Rouge karma

C'est le premier Grangé que je lis, et probablement le dernier.

J'ai adoré la première partie sur les grèves de mai 68, mais de là à en parler jusqu'au tiers du livre, déjà bien conséquent, j'étais perplexe.

Cependant, l'enquête sur les morts de Paris se poursuit en Chine et en Inde, et s'étale sur tout le reste du livre. Une partie entière est consacrée à l'enquête sur l'amour tantrique, les sectes, la drogue liés à l'époque. Encore une fois, le sujet est plaisant mais l'enquête se perd dans un imbroglio de détails dont on n'a vraiment pas besoin.

J'ai pourtant l'habitude des longueurs chez Stephen King, mais là, c'est vraiment vraiment trop.

La dernière partie revient vraiment au coeur de l'enquête et provoque un regain d'intérêt. Tout cela néanmoins pour arriver à des meurtres liés au christianisme corrompu à Rome.

Définitivement, non, ce n'est pas pour moi.

Voilà un bon Grangé !

Entout cas,à mon goût, meilleur que ses 4 ou 5 derniers bouquins.

Malgré quelques longueurs parfois, on a une bonne intrigue avec de beaux personnages et d'autres horribles.

L'écriture de M. Grangé est toujours aussi agréable et les aventures qui nous sont comptées nous emmènent dans des lieux et des cultures nouvelles qui ont réussi à me dépayser.

Donc, je conseille cette lecture.

j'hésite entre bon et très bon , je ne sais pas. chacun se fera son idée.

Très long.

La partie concernant mai 1968 m'a ennuyé : trop de politique.

Je l'ai lu avec l'idée récurrente de passer à autre chose, que cela ne m'intéressait pas, faute d'empathie pour les personnages et d'un scénario peu plausible. Mais je l'ai fini finalement grâce à une belle plume (j'ai adoré notamment ses comparaisons). La fin est décevante, trop rapide et montre que l'auteur n'accorde pas une grande importance à ses personnages : j'aurai aimé connaître les conséquences de leur excursion à Rome, leur évolution suite à leur étonnantes découvertes et l'évolution des liens entre eux. Finalement, ce qu'il y a de mieux dans ce livre est sa magnifique couverture

On vit, on agit, et chacun de nos actes a une répercussion sur nos vies ultérieures.

Bonjour,

Je dirais que pour son 17ème livre, c'est juste "Bon"

Je suis fan de J-C Grangé, mais dans ce cas, une mise en situation un peu longue, suivi de situations peu plausibles, imbroglio dans les religions et les sectes ( ce ne sont pas mes thèmes préférés ).

Vite son prochain livre afin d'oublier celui ci. Et j'espère qu'il n'y aura pas de suite ...Je ne la lirai pas.

A vous...

Dans ce nouveau roman Jean-Christophe Grangé nous plonge dans les eaux troubles du Gange, de ces castes multiples, de ces pratiques religieuses. Une enquête sous haute tension débutant en Mai 68 dans un Paris aussi fracassé que fracturé.

Pas le meilleur de Jean-Christophe Grangé. Trop de passages irréels.

J’ai vraiment adoré cette grande saga qui commence en roman historique de mai 68 pour se poursuivre en une sorte de parodie ou de critique des religions, tant en Inde qu’à Rome. Jean-Christophe Grangé était déjà un grand auteur, mais cette fois il s’est surpassé.

Un roman dans la lignée du dernier Grangé.

Trop à mon goût. On reprend les mêmes ingrédients pour en faire une recette différente mais la construction a la même base et cela m'a agacé pendant je ne sais combien de pages. Oh oui, j'ai dû serrer les dents pour ne pas penser aux Promises où là encore trois personnages dont un "enquêteur" et deux civils enquêtent sur les meurtres commis. J'ai eu dès le départ l'impression que JCG était à cours d'idées pour le squelette de son histoire. Alors j'ai respiré un bon coup et j'ai essayé d'y faire abstraction. Pas tout à fait une réussite, passons au reste ...

On plonge dans mai 68, et JCG vomit une inextricable tension et personnages à me dégouter de continuer. Mais je tiens bon encore une fois. On ne peut que se rappeler les images ultraviolentes sur les champs Elysées des dernières années, sans compter ce qui s'est passé les derniers jours. Guerre civile sous fond politique mais dans le contexte de l'époque. Mai 68, je n'étais pas née, je n'ai que les échos de mes parents encore fiers de cette époque où "tu comprends c'était pas pareil à l'époque" permettez moi d'en douter. Bref, ici beaucoup de personnages qui ont véritablement existés, dont les noms me parlent et font échos à de très loin cours d'Histoire sans doute pas très passionnée à l'époque, je laisse passer les pages sans m'imprégner vraiment de cette partie. Enfin le premier meurtre arrive : horrible, sanglant, poisseux, tout ce que JCG aime et puis on retrouve ses domaines de prédilection dans l'écriture : Les cordes et la drogue, on change quand son fusil d'épaule ? Pas encore il semblerait.

Arrivée en Inde. Déjà que ce pays ne m'attire pas du tout, JCG fait ressortir son passé de journaliste et reporter international en décrivant l'Inde comme je l'ai rarement ressenti. J'ai eu l'impression d'écouter JC me raconter sa propre expérience dans ce pays et ça fait froid dans le dos. Oubliez les palais des Maharadjahs flamboyants, ces odeurs de jasmin au crépuscule, ces saris aux couleurs éblouissantes, ici on est loin de l'édulcoré et du fantasmagorique. Et, oui : l'histoire commence à décoller mais pas suffisamment pour créer un lien avec ces personnages : Entre le flic bourru marqué par son expérience lors de la guerre d'Algérie, son demi-frère qui aurait pu se faire trucider dès le début du roman parce que franchement il ne sert pas à grand chose et la bobo bourgeoise qui fait sa crise d'adolescence en retard qui essaye d'apporter un peu de fraicheur sans y parvenir, je n'ai pas vraiment apprécié ces personnages. Sous fond de tantrisme, de gourous, de castes, d'indouisme, d'intouchables auxquels s'ajoutent la boue, la pluie, la drogue, la pauvreté, la saleté, c'est une cruelle vérité. Oui JCG écrit enfin ce que j'attendais depuis le début.

Quant à la fin, le virage que prend JCG est typique et j'aurai du le voir venir mais j'ai surement été moins attentive. Pourtant c'est qui remonte pour moi la note finale que j'ai pu mettre.

Pas un des meilleurs de Grangé, loin de là mais pas le pire non plus, mais sans conteste un roman à lire par ses inconditionnels.