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Extrait

Extrait ajouté par Attila9 2014-11-10T11:30:19+01:00

Scène se passant entre Rose et Artus:

La jeune femme convint en son for intérieur que cela n'avait en effet rien de singulier. Un peu honteuse de son manque de jugeote, elle éluda la remarque et s'appliqua à répondre à la question précédente.

— Cela fait trois milles livres, annonça-t-elle, choisissant de ne révéler que les sommes consignées dans le livret cramoisi.

— Seulement ?

Bouche bée, Rose dévisagea son vis-à-vis. Devant le spectacle de sa stupéfaction, Artus éclata de rire. C'était un son agréable et chaud qu'elle n'avait encore jamais eu le plaisir d'entendre.

— Ce sera promptement réglé, certifia le comte en recouvrant son sérieux. Faites savoir aux créanciers de se présenter chez moi demain, et ne vous souciez plus de cela, lady. Ce ne sera plus sous peu qu'un vilain souvenir.

— ... Voilà qu'une fois encore vous volez à mon secours, fit Rose, songeuse. Ce malgré l'indigne condition dans laquelle je me trouve. Nombre d'autres seigneurs auraient depuis longtemps tourné les talons. Mais pas vous... Je ne comprends pas... Que vous importe le sort d'une obscure comtesse désargentée ?

— Plus que vous ne pensez, lady...

Elle l'observa longuement, cherchant en vain à percer le secret de ce regard insondable.

— Comment pourrais-je jamais vous remercier ? demanda-t-elle alors.

— En acceptant de faire retraite dans mon humble demeure.

Rose esquissa un sourire abasourdi.

— Non content de m'épargner la ruine, vous persistez à m'offrir asile ?

— Vous devriez savoir que je ne suis pas homme à me dédire. Vous m'avez demandé conseil, je vous ai répondu. Faites-moi la faveur d'accepter mon hospitalité.

— Faveur ? C'est moi qui vous suis votre obligée... Désormais il n'y a rien que je puisse vous refuser...

L'expression d'Artus se fit soudain grave. Il posa un doigt sur la bouche de sa compagne, comme pour sceller ses lèvres.

— C'est une chose dangereuse à dire, lady, murmura-t-il d'une voix plus profonde encore que d'ordinaire. Ne prononcez pas ces mots à la légère, vous pourriez le regretter...

Rose se sentit tour à tour bouillante et glacée. Son pouls s'affola sans qu'elle pût rien y faire. De la pulpe du doigt, Artus glissa alors de ses lèvres à son menton, répandant sur sa peau un sillage de frisson. Coulant ensuite le long de son cou, il enveloppa sa nuque de la main et, d'une douce pression, l'attira à lui.

Il se tenait à présent si près que pour Rose le monde se résuma à deux océans d'émeraude, au ressac hypnotique.

— Me suivrez-vous ? susurra-t-il contre sa bouche.

Elle fut incapable de répondre. Chaque embryon de mot se désagrégea dans le fiévreux chaos d'émotions qu'il suscitait. Pour exprimer son accord, elle ne put qu'hocher la tête. Sur sa nuque, la main d'Artus se fit caressante... puis il s'esquiva avec grâce, l'abandonnant à sa confusion.

Se dirigeant vers la sortie, il traversa la salle en quelques enjambées et ouvrit la porte à la volée.

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