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Sacra, Parfums d'Isenne et d'Ailleurs - vol. II : Nulle âme invincible



Résumé

Une fois encore, les lignes des fils tendus se croisent, et les quêteurs de secrets se rassemblent, cherchant le chemin vers les codes, rites et fragrances du grand carrefour du monde, et ce qu’il reste de la splendeur…

Autour... de la lueur d’une lampe noire dans une boutique d’antiquités de Kensington ~ des cérémonies initiatiques des adeptes de Morphée, et des songes de braise des Khazars ~ du pas des Nephilim sur la route des âges, et des formules de la vacuité et du détachement, sous l’ombre des statues du Gandhara ~ de l’écho du rire d’Angharad sur les murs des palazzi lagunaires, et du café embaumé d’épices d’un Lucifer mécréant ~ de la couleur envoûtante des érables à Kyoto, au miroir coupant de retrouvailles dans les rues de New York… Dans le souffle brûlant des athanors d’Isenne, les vapeurs des braseros oneiroi, et le parfum du bois d’Agar des cérémonies de Kodo japonaises, le diagramme mouvant du Sacré se dessine et s’efface, une nouvelle fois…

Il ne restera de ces trajectoires de feu, à la fin, que l’empreinte de pas de foudre dans les braises, le sable coruscant et la cendre, et la fumée tenace d’un millier de parfums répandus.

Sous l’égide des Muses et le claquement des bannières du Jinnistan dans les vents de Qâf, par les Sceaux qui convoquent les Déchus et les dieux exilés ; au calame persan, au couteau de peintre, et au plomb des vitraillistes, Léa Silhol, architecte des univers croisés de Vertigen, Frontier et Isenne, conclut le tissage d’une rose des vents en forme de piège à rêves, passionné, viscéral et intransigeant, à l’image des âmes démesurées qu’elle ne se lasse jamais de dépeindre.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

"Lorsque l'on personnifie les Muses, Fhaliva, il faut *toujours* courtiser le courroux des dieux. On ne brise de tels interdits qu'en se voulant le disciple — *au moins* — de Prométhée en personne. Isenne aime ses artisans et ses navigateurs, mais ce qu'elle désire, plus que tout, c'est donner naissance à des Titans. Ou gagner le cœur des étoiles elles-mêmes, lorsqu'elles nous font la grâce de tomber à terre, comme vous le fîtes indubitablement."

Sfrixàda (L'Empreinte, dans la Cendre)

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Commentaires récents

Diamant

Sacra tome 2... le mirroir du tome 1 ?

J'aime comment les 2 tomes se répondent tout au long des nouvelles et des novellas. Les illustrations sont encore une fois, un véritable ajout aux différents textes.

Beaucoup d'intelligence dans l'écriture et les événements.

Sans parler des émotions (sourire, tristesse pour n'en citer que 2) ressentis tout au long de ma lecture.

Spoiler(cliquez pour révéler)J'aime comment les différents récits des différents univers de Léa Silhol se rejoignent, cette croisée des mondes et leurs potentielles conséquences et origines.

Sacra 1 et 2 doivent se lire à la suite, pour profiter pleinement de tous les détails.

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Diamant

Si j'ai aimé le premier tome, j'ai adoré le second. Je m'y suis perdue, j'y ai voyagé, mon coeur a battu (fort), mon souffle s'est suspendu, ce livre est comme l'empreinte de la lumière du soleil sur la rétine, éblouissant.

C'est le genre de texte que l'on a envie de lire à ceux qu'on aime à la lueur d'une bougie.

Et de relire.

Et de relire...

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Diamant

Quelle merveille que ce duo de recueils ! Je ne cesse d'y revenir encore et encore, en apex d'extase et pics de réflexion... L'enthousiasme qu'inspire Sacra fait honneur aux racines du terme, tout en le remixant : au fil des récits, on reçoit en soi, en plein cœur, divinités et djinns, fées et humains, âmes d'une grandeur propre à nous amplifier la vision du monde. Inspirant et indispensable !

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Diamant

Le premier volume de Sacra était impressionnant. Comme un voyage idéal, où on nous aurait offert un billet open pour les destinations fantasmatiques de notre choix. On passait ainsi, en touriste éberlué, par nombre de cités mythiques puis, sans escale, dans des lieux plus familiers : Prague, Venise, l'Irlande, Vienne, l'Angleterre...

Le même principe s'applique ici, si ce n'est qu'Isenne et ses consœurs légendaires s'effacent davantage, au profit des régions inscrites sur nos cartes, qu'elles laissent toutefois totalement altérées par leur contact.

Le volume deux de Sacra adopte cette fois sans hésiter les chemins de l'orient, nous emmenant en Turquie, dans l'ancienne Khazarie, à Kaboul et, plus à l'Est encore, vers le Japon, pour le texte qui occupe une bonne partie de ces copieuses pages : le bref roman "Le Maître de Kodo".

