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Hamilton a joué sur tous les registres du space opera qu'il renouvelle largement (et sur quelques autres): Alexandre Dumas dans les étoiles, en quelque sorte...
À la fin du 26e siècle, une partie de la Galaxie est colonisée par les humains qui ont dû essaimer à partir de la Terre, à la fois surpeuplée et dévastée par la pollution. L'espèce humaine est dispersée entre des dizaines d'étoiles autour desquelles elle occupe soit des habitats (villes artificielles de l'espace), soit des astéroïdes, soit des planètes. Un procédé de voyage hyperspatial plus rapide que la lumière permet des relations commerciales entre tous ces mondes et la Terre qui demeure la puissance principale. L'humanité est divisée entre les Édenistes qui ont poussé très loin les applications de l'ingénierie génétique, n'hésitant pas à transformer leur hérédité, et les Adamistes qui ont refusé de s'engager dans cette voie. Ils éprouvent une certaine méfiance à l'endroit des Édenistes, mais qui ne va pas jusqu'au conflit ouvert. L'habitat Tranquillité, de technologie édeniste mais d'origine adamiste, est gouverné avec intelligence et doigté par la princesse Ione. Prospère, il sert une mission depuis des générations: explorer les ruines spatiales d'une civilisation avancée, brutalement anéantie des millénaires auparavant, et comprendre les raisons de sa disparition ou plutôt de son suicide collectif. Joshua Calvert, jeune corsaire de l'espace, découvre dans la chaîne des astéroïdes du système de Tranquillité des vestiges qui permettront peut-être d'élucider ce mystère. Ione les achète une fortune, ce qui permet à Calvert de faire restaurer le navire de son père défunt. En prime, il devient l'amant de Ione.Sur un monde éloigné en cours de colonisation, Lalonde, un phénomène étrange se produit. À la suite d'une sorte de rituel satanique et peut-être sous l'influence d'un extraterrestre, une rupture de la réalité s'est manifestée. Par cette brèche, les esprits des morts reviennent et s'emparent en usant d'une extrême violence des corps des colons. Ces Possédés disposent de pouvoirs étranges –; détruire à distance avec de la foudre, transformer et réparer leurs corps –; et se multiplient rapidement. Il apparaît en effet que tous les morts attendent dans une espèce de purgatoire et n'ont qu'un désir, revenir à la vie, au monde de la sensation. Sur Lalonde d'abord, puis dans une bonne partie de la Galaxie, la lutte va s'engager entre les vivants et les Possédés. Lutte d'autant plus terrifiante que comme le dit l'un des Possédés, "de toute façon, vous finirez pas nous rejoindre". Al Capone en personne, revenu d'entre les morts, prend la direction d'une Organisation des Possédés.
Que l'on trime sous la pluie quasiment incessante de la planète Lalonde, que l'on soit aventurier, politique, chercheur, entrepreneur sur l'habitat Tranquillité, qu'on attende une récolte d'un nectar convoité sur Norfolk, qu'on soit évaporé dans les limbes de l'anneau Ruine, tout revient à un seul mot : le pouvoir. Décliné sous toutes ses formes, flamboyant ou furtif, exalté ou murmuré, le pouvoir tapisse ce premier tome de « Rupture dans le réel ». Pouvoir des armes, de la technologie, de la matière, du sexe, de l'esprit, de l'argent, du mensonge, de l'idéal, pouvoir sur les autres et sur soi-même. Hamilton développe un feuilleton galactique où les univers se font l'écho de paradis ou d'enfers orbitaux, planètes conquises, colonisées, oubliées, désolées ou désavouées. Un maelström de personnages parcourt cette histoire, cette épopée, cette saga ? Ce sont, pour moi, des stéréotypes, (y-a-t-il une certaine malice d'Hamilton a les avoir écrit ainsi ?) hommes ou femmes, bien définis, bien ancrés dans l'histoire, presque inamovibles (ou si peu) dans leur mode de fonctionnement et leur structure psychique. On prend plaisir à les suivre.
J'espère que Joshua Calvert va s'étoffer un peu et ne pas être qu'en mode "je suis un filou malgré les apparences et je collectionne les histoires de cul" ; mais comme c'est moi le « héros », Hamilton va peut-être m'épaissir la couenne… (je pense qu'il n'est pas que cela mais ce n'est pas flagrant pour moi pour l'instant) Héros au demeurant fort sympathique mais un peu falot à mon goût…. En face, Quinn Dexter offre une personnalité plus complexe et tient bien son rôle de « méchant ». Hamilton n'est pas tombé dans le manichéisme avec lui (mais presque), et j'espère qu'il aura une fin digne de ce nom. Un autre personnage que j'ai trouvé intéressant et qui n'est pas central est le Dr Alkad Mzu, femme qui dégage une ambiguïté à peine perceptible. Je ne dirai rien de Ione Saldana ni de Louise Kavanagh (je réserve ça pour le final).
