signes – on évalue le patient, on établit un lien, on le recadre s’il déborde, on le stabilise. Depuis qu’on a découvert les neuroleptiques dans les années cinquante il n’y a plus eu de grandes découvertes en psychiatrie, on est toujours avec nos cachets, du temps et de la parole – il ne précise pas que de moins en moins de temps et de plus en plus de chimie. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 01-04-2021
On est interné à la demande d’un tiers ou sur décision du représentant de l’État, on est récalcitrant, on proteste, alors on est déshabillé, dépouillé de sa vie d’avant, de sa vie dehors, de son enveloppe, et mis en pyjama, couvert de la tenue de l’institution, livré à elle. Le pyjama signale une rupture, signale la maladie, signale ou plus souvent impose le consentement au soin, l’entrée dans la psychiatrie, signale que tout change à cet instant où l’on enfile le vêtement bleu ciel anonyme, le même pour tous, signale le lit, la position allongée, le sommeil et aussi l’insomnie, la faiblesse, l’abandon, la régression. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 29-03-2021
Les années 80 c’était fastueux, on avait les moyens financiers et matériels d’emmener les patients au cinéma, au bord de la mer, au restaurant, et surtout on avait le pouvoir de décider. Désormais la moindre initiative doit être validée par l’ordinateur, le dossier du patient doit être consulté avant toute décision. Est-ce qu’on a le droit de l’emmener à la cafèt’ ? Est-ce qu’il a le droit de téléphoner ? Est-ce qu’on a le droit de faire un tour dans le parc bras dessus bras dessous et s’asseoir sur un banc au soleil ? On nous a confisqué toute liberté d’évaluation. Dix fois par jour, retourner au poste informatique, cliquer sur l’onglet du patient et obtempérer « aux ordres du médecin qui légifère à distance sur les actes les plus anodins du quotidien. Désormais, la vie est sur ordonnance, téléphoner et fumer relèvent d’une prescription médicale, même le nombre de bouteilles d’eau autorisées, car on doit aussi traquer le potomane qui boit inconsidérément pour se remplir et diluer les effets des médicaments. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Elle les appelle comme ça, maintenant.
Les vraies gens.
Les entiers.
Les intègres.
Ceux que l’on ne remarque pas, ceux qui ne brillent que chez eux, dans le cadre de leur intimité préservée, ou dans un open space, auréolés de performances dont elle n’est plus capable depuis des mois déjà.
Ceux qui ne se doutent même pas qu’il pourrait en être autrement.
Ceux qui savent bien que oui, bien sûr, un jour ils seront vieux et diminués, et que la fumée de clope qu’ils avalent religieusement toutes les demi-heures finira par leur boursoufler les poumons d’un joli cancer contemporain, mais qui, au fond, n’en ont aucune idée véritable.
Les vaniteux.
Les naïfs.
Les chanceux.
Elle ne les méprise pas.
Elle a fait partie d’eux.
Elle était pire qu’eux.
Le port de tête altier, la queue-de-cheval haute, l’air poliment pincé de dégoût face aux silhouettes qui se dérobaient à ses standards minimum en matière d’apparence physique, la main vernie crispée autour de la lanière d’un sac trop rempli pour qu’elle ait conscience de l’intégralité de son contenu, les talons qui claquent et le sourire qui craque à force d’avoir été remisé dans un coin.
Elle était belle, elle le savait.
Heureuse aussi, presque. 
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Queen a lancé un coup d’œil le long de Caney Fork Road, puis dans ma direction, comme s’il revoyait son passé lointain. Il s’est renfoncé dans son siège en cuir et a tiré sur les revers de son Jos. A. Bank. Il y avait de la fierté dans ce geste. Il avait parcouru un sacré bout de chemin, je suppose, un sacré bout de chemin depuis le trou d’où il s’était échappé en rampant. Mais si ça avait été moi, je me serais échappé un peu plus loin. Si j’avais dû partir, je serais allé dans un endroit où personne ne me connaissait, un endroit où McNeely était un nom comme un autre. Les gens comme nous ont besoin de pseudonymes. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 19-08-2020
« Monte dans cette voiture, bordel !
— Maman… c’est eux qu’ont commencé. Je te le jure », dit Brady.
Si Kate n’avait pas su à quoi s’en tenir, elle l’aurait cru. Bien évidemment, elle sait que Brady est encore trop petit et trop enfant de chœur pour causer de vrais dégâts. Mais que Dieu protège la cohorte de jolies filles qui monteront à l’arrière de sa voiture au lycée. Des filles comme Jenny Hertzog dans le pick-up de son demi-frère. Des filles qui voient une chose digne d’être sauvée et ne prennent pas le temps de remarquer que ce garçon ne veut pas être sauvé. Des filles qui refusent d’admettre que certains garçons sont très heureux de les traiter comme de la merde car elles semblent très heureuses d’être traitées de cette façon. Un jour, elle a vu une photo de Jerry enfant. Il avait tout du joli garçonnet innocent. Mais le joli garçonnet a grandi, et il s’est avéré qu’il aimait frapper des choses plus petites que lui. Kate Reese frissonne en prenant conscience de cette triste vérité : même les monstres sont adorables avant qu’ils grandissent. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Cet été-là, nous avons perdu les trois sœurs. On les a laissées se volatiliser à la manière des paroles d’une chanson à moitié oubliée et, lorsque l’une d’elles nous est revenue, ce n’était pas celle qui hantait le plus notre esprit.
Le printemps s’esquiva. Il s’éloigna furtivement dans les broussailles ; à sa place s’installa un été qui dessécha l’air, nous brûla les narines, encapsula la puanteur. Comme les couvercles des boîtes Tupperware. 
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 14-06-2020
Voilà ce qu’on ne lit pas dans les journaux, mais que les gens devraient savoir : quand l’économie se casse la gueule, la criminalité explose. L’Américain moyen fait ce qu’il peut, peut-être qu’il arrivera à garder la tête hors de l’eau, mais l’Américain d’en bas, il doit s’en sortir d’une façon ou d’une autre. Les bouches, ça se nourrit pas tout seul.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 03-06-2020
Le son du soleil qui rebondit sur les pavés. La chaleur qui bourdonne dans les oreilles, les ruelles qui se hissent entre les maisons blanches et nous, tels trois petits soldats en marche, toujours le même parcours, dix minutes et on se retrouvait au point de départ – notre monde en miniature, notre monde sur mesure. Les appartements où nous vivions étaient des lieux réservés aux aspects pratiques de notre existence ; mais les ruelles étaient notre maison, et la place notre salon. 
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode