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Commentaires de livres faits par Rwann

Extraits de livres par Rwann

Commentaires de livres appréciés par Rwann

Extraits de livres appréciés par Rwann

date : 02-10-2019
J'avais lu De bons présages en français il y a plusieurs années et lorsqu’il m’était arrivé entre les mains, il avait une couverture faite maison par la personne qui me l’avait prêté. À cette époque, je ne connaissais Terry Pratchett et Neil Gaiman que de nom. Quant au livre, j'ignorais alors jusqu'à son existence. Ne pouvant pas lire le résumé, j’avais commencé ma lecture armé du seul « Tu verras ! » qu’elle avait bien voulu me donner, mais il ne m’avait fallu que quelques lignes pour être totalement et irrémédiablement avalé par cet univers. L’histoire est intelligente et drôle à la fois, les personnages sont attachants et très bien pensés, les enfants sont de vrais enfants (et pas des créatures bizarres à l’aspect enfantin qui parlent et se comportent comme des adultes)… Bref, ce livre est juste fantastique. J’avais eu un vrai coup de cœur pour lui.

Avec la sortie de la série, je me suis replongé dans cet univers et je me suis rappelé à quel point je l'adorais. J'ai alors acheté le livre en version originale et quel bonheur que de relire cette perle ! Je me suis éclaté comme la première fois. J'ai découvert la plume de Pratchett et Gaiman telle qu'elle est sans les transformations inhérentes à la traduction. Et j'ai adoré tout ce que j'ai lu. Évidemment, c'était un excellent moment de lecture et de détente. Je ne me lasserai jamais de Crowley ou d'Aziraphale. Gosh, j’en aurais passé des heures en leur compagnie, avec un grand sourire idiot en travers de la figure.

Que vous ayez vu la série adaptée de ce livre ou non, je vous le recommande très, très chaleureusement.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +10
Wahoo.

Je ne l'ai pas lu, je l'ai dévoré.

Je pense que pour apprécier ce livre à sa juste valeur, il faut avoir lu le Good Omens (De bons présages) d'origine et vu la série avec Michael Sheen et David Tennant. Oui, parce que c'est un script book, c’est-à-dire le scénario de la série écrit par Neil Gaiman. Là, on peut réellement s'éclater. Il y a des scènes en plus, d'autres qui sont un peu plus développées, un humour délectable, des accents excellemment rendus... c'est un livre qui se regarde plus qu'il ne se lit. Je l'ai vu se dérouler devant mes yeux comme une seconde version de la série, une version à la fois un peu plus poussée et un peu moins riche en détails… puisqu’on n'a pas toutes les attitudes des personnages, mais qu'on a le plaisir de lire les remarques de Neil Gaiman, ses références (notamment à Doctor Who) et, ainsi, voir le cheminement de son imagination pour certains passages ou l’apparence de certains personnages (même les plus insignifiants).

À ne pas aborder comme un livre classique, mais comme un merveilleux moyen de prolonger le plaisir ineffable que procurent la lecture de Good Omens et le visionnage de la série.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +4
date : 04-01-2019
Quoi de mieux pour commencer l'année qu'un excellent livre ?

En découvrant la quatrième de couverture de Watership Down, j'ai tout de suite été conquis et cela n'a fait que s'amplifier au fur et à mesure de ma lecture. Il m'était impossible de quitter Hazel et ses compagnons tant leur histoire était prenante et Watership Down a été pour moi un incroyable voyage. De bout en bout, c’était génial.

A aucun moment, Richard Adams n’oublie que ses personnages sont des lapins et il ne tombe pas dans l’anthropomorphisme. Les lapins ont leur façon de voir les choses, de réagir, de surmonter leurs peines et d’appréhender le monde des Hommes et c’est très, très bien travaillé. Ils ont leurs propres mots pour bon nombre de choses (de ce qui est vilou au farfal) et leurs propres légendes... Il fallait y penser.

