Commentaires de livres faits par Rwann
Extraits de livres par Rwann
Commentaires de livres appréciés par Rwann
Extraits de livres appréciés par Rwann
Je ne l'ai pas lu, je l'ai dévoré.
Je pense que pour apprécier ce livre à sa juste valeur, il faut avoir lu le Good Omens (De bons présages) d'origine et vu la série avec Michael Sheen et David Tennant. Oui, parce que c'est un script book, c’est-à-dire le scénario de la série écrit par Neil Gaiman. Là, on peut réellement s'éclater. Il y a des scènes en plus, d'autres qui sont un peu plus développées, un humour délectable, des accents excellemment rendus... c'est un livre qui se regarde plus qu'il ne se lit. Je l'ai vu se dérouler devant mes yeux comme une seconde version de la série, une version à la fois un peu plus poussée et un peu moins riche en détails… puisqu’on n'a pas toutes les attitudes des personnages, mais qu'on a le plaisir de lire les remarques de Neil Gaiman, ses références (notamment à Doctor Who) et, ainsi, voir le cheminement de son imagination pour certains passages ou l’apparence de certains personnages (même les plus insignifiants).
À ne pas aborder comme un livre classique, mais comme un merveilleux moyen de prolonger le plaisir ineffable que procurent la lecture de Good Omens et le visionnage de la série.
En découvrant la quatrième de couverture de Watership Down, j'ai tout de suite été conquis et cela n'a fait que s'amplifier au fur et à mesure de ma lecture. Il m'était impossible de quitter Hazel et ses compagnons tant leur histoire était prenante et Watership Down a été pour moi un incroyable voyage. De bout en bout, c’était génial.
A aucun moment, Richard Adams n’oublie que ses personnages sont des lapins et il ne tombe pas dans l’anthropomorphisme. Les lapins ont leur façon de voir les choses, de réagir, de surmonter leurs peines et d’appréhender le monde des Hommes et c’est très, très bien travaillé. Ils ont leurs propres mots pour bon nombre de choses (de ce qui est vilou au farfal) et leurs propres légendes... Il fallait y penser.
En plus de ça, l’édition que je possède est expertement traduite, la plume est un vrai bonheur, et les illustrations sont d’un style saisissant qui convient parfaitement à l’histoire qu’elles mettent en image.
Pour moi, il ne fait aucun doute que Richard Adams a produit là un chef-d’œuvre intemporel.
Je vous le recommande.
J’adore quand la Mort est de la partie, ce type est génial, sa répartie est légendaire, alors quand j'ai vu qu'il était le principal protagoniste de celui-ci, j'en ai ricané d'avance. Puis, c’est vrai, quoi, qui mieux que lui pouvait sauver la nuit du Porcher ? Et j’ai aussi été ravi de retrouver Suzanne et son sang-froid, les mages et leurs conjectures, ainsi que la Mort aux Rats et ses « COUIII. » plus ou moins obligés. Tout se passe toujours comme prévu, avec eux...
Alors, certes, on est d'accord que ce n’est pas vraiment de saison, mais, franchement, il n’y a pas de saison pour se faire plaisir avec un bon Pratchett. Avec Père Porcher, on est si rapidement happé dans l'histoire qu’on en oublie vite qu’il n’y a pas de sapin dans le séjour. Et, comme le cours des choses fait encore des siennes, on ne sait bientôt plus où donner de la tête entre toutes ces entités qui se matérialisent soudain, de l’oh bon dieu à la fée Bonne Humeur qui en manque cruellement.
Comme de juste, je me suis éclaté et je ne peux que vous le recommander. OH. OH. OH.
Ce tome est à mon sens idéal pour découvrir en douceur l’univers incroyable de Terry Pratchett. Il n’est pas, selon moi, le meilleur de la série, mais il est aussi très loin d’être le plus terne ! Notre bon ami Rincevent le maje se laisse découvrir dans toute sa splendeur tandis qu’il se traîne plus ou moins laborieusement Deuxfleurs, un touriste bizarrement émerveillé flanqué de son Bagage, un personnage à part entière et pas des moindres. Sans oublier la Mort, nécessaire mais concerné, et son humour particulier.