La thématique du parfum, toujours omniprésente en arrière-fond, prend ici une texture très "Mille et Une nuits", les fumées se faisant plus suaves et aptes à tourner la tête. On peut presque entendre la musique des saz de Khazarie et les chanteurs des rues d'Istanbul, non loin. La vision, brève mais étourdissante, des Cours des Djinns (qu'on aperçoit ici pour la première fois) conforte encore cet effet.

Si le court roman "le Maître de Kodo" joue sans relâche le choc des ères en mode chaud-froid, alternant les visions des quartiers branchés de Tokyo et Osaka avec celles, zen et traditionnelles, d'une propriété familiale de Kyoto, ce texte joue la même chanson sur le registre des genres littéraires, passant sans heurts de la fantasy urbaine au cyberpunk et à la fantasy mythique. Au premier plan : une bande de fays qu'on a plaisir à revoir et à essayer d'identifier. En insert : le grid des réseaux informatiques, et de ceux qui y voyagent. En arrière-plan, la ville féerique de Seuil, et les liens inattendus entre cet extrême occident et le Japon. Un exercice de voltige remarquable !

C'est pourtant à "D'une étoile à l'autre" que sera allée ma grande préférence, non tant pour la somme incroyable de pistes et promesses contenues dans cette réunion d'immortels, que pour l'ambiance. Le personnage de Lucifer, croisé déjà dans "Conversations avec la Mort" et qui avait révélé, ensuite, son côté extrêmement attachant dans "Fovéa" explose littéralement ici, au point d'être passé sans crier gare parmi mes préférés dans tout le brillant peuple de "la trame". Ses deux interlocuteurs (le nophelim et le djinn) ne sont pas loin de le rejoindre.

Le remix de "La faveur de la Nuit" à la mode isennienne dans "béni soit l'exil" m'a enchanté tout autant. Les Khazars sont toujours fascinants, mais je ne crois pas que beaucoup d'auteurs, à part Silhol, auront écrit sur ce peuple disparu des textes susceptibles de prendre place à côté de l'hallucinant "Dictionaire Khazar" de Milorad Pavić.

Et enfin... ce fut un plaisir capital de retrouver dans ce sommaire l'une des plus belles nouvelles de Lady Silhol à mon sens : "Emblemata, En récitant le Sutra du cœur", que je n'avais lu jusque là que dans sa version anglaise dans "Interfictions: An Anthology of Interstitial Writing" (dirigé par Delia Sherman et Theodora goss). C'est avec des textes comme celui-ci que la fantasy montre à quel point elle n'a rien à envier à la "grande littérature" en terme d'intelligence, de puissance, et de limpidité. Je ne quitte jamais les pages de ce texte-là sans une singulière oppression thoracique, dont je serais incapable de dire s'il s'agit de mélancolie, gravité, ou simple mélange, très assorti aux idées exposées, de compassion et de tristesse. Il me semble, bien que cela soit quelque peu inquiétant, que cela pourrait bien ressembler à la "sagesse" ;) "Sage", au sens philosophique du terme, c'est sans doute ce qu'est ce texte, et je pense qu'il devrait être prescrit au rayon vaccins par le ministère de la santé.

Si l'art et ceux qui le pratiquent dominaient le premier volume, dans une impulsion de recherche de la beauté, de l'histoire, et au travers de complexes négociations avec à la fois les principes et les Muses, ce second volume prend une teinte différente, marqué par l'attachement entre individus, la perte, et le vrais sens de l'éternité au travers des arts du souvenir et des liens que rien ne peut défaire.

Une architecture fragile et indestructible, à la fois sobre et pudique, et pourtant totalement bouleversante.

Léa Silhol a souvent dépeint des univers et situations très sombres et sans pitié. Sacra est certainement, comme elle l'avait suggéré elle-même, son opus le plus lumineux. L'espoir établit son règne à chaque page, par-dessus ruines et fractures, qu'elles soient collectives ou individuelles, et ceci jusqu'à la toute dernière ligne.

Dire lequel des deux opus du diptyque est "meilleur" que l'autre n'aurait vraiment aucun sens. Sacra est un ensemble présenté en deux volumes, mais inséparable ; un crescendo qui amène avec tranquillité, marche après marche, le lecteur là où il doit aller.

Un livre à lire et à relire à chaque fois que nous nous sentons susceptibles de sombrer dans les humeurs noires et le désespoir.

En somme, je n'ai pas pas l'impression d'avoir ajouté un livre dans ma bibliothèque, mais d'y avoir invité un nouveau "meilleur ami", un de ceux qui sont capables, sur un simple coup de fil, de vous sauver la peau.

Restant dans l'ambiance "d'Emblemata", je plains infiniment tous ceux qui ne liront pas ce livre.

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Date de sortie

Sacra, Parfums d'Isenne et d'Ailleurs - vol. II : Nulle âme invincible

  • France : 2016-04-19 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 7
Commentaires 4
extraits 1
Evaluations 4
Note globale 10 / 10

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