En plus de ça, l’édition que je possède est expertement traduite, la plume est un vrai bonheur, et les illustrations sont d’un style saisissant qui convient parfaitement à l’histoire qu’elles mettent en image.

Pour moi, il ne fait aucun doute que Richard Adams a produit là un chef-d’œuvre intemporel.

Je vous le recommande.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
Ah, que je l’aime, celui-là !

J’adore quand la Mort est de la partie, ce type est génial, sa répartie est légendaire, alors quand j'ai vu qu'il était le principal protagoniste de celui-ci, j'en ai ricané d'avance. Puis, c’est vrai, quoi, qui mieux que lui pouvait sauver la nuit du Porcher ? Et j’ai aussi été ravi de retrouver Suzanne et son sang-froid, les mages et leurs conjectures, ainsi que la Mort aux Rats et ses « COUIII. » plus ou moins obligés. Tout se passe toujours comme prévu, avec eux...

Alors, certes, on est d'accord que ce n’est pas vraiment de saison, mais, franchement, il n’y a pas de saison pour se faire plaisir avec un bon Pratchett. Avec Père Porcher, on est si rapidement happé dans l'histoire qu’on en oublie vite qu’il n’y a pas de sapin dans le séjour. Et, comme le cours des choses fait encore des siennes, on ne sait bientôt plus où donner de la tête entre toutes ces entités qui se matérialisent soudain, de l’oh bon dieu à la fée Bonne Humeur qui en manque cruellement.

Comme de juste, je me suis éclaté et je ne peux que vous le recommander. OH. OH. OH.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
On m’a souvent répété que lire les Annales dans l’ordre était inutile, voire que c’était une mauvaise idée, mais je ne suis pas d’accord. Certains personnages sont récurrents et certaines situations découlent de choses qui se sont produites un ou plusieurs tomes auparavant. De plus, ce qui se passe dans la Huitième couleur est assez excellent.

Ce tome est à mon sens idéal pour découvrir en douceur l’univers incroyable de Terry Pratchett. Il n’est pas, selon moi, le meilleur de la série, mais il est aussi très loin d’être le plus terne ! Notre bon ami Rincevent le maje se laisse découvrir dans toute sa splendeur tandis qu’il se traîne plus ou moins laborieusement Deuxfleurs, un touriste bizarrement émerveillé flanqué de son Bagage, un personnage à part entière et pas des moindres. Sans oublier la Mort, nécessaire mais concerné, et son humour particulier.

En somme, je pense que la Huitième couleur donne un bon aperçu de ce qui vous attend dans les suivants, même s’il faut attendre Les Zinzins d’Olive-Oued pour réellement comprendre dans quel merveilleux pétrin on s’est enlisé.

Ayez l’œil pour repérer les allusions de Pratchett et n’oubliez pas de prendre tout cela avec légèreté, le premier degré n’est pas une alternative avec le Disque-Monde. Je ne peux que vous encourager à vous lancer, votre seul regret sera qu’il n’y a pas suffisamment de pages à dévorer, mais n’oubliez pas de ne rien accepter de Planteur, surtout s’il se tranche la gorge.
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date : 23-10-2018
Un tome véritablement excellent qui me conforte un peu plus dans l'idée qu'Hypérion constitue l'un des meilleurs cycles de science-fiction jamais écrits.

Il constitue la digne suite du premier, une suite riche en rebondissements et en révélations, et qui ne manque pas de soulever de nouveaux mystères. J'aime énormément la façon qu'a Dan Simmons de tout mettre en parallèle ; j'ai adoré suivre les petits cailloux qu'il avait semé pour nous aiguiller. Peu à peu, tout se met en place de manière magistrale et la suite promet d'être au moins aussi palpitante.

