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Commentaires de livres faits par Saga-Lee

Extraits de livres par Saga-Lee

Commentaires de livres appréciés par Saga-Lee

Extraits de livres appréciés par Saga-Lee

Un webtoon à hauteur de mes espérances !
Hilarant, addictif et surtout caricatural, c'est un petit bijou que j'ai eu l'honneur de découvrir grâce à ma soeur.

Trêve de blabla, je dois admettre que j'avais tout de même un peu peur de me lancer puisque je m'attendais à du féminisme 2.0 hors ça n'a pas été du tout le cas. Les personnages masculins sont certes forts, beaux et séduisants, ça reste tout de même la surface de leurs nombreux défauts. En vérité, avoir fait de Mélissa l'amie de Yuri a été rafraîchissant.
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Même si je me suis demandée à plusieurs reprises si Yuri n'était pas amoureuse de Mélissa, car elle est souvent en conflit avec Nine !
Le revirement de la vilaine a permis aux quatre prétendants (enfin à trois d'entre eux) de se remettre en question et aussi de montrer un meilleur aspect de leurs personnalités respectives.

Et puis, NINE !!!!!!!! Que dire de lui ? Ahlalalala il nous en met plein les yeux : doux, affectueux, timide et aimant, c'est le personnage masculin le plus intéressant. Il n'est pas aussi faible qu'il en a l'air, je le trouve courageux, noble et fidèle à ses valeurs. Il aurait été dommage d'en faire un bad boy puisque ce n'est pas dans sa nature, et de plus, son caractère apaise notre héroïne, ce dont elle a besoin à plus d'une reprise !

Alors OUI, je recommande ce bouquin (vous allez adorer l'histoire).
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J'ai cherché longtemps avant de le retrouver pour écrire un commentaire sur cette lecture.
Ma première D.R et je me souviens d'avoir été mitigé tout du long, ne sachant pas si j'aimais les personnages ou si c'était beaucoup trop bizarre. D'ailleurs, j'ai trouvé certaines scènes à la limite du thriller, j'étais persuadée que ça allait finir en meurtre. Ce qui m'a sans doute le plus choqué dans ce bouquin est la violence de Trevor à l'encontre de l'héroïne (j'ai oublié son nom désolé), je me suis demandée à plusieurs reprises "mais pourquoi restes-tu avec lui ? qu'as-tu à perdre en quittant cet infame trou du cul ?", pour moi c'était une relation plus que toxique.
Et j'ai sans doute un souci car j'ai trouvé la protagoniste beaucoup plus à l'aise avec Michael, on la découvrait sous un angle plus favorable plutôt qu'habituellement éteint.

En fait, je crois qu'en y repensant, l'ambiance sombre m'avait beaucoup plu et l'intrigue m'avait plutôt happé, j'ai même eu de la peine pour Clay (je crois qu'il s'appelle comme ça ?). Par contre la scène
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du plan à trois dans les vestiaires m'a vraiment mis mal à l'aise, j'étais en mode "euh comment ça ton mec accepte de laisser un autre gars te b**ser parce que c'est son pote" ????


Bref, c'était une lecture bizarre, je ne peux pas mettre le livre ailleurs puisque la catégorie WTF n'existe pas.
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date : 18-03
Une découverte déroutante.
À vrai dire, je n'ai pas été captivée comme je l'aurais pensé, ni même lassée de ce bouquin. J'apprécie toujours autant l'écriture de l'autrice, l'histoire en elle-même se lit bien et je n'ai eu aucun mal à me représenter les paysages et l'apparence des personnages.
Cependant, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose à ce livre, qui me laisse sur ma faim ! Il y a une scène au début du roman qui m'a véritablement marqué, c'est la rencontre d'Artémisia et de Leander, enfin devrais-je plutôt dire l'examen que le confesseur fait passer à l'héroïne. Quelques autres scènes m'ont marqué comme
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celle de la bataille devant les ramparts qui m'a coupé le souffle, quand Artémisia perd connaissance dans la cathédrale en touchant le pied de la statue (là j'ai ressenti et visualisé la déchirure qu'elle décrit, en plus du sentiment d'être plongée dans le noir) et enfin la possession de Leander par l'horrible Sarathiel qui m'a fait froid dans le dos

Clairement, ce livre a BEAUCOUP de potentiels, et je ne regrette pas d'avoir eu envie de le lire. Mais encore une fois, je trouve qu'il manque un petit quelque chose, et j'espère qu'il y aura une suite, je sais pas vous mais ce serait un plaisir !
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Une claque ! C'est ce que je me suis pris après avoir tourné la dernière page de ce livre. Une pépite dont la couverture (à la base) ne me parlait pas plus que ça et je n'aurais pas pu mieux me tromper !
Il y a quand même un passage où je me suis dit que ce soit c'était une erreur de correction, ou alors était-ce intentionnel de la part de l'auteure pour semer le doute, tant est que j'ai eu peur pour Nova !
Je recommande vivement ce livre et en route pour la suite qui, je l'espère, sera aussi prometteur que ce premier tome !
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Très bonne découverte !
L'histoire est fluide, mignonne aussi et avec des messages très forts tels que la famille, l'amour, la foi et le courage. Le personnage de Mina n'est pas parfaite comme on pourrait s'y attendre, elle se montre imprudente et insolente plus d'une fois malgré ses actions louables.
Je recommande cette petite pétite !
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L'intrigue n'est pas originale, pourtant la plume de l'auteure et le déroulement de l'histoire ne m'a pas ennuyé !
Petit point négatif : le personnage de Xymund aurait peut-être mérité plus d'apparitions ou apporter vraiment cette sensation de menace qui plane. Là, j'ai eu l'impression qu'il était juste un mauvais roi, capricieux et un peu effacé, et j'ai vraiment pas été convaincue par sa haine envers sa demi-soeur. C'était un prétexte pour justifier sa lâcheté et sa "cruauté" (pas si cruelle que ça d'ailleurs), mais bon, je n'aurais pas à me le coltiner dans les tomes suivants.
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Bon, je suis un peu déçue.
Pour une auto-édition, j'ai sans doute eu beaucoup trop d'attentes. Et puis le résumé a tout même attisé mon intérêt, donc je me suis lancée.
Déjà, ça va beaucoup trop vite, on a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages, et toutes les difficultés qui s'ajoutent à l'histoire sont rapidement écartées. Il y a des facilités scénaristiques qui m'ont fait levé plus d'une fois les yeux au ciel, je n'ai pas été spécialement impliqué dans leurs "épreuves" qui ont parfois ni queue ni tête, notamment avec le premier rêve.

Et puis il y a la romance, qui sort de nulle part, SANS EXPLICATIONS. Eliana rencontre Dorian et POUF, ils sont amoureux. Ok, très bizarre. Les sentiments d'Esteban qui change en deux secondes vers la fin... L'auteure s'est-elle relue ? Ça n'a aucun sens !
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Esteban qui tombe amoureux d'Eliana dès le début, mais qui vers la fin, bah il est finalement amoureux de Sélène, sans aucune explication, il la voit briller et c'est bon, c'est l'amour de sa vie, ça m'a hérissé les poils d'exaspération.[/spoiler]

Quand je parle de facilités scénaristiques, je parle notamment de [spoiler]la soeur jumelle cachée d'Eliana, qui poppe de nulle part et qui n'apporte RIEN à l'intrigue. Mais bon, elle est là juste pour faire avancer un petit point ridicule de l'histoire.[/spoiler]

Et enfin, j'ai pas trouvé utile l'intrigue qui tourne autour de [spoiler]Baal et Isis, on ne voit qu'une divinité sur deux et c'est pas très développé, c'est Le Pouvoir contre l'Amour, et forcément c'est L'Amour qui triomphe, woah quelle originalité, c'est juste trop facile.


Je suis vraiment déçue, et c'est dommage, parce que l'auteure semble vraiment passionnée par l'Histoire, son idée est prometteuse mais à mon sens mal développée. Même si elle avait écrit un plus gros livre avec plus de développement, j'aurais préféré le lire ! Je trouve qu'elle ne s'est juste pas plus foulé que ça, ça rend cette lecture éprouvante.

