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La nouvelle venait de tomber. De Templeuve. Les nausées allaient ainsi peut-être disparaître. Débarrassée, la voilà délestée du passé. Madame mère était morte, enfin, pour de vrai ! Le mauvais conte de fées prenait fin ! Depuis deux jours, Marina ruminait cette nouvelle. Son équipe s’occupait des formalités. La formalité était le mot exact qu’il fallait utiliser pour ce… cette chose, la mort de Pauline. Puis le courrier arriva.
Mes petites feuilles à la violette.
Voilà ce qui était inscrit sur l’en-tête de ce courrier aux effluves de violette. Encore un taré qui veut me faire découvrir un parfum de son invention ! Ou un admirateur, bref un autre taré, qui veut me faire rêver avec ses déclarations nunuches ! Les secrétaires de Marina ne s’occupaient que de la correspondance professionnelle. Tout ce qui semblait être personnel lui était remis avec la plus grande discrétion. Cette lettre lui procura immédiatement un léger frisson sans comprendre pourquoi. Oui, sans doute un taré. Seulement, elle ne put s’empêcher de lire la suite. Et puis ce titre qui faisait remonter étrangement l’odeur de mort, de mort ranimée par l’appel de Templeuve. Ce con de directeur de mouroir ! Elle était sûre qu’on allait encore lui demander de l’argent… Mais bon tout cela n’était que la rançon du succès, il fallait faire avec… D’ailleurs, elle aimait faire avec ! Ses yeux effleurèrent donc le feuillet.
Afficher en entierChacun, ainsi, ressentait la présence de l'autre, conscient de respirer le même air du temps. Le souffle de la vie les englobait, mais n'avait pas encore décidé de ce qu'il devait faire d'eux.
Afficher en entierIl était vrai que ses exigences étaient particulièrement strictes ; date de péremption 25-28 ans, pas plus... épaules carrées, mais juvéniles. Elle n'allait pas jusqu'à donner un cahier des charges avec mensuration et pédigrée, mais ses desiderata y ressemblaient parfois. Et puis, elle s'ennuyait beaucoup plus vite qu'avant, alors...
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