Le premier tome m’avait déjà fait cet effet et je le redis : il est rare qu’un livre me transporte aussi loin et surtout aussi efficacement. Je me suis littéralement éclaté et je me hâte d’ouvrir Endymion.
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date : 20-01-2019
Les animaux dénaturés est un livre que tout un chacun devrait lire. Il fait profondément réfléchir et nous met directement face à nos vieux démons, dont le racisme et le colonialisme. Vercors a toujours eu l’art, à travers sa plume aussi habile qu'excellente, de faire ressortir en même temps le pire et le meilleur de l’Homme et ce livre est une véritable leçon qu’il nous faut tous prendre.
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date : 22-11-2019
Ça est l'un des meilleurs livres de Stephen King. Il est prenant, complexe, joue avec les retours en arrière, explore les peurs (et le concept même de peur)... Il fait brillamment ce curieux mélange qu'il me plait de retrouver chez King : il écœure, fait rire parfois (et cela n'a rien de malsain) et il effraie. Beaucoup. J'ai eu du mal à me lancer dans la lecture de ce livre que je mystifiais, mais je ne suis pas déçu, bien au contraire. King m'a bluffé. C'était magistral.
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Que dire ? Je suis sans voix. Cette trilogie est extraordinaire, l'histoire est magnifique, les personnages sont formidablement aboutis... Ce troisième tome est l'apothéose d’À la Croisée des Mondes, il m'a réchauffé le cœur et il m'a ému aux larmes. Il m'a laissé avec un curieux sentiment, à la fois heureux et triste. Quel incroyable voyage ce fut. De ceux que l'on n'oublie jamais.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Si Mal et Alina me fatiguent à peu près autant que la narration à la première personne, je dois dire que j'adore la tournure que prennent les choses. Ça avance de manière intéressante, tant pour le Darkling que pour Alina ou même Ravka. Je suis curieux de voir comment cette trilogie va finir. Ah et j'avoue avoir eu un gros, gros coup de cœur pour Nikolaï Lantsov, ce type est génial.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Je... je suis sans voix.

Dans son mot de la fin, T.J. Klune dit que lorsqu'il a commencé Le cœur de foudre, il n'aurait jamais cru que ça l'emmènerait aussi loin. Eh bien... moi non plus, je ne le pensais pas. J'ai ouvert ce livre, puis je me suis mis à lire et... j'ai tout bonnement été incapable de m'arrêter. Je n'ai jamais été autant aspiré dans une histoire qu'avec Verania. J'ai dévoré un tome, puis deux, puis trois et enfin, un quatrième et quel quatrième ! Et comme je lui suis reconnaissant d'avoir écrit cette saga ! Elle m'a fait un bien fou. J'ai aimé, j'ai même adoré les personnages, j'ai été ému aux larmes, j'ai ri (beaucoup) et j'ai tremblé pour eux (beaucoup aussi).

C'était extraordinaire, vraiment. Cette saga est fantastique, elle est exactement ce dont j'avais besoin. Jamais je ne me lasserai de la relire.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Un ouvrage remarquable par sa qualité, tant au niveau du support que du contenu, qui offre, grâce à des reproductions de grande taille et en couleur, une vision spectaculaire sur l'univers fascinant de Bosch.
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Pour moi, un bon Miyazaki (certes, ça peut être considéré comme un pléonasme) est un Miyazaki qui suscite l’émotion. On ne peut s’empêcher de sentir les larmes nous monter aux yeux en découvrant l’histoire tragique de Sophie qui, malgré toutes ses mésaventures, demeure d’un optimisme sans faille. C’est un personnage formidable. Hauru aussi est plutôt attachant, même si dans l’ensemble, j’ai surtout eu envie de le frapper. Calcifer est sympathique à souhait et Navet (l’épouvantail) est adorable. Le tout est, bien entendu, merveilleusement bien dessiné. Cette œuvre est, à mes yeux, la plus belle d’Hayao Miyazaki.
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date : 17-01-2018
Ce livre est énorme et entièrement cartonné – ce qui le rend très résistant et particulièrement facile à manipuler pour un enfant. Il renferme de superbes dessins qui donnent vie à des mondes merveilleux qu’on découvre au gré des aventures de Robin, le petit lapin blanc.