En somme, je pense que la Huitième couleur donne un bon aperçu de ce qui vous attend dans les suivants, même s’il faut attendre Les Zinzins d’Olive-Oued pour réellement comprendre dans quel merveilleux pétrin on s’est enlisé.
Ayez l’œil pour repérer les allusions de Pratchett et n’oubliez pas de prendre tout cela avec légèreté, le premier degré n’est pas une alternative avec le Disque-Monde. Je ne peux que vous encourager à vous lancer, votre seul regret sera qu’il n’y a pas suffisamment de pages à dévorer, mais n’oubliez pas de ne rien accepter de Planteur, surtout s’il se tranche la gorge.
Il constitue la digne suite du premier, une suite riche en rebondissements et en révélations, et qui ne manque pas de soulever de nouveaux mystères. J'aime énormément la façon qu'a Dan Simmons de tout mettre en parallèle ; j'ai adoré suivre les petits cailloux qu'il avait semé pour nous aiguiller. Peu à peu, tout se met en place de manière magistrale et la suite promet d'être au moins aussi palpitante.
Le premier tome m’avait déjà fait cet effet et je le redis : il est rare qu’un livre me transporte aussi loin et surtout aussi efficacement. Je me suis littéralement éclaté et je me hâte d’ouvrir Endymion.
Dans son mot de la fin, T.J. Klune dit que lorsqu'il a commencé Le cœur de foudre, il n'aurait jamais cru que ça l'emmènerait aussi loin. Eh bien... moi non plus, je ne le pensais pas. J'ai ouvert ce livre, puis je me suis mis à lire et... j'ai tout bonnement été incapable de m'arrêter. Je n'ai jamais été autant aspiré dans une histoire qu'avec Verania. J'ai dévoré un tome, puis deux, puis trois et enfin, un quatrième et quel quatrième ! Et comme je lui suis reconnaissant d'avoir écrit cette saga ! Elle m'a fait un bien fou. J'ai aimé, j'ai même adoré les personnages, j'ai été ému aux larmes, j'ai ri (beaucoup) et j'ai tremblé pour eux (beaucoup aussi).
C'était extraordinaire, vraiment. Cette saga est fantastique, elle est exactement ce dont j'avais besoin. Jamais je ne me lasserai de la relire.
On m’a offert ce livre quand j’étais tout gosse, soit au début des années 1990, et je le « feuillette » toujours avec autant de plaisir. Les dessins de Tony Wolf regorgent de détails adorables.
- Abyssia ou l’étrange lumière bleutée des fonds marins - Pauline Derussy
- Réconciliation ascensionnelle – Lilicat
[spoiler]Cette nouvelle contraste fortement avec la précédente, elle est davantage axée sur les sentiments qu’éprouvent les deux protagonistes et les rapports qu’ils entretiennent. C’est doux, agréable, sympathique… On lit pourquoi qui réagit comment, on lit qu’ils s’aiment et combien ils s’aiment, on lit combien ils ont dû batailler contre les préjugés et contre eux-mêmes pour en arriver là. La recherche de vocabulaire est très plaisante – notamment lors de leurs ébats – et leurs dialogues sont tordants et adorables à la fois. La fin aussi était sympathique ! J’ai vraiment bien aimé ma lecture.[/spoiler]
- Initiation – Clarissa Rivière
[spoiler]La comparaison entre « monde compliqué des filles » et « monde plus violent, brut et direct des garçons » me dérange au plus haut point… Ce n’est pas parce qu’on est des hommes que les choses sont plus simples… Cette phrase était vraiment un mauvais départ pour cette nouvelle. Après, l’idée d’un threesome aussi m’a rebuté, mais, dans le fond, ma lecture n’était pas si désagréable que ça. Le style est assez plaisant, ça se lit facilement… c’est vraiment l’histoire qui m’a déplu...[/spoiler]
- Adoration – Yzanmyo