Et honnêtement, on aurait pu se passer de l'histoire entre Calista et Séthi, ça n'apporte pas grand chose, voir rien.
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De base, les livres d'artistes ou de personnalités publiques en général ne me font ni chaud ni froid, je passe mon chemin sans leur donner le moindre intérêt.
Cependant, en ce qui concerne Britney Spears, elle fait tout de même partie des célébrités qui ont bercé mon enfance et mon adolescence avec sa musique. Découvrir de son point de vue l'enfer qu'a été la célébrité m'a beaucoup touché, et finalement, ça remet beaucoup de choses en perspective ! Dans son bouquin (qu'elle n'a pas écrit, ne nous leurrons pas), j'ai l'impression d'avoir affaire à une adolescente, comme si sa vie s'est arrêtée le jour où elle a produit son premier tube, à savoir "Baby One More Time".
Je pense qu'il faut prendre beaucoup de pincettes pour lire son livre, surtout qu'il manque pas mal d'éléments (notamment sur son ancien Manager Sam Lufty), mais peut-être qu'elle a du se contenir pour éviter des poursuites judiciaires ?
Enfin, ça reste un bouquin intéressant, surtout en ce qui concerne le showbiz, les contraintes de ce milieu et le prix de la célébrité en général. Bref, ça donne vraiment pas envie d'être célèbre tout ça, ça en devient même ridicule.
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date : 19-11-2023
Ayant déjà lu Érèbe de la même auteure, je m'attendais à être ravie de retrouver sa plume à travers Midnight City.
Quelle ne fut pas ma déception ! J'ai eu énormément de mal à me plonger dans le livre, ne sachant pas où voulait en venir l'auteure. À vrai dire, je trouvais qu'elle se répétait beaucoup et qu'elle tournait facilement en rond. C'est dommage car j'avais eu un gros coup de coeur pour son écriture et je me suis retrouvée incapable de comprendre l'intrigue.
À force de répéter que Sam n'aimait pas voir toujours du monde, qu'il n'aimait pas son succès, et qu'il ne supportait pas d'être privé de sa tranquilité, et ça m'a gonflé. Je n'arrive peut-être pas à me mettre à la place de ce personnage, et j'en suis désolée, cependant radoter les mêmes choses ne fait pas avancer l'histoire. Et évidemment, je n'ai pas trouvé Sam très intéressant, lui qui aime tant penser aux mêmes choses, à avoir les mêmes regrets en boucle, je trouvais même qu'il avait tendance à se plaindre pour pas grand chose, alors que sa situation est loin d'être "horrible".
Quant à Cyan, eh bien je n'ai rien compris. Est-ce qu'il existe vraiment ? Et quel est le rapport entre son monde et celui de Sam ? Ou alors ça a un lien avec Adam... Je suis complètement perdue, ou peut-être que c'est volontaire de la part de l'auteure. Qui sait ?

En gros, ça traîne en longueur, je ne sais pas si j'ai aimé lire les premiers chapitres, à vrai dire j'ai carrément arrêté ma lecture. Et je trouve ça dommage, car le quatrième de couverture m'a tapé dans l'oeil. Je ne m'attendais pas à retrouver la même sensation qu'en lisant Érèbe, j'avais même hâte de lire Midnight City.
Pour moi, le seul point positif c'est la relation maison d'édition/auteur, car on apprend l'envers du décor dès qu'une oeuvre explose, la pression mise par ladite maison d'édition, bref les inconvénients d'avoir bien vendu. Et honnêtement, ça ne donne pas envie d'être publié, j'ai trouvé que la condition des auteurs étaient vraiment pas terribles, ce sont des machines à écrire, et peu importe si le livre est médiocre, tant que ça se vend !

Mais je suis tout de même déçue de cette lecture, et à regret, elle ne figure pas dans les meilleures de ma liste. Peut-être que je n'étais pas le public cible.
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Ce coup de coeur aura sans doute été l'une des plus belles de mes découvertes en terme de lecture !
J'ai été plus que heureuse de retrouver les personnes mais surtout Evie, qui à mon sens, ne correspond pas vraiment à une héroïne mais une anti-héroïne. En vérité, elle a plusieurs cordes à son arc et je suis vraiment satisfaite d'avoir suivi ses aventures, son évolution et son entourage. Sa vision des choses m'a beaucoup plu, je ne regrette pas d'avoir plongé entièrement dans la plume de Jennifer Estep, que j'ai découverte en plus dans cette trilogie.
Même si l'histoire est du vu et du revu, la pâte de l'auteure apporte quelque chose en plus, une originalité que je ne pensais pas retrouver ici.

Je dois dire que j'ai été fortement bluffé par le final de cette petite saga, notamment lorsqu'on découvre
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petit à petit le plan d'Evie, plus vicieux et sans une once de remords, qui va littéralement détruire le roi le plus redouté de tous, j'ai nommé Maximus. [/spoiler] Mais en prenant du recul, je dois souligner un point négatif de cette lecture, c'est sans doute l'arrivée tardive du grand méchant, qui est un [spoiler]"gamin" adulte capricieux, avide de pouvoir (politique et magique) et dont les plans sont quand même mis à mal assez vite par Evie. [/spoiler] Alors peut-être que les épreuves des deux précédents tomes (surtout les multiples tentatives d'assassinats) y sont pour quelque chose, mais j'ai l'impression qu'il manque tout de même quelques explications. Cependant, ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'intelligence d'Evie, bien que [spoiler]lorsqu'elle s'absente pour libérer les stryges avec Sérilda, je me suis demandée comment personne n'a pensé à cette éventualité[/spoiler] jusqu'à ce que je me souvienne que beaucoup de personnages la sous-estime à longueur de temps, mêmes les rois et reines des autres royaumes (en dehors de Heinrich et Dominic bien sûr).

Mais je suis tout de même un peu déçu par un point : Gemma, la fille de Dominic et nièce de Sullivan, semblait "communiquer" dans le second tome avec [spoiler]Léonidas[/spoiler] alors comment ça se fait qu'on ait pas plus de détails sur ça ? Est-ce qu'on doit s'attendre à une suite mais du point de vue de Gemma ? Parce que le lien qu'elle semblait entretenir avec [spoiler]Léonidas[/spoiler] m'avait l'air vachement important pour la suite !

D'ailleurs, bien vu pour le sort qu'Evie [spoiler]réserve à Maeven, après avoir plus que mis à mal Morta. En appuyant sur l'instabilité politique et la menace des Morrocone après la mort de Maximus et Mercer, je dois avouer que je n'y avais même pas songé ! J'ai été prise au dépourvu et c'était satisfaisant de le découvrir à la fin du livre ! J'ai quand même beaucoup de peine pour le petit Léonidas, qui va clairement subir la même histoire qu'Evie, même si je me doute que Jennifer Estep nous réserver une suite sur ces conséquences.


Une Couronne d'Épines reste, pour moi, une excellente trilogie, avec des personnages intéressants, bien développés, dont l'intrigue m'a tenu en haleine jusqu'au bout !
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Jusque-là, je n’ai eu aucun mal à accrocher à l’intrigue, aux personnages et aux enjeux. En vérité, j’étais même conquise par cet univers !
MAIS, j’ai été refroidie vers la fin. C’est avec le plus gros point négatif que je vais commencer, parce qu’il y a de quoi (selon moi). Et ce n’est rien d’autre que la « romance » entre Beladyn et Panama.
Même s’ils ne se font pas confiance dès le début et à raison, je ne comprends pas où l’héroïne est allée chercher autant de vulgarité. Elle le menace les trois quarts du temps de castration et de le « buter », alors que mademoiselle a oublié que le dragon a pris des risques en acceptant d’élever et d’aimer Aube. À la place de Beladyn, je lui en aurais retourné une pour la remettre à sa place, traumatisme ou pas d’ailleurs. Elle se permet d’excuser son comportement derrière son passé tumultueux et abusif, mais non ma cocotte, ce n’est pas une raison pour traiter tout le monde comme des chiens, pour qui tu te prends ? Pour un dragon vieux de plus de 2000 ans, il est bien gentil Beladyn et le fait qu’il tombe amoureux d’elle est du masochisme à l’état pur. Apparemment, c’est normal d’aimer une personne qui te traite comme une merde et te méprise la plupart du temps. Si j’étais soulagée qu’Aube apaise Panama avec leur lien mère-fille, je ne cautionne pas le comportement de Nama qui mériterait plus d’une paire de claques. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, donne des ordres, se permet de manquer de respect à Alysia ainsi qu’à Ybran alors qu’ils les accueillent malgré le mécontentement et la méfiance des autres Elfes pacifiques, et se comporte comme une gamine alors qu’elle a, je le rappelle, 24 ANS. Elle a mon âge, et même si je comprenais son attitude lors du premier tome parce qu'elle était jeune et "inexpérimentée", là ça n’a aucun sens. Parce qu'on nous explique qu'elle a été en relation avec des personnes plutôt importantes, donc avec une certaine éducation et un niveau de langage moins familier, donc d'où lui vient cette soudaine vulgarité ? Ça ne ressemble pas à la Panama que j'ai découvert dans le premier tome. Ah c’est sûr qu’elle se retient d’insulter Khamar, vous savez, le type qui la manipulé, mise enceinte contre son gré et abusé d’elle à plus d’une reprise, mais vous comprenez, il est tellement beau, blablabla… Une relation comme Beladyn/Panama n’est pas une relation amoureuse, c’est un rapport de force, elle ne cherche pas à l’aimer mais à le soumettre et à le dominer en utilisant son corps. Franchement Bel, pourquoi n’es-tu pas tombé amoureux d’Alysia ??????? Au moins t’aurais une vraie stabilité, et tu conserverais ton amour propre !!!!!!! Ah et on arrive au point culminant où
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Beladyn et Panama couchent ENFIN ensemble (même si c’est la scène que j’ai le moins apprécié, puisque là encore, elle se permet de l’insulter et lui interdit de la toucher). Forcément, on apprend qu’avec ses gênes célestes, Panama peut absorber les pouvoirs de Beladyn et quand le dragon s’en rend compte, il tente de lui expliquer, parce que c’est un homme honnête et respectueux avec la seule nana (qui le traite comme une merde la majorité du temps en plus de lui faire la gueule quand elle n’est pas soûle), mais non, madame se permet un « Couché, le molosse ! ». Ouais, vous avez bien lu. Je suis persuadée que Khamar lui aurait parlé sur ce ton, elle aurait trouvé le prétexte de le trouver « séduisant ». Et là, elle utilise son pouvoir pour le faire s’évanouir. Forcément, les premiers mots qui me sont venus sont « P*TAIN MAIS ESPÈCE DE GROSSE C*NNASSE, TU AS BESOIN D’UNE THÉRAPIE, PAS D’UNE RELATION » et cette scène m’a sorti complètement du livre[/spoiler]
Je ne trouve pas logique que Panama devienne une dominatrice, et qu’on ne vienne pas me dire « oui mais elle a subi des traumatismes », non ce n’est pas une excuse et ça ne justifie en rien son comportement excécrable.
[spoiler]Ah et parlons aussi de Beladyn qui, alors qu’il veut s’expliquer avec elle, bah en la voyant, NE FAIT RIEN. J’ai eu envie d’arrêter ma lecture tellement c’était du n’importe quoi, il se dégonfle, que dis-je, préfère se faire encore plus humilier plutôt que la remettre à sa place. Ce que j’appelle une chiffe molle.[/spoiler]
Déjà que Panama s’est servi de Vins (alors qu’elle savait la teneur des sentiments qu’il lui portait) et que ça m’a foutu la rage, mais là, c’est le summum de la connerie. Mais le pompom de la pomponette c’est [spoiler]lorsqu’elle pense avoir perdu Beladyn et qu’elle ne trouve rien d’autre à dire que le traiter de « connard ».[/spoiler] La vulgarité de Panama est sortie de nulle part, et c’est une grosse déception sur ce personnage pourtant bien développé et dont le rôle est crucial dans les évènements. C’est pourtant l’un de mes protagonistes préférés, et ça m’a mise en hors de moi un comportement aussi abject envers son prétendant.