On m’a offert ce livre quand j’étais tout gosse, soit au début des années 1990, et je le « feuillette » toujours avec autant de plaisir. Les dessins de Tony Wolf regorgent de détails adorables.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 26-02-2018
Dans la mesure où il y a autant de styles et de sujets/contextes différents que de nouvelles dans ce recueil, je ferai un commentaire par texte. Ce que je peux déjà vous dire, c’est que ce recueil n’est pas à mettre entre toutes les mains. C’est explicite, même très, et il y a vraiment de tout : du couple fidèle et aimant formé depuis longtemps au threesome (M/M/M et M/F/M) occasionnel et aux mêlées, pour parler joliment.

- Abyssia ou l’étrange lumière bleutée des fonds marins - Pauline Derussy
Spoiler(cliquez pour révéler)
Je reste très mitigé après la lecture de cette première nouvelle. Si j’ai bien aimé l’idée de l’hôtel sous-marin en déroute totale, je suis bien moins convaincu par le rapprochement éclair de Stepan et Jérémie. Certes, le temps leur est compté et je pense que dans une situation pareille, on ne pèse pas le pour et le contre très longtemps, mais ce qui m’a surtout gêné, c’est le changement brusque dans le style de l’auteur. De fluide et agréable, il est passé à cru et brutal, devenant presque désagréable. Alors, oui, on peut clairement appeler un chien, un chien, mais là, j’ai trouvé le contraste malvenu. Du coup, leurs ébats impromptus m’ont paru tomber comme un cheveu sur la soupe, ça m’a coupé dans ma lecture. Surtout que, sitôt fini, l’auteure retrouve le style qu'elle avait au début de la nouvelle. C’est assez bizarre.[/spoiler]

- Réconciliation ascensionnelle – Lilicat
[spoiler]Cette nouvelle contraste fortement avec la précédente, elle est davantage axée sur les sentiments qu’éprouvent les deux protagonistes et les rapports qu’ils entretiennent. C’est doux, agréable, sympathique… On lit pourquoi qui réagit comment, on lit qu’ils s’aiment et combien ils s’aiment, on lit combien ils ont dû batailler contre les préjugés et contre eux-mêmes pour en arriver là. La recherche de vocabulaire est très plaisante – notamment lors de leurs ébats – et leurs dialogues sont tordants et adorables à la fois. La fin aussi était sympathique ! J’ai vraiment bien aimé ma lecture.[/spoiler]

- Initiation – Clarissa Rivière
[spoiler]La comparaison entre « monde compliqué des filles » et « monde plus violent, brut et direct des garçons » me dérange au plus haut point… Ce n’est pas parce qu’on est des hommes que les choses sont plus simples… Cette phrase était vraiment un mauvais départ pour cette nouvelle. Après, l’idée d’un threesome aussi m’a rebuté, mais, dans le fond, ma lecture n’était pas si désagréable que ça. Le style est assez plaisant, ça se lit facilement… c’est vraiment l’histoire qui m’a déplu...[/spoiler]

- Adoration – Yzanmyo
[spoiler]Cette fois encore, la nouvelle contraste avec la précédente. L’évolution d’Aki de voyou à disciple est très claire, le vocabulaire est riche ; la transition entre retenue, convoitise et possession sauvage est aussi nette que le retour au calme qui suit et l’attente paraît insupportable pour le personnage dont les sensations sont clairement retranscrites. La fin du texte reste dans cet esprit de relation à la fois brutale, exclusive et possessive. J’ai bien aimé l’ambiance de la nouvelle, la tension qui régnait dans le dojo qu’Aki parcourait en silence, se hâtant vers ce qu’il avait désiré toute la journée. Le reste sembla à la hauteur de ses attentes. Une lecture agréable et divertissante.[/spoiler]