[spoiler]Cette fois encore, la nouvelle contraste avec la précédente. L’évolution d’Aki de voyou à disciple est très claire, le vocabulaire est riche ; la transition entre retenue, convoitise et possession sauvage est aussi nette que le retour au calme qui suit et l’attente paraît insupportable pour le personnage dont les sensations sont clairement retranscrites. La fin du texte reste dans cet esprit de relation à la fois brutale, exclusive et possessive. J’ai bien aimé l’ambiance de la nouvelle, la tension qui régnait dans le dojo qu’Aki parcourait en silence, se hâtant vers ce qu’il avait désiré toute la journée. Le reste sembla à la hauteur de ses attentes. Une lecture agréable et divertissante.[/spoiler]
- Escapade en Cévennes – Julie Forgeron
[spoiler]Encore un threesome, mais incluant deux hommes et une femme, cette fois-ci. Femme qui, dans le fond, n’est qu’une excuse pour les deux hommes qui souhaitent se rapprocher. Cependant, leur désir est, au moins pour l’un des deux, jugulé par leur éducation et la peur du rejet. En tout cas, la chose n’est que rapidement évoquée – et je regrette que l’auteure ne se soit pas davantage expliquée à ce sujet, il aurait été intéressant de creuser cette facette du personnage. Si j’y suis allé à reculons à cause du threesome, au final, la lecture ne m’a pas foncièrement déplu. Rayanne culpabilise beaucoup, peut-être trop, par rapport à Olivia, mais au final, c’est Nathan qui a raison. J’ai bien aimé le rapprochement des deux garçons – même si, là encore, j’aurais apprécié que cela soit un peu plus développé ; j’ai trouvé que tout allait trop vite. C’était une nouvelle relativement sympathique mais qui aurait gagné à être mieux travaillée.[/spoiler]
- Maurice et Alexis – Julie-Anne de Sée
[spoiler]Cette fois-ci, l’un des amants est parti, l’autre reste, éploré, perdu et désespéré. Ce sont ses sentiments qui transparaissent, ses doutes, ses peurs, ses rêves… Alexis est touchant avec son cœur d’artichaut et on a envie que les choses s’arrangent pour lui. J’ai bien aimé ma lecture, c’était assez captivant et plutôt adorable.[/spoiler]
- Orage – Yzanmyo
[spoiler]La deuxième nouvelle d’Yzanmyo nous plonge dans l’univers du SM avec talent et fulgurance. Si elle commence doucement, un peu dans l’incertitude – où l’on se demande ce qui se passe, pourquoi Nao est dans un tel état de stress et d’impuissance – le rythme ne tarde pas à changer, mais il ne devient pas effréné pour autant. Les événements montent en intensité, en même temps que le désir des protagonistes et il devient difficile de détacher ses yeux du texte. Texte qui est d’ailleurs très bien écrit et qui se lit fort aisément.[/spoiler]
- Sous les ponts – Clarissa Rivière
[spoiler]Le recueil s’achève sur un texte très glauque qui nous entraîne dans les bas-fonds parisiens et la réalité trop présente dans les universités qui est que les étudiants en arrivent parfois à vendre leur corps pour pouvoir se payer des études et s’offrir un avenir. C’est malsain, dérangeant, violent. Il est difficile, sinon impossible, d’apprécier une telle lecture… A côté de ça, le style de l’auteure ne m’a pas transcendé, c’est dommage, c’est le genre de sujet qui, bien traité, peut faire un sacré effet.
Comme je l’ai dit précédemment, il y a vraiment de tout dans ce recueil, ce qui, au final, n’est pas plus mal puisqu’il est ainsi plus facile de trouver quelque chose susceptible de nous plaire. Pour ma part, j’ai adoré la nouvelle de Lilicat et ses deux personnages à la fois différents et complémentaires. C’était une belle histoire, une belle écriture et un très agréable moment de lecture. C’est sans conteste ma préférée du lot. « Orage » d’Yzanmyo était sympa aussi, dans un genre tout à fait différent, certes, mais j’ai aimé ma lecture. « Maurice et Alexis » m’a bien plu aussi. Il en voit de belles, Maurice.