En vérité, les relations hommes-femmes dans cet univers est en total déséquilibre, autant du côté masculin que du côté féminin : d’une part on a la relation Khamar/Belladone, qui est la PIRE relation possible et pourtant, on comprend comment Bella en est arrivé à accepter l’inacceptable jusqu’au point de non-retour. Et je dois avouer que j’ai eu énormément de peine pour Nym. Puis on a la relation Khamar/Panama, où encore une fois, c’est ce malade qui mène la danse et pense trouver une « stabilité » en alternant entre la souffrance de Belladone et l’innocence de Panama. Ce type est une ordure de la pire espèce, c’est sûr. Mais que Panama devienne comme lui ? Sérieusement Anna Triss ? Il y a un gros problème autour des relations hommes-femmes, que je retrouve pour la deuxième fois dans un des livres de cette auteure.

Cependant, j’ai adoré le développement de la relation mère-fille entre Aube et Panama, et j’en ai eu les larmes aux yeux. J’ai même trouvé très attachant la sensibilité d’Aube ainsi que sa sagesse, grâce à l’éduction qu’elle a reçue de Beladyn et des Elfes. Merci à l’auteure de nous avoir écrit de si belles scènes, touchantes et surprenantes, en ce qui concerne la parentalité de Nama.

Et quel plaisir d’enfin connaître Gorgon, alias Marmotte ! Depuis le temps que je l’attendais dans ce bouquin, de découvrir sa personnalité attendrissante et son amour inconditionnel pour sa sœur et sa nièce ! La « rivalité » avec Beladyn est marrante, j’ai A-DO-RÉ !

Quant aux personnages de Menos et de Johnnas, c’était un plaisir de les retrouver, même si j’étais surprise que
[spoiler]John retourne sa veste à la mort de Vins, je m’attendais à tort qu’il soit un espion à la solde de Khamar et j’ai regretté de l’avoir songé ![/spoiler] Finalement, j’espère le retrouver très vite et assez en forme pour nous balancer sa répartie fracassante et vulgaire. Parce que contrairement à Panama, on connait ce personnage comme étant vulgaire dès le début, ce qui ne choque pas contrairement à l’héroïne qui change du tout au tout.

Avoir un aperçu de ce qu’il se passe avec Jillia était très intéressant, surtout en ce qui concerne la fin du livre et ce personnage reste une pépite dans cet univers sans pitié. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus sur ce qu’il s’est passé entre [spoiler]les épreuves sur Songegar et ses retrouvailles avortées avec Erkonan
car elle a une place capitale dans la guerre qui arrive à grand pas.

Et il était également temps de voir la malfaisance de Khamar dans toute sa splendeur. Le voir atteindre le point de non-retour, en plus de ses révélations du pourquoi du comment il en est arrivé là, a été horriblement bien tenu en haleine. On s’attend à tout venant de ce personnage, et c’est sans doute le méchant le plus crédible que j’ai pu lire jusqu’à présent : dangereux, impitoyable, intraitable et qui ne laisse entrevoir aucune issue. Il n’est pas imprévisible car nos héros se doutent de ses intentions et devinent plus ou moins ses plans, ce qui rend crédible Khamar, car un méchant n’est pas infaillible, il assume ou non ses failles et c’est intéressant. MAIS, point important : maintenant qu’il est monté au sommet de sa gloire en ralliant à sa cause des personnages puissants, il commence à faire des erreurs et c’est là le point culminant pour la suite. J’ai hâte de voir jusqu’où il va aller et si vraiment je pourrais clôturer cet univers en me disant « la dark fantasy, c’est un oui ! ».

Mais en raison de la relation Beladyn/Panama, qui occupe une grosse place assez vite, ma note pour ce livre a chuté et c’est dommage. J’espérais une romance plus saine, et j’ai eu droit à la même vulgarité qui m’a déplu dans « Le Prince Charmant » de la même auteure. C’est dommage quand je me souviens avoir dévoré « La Reine Courtisane », évènements qui se déroulent bien avant ceux de la Guilde des Ombres, où Sylvan et Enola se cherchent mais restent respectueux tout le long de leur histoire, malgré les épreuves qui se présentent à eux. Ça n’a pas été drôle de lire les menaces de Panama envers Beladyn, ça m’a gonflé.
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Franchement, je suis SUR LE CUL.
Alors autant, je pensais que la grande méchante allait être Belladone, et en fait elle est juste mineure.
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C'est une rivale puisque Panama devient la deuxième concubine de Khamar, dont je n'apprécie vraiment pas le personnage.[/spoiler] Et son frère est tout autant détestable, mais bon, apparemment c'est dans l'ADN.
Quant à Khamar, inutile de préciser que ce type est littéralement À FUIR. Déjà, s'intéresser à une gamine de seize ans, c'est vraiment malsain, mais alors [spoiler]la mettre enceinte à tout prix parce qu'elle a aussi du sang divin, non désolé ça ne passe pas[/spoiler]. Faudrait aussi m'expliquer ce que Panama peut bien lui trouver à celui-là, en dehors du fait qu'il est beau et fort. C'est un malade. Et puis la fin, franchement, OUVRE LES YEUX NAMA !!!!!
Petit doute d'ailleurs : est-ce que [spoiler]Panama considère bien sa grossesse comme une maladie ? Ou alors elle essaie de l'oublier ? Ce qui pourrait se comprendre : Khamar la jeté de sa vie, elle doit tout recommencer à zéro et elle se retrouve mère adolescente.

En route pour la suite !
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Très bonne surprise !
Les personnages sont bien écrits, l'intrigue a piqué ma curiosité, surtout avec un tel prologue !
Mais un petit soucis, j'étais perdue avec ces paragraphes où l'autrice nous étale des explications sur son univers. C'est dommage, ça alourdit l'imagination, j'aurais préféré le découvrir petit à petit et pas comme un gros bloc à digérer ! D'ailleurs, c'est bien ce qu'elle fait par la suite, donc pour moi, les pages explicatives n'auraient peut-être pas mérités leur place aussi tôt dans le bouquin.
Par contre, j'aimerais bien savoir pourquoi on passe aussi vite sur ce qu'a fait Belladone en
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manipulant Jenckins. Elle l'a littéralement poussé à aller violer Panama, et rien, pas de punitions, y'a juste Jenckins qui paie la cruauté de cette chère professeure.
J'espèe que ça reviendra sur le tapis dans les prochains tomes, je ne pense pas que je supporterais qu'elle s'en sorte aussi bien après ça !
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Une torture à lire.
Je me suis surprise plus d'une fois à lever les yeux au ciel, à refermer le livre par exaspération, et à rechigner à le terminer. Mais c'est quand même 20 balles dans ce pavé !
J'ai déjà essayé un livre de cette autrice, "Obsidienne" et je n'arrive pas à croire ce que je vais dire : je ne vois aucune différence. Il n'y a aucune progression dans son style d'écriture, aucune nouveauté, c'est du papier mâché réchauffé et resservi pour la énième fois dans la même assiette en carton.
Le Sang et la Cendre a pourtant une intrigue avec du potentiel, un développement qui aurait mérité d'être vraiment exploité et pas qu'en surface comme publié ici !
Les seuls points positifs que j'ai relevé se comptent sur les doigts d'une seule main (avec un doigt en moins) : seule une personne ose dire que la situation de Poppy est digne d'une séquestration et le personnage du duc de Mazeen est tellement bien décrit que je l'ai réellement détesté pour son sadisme et son abus de pouvoir.