- Escapade en Cévennes – Julie Forgeron
[spoiler]Encore un threesome, mais incluant deux hommes et une femme, cette fois-ci. Femme qui, dans le fond, n’est qu’une excuse pour les deux hommes qui souhaitent se rapprocher. Cependant, leur désir est, au moins pour l’un des deux, jugulé par leur éducation et la peur du rejet. En tout cas, la chose n’est que rapidement évoquée – et je regrette que l’auteure ne se soit pas davantage expliquée à ce sujet, il aurait été intéressant de creuser cette facette du personnage. Si j’y suis allé à reculons à cause du threesome, au final, la lecture ne m’a pas foncièrement déplu. Rayanne culpabilise beaucoup, peut-être trop, par rapport à Olivia, mais au final, c’est Nathan qui a raison. J’ai bien aimé le rapprochement des deux garçons – même si, là encore, j’aurais apprécié que cela soit un peu plus développé ; j’ai trouvé que tout allait trop vite. C’était une nouvelle relativement sympathique mais qui aurait gagné à être mieux travaillée.[/spoiler]

- Maurice et Alexis – Julie-Anne de Sée
[spoiler]Cette fois-ci, l’un des amants est parti, l’autre reste, éploré, perdu et désespéré. Ce sont ses sentiments qui transparaissent, ses doutes, ses peurs, ses rêves… Alexis est touchant avec son cœur d’artichaut et on a envie que les choses s’arrangent pour lui. J’ai bien aimé ma lecture, c’était assez captivant et plutôt adorable.[/spoiler]

- Orage – Yzanmyo
[spoiler]La deuxième nouvelle d’Yzanmyo nous plonge dans l’univers du SM avec talent et fulgurance. Si elle commence doucement, un peu dans l’incertitude – où l’on se demande ce qui se passe, pourquoi Nao est dans un tel état de stress et d’impuissance – le rythme ne tarde pas à changer, mais il ne devient pas effréné pour autant. Les événements montent en intensité, en même temps que le désir des protagonistes et il devient difficile de détacher ses yeux du texte. Texte qui est d’ailleurs très bien écrit et qui se lit fort aisément.[/spoiler]

- Sous les ponts – Clarissa Rivière
[spoiler]Le recueil s’achève sur un texte très glauque qui nous entraîne dans les bas-fonds parisiens et la réalité trop présente dans les universités qui est que les étudiants en arrivent parfois à vendre leur corps pour pouvoir se payer des études et s’offrir un avenir. C’est malsain, dérangeant, violent. Il est difficile, sinon impossible, d’apprécier une telle lecture… A côté de ça, le style de l’auteure ne m’a pas transcendé, c’est dommage, c’est le genre de sujet qui, bien traité, peut faire un sacré effet.


Comme je l’ai dit précédemment, il y a vraiment de tout dans ce recueil, ce qui, au final, n’est pas plus mal puisqu’il est ainsi plus facile de trouver quelque chose susceptible de nous plaire. Pour ma part, j’ai adoré la nouvelle de Lilicat et ses deux personnages à la fois différents et complémentaires. C’était une belle histoire, une belle écriture et un très agréable moment de lecture. C’est sans conteste ma préférée du lot. « Orage » d’Yzanmyo était sympa aussi, dans un genre tout à fait différent, certes, mais j’ai aimé ma lecture. « Maurice et Alexis » m’a bien plu aussi. Il en voit de belles, Maurice.

D’ordinaire, je ne lis que très peu ou pas de yaoi et de romances gays parce que je fuis les clichés qui viennent généralement du fait que l’auteure est une auteure, justement. Ici, il y a huit nouvelles et autant, sinon plus, de relations explicites. Cependant, chaque auteure a son style a elle, ses personnages, ses idées, ses goûts, et c’est intéressant de voir les différences entre les histoires. Toutefois, j'aurais aimé une plus grande homogénéité de niveaux d'écriture parce que certaines nouvelles se démarquent de façon trop flagrante par leur qualité par rapport aux autres. Notamment celles de Lilicat et d'Yzanmyo. Dans ces trois textes, j'ai vraiment senti un talent certain, que ce soit pour l'écriture, le rendu des ambiances ou les liens entre les protagonistes et les émotions des personnages.

