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Résumé
D'abord les visages ; le plus étonnant, ce sont les sourires, comme si les jeunes femmes de quinze ans, de vingt ans, ou parfois plus, ces jeunes corps brûlés, suppliciés, s'excusaient d'avoir voulu mourir de cette manière : l'immolation par le feu, un suicide rituel. Ensuite, la réalité et les chiffres : dans la région d'Hérat, au carrefour des routes de la soie, un jour sur deux, une femme se suicide par le feu, s'arrosant d'essence de la tête aux pieds, à la façon des bonzes. Les chiffres, difficiles à obtenir tant le tabou du suicide pèse sur la société afghane (et musulmane), varient autour de quatre cent cas par an. Comment expliquer ce phénomène inquiétant ? On pourrait rappeler les talibans et leur tyrannie, l'absence du plus rudimentaire droit des femmes, l'obligation de se courber sous le joug du mariage forcé, la honte des rapports sexuels hors mariage, la pénible vie partagée avec une belle-famille qui nie votre droit à l'existence. Toutes ces raisons s'additionnent, mais la détresse reste un mystère. Loin de la théorie, ce document nous plonge au coeur du service des grand brûlés d'Hérat.
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