Tout au long du livre, l'autrice s'évertue à maintenir un langage correct, sans insultes, et c'est le drame après la moitié du livre, quand le personnage de Hawke fait l'énumération des mots parlant de l'anatomie masculine, à coup de, je cite "bite, queue, chibre..." ce dont je me serais bien passée. C'est vulgaire, ça n'a aucun sens avec la manière de parler des personnages, clairement c'est gratuit. Et le plus incohérent, c'est qu'il dit ces termes à Poppy, c'est-à-dire la Pucelle, l'Élue en qui le peuple place ses espoirs. Vous voyez le problème ?

Et mon Dieu que Jennifer L. Armentrout en fait du remplissage ! Les chapitres auraient pu être raccourcis, je commençais à m'ennuyer quand ça dépassait les cinq pages parce qu'on est constamment dans la tête de Poppy et c'est chiant. Parce que Poppy, bah elle radote, elle dit tout et son contraire, elle se donne une personnalité qui ne correspond pas à ce qu'elle est. Voilà, on est dans la tête d'une adolescente privée de ses libertés (mais pas trop quand même parce que sinon on se fait vraiment chier) qui n'est pas intéressante et qui n'a d'yeux que pour un homme dont elle n'a pas le droit de tomber amoureuse, bla bla bla... La nana de seize ou dix-sept ans dont le destin incroyable se résume à ne jamais être touchée par un homme jusqu'à son sacrifice mais dont les pensées sont constamment tourné vers un beau gosse dont elle ne connaît seulement le physique (parce qu'il est beau vous comprenez). C'est d'un cliché !

Bien, parlons des points négatifs parce que bon Dieu qu'il y en a dans cette pseudo fantasy !
Premier point : sur la quatrième de couverture, Poppy est "recluse". Et il me semble que lorsqu'on est reclus, c'est qu'on est retiré du monde, isolé de l'extérieur, enfermé. Alors POURQUOI dès le premier chapitre, Poppy est dans un bordel ?! POURQUOI Poppy peut avoir une amie si elle personne n'a le droit de la toucher ni de lui parler ?! Elle a des interactions avec tellement de gens, et elle est exposée lors des doléances alors qu'elle est censée être recluse !! Il faudrait penser à se relire quand on écrit un livre Mme Armentrout !
Deuxième point : choisie comme Pucelle par les Dieux (et les Élevés) par son pouvoir, elle songe dès le premier chapitre à coucher avec un type qu'elle connaît seulement de nom sous prétexte qu'il lui fait de l'effet. Ce même mec (ici Hawke) qui la confond avec la prostituée qu'il a l'habitude de fréquenter parce qu'elle porte les mêmes vêtements que ladite femme de joie. D'ailleurs, quand il comprend que ce n'est pas sa péripatéticienne quotidienne, ça ne l'empêche pas de lui sauter dessus.
Troisième point : elle est tellement recluse, coupée du monde extérieure, qu'elle a le temps de se lier d'amitié avec sa dame de compagnie, de se faire agresser sexuellement et menacer de sévices physiques par le duc de Mazeen (aka le mec immortel sadique que je déteste tellement il est bien écrit), elle assiste aux premières loges de la mort d'un de ses gardes, elle est menacée par l'assassin du garde en question et qu'elle a appris à se battre alors que c'est interdit pour la Pucelle de faire quoi que ce soit d'autre que de se cacher.
Quatrième point : soit-disant selon la quatrième de couverture, elle ne peut pas être regardée, mais expliquez moi POURQUOI elle est aussi exposée si on n'a pas le droit de la regarder ? Littéralement TOUT LE MONDE la voit ! Et ce dès le premier chapitre, dans le bordel. Ah ça, pour de l'incohérence, l'autrice tape dans le mille !
Cinquième point : Expliquez-moi pourquoi son garde personnel (et accessoirement père de substitution) Vikter, qui la entraîné à se battre, ne lève pas le moindre petit doigt quand elle est malmenée ? Ce même garde tant respecté par ses pairs et redoutable sur le champ de bataille.
Sixième point : Poppy n'a pas le droit d'être touchée, mais
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elle est battue par le Seigneur Teerman, par le duc Mazeen, sa copine Tawny peut lui brosser les cheveux, Hawke ne se gêne pas pour l'embrasser dès les premières pages, et elle prend même Vikter dans ses bras[/spoiler] LA COHÉRENCE BON SANG !
Septième point : Poppy a interdiction de se servir de ses pouvoirs. Alors POURQUOI les rumeurs circulant sur ses dons ne parviennent jamais aux oreilles des Élevés ? Ils ont une surdité sélective ?
Huitième point : L'univers fantasy passe complètement à la trappe, on sait seulement ce que Poppy a appris, on a très peu d'interaction avec la magie en dehors de celle de "l'héroïne" (ce n'est même pas une héroïne, c'est un personnage qui subit). L'autrice se contente de nous donner des miettes et c'est agaçant, parce qu'à aucun moment on ne profite réellement de l'univers fantaisiste qu'elle a construit, on a juste des bribes, des échanges entre les personnages sur les Voraces et sur le passé.
Neuvième point : "Le Seigneur des Ténèbres" ? Sérieusement ? La seule image que j'ai en entendant ce nom c'est Voldemort et c'est vraiment pas top quand on parle ici d'un prince horriblement méchant. En plus, l'identité de ce personnage est prévisible, on comprend assez vite qu'il s'agit de [spoiler]Hawke[/spoiler]. Wouah, quelle originalité ! C'est un sarcasme.

Parlons maintenant du personnage de Poppy, qui m'emmerde profondément dans ce bouquin. Elle n'a rien pour elle la majorité du temps, ses pensées tournent en boucle, les dialogues qu'elle a sont pas terribles, elle est constamment infantilisée et ne prouve son courage bien tard, lorsque le château est attaqué par la Brume. Mais une scène crève le bouquin, c'est quand elle perd [spoiler]Vikter
et qu'elle se déchaîne contre l'un de ses bourreaux. Là, j'ai aimé la voir en colère, perdre totalement le contrôle de l'être pur qu'elle est censée être ! Il n'y a pas à dire, cette scène m'a retourné, j'ai même été soulagé de ne pas être son adversaire, car Poppy n'est pas seulement courageuse, elle décide d'elle-même de mettre un terme à toutes les interdictions absurdes qu'on lui impose et auxquelles elle n'a eu d'autres choix que de se plier. Mais Jennifer L. Armentrout aime apparemment la facilité scénaristique puisque Poppy redevient rapidement un objet, l'ombre d'elle-même et cette fois, son possesseur n'est autre que l'homme qu'elle aime. Hawke lui a menti, la trahit de la pire des manières, la rendu volontairement impure aux yeux des Dieux par pur égoïsme, et Poppy retombe dans ses bras. Elle devient une monnaie d'échange, un outil visant à "rétablir une vérité" qu'elle croit aussi facilement que les enfants au Père Noël.

Quant à Hawke, eh bien, le seul point positif à dire sur ce personnage, c'est qu'il est le seul à s'insurger du sort de Poppy en tant que Pucelle. Elle est tellement cruche que c'est lui qui lui fait prendre conscience que sa situation craint, qu'elle n'est rien de plus qu'un outil dont les Élevés se servent pour excuser bon nombre d'évènements horribles. Cet enfoiré de Hawke qui se sert à son tour d'elle, sous couvert de sentiments forts pour elle et de peur de la perdre (bah oui, il lui ment et la trahit parce qu'il est amoureux, qui ne l'a jamais fait ?). Ce n'est pas de l'amour, c'est de la possession, de la manipulation et de la séquestration. Il libère Poppy de ses chaînes, de la maltraitance et de l'abus de pouvoir, pour l'enchaîner et abuser des sentiments qu'elle ressent pour lui, avec pour excuse qu'il fait ça pour la bonne cause. De la pure perversion qui ne me donne vraiment pas envie de lire la suite.