Je ne peux donc pas dire que j'ai aimé ma lecture de façon globale, mais quatre textes sur huit m'ont plu. Je relirais bien d'autres choses de Julie-Anne de Sée, Yzanmyo et Lilicat.
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Wow ! C’est la première chose qui me vienne à l’esprit. J’avais beaucoup aimé le tome 1 et j’avais un peu peur par rapport au second… Notamment que l’histoire ne soit pas à la hauteur… Mais cette crainte n’avait clairement pas lieu d’être.

J’ai adoré ma lecture. L’histoire est bien trouvée, elle est originale et la fin est plus que satisfaisante. Elle laisse une ouverture qui nous permet d’imaginer d’éventuelles suites, mais malgré ça et surtout, elle ne nous laisse pas sur notre faim. Je dirais que ça se termine exactement comme il faut. Quant aux personnages, ils sont peu nombreux mais suffisamment travaillés pour que ça soit agréable. J'avoue avoir un petit faible pour Archie et ses tentatives infructueuses... La petite n'est pas mal non plus !

Quant au style de Marini… Que dire sinon que je suis fan ? J’aime son Batman et j’adore son Joker, tout son Joker, de son physique superbe avec son maquillage façon « Kiss » à son caractère. Ça fait plaisir de retrouver un Clown Prince du Crime plus subtil que le simple psychopathe sadique qu’on voit souvent. Un grand merci à Enrico Marini pour avoir ainsi magnifié ce personnage que j’adore et pour nous avoir offert un si splendide « Batman ». C’est de loin le plus beau comics que j’aie lu.
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date : 29-11-2018
Cette fois encore, Dan Simmons m'a bluffé. La richesse de son univers est un vrai bonheur, de même que ses descriptions poussées, travaillées, et ses personnages recherchés. Avec Raul Endymion, le principal protagoniste, on est quand même loin du héros mythique sans défauts à qui tout réussi. Sans pour autant tomber dans l’extrême opposé. Raul est un mec normal, en somme, et c’est ça qui est excellent.

Le début de ce tome m’a fait un peu bizarre parce que j'étais tellement pressé de continuer ce cycle que je n'ai pas pris le temps de me rappeler la quatrième de couverture. J'ai donc été un peu surpris de voir qu'il se passait près de deux siècles après le deuxième. Le choc et le regret des personnages précédents passés, je suis reparti dans l'histoire qui est, à n'en pas douter, la digne suite de La Chute d'Hypérion.

C'est un peu différent dans le sens où on se concentre davantage sur Raul Endymion et ses aventures, et par la forme aussi : Raul nous conte son histoire et on fait de temps en temps des incursions dans son présent et son état d’esprit. On s'intéresse aussi beaucoup à la Pax qui a remplacé l’Hégémonie et au père capitaine de Soya, et, honnêtement, c'est toujours aussi passionnant.

Mon seul regret a été la certitude qu'il ne me restait plus qu'un seul tome à dévorer... J'aime tellement ce cycle...
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date : 24-01-2019
Ma parole, c'est toujours aussi bon de retrouver la plume et l'esprit de Terry Pratchett !

Il est vrai que Le Peuple du Tapis est un roman de jeunesse, cela se sent sur certains points (notamment au niveau des descriptions savoureuses qui peuplent son œuvre par la suite et qui sont ici parfois judicieusement évitées). Cependant, ça reste un excellent Pratchett. Son humour si caractéristique est déjà là, quoique sans doute dans un état plus embryonnaire, et l'idée même qu'il existe tout un univers sur un tapis est simplement énorme. Pour ceux qui y vivent, une allumette est une falaise à-pic, les peluches donnent des fleurs et quelque chose de gigantesque et de destructeur sème la terreur sous les poils à chaque fois qu'il passe. J'ai adoré me plonger dans ce monde fantastique et suivre les aventures des petits peuples habitant le tapis et je vous le recommande chaudement.

