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Route 666



Description ajoutée par KM13 2018-04-13T13:14:51+02:00

Résumé

Hell Tanner est un criminel, un Hell's Angel sans foi ni loi. Il est aussi un conducteur hors pair. Dans un monde dévasté par une guerre atomique, qui n'est plus que ruine et désolation où des rocs tombent du ciel, les chauve-souris ont l'envergure d'un Boeing et les compteurs Geiger sont bloqués dans le rouge, Tanner constitue l'ultime recours à l'épidémie mortelle qui ravage les survivants. À la tête d'un convoi de véhicules blindés, équipés de roquettes et canons et chargés de vaccins, il va devoir traverser le pays de la côte Ouest à la côte Est en empruntant la route 666, la route de l'enfer.Roger Zelazny (1937-1995) est l'un des plus grands noms de la science-fiction contemporaine et a marqué à tout jamais la fantasy avec son cycle des Princes d'Ambre ainsi que la SF avec de nombreux chefs-d'oeuvre, comme son cycle de L'Île des Morts republié en 2016 par Mnémos.Avec ce roman road-trip véritablement hallucinant, mené pied au plancher, Roger Zelazny a largement influencé tous les Mad Max présents et à venir !Traduit de l'anglais (U.S.) par Thomas Bauduret

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Classement en biblio - 36 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2022-03-18T17:42:24+01:00

Un décor sans intrigue ni personnages. Vous pouvez lui donner une définition, celle que vous voulez, et l'appeler comme bon vous semblera : le Chaos, la Création, un Cauchemar, le Cadran solaire ou ' ' (Remplissez vous-même les blancs.)