La fin de long pavé ne m'a pas laissé sur le cul, je l'ai trouvé nulle, sans grand intérêt pour poursuivre cette lecture. Je ne veux pas en savoir plus sur cet univers pas développé, dont les personnages sont aussi profonds que la gentillesse du duc de Mazeen. Non franchement, je suis outrée qu'un tel livre ait pu sortir alors qu'il y avait encore du boulot à faire ! Et les messages que l'autrice véhiculent sont infames, parce qu'ils ne dénoncent pas les abus de Poppy, c'est un cercle vicieux dont cette pauvre fille naïve est l'éternelle victime.
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Certes, l'intrigue n'est pas originale, ça parle de vengeance et de tuer un monarque. Mais l'autrice tourne en dérision l'importance de l'héroïne (qui est quasi inexistante pour la grande méchante), et finalement, ce n'est pas plus mal ! C'était fatiguant de toujours lire la même chose, du style que la vengeresse soit redoutée ou traquée sans relâche.
Or, ici, nous avons droit à une narration qui, je dois l'avouer, m'a un peu fait peur au début.

Everleigh (mais qu'on va appeler Evie) n'est qu'une charge suplémentaire pour la puissante reine Cordélia. Clairement, c'est mal parti pour cette jeune femme de vingt huit ans, qui non seulement a perdu ses parents très jeune mais en plus de ça, ne peut compter que sur elle-même. Trahie et humiliée à de nombreuses reprises à la cour, car elle n'est d'aucune utilité magique pour ses pairs (sauf pour détecter les odeurs), elle subit plus qu'autre chose sa routine morose. Heureusement, au moins deux personnes (Isobel et Alvis) ont un tant soit peu de respect pour Evie.
Et comme si ça ne suffisait pas, elle assiste au premier rang lors du massacre de la famille royale, dont elle est l'unique survivante en dehors de sa traîtresse de cousine, j'ai nommé Vasilia la bécasse.

Evie n'est pas une héroïne, du moins elle ne veut pas l'être et refuse même d'honorer la promesse qu'elle a fait à la reine Cordélia lorsque celle-ci est morte dans ses bras. Vous savez, la monarque qui se fichait pas mal de l'existence d'Evie mais qui a quand même le culot de lui dire qu'elle a une destinée incroyable (franchement, à la place d'Evie, j'aurais achevé la reine sans plus attendre). Bref, en gros, après avoir été prise pendant quinze ans comme une "inutile" et "un poids supplémentaire" par sa chère famille, elle doit en plus réparer son erreur pour ne pas avoir évincer l'autre folle dingue de Vasilia.

Bon heureusement, Evie n'est pas bête, elle décide même de refaire sa vie parce que "ça suffit les conneries". Elle tente de se remettre du massacre auquel elle a réchappé en se faisant recruter (grâce à son savoir-faire de tartes, oui oui) par une troupe de gladiateurs, sous les ordres de la dangereuse Serilda Swanson, qui a été congiédé par la reine Cordélia. Bon heureusement, Evie va à l'encontre de ce qu'on attend d'elle : elle ne se découvre pas forte, elle le devient en étant confronté à des situations périlleuses voires même mortelles, et nourrit une haine sans nom à sa cousine Vasilia, même si elle ne compte pas vraiment s'en occuper toute de suite. Voilà, on a une protagoniste imparfaite, qui décide que sous sa nouvelle identité, elle cessera d'être la marionnette des autres et c'est tant mieux ! D'ailleurs, elle va même jusqu'à envoyer balader sa patronne Serilda (et autant vous dire que je n'aimerais pas la chatouiller celle-là, au risque de me faire réduire en bouillie).

Mais que dire des personnages secondaires ?
Il y a bien sûr la nouvelle meilleure amie, Paloma, une gladiatrice populaire, pour qui on fini par ressentir plus de la peine que de la sympathie. Ce qui n'est pas plus mal, puisqu'elle se révèle être une alliée surprenante, et qui redonne espoir à Evie.
Sans oublier Cho, "l'associé" de Serilda, qui m'a fait mourir de rire avec son amour inconditionnel pour la cuisine d'Evie et qui a un peu le rôle d'oncle pour la nouvelle recrue. Rôle qui lui va à merveille, tant son personnage est attachant et j'espère le retrouver assez vite dans le prochain tome !
Serilda Swanson, cette gladiatrice hors pair, anciennement membre de la garde rapprochée de la reine Cordélia, et qui s'est retrouvée mise à la porte par cette dernière. On ressent la tension qu'elle arrive à instaurer d'un regard mais aussi par sa présence de guerrière. Heureusement, l'autrice n'en a pas fait des tonnes avec elle, mais a su parfaitement dosé son caractère distant et méfiant vis-à-vis de n'importe quel autre personnage. En clair, elle ne fait pas de quartiers !
Et puis Sullivan ! C'est le premier, de la troupe du Cygne Noir, à avoir une interaction avec Evie et elle est plutôt marrante. Cet ours mal léché fini par se débrider avec sa nouvelle élève (même si on comprend qu'il a envie de la plaquer contre le mur non pas pour les entraînements hein, petit coquinou) et dont la relation avec Evie m'a fait sourire. Alors oui, on devine qu'il est son seul et unique intérêt amoureux, et moi je dis oui ! Leur alchimie est évidente et pourtant !!!
D'autres personnages m'ont beaucoup plu, notamment celui de Theroux, de Xonia et également d'Halvar.

Je suis déjà compliquée à satisfaire en terme d'univers fantasiste, mais Jennifer Estep a conquis mon petit coeur de lectrice. J'ai hâte de lire la suite, surtout si elle est aussi bien construite et fluide que ce premier tome !
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Une énorme déception.
On me l'a pourtant vendu en bien, le résumé donnait envie de le lire, mais dès la première page, on sent que c'est mal parti.
L'idée de base était prometteuse, et je m'attendais à être satisfaite de cette lecture.
Cependant, au bout de la 142ème page, j'ai fini par laisser tomber.

Voici donc les points négatifs que j'ai relevé et qui sont avant tout personnels, puisque ça reste un avis subjectif :

Ella, l'héroïne principale et narratrice, est âgée de vingt ans. Elle se comporte comme une adolescente de quinze ans, ce qui m'a empêcher d'accrocher à sa personnalité très immature. D'ailleurs, elle n'aborde qu'une seule fois le cursus universitaire auquel elle est inscrite et j'ai du retourner à la deuxième page pour savoir ce qu'elle faisait. Sa vie étudiante n'est pas vraiment intéressante, elle est plutôt banale.

On l'a qualifie de "sorcière sans don" tout les chapitres, on a compris, on est pas débiles. Et elle n'est intégrée à sa communauté très fermée que pour servir de serveuse lors d'évènements communautaires. D'ailleurs, Circë La Grande (la cheffe du coven) fait bien comprendre qu'Ella n'a pas sa place (personne ne dit le contraire, même son adorable famille) mais en toute logique, elle l'a laisse devenir la fiancée d'une divinité redoutable, malgré les enjeux conflictuels et le fait que PERSONNE n'a préparé l'héroïne.

Elle traite de mufle son fiancé chaque fois qu'il ouvre la bouche.

Elle considère les divinités comme "des vilains pas beaux", "étranges" et "magnifiques" qu'elle ne croise qu'à son mariage.

Elle croit sur parole un dieu alcolo et fêtard sur les "fantasmes sexuels" de son futur mari lors de leur prochaine nuit de noce, à savoir que c'est une tradition spartiate qui consiste à enlever sa femme et la violer toute la nuit, en plus des nuits suivantes. Mais bon, elle peut compter sur ses soeurs... Ah non, on me dit dans l'oreillette qu'elles ne se contentent que de seulement poser leurs mains sur ses épaules pour la rassurer.

Les dieux de l'Olympe, qui n'ont plus accès à celle-ci, vivent parmi les mortels depuis plusieurs décennies (un siècle il me semble) mais n'ont pas du tout suivi l'évolution de l'Humanité (moeurs, technologie, codes sociaux et tout ce qu'on connaît).

On a aussi droit à la fixation sur la virginité de l'héroïne. Qui sont ces gens qui trouvent ça normal ? C'est le cap à passer le plus indélicat pour tout le monde et on en fait une obsession dégueulasse. Personnellement, je pensais que cette "virginité" était une métaphore concernant la non-connaissance d'Ella sur les véritables enjeux de l'intrigue, à savoir la guerre entre les dieux et les sorcières, puisqu'encore une fois : PERSONNE ne l'intègre à ces histoires, même quand elle se "sacrifie" pour sauver sa soeur (un sacrifice ridicule puisque Deimos n'a absolument rien d'effrayant et en plus, sa soeur n'avait pas l'air d'en avoir quelque chose à faire de tenir au courant sa "Citrouille"). Ella, une "erreur de la nature", une "anomalie" pour les Sorcières, est considérée comme un oiseau de mauvais augure par sa propre communauté et sa propre famille, mais OK pour la laisser épouser le Dieu de la Terreur. D'où ma surprise quand tout le monde trouve ça normal de sacrifier une jeune femme vierge (de vingt ans, au vingt et unième siècle hein) quitte à la traumatiser sans l'avoir PRÉPARÉ à l'avance.

