Commentaires de livres faits par Rwann
Extraits de livres par Rwann
Commentaires de livres appréciés par Rwann
Extraits de livres appréciés par Rwann
Une très bonne découverte, donc. Il me tarde de lire d'autres choses de sa plume.
Avec la sortie de la série, je me suis replongé dans cet univers et je me suis rappelé à quel point je l'adorais. J'ai alors acheté le livre en version originale et quel bonheur que de relire cette perle ! Je me suis éclaté comme la première fois. J'ai découvert la plume de Pratchett et Gaiman telle qu'elle est sans les transformations inhérentes à la traduction. Et j'ai adoré tout ce que j'ai lu. Évidemment, c'était un excellent moment de lecture et de détente. Je ne me lasserai jamais de Crowley ou d'Aziraphale. Gosh, j’en aurais passé des heures en leur compagnie, avec un grand sourire idiot en travers de la figure.
Que vous ayez vu la série adaptée de ce livre ou non, je vous le recommande très, très chaleureusement.
Tout d'abord, je dois dire que j'ai été impressionné par le talent artistique de Milo Manara. Je le confesse : je ne le connaissais pas et Le Caravage est en cela une découverte très intéressante. Les décors (la ville de Rome) sont splendides et criants de réalisme, de même que les petits détails tels que les chiens et autres animaux. Visuellement, c'était réellement magnifique.
Ensuite, je dois dire que l'histoire m'a bien plu aussi, même si je ne la trouve pas spécialement passionnante. Il est cependant certain que Manara s'est approprié le Caravage et qu'il l'a fait avec talent. J'aime beaucoup son Caravage habité par sa peinture et tourmenté par d'autres ambitions que celles qu'on lui propose et j'aimerais bien connaître le fin mot de cette histoire. J'aimerais savoir comment Manara raconte l'autre partie de la vie de ce maître de la peinture italienne : il me faut le tome 2.
- L’abomination de Dunwich
Le recueil s’ouvre sur la nouvelle éponyme et j’ai été heureux de retrouver la plume si caractéristique de Lovecraft. J’aime ses campagnes reculées et ses ambiances travaillées. Et j’apprécie toujours quand il est question des Grands Anciens, cette race largement antédiluvienne et pourtant extraordinairement avancée. J’avoue avoir un faible pour le vocabulaire suranné et horrifique de l’auteur, tous ces « hideux » et autres « cyclopéens » et « inextricables » me ravissent. Il a vraiment un style à nul autre pareil. Quant à l’histoire en elle-même, je l’ai trouvée très intéressante avec une intrigue bien ficelée. Elle m’a beaucoup plu.
- Je suis d’ailleurs
Celle-ci m’a étreint le cœur, c’est l’une des meilleures nouvelles lovecraftiennes que j’aie lu. J’ai éprouvé beaucoup de peine pour le personnage, Lovecraft nous lie à sa psyché dès les premières lignes. Il y a une forte attente, un fort sentiment d’espoir dans ces quelques pages. Aussi, lorsque nous comprenons et qu’il tarde, puis qu’il y parvient, comment ne pas se sentir ému ?
- Des rats dans les murs
Misère, des rats. Autant j’aime bien ces petites bêtes intelligentes, autant je les hais dans la littérature. Ce texte m’a rappelé The Judge’s House, une nouvelle de Bram Stoker où les rats ont aussi une place prépondérante. J’ai trouvé l’ambiance sensiblement similaire et ce n’est pas une critique, loin de là ! Des rats dans les murs m’a beaucoup plu. J’ai aimé les furieuses galopades qui hérissait le poil des chats et j’ai aimé la descente dans les entrailles du monde. Du très bon Lovecraft.
- Le modèle de Pickman
Cette fois encore, la nouvelle m’a beaucoup plu. Le narrateur nous parle d’un peintre talentueux qu’il a côtoyé mais qui le terrifie aujourd’hui. Ce peintre était passé maître dans l’art de représenter les pires horreurs et les plus innommables craintes de l’Homme. Ces toiles semblaient susciter l’effroi et la répulsion avec tant de force qu’il devait y avoir quelque chose qui ne tournait pas rond… et le narrateur l’a découvert. La fin m’a fait sourire de satisfaction, c’était vraiment une bonne lecture.
- La musique d’Erich Zann
Celle-ci, je l’ai trouvée sympathique. Prometteuse, plutôt. J’ai aimé la rue mouvante qui m’a rappelé la rue du Jerzual de Dinan et j’ai aimé le musicien tourmenté de la plus haute chambre dans la plus haute maison. J’ai aussi aimé l’ambiance et les nombreux sous-entendus, mais je suis frustré. Ma curiosité n’a pas été assouvie. Ce n’est pas un mal, bien entendu, mais ah ! j’aurais aimé savoir.
- Arthur Jermyn
J’ai trouvé cette nouvelle intéressante et divertissante, mais sans plus. On suit l’histoire d’une famille apparemment maudite jusqu’à son dernier descendant, Arthur Jermyn. L’ambiance est moins immersive que dans les autres et la fin, si elle est sans nul doute digne de Lovecraft, ne m’a pas transcendé.
- Le molosse
Celle-ci, en revanche, m’a bien plu. Elle m'a fait penser au Chien des Baskerville d'Arthur Conan Doyle, avec cette terre désolée et cet énorme chien démoniaque. Le protagoniste, par ses mœurs, n’est pas particulièrement appréciable, mais j’ai aimé l’histoire liée à son ultime profanation. Une bonne histoire, bien amenée et bien menée.
- La Cité sans Nom
Lorsque j’ai vu le titre de cette nouvelle, j’ai souri. J’ai un gros, gros faible pour les cités lovecraftiennes et les descriptions qu’elles entraînent. J’aime énormément l’effet de gradation, quand on s’enfonce toujours plus loin avec le personnage, quand on découvre les choses petit à petit. Je ne m’en lasse pas. J’ai aussi beaucoup aimé l’ambiance de cette nouvelle et la race dont elle traitait, de même que le déni du protagoniste.
- La maison maudite
La dernière nouvelle est aussi une agréable découverte. Elle m’a bien plu, j’ai aimé le sujet, l’histoire et l’ambiance. Ce n’est pas la meilleure du recueil, cependant, même si la plume singulière de Lovecraft est toujours aussi plaisante à lire.
De très bonnes découvertes, en somme, qui me confortent dans l'idée que j'aime décidément beaucoup les œuvres et l'univers de Lovecraft. Je vous conseille volontiers ce livre, si tant est que vous aimez frissonnez d'angoisse.
Je pense pouvoir affirmer cela même avant de commencer le troisième tome : cette trilogie est une pure merveille.