D’ordinaire, je ne lis que très peu ou pas de yaoi et de romances gays parce que je fuis les clichés qui viennent généralement du fait que l’auteure est une auteure, justement. Ici, il y a huit nouvelles et autant, sinon plus, de relations explicites. Cependant, chaque auteure a son style a elle, ses personnages, ses idées, ses goûts, et c’est intéressant de voir les différences entre les histoires. Toutefois, j'aurais aimé une plus grande homogénéité de niveaux d'écriture parce que certaines nouvelles se démarquent de façon trop flagrante par leur qualité par rapport aux autres. Notamment celles de Lilicat et d'Yzanmyo. Dans ces trois textes, j'ai vraiment senti un talent certain, que ce soit pour l'écriture, le rendu des ambiances ou les liens entre les protagonistes et les émotions des personnages.
Je ne peux donc pas dire que j'ai aimé ma lecture de façon globale, mais quatre textes sur huit m'ont plu. Je relirais bien d'autres choses de Julie-Anne de Sée, Yzanmyo et Lilicat.
J’ai adoré ma lecture. L’histoire est bien trouvée, elle est originale et la fin est plus que satisfaisante. Elle laisse une ouverture qui nous permet d’imaginer d’éventuelles suites, mais malgré ça et surtout, elle ne nous laisse pas sur notre faim. Je dirais que ça se termine exactement comme il faut. Quant aux personnages, ils sont peu nombreux mais suffisamment travaillés pour que ça soit agréable. J'avoue avoir un petit faible pour Archie et ses tentatives infructueuses... La petite n'est pas mal non plus !
Quant au style de Marini… Que dire sinon que je suis fan ? J’aime son Batman et j’adore son Joker, tout son Joker, de son physique superbe avec son maquillage façon « Kiss » à son caractère. Ça fait plaisir de retrouver un Clown Prince du Crime plus subtil que le simple psychopathe sadique qu’on voit souvent. Un grand merci à Enrico Marini pour avoir ainsi magnifié ce personnage que j’adore et pour nous avoir offert un si splendide « Batman ». C’est de loin le plus beau comics que j’aie lu.
Le début de ce tome m’a fait un peu bizarre parce que j'étais tellement pressé de continuer ce cycle que je n'ai pas pris le temps de me rappeler la quatrième de couverture. J'ai donc été un peu surpris de voir qu'il se passait près de deux siècles après le deuxième. Le choc et le regret des personnages précédents passés, je suis reparti dans l'histoire qui est, à n'en pas douter, la digne suite de La Chute d'Hypérion.
C'est un peu différent dans le sens où on se concentre davantage sur Raul Endymion et ses aventures, et par la forme aussi : Raul nous conte son histoire et on fait de temps en temps des incursions dans son présent et son état d’esprit. On s'intéresse aussi beaucoup à la Pax qui a remplacé l’Hégémonie et au père capitaine de Soya, et, honnêtement, c'est toujours aussi passionnant.
Mon seul regret a été la certitude qu'il ne me restait plus qu'un seul tome à dévorer... J'aime tellement ce cycle...
Il est vrai que Le Peuple du Tapis est un roman de jeunesse, cela se sent sur certains points (notamment au niveau des descriptions savoureuses qui peuplent son œuvre par la suite et qui sont ici parfois judicieusement évitées). Cependant, ça reste un excellent Pratchett. Son humour si caractéristique est déjà là, quoique sans doute dans un état plus embryonnaire, et l'idée même qu'il existe tout un univers sur un tapis est simplement énorme. Pour ceux qui y vivent, une allumette est une falaise à-pic, les peluches donnent des fleurs et quelque chose de gigantesque et de destructeur sème la terreur sous les poils à chaque fois qu'il passe. J'ai adoré me plonger dans ce monde fantastique et suivre les aventures des petits peuples habitant le tapis et je vous le recommande chaudement.
J'y réfléchirais désormais à deux fois avant de piétiner celui qui embellit mon couloir.