Ah oui et le fait qu'elle accepte de faire connaissance avec son futur époux, parce que c'est important (pour les deux camps) que Deimos et Ella s'entendent bien, mais qu'elle refuse de mêler à son quotidien, alors qu'il l'inclut naturellement dans sa vie ET lui explique que certains sujets sont encore trop sensibles pour être abordés. Heureusement que Deimos l'a accompagné à
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une fête étudiante pour la sauver de l'emprise d'une ménade
. Petit clin d'oeil à Jonas, un flirt inutile d'Ella qui n'est là uniquement pour prouver que l'héroïne a un semblant de vie amoureuse à notre époque. Je suppose qu'on ne le reverra plus jamais.

Après on a tout un tas de trucs complètement incohérents sur les dieux gréco-romains, que j'ai trouvé déplacés et vraiment ridicules. À commencer par la déesse Athéna, qui réprimande l'attirance physique entre les deux héros mais qui (dans la mythologie dont l'autrice reprend bien sûr leurs origines) a maudit Méduse après avoir été violé par Poséidon.
Bon bah la déesse Héra, la bonne grand-mère toujours cocue qui ne sert qu'à unir maritalement Deimos et Ella. Son utilité est au même niveau que Jonas.
On a aussi droit à Zeus, le maître des Dieux, le Dieu des Dieux, est forcément craint par non seulement l'Olympe mais aussi par les Sorcières. Il menace Ella à son mariage si jamais elle ose les trahir, mais se transforme en agneau devant sa fille préférée Athéna. On peut menacer des humaines mais être un vrai papa poule !

Après avoir bassiné le lecteur qu'Ella est une femme forte, indépendante et très belle (bah oui, sinon ça n'a pas de sens), et humilié l'Olympe et ses Dieux, on fait intervenir rapidement les deux copines lesbiennes de l'héroïne qui n'apportent absolument rien à l'intrigue. Aucune d'entre elles ne s'inquiète que leur amie veuille prendre des cours par correspondance après un weekend dans sa famille. Personnellement, une copine me dit ça, je me pose des questions, parce que ça fait très secte tout ça. Et puis pour ajouter une pincée de victimisation à notre pauvre Ella, on va dire que son union avec Deimos la prive de ses libertés. Sauf que, PERSONNE, n'a dit à Ella qu'elle devait abandonner sa vie étudiante. En fait, ni les Dieux, ni les Sorcières n'ont parlés de ça puisque leur principale préoccupation est leur conflit et non les cours d'une gamine de vingt ans.

D'ailleurs, faudrait qu'on m'explique comment la mère d'Ella, qui a fait sa vie avec un humain (donc le père de ses trois filles) et qui a vécu à l'extérieur de la communauté, a pu ne pas savoir ce qu'était un campus universitaire. Elle l'a rencontré où au juste ? Et leur petite bourgade, elle est pas si paumée que ça. À la limite, j'aurais compris si les Sorcières enlevaient des hommes pour se reproduire (à la manière des Amazones) mais là, RIEN, surtout que le père d'Ella lui avait bien dit qu'il avait hâte de l'emmener au bal, de faire des activités humaines avec sa seule fille sans pouvoirs. Où vont à l'école ces sorcières bon sang ?!

Je vais m'arrêter là, parce que ce bouquin n'a aucun sens. On sent bien qu'il vise un public assez jeune, je dirais des adolescents. Et les messages subliminaux qui concernent : le féminisme 2.0, la communauté LGBT (parce que maintenant il faut mettre des gays et lesbiennes partout) et le sexisme, sont d'un ennui profond ! On s'en fout de ces sujets, ils n'ont aucun sens dans cette lecture, ça m'a plus fait lever les yeux au ciel que donner envie de le lire. Ça se permet de critiquer les mecs parce que bah, ce sont des mecs, au nom de la liberté des femmes et de leur sécurité, j'appelle plutôt ça une facilité à faire passer son idéologie débile dans une fiction qui n'a aucun sens.
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Une découverte époustouflante ! Premier livre de cette auteure dans ma bibliothèque et je ne regrette pas d’y avoir mis le nez.
Les personnages ne sont ni parfaits ni imparfaits, on se doutait tout de même de l’identité d’un des méchants mais alors pour le deuxième, je suis tombée sur le popotin (franchement, quel sadique !) et le monde qui entoure les deux héros est abominablement bien décrit.

Je suis impatiente de lire la suite !
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Très belle découverte !
Je ne regrette pas de m'être lancée dans cette aventure, et je n'ai pas les mots pour décrire la satisfaction que j'ai tiré de cette lecture !
Petit bonus à l'ironie du personnage de Nathaniel, qui n'hésite pas à se moquer des préjugés de l'héroïne tout en conservant sa classe de magister.
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date : 16-02-2023
Une petite pépite découverte par hasard ! Si la couverture m’a beaucoup interpellé, je n’ai pas été déçue du contenu ! La plume de l’auteure est délicate, fluide et directe. Ses descriptions sont un plaisir et l’intrigue en elle-même m’a tenu en haleine, j’ai adoré les personnages (même les antagonistes) et je regrette d’avoir fini si vite cette lecture.

Petit bémol :
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je trouve que les personnages d’Aaron Valentine et M. St John changent beaucoup trop rapidement d’avis : le premier décide de laisser de côté sa folie meurtrière alors qu’il est une menace oppressante et presque inévitable pour les héros, tandis que le second obtient trop vite le pardon de sa fille alors qu’il comptait blesser sa propre fille pour parvenir à ses fins. Mais je ne peux pas vraiment en vouloir à l’auteure, qui a sans doute préféré donner une rédemption à des personnages hauts en couleur.
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Je suis déçue.
Le résumé était pourtant intéressant, j'avais hâte de me plonger dans ce livre !
Sauf que rien ne va dans cette lecture, j'ai soulevé plusieurs incohérences et je n'ai rien compris à ce qu'il se passait.
Alors peut-être que le problème vient de moi, sauf que je ne peux pas me permettre de faire l'éloge d'un bouquin qui ne le mérite pas.

On va commencer par le style de l'auteure, qui est à mon sens, très complexe. D'accord, c'est de la fantasy, je n'ai aucun problème avec ce genre littéraire. Mais non, ça ne justifie pas son écriture, que je trouve trop forcée. C'est lourd, elle utilise des mots qui auraient pu être simplifié, les phrases m'ont endormis car elles sont longues et surtout pas du tout fluides, les dialogues sont rapides et pas intéressants, on ne nous apprend rien, elle place des informations par-ci, par-là. Elle m'a perdu !

Les incohérences, j'en ai relevé quelques unes en seulement 140 pages.
Tout d'abord, la carte de ce monde imaginaire. Où est Demora ? C'est une ville ? Un pays ? Une contrée ? Pourquoi ça ne figure pas sur la carte, ALORS QUE C'EST DANS LE QUATRIÈME DE COUVERTURE ?
Maintenant, on va passer à la généalogie. Sage est la nièce d'un seigneur, mais on ne sait pas si c'est son oncle paternel ou maternel. Je me suis dit "peut-être que c'est en lien avec sa tante", non toujours pas. Tout ce qu'on sait, c'est que ses parents sont morts. Point. Et en ce concerne la généalogie des Quinn, j'ai RIEN compris. On apprend, à la page 98, que "le général Quinn avait pris pour femme la soeur de feu la première épouse du roi". Jusque là, vous me suivez ? MAIS, à la page 103, le monarque a épousé la soeur du général Pendleton Quinn. Un conseil, faites un tableau généalogique de votre côté, parce que la suite est encore plus chiante à décrypter. Notamment, le fils bâtard du roi, qui est le demi-frère du prince Robert, donc fils du roi. Mais, Alexander Quinn ne considère que Robert comme son cousin. Voilà le problème dans son ensemble, vous apprenez ça au bout de la centième page, et bonne chance pour tout relier. Trop de personnages tuent l'intrigue, surtout quand c'est aussi ambiliqué !!!

Autre problème d'incohérence : depuis quand un commandant a dix-neuf ans ? Il a le même âge que ses soldats, donc aucune crédibilité. En plus, ce sont ses potes. Vous voyez le problème ? Et quand on sait que celui qui l'a nommé commandant est son propre père, donc le Général, bah on comprend : pistonnage. Alexander se foire même lors de son premier affrontement, ce qui pourrait mettre à mal l'armée en général. Depuis quand les commandants sont aussi inexpérimentés ? Je n'aurais rien dit s'il avait vingt-cinq ou vingt-six ans et qu'il aurait été commandant parce qu'il le méritait, là c'est du n'importe quoi, c'est un gamin qui gère des gamins ! AH et parlons de son cousin de prince Robert, qui est littéralement une proie facile pour les ennemis, donc quoi de mieux que de l'intégrer aux soldats d'un commandant de dix-neuf ans ?

