Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l'aîné qui aime follement, de la cadette révoltée. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Magnifique et lumineux.
Clara Dupont-Monod est l'auteure de plusieurs romans dont La Passion selon Juette (Grasset, 2007), Le roi disait que j'étais diable (Grasset, 2014) et, chez Stock, La Révolte en 2018.
Bientôt, les parents parleraient de leurs derniers instants d’insouciance, or l’insouciance, perverse notion, ne se savoure qu’une fois éteinte, lorsqu’elle est devenue souvenir.
Il y eu d'abord l'aîné, puis la cadette et... l'inadapté. Né aveugle et amorphe, le cerveau mal connecté il ne vivra pas plus de 5 ans, peut-être un peu plus.
Ce livre raconte l'aîné, attentif, aimant et protecteur. Mais aussi la cadette en colère de son manque d'empathie, de ne rien ressentir.
Viendra encore le petit dernier, celui à qui on racontera
Une histoire terrible toute en beauté. Peut-être trop. Sûrement trop, clairement trop. Mais c'est très beau
noid.ch
Livre profond sur un sujet dont on ne parle pas assez malheureusement.
Toutefois, j'ai été étonnée du choix de l'écriture : cette narration à la troisième personne ainsi que cette volonté de garder les personnages anonymes a rendu le récit froid m'empêchant ainsi de ressentir de l'empathie ou encore les sentiments qu'on s'attend à ressentir lors de la lecture de ce genre de livre.
Peut-être était-ce la volonté de l'auteure de nous mettre au même niveau que les pierres foides, insensibles et simples spectatrices de scènes de vie ?
J'ai trouvé le sujet de ce livre très original et la narration est prenante. Les personnages sont attachants et le lieu est un lieu qui me parle beaucoup de surcroît.
L'auteure nous plonge dans une histoire familiale tragique,vue de l'extérieur la narration se faisant à la troisième personne du singulier ne m'a pas permis de m'immerger dans cette famille.
Trop de distance trop de descriptions, comment s'attacher aux personnages dans ce cas...ils restent dans l'anonymat le plus total.
Il m'a manqué des dialogues qui auraient donné du rythme et du ressenti et aurait permis de l'empathie.
Ici il n'est question que des enfants de leur attachement ou pas à leur petit frère.. où sont les parents ? J'ai trouvé que l'aîné prenait souvent trop d'ailleurs leurs places.
Pourquoi ce choix impersonnel pourquoi ne pas intégrer un dialogue,un côté humain... pourquoi ce choix de style lourd et fatigant... pourquoi ce choix de description des lieux de la nature ?
Vous l'aurez compris je n'ai pas réussi à apprécier ce roman, dommage car le sujet était vraiment pertinent.
Tout y est: l'injustice de la vie qui accable tout le monde, l'impuissance qui envahit les recoins les plus refoulés de l'esprit et pousse chacun des personnages à se surpasser à sa manière, l'amour fraternel dont chaque personne dans la difficulté a besoin, l'omnipresence de la montagne/nature comme pour montrer qu'elle peut aussi être bonne, le regard de ces autres dont on cherche le soutien comme on craint le jugement, les déboires d'une administration qui finit souvent par devenir cruelle, le tout dans un langage qui cherche à raconter de la manière la plus douce et socialement acceptable qui soit, même lorsque les réactions ne sont pas comme ce qu'on a l'habitude de lire dans les contes.
L'autrice a très bien illustré les enjeux émotionnels et sociaux du handicap pour une famille. Elle a cherché avant tout à transcrire une ode à la Vie, à laquelle nous contribuons tous et qui nous porte, parfois malgré nous.
Les mots justes, les mots perçants, quatre vies, dont une inadapté, trois batailles avec les démons, les peurs, les choses qui hantent, trois mondes intérieurs. Comment apprendre à vivre et à revivre malgré tout. Une grande leçon d'une beauté inouïe.
J'ai été totalement embarquée dans ce récit, dont la plume de l'auteur nous transporte, nous émerveille, avec un point de vue des plus étonnants (celui de pierres). Pourtant, malgré la surprise qui nous saisit aux premières pages, nous nous fondons dans cette perspective faite de roches, nous rendant encore plus proche de cette nature omniprésente durant tout le roman.
Avoir tantôt la position de l'aîné, tantôt celle de la cadette puis celle du dernier rend l'histoire encore plus vraisemblable, devant cet inadapté, naissant dans un monde inadaptable.
Il mérite totalement son prix de Goncourt des Lycéens.
Très beau roman à 3 voix : le frère ainé, la soeur cadette et le dernier né (après la mort de l'enfant). Aucun nom ni prénom, ce sont les pierres qui racontent. On sent ce pays calcair, protestant que sont les Cévennes.
C'est beau !
Je me suis retrouvée dans bcp de descriptions, les sentiments, les ressentis sont délicatement posés. C'est très pudique et c'est la vie.
Résumé
C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l'aîné qui aime follement, de la cadette révoltée. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Magnifique et lumineux.
Clara Dupont-Monod est l'auteure de plusieurs romans dont La Passion selon Juette (Grasset, 2007), Le roi disait que j'étais diable (Grasset, 2014) et, chez Stock, La Révolte en 2018.
[Source : Éditions Stock 2021]
Afficher en entier