J’ai beaucoup aimé le recueil « Les montagnes hallucinées ». Cette phrase seule pourrait suffire, mais… ça mérite plus. J’ai adoré, vraiment. L’idée qu’une race extrêmement évoluée (et biologiquement très différente) a précédé l’Homme de plusieurs millions d’années me séduit énormément. J’aime aussi le fait que Lovecraft raconte à la première personne du singulier, ça donne un côté réel très appréciable.
J’ai vraiment bien aimé l’expédition en Antarctique de la première nouvelle et les événements pour le moins hideux (pour reprendre un terme fréquent du livre) qui avaient suivi. Des montagnes d’une hauteur inconcevable, des souterrains cyclopéens, des survivances vivaces d’un passé apparemment mort depuis des millions d’années… Toutes ces choses m’ont énormément plu et j'avais une vision très nette de ce monde englouti sous les glaces.
« Les montagnes hallucinées » étaient une belle entrée en matière pour « Dans l’abîme du temps », que j’ai tout bonnement adoré. Le thème principal est le même, une civilisation très ancienne disparue qui a laissé des ruines considérables. Mais le cheminement pour y arriver est différent. Ça part des rêves, des cauchemars… Un homme qui se fait en quelque sorte voler des années de sa vie, et qui se rend compte d’où elles étaient passées, de ce qui s’était passé…
Je trouve surprenant que l’on compare (avec déception) Lovecraft et Stephen King alors qu’ils ne prennent pas place dans le même monde ; les horreurs qui peuplent leurs univers respectifs appartiennent aux mondes qui les ont créés, eux. J’adore King, pas tout, mais globalement, et je n’en suis pas pour autant déçu par Lovecraft, au contraire. Il faut se remettre à la bonne époque, vider sa tête des monstruosités dont on s’abreuve désormais sans y penser. Se plaire à rêver, à se projeter. King est notre contemporain, pas Lovecraft. Une fois qu’on s’en souvient, la magie opère.
Le Passage est extrêmement bien écrit, tout y est adroitement mis en place, soigneusement préparé, judicieusement connecté... c'en est captivant. Je ne connaissais pas du tout la plume de Justin Cronin, mais il ne lui a fallu que quelques pages pour m'impressionner. J'adore son style et sa capacité à faire découler des faits d'autres événements bien antérieurs. L'idée de virus est utilisée d'une manière originale et intelligente, l'épidémie est effrayante... L'ensemble est magistral.
Je ne me suis pas ennuyé un seul instant. J'ai aimé les personnages, j'ai souffert avec eux et j'ai tremblé pour eux. Ce livre est indiscutablement un vrai coup de cœur. Il est un concentré de plaisir littéraire de la première à la dernière lettre, je vous le recommande chaudement.
Je peux dire sans hésiter que j’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Elle a été riche en surprises, en rebondissements, en émotions aussi... j'ai été forcé de réfléchir et j'adore ça. Les sujets abordés sont encore plus variés que dans le premier tome (on a notamment des réflexions très poussées et très intéressantes sur l’esclavagisme, l’instinct de survie, le déni… c’est… impressionnant de justesse). J’ai rarement lu un livre aussi prenant. Son final est bien amené, se tient parfaitement et laisse planer suffisamment de doutes sur suffisamment de choses pour nous donner envie de nous plonger dans le troisième tome.
Les Douze n'est clairement pas un livre qui repose, mais sa lecture est réellement enrichissante. On ne pouvait rêver meilleure suite pour Le Passage.
Avec la sortie de la série, je me suis replongé dans cet univers et je me suis rappelé à quel point je l'adorais. J'ai alors acheté le livre en version originale et quel bonheur que de relire cette perle ! Je me suis éclaté comme la première fois. J'ai découvert la plume de Pratchett et Gaiman telle qu'elle est sans les transformations inhérentes à la traduction. Et j'ai adoré tout ce que j'ai lu. Évidemment, c'était un excellent moment de lecture et de détente. Je ne me lasserai jamais de Crowley ou d'Aziraphale. Gosh, j’en aurais passé des heures en leur compagnie, avec un grand sourire idiot en travers de la figure.
Que vous ayez vu la série adaptée de ce livre ou non, je vous le recommande très, très chaleureusement.