Je vais aussi parler d'une autre incohérence, qui ne devait sûrement pas l'être dans la tête de l'auteure. Mais quand est-ce que Sage a la moindre interaction verbale avec Quinn et ses soldats ? Elle ne parle qu'une fois à l'un d'eux, JUSTE UN SEUL. Tout ça pour qu'à la page 125, Quinn et un de ses soldats (qui n'ont jamais adressé la parole à Sage), parlent d'elle comme s'ils avaient déjà échangé quoi que ce soit. Ils lui donnent un surnom, parce qu'ils la trouvent "horripilante".

Trop d'incohérences, peu de développement de personnages, ce n'est clairement pas pour moi. Dommage, le résumé m'avait fait de l'oeil.
Je ne voulais pas être désagréablement dans ce commentaire, je trouve que c'est un livre brouillon, peu abouti, il manque énormément de choses à l'intrigue.
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Belle découverte !
Le style de l'auteure, les personnages, le déroulement de l'histoire, j'ai été agréablement surprise !
Alors certes, c'est une version beaucoup plus sombre de La Petite Sirène, car les créatures de la mer sont ici des êtres maléfiques qui aiment s'attaquer aux êtres humains.

Lira, la Dévoreuse des Princes et fille de la Reine des Mers, est un personnage que j'ai beaucoup apprécié découvrir. Malgré la crainte qu'elle inspire, on découvre une jeune fille prête à tout pour satisfaite les plus sombres desseins de sa mère, dans l'unique but que celle-ci l'aime enfin. On se doute forcément de son évolution mais on n'en est pas déçu pour autant, j'ai savouré son évolution, ses remises en question, ses interrogations, ses actions et aussi sa personnalité. Elle n'est pas parfaite tant mieux, et encore heureux qu'elle se casse les dents plus d'une fois face à l'adversité, on a encore plus envie de lire la suite pour savoir ce qu'elle compte faire.

Quant à Elian, que dire ? Prince sans vraiment le vouloir, aventurier mais pas sanguinaire pour un sou, j'ai vraiment accroché à son point de vue. Il ne veut pas de sa couronne, il veut sa liberté qu'il est capable de sacrifier pour les gens qu'il aime et c'est un plus ! Cette version plus dramatique de ce que n'est pas Eric dans La Petite Sirène, rend cet héritier plus attachant que je ne l'aurais cru. J'avais peur de m'ennuyer avec lui, et finalement, je ne regrette pas de m'être laissé emporté par l'histoire. On comprend ses motivations, et sa relation avec Lira est amusante.

Ce n'est pas une histoire d'amour typique, puisque ça reste avant tout des adolescents qui ne sont pas maîtres de leur destin. Sarcastiques et ironiques entre eux, c'est le jeu du chat et de la souris, avec un plus : ils apprennent réellement à se connaître en étant confronté au danger. Ça ne m'a pas étonné qu'Elian teste la loyauté de Lira, puisqu'il est une proie facile pour tout ceux convoité son trône, mais aussi son bateau.

Je m'attendais quand même à des scènes plus "sanglantes" puisque les sirènes sont présentées comme des créatures sanguinaires, avides de meurtre. Mais, je ne suis pas déçue pour autant, les personnages ont très bien su m'amuser comme m'exaspérer à certains moments.
J'attends de voir ce que va donner la version sombre de Raiponce de cette même auteure, car j'aime beaucoup son style d'écriture.

J'ajoute que les illustrations, la couverture et les dessins du livre sont sublimes, je dois reconnaître que la maison d'édition a fait un superbe travail !
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J'avais déjà essayé de le lire mais le style des auteures ne m'a vraiment pas plu. Dès le début, le personnage principale est vouée à une super destinée (mouais bof, autant la considérer comme intouchable), et dès qu'elle reçoit sa marque, on a le droit à un récupitulatif de sa vie alors qu'on vient d'entamer le livre. C'est le genre de bouquin que je ne peux plus lire en raison du manque de profondeur de l'intrigue (qui avait pourtant l'air bien choisie) et de la perfection et des stéréotypes des personnages.
Je passe mon tour.
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date : 08-01-2023
Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce livre.
Beaucoup d'incohérences, des personnages sans intérêts et une intrigue bâclée. L'atmosphère est étouffante, lourde, et vraiment bizarre.
Le style de l'auteure est vraiment à part, elle passe du coq à l'âne entre les souvenirs et le présent, plonge constamment le personnage principal dans ses pensées.
Parfois, on ne sait plus si c'est Rachel ou Alice qui parle, qui pense ou qui agit, comme si les jumelles ne formaient plus qu'une seule et unique personne. Sans oublier leur entourage plutôt bizarre : personne ne s'inquiète réellement de la disparition de Rachel (qu'ils pensent tous être Alice la mauvaise graine), ils prennent cette histoire à la légère comme on pourrait le faire en prenant le courrier. Franchement, c'est à se demander à quoi servent leur famille et leurs amis ! Il n'y a que deux seules personnes - on ne compte pas la grand-mère complètement instable - qui se préoccupent réellement du sort de la disparue : Alice et Ryan. Le reste, c'est pas leur problème, ils sont trop occupés par leurs petites activités insipides.

On se demande QUAND est-ce que les protagonistes vont enfin se bouger la nouille pour prendre au sérieux la disparition d'une adolescente, certes âgée de dix-huit ans mais bon Dieu, c'est quoi ces réactions de merde ????? À quoi servent leurs tuteurs légaux ? La police ? Les amis ? Une bande d'incapables, plus intéressés par leurs routines que de retrouver une gamine !!!!!!!!!!

Quant au personnage d'Alice, je me demande bien ce que je dois en tirer : une fois elle est lucide, une autre fois elle perd complètement les pédales, rien ne va chez cette fille. On vient à se demander si elle n'est pas en train de tomber en dépression - ce qui ne serait pas étonnant -, mais les hallucinations ? Est-ce que l'auteure a voulu faire d'elle une médium ? Parce que je n'ai rien absolument rien compris : pourquoi elle peint des gens disparus si elle ne les a jamais vu de sa vie ? En quoi ça dérange le "méchant" de l'histoire ? Ah oui alors lui, je vais y revenir parce que y'en a des choses à dire.
Mais du coup, Robin, il a quoi à voir dans toutes cette histoire ? Pourquoi l'auteure la créé s'il n'apporte rien à l'intrigue ? Non parce que ce personnage est INUTILE, plus inutile que lui, je ne pense pas que ça puisse exister. Il est aussi utile que l'oncle et la tante des jumelles, c'est-à-dire à RIEN.

Bon, les "amis" maintenant : quel était le projet au juste ? Entre le jeune couple d'adolescents (Holly et Nicholas), qui fait tout ensemble, rien qu'entre eux, qui ne mesurent en rien la gravité de la situation quand Rachel disparaît, et qui préfèrent faire du "géocoaching" plutôt que d'avoir un moment de lucidité et de se dire "tiens notre amie a disparu, et si on organisait des battues ?" Oui parce que le père du mec a le pognon pour, mais il est trop occupé à maltraiter ses employés. Sans oublier l'autre copine, Kimber, qui est aussi solide qu'un meuble IKEA, et qui sait avant tout le monde que Rachel est celle qui a disparu et pas Alice. ELLE FOUTAIT QUOI PENDANT TOUT CE TEMPS AU JUSTE ? Un conseil, si vous avez une amie comme elle dans votre entourage, ne comptez pas sur elle pour vous rechercher si vous disparaissez du jour au lendemain.

Quant au méchant de l'histoire, c'est à se demander si l'auteure était bien lucide en écrivant ce livre. Personnellement, je n'ai pas deviné toute de suite qui était le ravisseur de Rachel, parce que la seule chose qu'on sait de lui c'est qu'il fume. Et devinez combien de personnages ont la clope au bec dans le livre ? BEAUCOUP. Profs, amis, membres de la famille, voisins... Donc tout le monde est suspect dans ce cas-là. Pourtant, pas de surprise de ma part quand on apprend que c'est
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Sean Morelli, aka le voisin super sexy et célibataire, bien en forme pour ses quarante ans et toujours avec des tablettes de chocolat [/spoiler], parce que le type apparaît, sans rigoler, deux ou trois fois dans l'histoire. On se doute que c'est ce personnage uniquement à la fin parce qu'il se démasque tout seul, comme un apprenti tueur. Il est censé être un [spoiler]tueur en série[/spoiler] mais il arrive quand même à faire des bourdes. Et c'est quoi son problème au juste avec Rachel ? Tant qu'il est persuadé qu'Alice est Rachel, il est gentil, VRAIMENT TROP GENTIL, et carrément prêt à se la faire. Qaund il a apprend la vérité, forcément, il est obligé de redevenir le méchant tout désigné qu'il est.