J'y réfléchirais désormais à deux fois avant de piétiner celui qui embellit mon couloir.
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date : 12-02-2019
Un court livre intéressant qui use de cochons, chevaux et autres animaux de ferme pour dresser une satire cocasse et une critique plutôt virulente du régime soviétique. Il fait réfléchir, nous faisant notamment considérer que ce qui peut sembler très prometteur sur le papier n'est pas nécessairement viable une fois mis en pratique...
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Mon exemplaire contient deux nouvelles. « Les montagnes hallucinées » proprement dites, et « Dans l’abîme du temps ». Je pense que c’est utile de le préciser puisqu’il semble que toutes les éditions ne rassemblent pas les mêmes nouvelles sous un même titre. C’est le deuxième Lovecraft que je lis, après « Le mythe de Cthulhu » (qui contenait notamment « L’appel de Cthulhu », « La couleur tombée du ciel » et « Celui qui chuchotait dans les ténèbres »). L’autre m’avait déjà bien plu, j’avais aimé la plume étrange de Lovecraft, aux accents à la fois surannés et visionnaires, et on m’avait vivement conseillé celui-ci.

J’ai beaucoup aimé le recueil « Les montagnes hallucinées ». Cette phrase seule pourrait suffire, mais… ça mérite plus. J’ai adoré, vraiment. L’idée qu’une race extrêmement évoluée (et biologiquement très différente) a précédé l’Homme de plusieurs millions d’années me séduit énormément. J’aime aussi le fait que Lovecraft raconte à la première personne du singulier, ça donne un côté réel très appréciable.

J’ai vraiment bien aimé l’expédition en Antarctique de la première nouvelle et les événements pour le moins hideux (pour reprendre un terme fréquent du livre) qui avaient suivi. Des montagnes d’une hauteur inconcevable, des souterrains cyclopéens, des survivances vivaces d’un passé apparemment mort depuis des millions d’années… Toutes ces choses m’ont énormément plu et j'avais une vision très nette de ce monde englouti sous les glaces.

« Les montagnes hallucinées » étaient une belle entrée en matière pour « Dans l’abîme du temps », que j’ai tout bonnement adoré. Le thème principal est le même, une civilisation très ancienne disparue qui a laissé des ruines considérables. Mais le cheminement pour y arriver est différent. Ça part des rêves, des cauchemars… Un homme qui se fait en quelque sorte voler des années de sa vie, et qui se rend compte d’où elles étaient passées, de ce qui s’était passé…
Spoiler(cliquez pour révéler)
Et j’ai énormément aimé le voir déambuler dans les couloirs antédiluviens aussi aisément que s’il était chez lui.


Je trouve surprenant que l’on compare (avec déception) Lovecraft et Stephen King alors qu’ils ne prennent pas place dans le même monde ; les horreurs qui peuplent leurs univers respectifs appartiennent aux mondes qui les ont créés, eux. J’adore King, pas tout, mais globalement, et je n’en suis pas pour autant déçu par Lovecraft, au contraire. Il faut se remettre à la bonne époque, vider sa tête des monstruosités dont on s’abreuve désormais sans y penser. Se plaire à rêver, à se projeter. King est notre contemporain, pas Lovecraft. Une fois qu’on s’en souvient, la magie opère.
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date : 01-06-2019
Woah. J'ai certes un faible matériau comparatif dans la mesure où je n'ai lu que trois Batman, mais White Knight est excellent. Le dessin est impressionnant de qualité, l'histoire est très bien ficelée, les personnages (surtout le Joker et Batman) sont agréablement travaillés. J'aime beaucoup l'idée d'un Joker comme celui-ci, avec un Batman qui outrepasse les limites, et j'ai changé de vision sur Harley Quinn. Ici, en tout cas, elle est intéressante ! À vrai dire, j'adore quand le Joker n'est pas qu'un fou sadique qui n'a rien à perdre, quand il y a autre chose derrière, de bien plus compliqué et de beaucoup plus intéressant. On rejoint ici un peu The Killing Joke pour certains détails, mais, dans l'ensemble, White Knight est autrement plus complexe. J'ai adoré et je le conseille avec plaisir.
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date : 16-07-2019
Ce livre est sans nul doute une excellente découverte. Il faut reconnaître qu'il a un petit côté pas pratique (c'est un énorme pavé de 1265 pages ; on est déjà dans du gros poche... Ah et pour la petite anecdote, je l'ai pesé. Il fait très exactement 666 grammes). Mais une fois qu'on a trouvé le moyen de le trimbaler, on se rend compte de la merveille sur laquelle on est tombé.