Imaginez le spectacle : il y a là des milliers de piliers semblables à ceux que Mermoz, cet intrépide aviateur, aperçut après avoir traversé l'Atlantique dans son aéroplane et négocié cette région de la côte d'Afrique qu'on appelle le Trou noir – d'immenses colonnes battues par la mer – les queues des tornades – ou, comme les a décrits Saint-Exupéry, « s'élevant tel un mur » - et à première vue on pourrait croire qu'ils ondulent sur place, puis leurs sommets s'enflent peu à peu et restent là, immobiles, supportant toute la force des vent qui balayent sans répit le monde entier, les nourrissent de la moisson des océans et des terres, gravés, croqués, limés, noircis parfois par les éclairs qui commencent par pulser, puis décrivent des figures évoquant des araignées avec trop de pattes ou des idéogrammes chinois qui filent et se pourchassent et se récrivent eux-mêmes dans des couleurs rouges maléfique, jaune éclatant, bleu de glace, blanc éblouissant, et parfois des verts et des violets mystiques selon les variations du spectre où il circulent, et si vous étiez là, ce qu'on ne peut souhaiter à personne, tout se passerait le temps d'un clin d'œil, le moment où le ciel englobe la terre et la mer séparés depuis le premier jour de la création pour en faire une masse de plasma, où il les transforme en rivières sombres qui s'écoulent le long de sin infini, les disperse en nuages nébuleux, les harcèlent du lever au coucher du soleil et continue toute la nuit durant, noie les étoiles dans leurs profondeurs aqueuses, oblitère la lune, étrangle ou teint le soleil, noircit le dôme qui recouvre le monde ou le teint de couleurs bariolées comme un œil de Pâques, fonçant dans les hauteurs ou à basse altitude, mais toujours en perpétuelle métamorphose, jonglant avec des milliers de particules solides, liquides ou gazeuses, selon des trajectoires que seuls de tels vents peuvent atteindre pour, parfois, se briser contre les sommets des montagnes les plus hautes, cinglant les arbres et les gratte-ciel, ou fondant sur la terre pour la dévaster et l'inonder de débris, la labourer, la fertiliser, la marteler de pluie, de pierres, de morceaux de bois, des résidus de mer et de terre, du métal, du sable, du feu, des tissus, du verre, des coraux, et parfois de l'eau, au cours de ses efforts pour discipliner la Terre et les mers qui ont peut-être trop profité de lui, trop longtemps, en ramenant à la raison ceux qui n'ont pas respecté les pactes entre les éléments de base, qui ont rempli les cieux de millions d'éléments polluants, qui ont souillé la stratosphère avec la radioactivité de cinq cents ogives nucléaires qui explosèrent prématurément, provoquant une réaction en chaîne spontanée qui troubla son bleu limpide durant ces trois jours où le pacte fut rompu, si bien que, tout en haut, les nuages se déchirèrent et s'en allèrent avant que ne s'élève un gémissement de protestation contre cette ultime familiarité, et peut-être le ciel crie-t-il toujours « Au viol ! » ou « A l'aide », ou même « Mon Dieu ! », et le fait qu'il ait encore la force de crier, d'appeler à son secours tout ce qui peut engendrer une parcelle d'espoir ou la promesse d'une purge finale, de la terre et de la mer comme des cieux, quoiqu'il puisse d'agir du hurlement des quatre cavaliers de l'Apocalypse qui s'élève de sa gorge alors qu'il avale pour mieux recracher ; et alors son souffle se lève, peut-être se gorge-t-il de flammes puisées à même les brasiers où sont tombées les bombes à cobalt ; car celles-ci continuent de battre leur pulsation de mort, elles sont désormais la terre elle-même, et peut-être n'offensent-elles pas le ciel, ou peut-être le provoquent-elles, le poussant à réagir ; mais pensez un instant à ces mille colonnes dans le ciel qui vous donnent à croire que le monde n'a pas été construit pour l'homme ; elles sont là, surgissant du sol pour s'élever vers le ciel, tels des anges, ou des dalles vertes de la mer, là où l'homme n'a jamais osé aller, puis relient le ciel à la terre en une communion sacrée, un transfert d'essences primordiales, avant de se taire à nouveau ; elles se plient et se détendent comme des ressorts ; et parmi tout ce que le ciel donne pour mieux le reprendre après l'avoir altéré, il n'y a rien de plus bouleversant que la vie elle-même, si toutefois vous pouvez la percevoir, et d'ailleurs il vaut mieux que personne n'assiste à ce spectacle, ne voie comment la lumière laisse la place aux ténèbres et provoque l'arrivée des flots recouvrant la terre, mieux vaut ne regarder que du soleil, de l'azur, des cirrus et des masses de cumulus, alors qu'une ville, un chien, un homme s'envolent dans le ciel pour y être transfigurés et redescendre sous forme de poussière, la substance même du limon primitif qui dégouline du néant pour, peut-être, tout reprendre à zéro, de la toute première cellule, mais c'est peu probable, car les vents n'ont rien à voir avec les hommes ou la vie elle-même, mais plutôt, comme dut le remarquer le brave Mermoz en ce jour d'apothéose, malgré leur proximité, ils sont distants, si distants.

Et plus que toute autre chose en ce monde, c'est cet éloignement qui force le respect.

Un décor, rien de plus ; ni scénario, ni personnages.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Chroniques_de_Lully 2024-01-03T14:32:37+01:00

J'étais curieuse de découvrir ce roman qui est cité comme une des sources d'inspiration de l'univers Mad Max, univers que j'aime beaucoup.

Ce roman publié en 1968 était peut être novateur à sa sortie, mais pour moi, il a surtout été extrêmement classique : un road movie dans un monde détruit par l'homme et qui n'a plus d'espoir. L'Humanité essaie de survivre comme elle peut, certains sont prêts à tout, et on même parfois retrouvé leur animalité. Je pense également que toutes les questions autour de l'écologie qui sont pour nous complètement intégré, étaient originales pour l'époque. Par contre, sur le traitement des personnages féminins, on est bien resté dans le classique......

Ce roman s'est lu très bien, je suis toujours surprise par ce côté hyper accessible sur des titres datant de plus de 50 ans. J'ai juste été un peu déçue par la fin, qui tire un peu en longueur à mon goût.

Globalement une bonne lecture, que j'ai pris plaisir à découvrir. Deuxième roman lu de l'auteur, j'ai surtout sa saga des 9 Princes d'Ambre qui est dans ma PAL et que j'aimerais découvrir en 2024.