Ah et cette pseudo romance entre [spoiler]TJ le voisin et Rachel[/spoiler], c'est à se demander d'où elle sort. Elle n'apporte rien à l'histoire mis à part plonger encore plus profondément Alice dans la solitude, les remords, l'autoflagellation et le déni. Une perte de temps.

Juste pour être sûr : [spoiler]c'est Alice qui meurt à la fin ? Mais pourquoi ? Comment ? Et quand ? L'auteure nous laisse dans le flou, pas d'explications, juste Rachel qui se préoccupe plus de Kimber que de la mort de sa propre soeur jumelle. Je n'ai même pas versé une larme, rien.


L'ambiance du livre est bien faite, mais les personnages secondaires ne rélèvent absolument pas le niveau. On s'ennuie les trois quarts du livre, l'action est dans les deux derniers chapitres, et en plus, on ne sait pas si Alice est spéciale ou pas, alors qu'elle doute tout le livre sur sa santé mentale. Sympa l'auteure, de nous lâcher des infos sans jamais répondre clairement aux interrogations posées.

Je ne recommande pas ce livre.
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J'ai lu ce livre, il y a des années.
Récemment, j'ai relu quelques pages du premier chapitre et franchement, je me demande bien ce que j'ai pu aimer dans ce livre.
En y réflécissant de plus près, je dirais qu'il faut être complètement dépressif/ve pour se plonger dans un roman pareil. Certes, l'idée des phobies n'étaient pas si nulle que ça, mais franchement, dès les premières pages, il y a des incohérences : du style, la grand-mère de Zara qui lâche le volant pour taper la cuisse de sa petite-fille ou qu'elle gueule après un piéton parce qu'elle était pas foutu de regarder la route ! Sans oublier Zara qui se trouve bête, nulle, bref tous les défauts de la terre et sa grand-mère adorée confirme l'image négative qu'elle peut avoir. Petit conseil : si vous avez une mamie comme ça dans votre famille, ne comptez pas sur elle pour vous remonter le moral !

Alors certes, l'ADN de Twilight est là (en même temps, ça commence pareille, les personnes sont de pâles copies des héros de la saga de Stephenie Meyer et le déroulement de l'histoire est quasi identique). Par contre, j'ai quand même bien ris quand j'ai dit à voix haute que les méchants de l'histoire étaient des Lutins. Peut-être que Carrie Jones a voulu s'inspirer du folklore celtes ou autre, dans tous les cas, il y a mille créatures effrayantes dont elle aurait pu s'inspirer, du style les nécromanciens, les sirènes, les harpies, ou pourquoi pas des démons ?

Je garde quand même pas un bon souvenir de cette lecture, parce que je l'ai lu en étant dépressive et puisque l'héroïne a cet état d'esprit, c'est plus facile à lire.
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date : 01-01-2023
Première lecture de cette auteure et je ne suis pas déçue !
L'histoire est fluide, les personnages sont bien construits, l'ambiance est là dès le début du livre.
Les habitants d'Ashland ont de quoi instaurer un sacré malaise, à épier les moindres faits et gestes de tout le monde - surtout de Jessica - et à se cacher derrière leur foi pour se laver de leurs péchés. On est imergé dans un village carrément sectaire, où les personnes venant de l'extérieur ne sont même pas considérés comme membres de la communauté, et envoyer au pilori le premier osant blasphémer serait semblable à aller à la messe le dimanche matin. Les températures glaciales sont à l'image de chaque villageois, tous aussi dangereux les uns que les autres et où même le chef de la police est plus malsain que les civils. Je vous ai dit qu'ils sont timbrés ?

Jessica, adolescente rebelle et pratiquement abandonnée par sa loque de mère (les termes sont durs certes, mais comment qualifier Rommy autrement ?) qui enchaînent les petits copains violents, se retrouve envoyée chez sa grand-mère paternelle dont elle ne connaît rien d'autres que des cartes postales. Et lorsqu'elle débarque dans cette vieille ville minière qu'est Ashland, elle rencontre une Ida froide, aux remarques inquisitrices et qui est aussi accueillante que le climat d'Ashland. Sans oublier les voisins qui étudient cette gamine aux cheveux rouges sous toutes les coutures, épient ses moindres faits et gestes et rapportent tout ce qui la concerne à l'adjointe du maire.

Ne parlons pas des adolescents (qui sont aussi courageux que Macron face à Poutine) : entre la drogue qui circule, l'abus de pouvoirs des adultes sur eux (dois-je préciser que le principal mériterait d'aller en prison pour détournement de mineurs ?) et l'épée de Damoclès qu'ils ont en permanence au-dessus de la tête, on peut dire qu'il ne fait pas beau d'être mineurs dans leur bourgade perdue au fin fond des montagnes.

Alors certes, Jessica n'est pas une adolescente à laquelle on s'identifie de prime abord, parce qu'elle n'hésite pas à embarquer les autres dans ses problèmes (en même temps, crise d'adolescence et abandon maternel oblige, surtout quand c'est elle qui gère sa propre mère), mais peut-on réellement lui reprocher ses prises de décisions impulsives ? Elle agit sous le coups de l'émotion, tente de se raccrocher du mieux qu'elle peut à sa raison, et finalement, se rend bien compte qu'elle est seule.
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Je vous vois venir, elle ne l'était pas quand Liam a tenté de l'aider, mais auriez-vous cru aussi facilement à ces histoires de sacrifice ? Et puis Sacha est vraiment la petite intello prête à vendre ses amis pour rester le plus clean possible, se cachant derrière ses peurs pour justifier ses actes, quelle surprise venant de la plus vendue de la ville (appelons un chat, un chat). Sans oublier Chris, le sois-disant ami du défunt père de Jessica, qui a préfère se crever les yeux plutôt que daigner sauver les bous émissaires, et pour moi, Jessica n'aurait pas pu faire mieux que le trahir comme il la fait un nombre incalculable de fois.


Quant à la fin, je suis bluffée. Un thriller d'épouvante qui se termine de cette manière, c'est sans doute pas surprenant pour vous, mais pour moi, c'est mon premier bouquin dans ce genre là ! Et autant dire que je suis encore sous le choc, animée entre l'appréciation de cette lecture et le "QUOI ????". J'espère sincèrement qu'il n'y aura pas de suites, puisque c'est une fin cohérente avec l'histoire.

Seulement, j'ai trois points à soulignés et pas des moindres (sauf peut-être pour vous) :
-J'ai retrouvé le mot "marshall" pour désigné le chef de la police M. Mason. Or, il me semble que les deux fonctions n'ont rien à voir. Un US Marshall gère un Etat ; un sherriff est à la tête d'un comté ; et un chef de la police s'occupe d'une ville/d'un village. Alors soit l'auteure voulait un synonyme pour ne pas se répéter, ce que je peux comprendre, mais il y a bien une distinction entre chaque fonction policière.
-Les descriptions. L'auteure a, il me semble, dit que ce qui pêchait dans son écriture était les descriptions, que soit-disant elle en faisant beaucoup trop. Personnellement, je n'ai pas été gêné plus que ça, au contraire, je trouvais que ce que j'imaginais collait à ses descriptions. Donc, un bon point de ce côté-là !
-J'apprécie de plus en plus de lire des histoires où les protagonistes principaux ne sont pas forcément des personnes honnêtes, gentilles, altruistes et qu'ils peuvent justement mettre leurs défauts en avant, surtout comme c'est fait dans ce bouquin. Oui, Jessica peut parfois donner envie de prendre des claques, mais sa personnalité va en adéquation avec son vécu, le monde qui l'entoure et son entourage.

Je recommande ce livre !
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date : 04-12-2022
Un humour décapant, des personnages aux personnalités très réalistes, une course après la montre pour arrêter un criminel et le tour est joué pour vous rendre addict !
Forcément, l'auteure nous plonge dans un monde d'un point de vue essentiellement féminin, tournant autour de la problématique de l'amour : l'héroïne principale, Jaine, a connu déception sur déception, comprenant trois fiançailles interrompus pour diverses raison ; et ses trois amies, Marci (une quarantenaire aux remarques graveleuses et pourtant blasée par ses rencontres sentimentales), Luna (une jeune femme qui s'accroche désespérément à une relation pas du tout exclusive avec un joueur professionnel) et enfin TJ (une femme mariée délaissée et bridée par son mari hyper contrôlant).
Ces quatre femmes ont leurs propres perceptions de l'homme parfait, et leur liste privée va les propulser face à un danger qu'elles n'ont pas imaginé.
Une à une, elles sont prises en chasse par un même criminel, désirant à tout prix les faire taire sur leurs désirs féminins. Mais c'est sans compter sur le voisin sexy de Jaine, j'ai nommé Sam, sur lequel elles vont devoir toutes compter avec l'arrivée de ce malsain personnage qu'est le meurtrier.
Accrochez-vous, nous découvrons le passé tordu du criminel en question, de quoi nous donner plus d'une crampe à l'estomac (pour rester polie).
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