Les Edénistes sont-ils persuadés d'avoir atteint une forme d'Eden ? Une compromission infinie de la vie et la mort, de l'humain et de la machine ? Se sentent-ils supérieurs malgré tout, eux qui ont créé un monde ou le mot égalité prend toute sa place ? Les Adamistes sont-ils les « élus » ? Revendiquent-ils leur « humanité » originelle et s'arcboutent-ils sur leurs croyances pour conserver le mystère de l'inconnu, le mystère de la Foi.
Les mondes crées par Hamilton sont majestueux et fragiles. Il faut se laisser emporter par les descriptifs, sans réticence ; beautés formelles, idylliques, sauvages, désolées de ces mondes galactiques. Fantasmagorie des différents aliens.
Je parlerai des biotecks quel qu'ils soient (habitats, vaisseaux) après le deuxième tome.
Donc, j'ai lu aisément 600 pages d'un opéra galactique foisonnant, en pestant, quand même, de temps en temps contre Hamilton. J'ai maugréé contre lui mais j'attends la suite pour dire pourquoi. Je me suis aussi posée quelques questions. Je pense qu'elles resteront sans réponse à moins de les poser directement à Hamilton (encore faudrait-il qu'elles lui parviennent). Ce sont des questions de choix « d'écriture « si je puis dire, donc elles n'interfèrent pas dans l'intrigue. Mais….. je me les pose…
Ce qui l'emporte dans ce premier tome pour moi ? Lalonde. J'ai trouvé, dès qu'Hamilton écrit sur Lalonde, une force nouvelle, un récit plus tranchant, plus net, comme si ce monde âpre l'avait boosté.
Ma seule incursion dans ce genre de littérature a été Dune, je l'ai lu il y a …… fort, fort longtemps. Je m'étais arrêtée « Aux enfants de Dune ». J'avais apprécié. Ma connaissance du monde de la SF est donc très mince. Une minuscule poussière d'étoile.
Un premier livre très sympa, avec un ennemi qui semble identifié sur la fin. Et plein de personnages différents que l'on découvre au fur et à mesure en se demandant lequel deviendra important et lequel périra. Chacun semble vivre sa propre aventure dans son coin sans aucun lien avec les autres, comme d'habitude avec Hamilton. Mais il m'a semblé que cette fois les pièces du puzzle se mettaient en place plus rapidement que lors de mes précédentes lectures de l'auteur.
Bien sûr, vu le nombre de livres qu'il me reste à lire pour l'aube de la nuit, je me doute bien que je suis loin de connaître le fin mot de l'histoire.
Vraiment beaucoup de plaisir de lecture dans cet univers qui se met progressivement en place.
Résumé
Hamilton a joué sur tous les registres du space opera qu'il renouvelle largement (et sur quelques autres): Alexandre Dumas dans les étoiles, en quelque sorte...
À la fin du 26e siècle, une partie de la Galaxie est colonisée par les humains qui ont dû essaimer à partir de la Terre, à la fois surpeuplée et dévastée par la pollution. L'espèce humaine est dispersée entre des dizaines d'étoiles autour desquelles elle occupe soit des habitats (villes artificielles de l'espace), soit des astéroïdes, soit des planètes. Un procédé de voyage hyperspatial plus rapide que la lumière permet des relations commerciales entre tous ces mondes et la Terre qui demeure la puissance principale. L'humanité est divisée entre les Édenistes qui ont poussé très loin les applications de l'ingénierie génétique, n'hésitant pas à transformer leur hérédité, et les Adamistes qui ont refusé de s'engager dans cette voie. Ils éprouvent une certaine méfiance à l'endroit des Édenistes, mais qui ne va pas jusqu'au conflit ouvert. L'habitat Tranquillité, de technologie édeniste mais d'origine adamiste, est gouverné avec intelligence et doigté par la princesse Ione. Prospère, il sert une mission depuis des générations: explorer les ruines spatiales d'une civilisation avancée, brutalement anéantie des millénaires auparavant, et comprendre les raisons de sa disparition ou plutôt de son suicide collectif. Joshua Calvert, jeune corsaire de l'espace, découvre dans la chaîne des astéroïdes du système de Tranquillité des vestiges qui permettront peut-être d'élucider ce mystère. Ione les achète une fortune, ce qui permet à Calvert de faire restaurer le navire de son père défunt. En prime, il devient l'amant de Ione.Sur un monde éloigné en cours de colonisation, Lalonde, un phénomène étrange se produit. À la suite d'une sorte de rituel satanique et peut-être sous l'influence d'un extraterrestre, une rupture de la réalité s'est manifestée. Par cette brèche, les esprits des morts reviennent et s'emparent en usant d'une extrême violence des corps des colons. Ces Possédés disposent de pouvoirs étranges –; détruire à distance avec de la foudre, transformer et réparer leurs corps –; et se multiplient rapidement. Il apparaît en effet que tous les morts attendent dans une espèce de purgatoire et n'ont qu'un désir, revenir à la vie, au monde de la sensation. Sur Lalonde d'abord, puis dans une bonne partie de la Galaxie, la lutte va s'engager entre les vivants et les Possédés. Lutte d'autant plus terrifiante que comme le dit l'un des Possédés, "de toute façon, vous finirez pas nous rejoindre". Al Capone en personne, revenu d'entre les morts, prend la direction d'une Organisation des Possédés.
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