Le Passage est extrêmement bien écrit, tout y est adroitement mis en place, soigneusement préparé, judicieusement connecté... c'en est captivant. Je ne connaissais pas du tout la plume de Justin Cronin, mais il ne lui a fallu que quelques pages pour m'impressionner. J'adore son style et sa capacité à faire découler des faits d'autres événements bien antérieurs. L'idée de virus est utilisée d'une manière originale et intelligente, l'épidémie est effrayante... L'ensemble est magistral.

Je ne me suis pas ennuyé un seul instant. J'ai aimé les personnages, j'ai souffert avec eux et j'ai tremblé pour eux. Ce livre est indiscutablement un vrai coup de cœur. Il est un concentré de plaisir littéraire de la première à la dernière lettre, je vous le recommande chaudement.
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Le premier tome était déjà complexe, mais ce n'était rien à côté des Douze. Il est d'une complexité folle, délectable même. Toutes les choses, même les plus insignifiantes, sont liées entre elles et cela ne se voit parfois que plusieurs centaines de pages plus tard. J'adore comprendre au fur et à mesure que tous les petits détails que je lis font en fait partie de quelque chose de bien plus grand qui se construit peu à peu, à la manière d’un gigantesque puzzle.

Je peux dire sans hésiter que j’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Elle a été riche en surprises, en rebondissements, en émotions aussi... j'ai été forcé de réfléchir et j'adore ça. Les sujets abordés sont encore plus variés que dans le premier tome (on a notamment des réflexions très poussées et très intéressantes sur l’esclavagisme, l’instinct de survie, le déni… c’est… impressionnant de justesse). J’ai rarement lu un livre aussi prenant. Son final est bien amené, se tient parfaitement et laisse planer suffisamment de doutes sur suffisamment de choses pour nous donner envie de nous plonger dans le troisième tome.

Les Douze n'est clairement pas un livre qui repose, mais sa lecture est réellement enrichissante. On ne pouvait rêver meilleure suite pour Le Passage.
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Awa, qu'est-ce que j'ai ri avec celui-là... Déjà, Rincevent était à lui seul une très bonne nouvelle. Puis il y a eu Iksiksiksiks, le fameux continent inconnu, il y a eu ce kangourou chelou et il y a eu toutes ces bestioles arrivées sur du bois flotté (c'est fou tout ce qui peut arriver sur du bois flotté). Sans oublier les mages de l'UI et madame Panaris. Et le patois iksien est excellent. Awa, casse pas la tête. Le cocktail était pour le moins explosif. Je me suis éclaté. Le Dernier Continent est l'un des meilleurs tomes des Annales du Disque-Monde.
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Voilà une bien originale reprise de Morris ! Je n'en attendais pas moins de la part de Laurent Gerra : son humour caractéristique va particulièrement bien avec l'univers de Lucky Luke, et Achdé s'est parfaitement approprié le style de dessin. Mention spéciale pour la blonde qui fait neiger et qui a mystérieusement disparu en 1912. C'était top, j'ai adoré l'usage des expressions québecoises et toutes les petites références glissées-là par les auteurs. En bon fan du poor lonesome cow-boy, j'ai passé un très agréable moment sur cet album.
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Excellent, vraiment. C'était un Lucky Luke original et fun, j'ai adoré.
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