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Commentaire ajouté par Dub31 2021-09-05T17:56:30+02:00
Bronze

Livre post apocalyptique, sur une quête traversant les usa dans un monde détruit. Permet de passer le temps.

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Commentaire ajouté par Squeletor 2021-05-30T17:52:24+02:00
Pas apprécié

Lors d'un passage court mais particulièrement descriptif, l'auteur nous invite à imaginer "Un tableau. Plus d'intrigue et plus de personnages". Cette citation illustre pourtant mon ressenti sur tout le roman : un héros plat et inintéressant qui traverse des aventures survolées et anecdotiques. Une immersion zéro et un univers post-apo qui apparaît aujourd’hui bien pauvre. Grosse déception...

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Commentaire ajouté par Choupaille 2019-10-24T10:38:34+02:00
Lu aussi

Chronique complète : https://la-choupaille-lit.blogspot.com/2019/08/route-666-de-roger-zelazny-roadtrip-de.html

Amateurs de roadtrips post-apo, de grosses bestioles et d'anti-héros scandaleusement badass, cherchez plus : Route 666 est là pour vous. Ça décoiffe, ça fait crisser les pneus et ç'a beau être hyper linéaire, ça passe crème. Pour du Mad Max en (beaucoup) mieux et avant l'heure, passez la seconde et foncez !

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Commentaire ajouté par Pegh 2019-09-01T22:33:49+02:00
Argent

Un road trip post apocalyptique à la Mad Max. Roger Zelazny nous y dépeint un monde ravagé où les hommes essaient de survivre plus que de vivre. Comme souvent dans ces situations, l'humanité n'est pas présentée sous son meilleur jour ... Et pourtant on arrive à croiser au détour de quelques pages, des moments humains, de ceux pour lesquels il est opportun de se battre. C'est l'expérience que fera notre anti-héros tout au long de la route qui lui fait traverser les États-Unis.

Sans prétention, ce roman se lit facilement, mais n'offre aucune nouveauté. Reste la plume très sympa de Roger Zelazny ...

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Commentaire ajouté par Kid_A 2019-03-12T15:39:30+01:00
Bronze

Une œuvre courte et agréable à lire. Cependant j'ai trouvé que le développement des personnages était trop rapide au cours de l'intrigue. Le retournement psychologique de Tanner par exemple est trop rapide et donc peu crédible. Il en est de même pour Cornelia qui disparaît aussi vite qu'elle est arrivée.

Le contexte est certes souvent extrême dans cette œuvre mais le traitement manque parfois de profondeur.

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Commentaire ajouté par Ukko-Ukko 2018-09-20T23:24:10+02:00
Bronze

C'est manifestement une œuvre de jeunesse de Zelasny qu'Helios a été dégoté. Le livre n'est pas inintéressant, il compte même quelques passages assez réussis, mais il n'est pas non plus exempt de lourdeurs et de longueurs. Il m'a fait penser par certains côtés au "Pistolero" de King, par ses côtés maladroits mais enthousiastes. Cela dit, je ne le conseillerais quand même qu'aux vrais fans de Zelasny. Les autres vont s'ennuyer.

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Commentaire ajouté par lianne80 2018-04-18T11:34:22+02:00
Argent

http://delivreenlivres.blogspot.fr/2018/04/route-666-de-roger-zelazny.html

Un Road Trip d'enfer dans ces États-Unis dévastés et dangereux. Court mais efficace, l'ambiance hallucinée est au rendez-vous, dommage que l'histoire ne soit pas aussi convaincante.

Un jour quelqu'un a voulu rayer les États-Unis de la carte. Il a envoyé de quoi tout anéantir. Mais ses bombes ont laissé en vie les 2 cotés opposées du pays : le nord est (Boston) et le sud ouest (la Californie). L'histoire se passe des années après, plus personne n'a traversé le pays depuis très longtemps et on n'a plus des rumeurs de ce qu'il se passe de l'autre coté.

Hell Tanner est un Hell's Anger, enfin un ancien vu qu'il est le tout dernier vivant dans sa zone, l'ancienne Californie. Il sème le chaos derrière lui ou qu'il aille et cumule les arrestations pour tout les crimes possibles et imaginables.

Mais voila la situation change, un homme a réussi à traverser le pays et il apporte une bien mauvaise nouvelle : une épidémie de peste ravage les derniers survivants de l'autre coté. Hors il se trouve que c'est la Californie qui a toutes les réserves de médicaments. Du coup celle ci va envoyer à son tour une expédition sur la fameuse Route 666, chargée de délivrer les médicaments et essayer de sauver le maximum de personnes à Boston.

Voila pourquoi les autorités décident d'accorder a Hell Tanner l'amnistie pour tout ses crimes si il accepte d'être un des 4 chauffeurs qui vont se lancer pour essayer de faire la traverser a bord de voitures blindées et sur-équipées ...

Et bien en voila un road trip ! Paysages dévastés et encore radioactifs, créatures dignes de téléfilm d'horreur, catastrophes météorologiques et géologiques ... Tout y passe.

Niveau ambiance post-apocalyptique on est en plein dedans. Ce qui n'est pas étonnant car ce livre a servi de source d'inspiration pour créer les Mad Max. Du coup l'ambiance et les monstres sont étrangement similaire et on retrouve avec plaisir cet univers.

En fait le seul souci que j'ai eu c'est qu'au final on avait plus l'impression que c'était une énumération de tous les problèmes qui pourraient survenir dans ce genre de situation. Ils arrivent l'un après l'autre, et des fois on a un peu l'impression que les erreurs sont toutes humaines et que si personne n'arrive à passer c'est surtout parce qu'ils agissent trop souvent comme des idiots sans cervelle (ce que n'est pas Hell Tanner) plus que parce que le danger est vraiment hyper important.

Limite je me demandais pourquoi plus personne ne traversait. Mais vu que ça nous met vraiment dans l'ambiance, ça n'est finalement pas bien important.

Le personnage de Hell Tanner par contre était très sympa dans le genre personnage "torturé mais qui a décidé de faire le bien une dernière fois dans sa vie". En fait ce voyage est un espèce d'au revoir pour lui, un dernier défi et il n'a pas l'intention d'échouer. C'est un peu sa façon à lui de se ranger, d'arrêter les conneries.

Ce n'est pas pour autant un personnage sympathique. Il est totalement concentré sur le but final et si il doit mettre un autre en danger pour survivre, il le fera sans aucun hésitation. Il ira jusqu'au bout, rein ne peux l'arrêter.

J'ai trouvé que les points de vue à Boston n'apportaient finalement pas grand chose, à par pour nous rappeler que l'épidémie se répand petit à petit. Mais vu que les voitures ne prennent pas leur temps et ne peuvent pas voyager plus vite, finalement on ne ressent pas cette frustration du temps perdu face à l'inévitable. Du coup le ressort dramatique ne sert pas à grand chose.

J'ai aussi été un peu déçue de la fin. En fait elle n'était pas vraiment crédible pour moi, Je ne peux pas trop en parler pour ne pas spoiler et je veux bien que le coté réalisme des situations soit un peu mis de coté dans un roman de ce genre mais celle ci a un peu été la goute d'eau qui a fait déborder le vase pour moi à ce niveau la.

Ce que je retiendrais de ce livre assez court c'est surtout l'ambiance et le personnage. A eux seuls ils arrivent vraiment à nous marquer, on est vraiment dans un roman post-apocalyptique très efficace et sans répit. Dommage que le reste ne suive pas vraiment.

15/20

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Commentaire ajouté par KM13 2018-04-14T16:38:17+02:00
Lu aussi

Un "Mad Max" littéraire... On y passe un bon moment mais sans plus.

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Commentaire ajouté par ComteHislec 2014-10-09T13:31:55+02:00
Or

Un excellent roman "road-movie" à la Mad Max, bourré d'action, de descriptions infernales, en quelques lignes Zelazny décrit un enfer post-apocalyptique qui ne fait pas envie du tout. Très court, et impossible à lâcher avant la fin.

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Date de sortie

Route 666

  • France : 2018-01-18 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Les Culbuteurs de l'enfer - Français
  • Damnation Alley - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 36
Commentaires 11
extraits 5
Evaluations 14
Note globale 7.43 / 10

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