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Commentaires de livres faits par sagweste

Extraits de livres par sagweste

Commentaires de livres appréciés par sagweste

Extraits de livres appréciés par sagweste

Face à Maryline, Michael n’était qu’un colosse aux pieds d’argile.
La boule au ventre, il commença à jouer et à murmurer les paroles qu’il avait composées à son intention.
— Tu trouves ça too much… se lamenta-t-il devant l’éclat de son rire.
Un rire franc de gamine mal élevée. Un rire qu’il aurait voulu enrober de papier bulle pour le protéger. Pour s’excuser, Maryline l’embrassa. La déception de Michael s’envola aussitôt.
Saisissant le cahier, la jeune femme transforma de-ci de-là quelques mots. De ses doigts qu’elle fit courir sur le clavier, elle arrangea un peu la mélodie.
Tout à leur musique et leur bonheur, ils ne virent pas le jour s’installer sur New York. Ils n’entendirent pas non plus Darell s’approcher à pas de loup de la porte fermée de l’appartement et faire le pied de grue pour s’assurer que personne ne vienne les interrompre
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Darell souffle des « Crotte crotte crotte » en inspirant les dernières bouffées de Ventoline de son inhalateur. Il n’en peut plus. Au bord de l’apoplexie, il finit par s’arrêter.
— Laisse-moi mourir ici, suffoque-t-il, la main sur la poitrine, la moustache en berne. Je ne veux pas te ralentir. Va, mon ami, on se retrouvera dans une autre vie.
Comme toujours, Darell en fait des caisses. Mais le régiment de groupies se rapproche. Acculé, Michael pousse son assistant dans une ruelle adjacente et désigne une poubelle grande ouverte.
— Monte !
— Plutôt mourir empalé sur une coquille d’œuf.
— Arrête de faire des manières, monte, je te dis.
— Tu exagères, trésor…
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Darell s’affairait à remettre d’aplomb la chevelure du chanteur quand une notification grelotta sur le portable de Michael. Un numéro inconnu lui envoyait une photo de sa propre casquette.
Le chanteur fronça les sourcils.
— C’est quoi, ma chouette au nougat ? demanda Darell, le peigne entre les dents.
— Une erreur, sûrement, répliqua Michael en haussant les épaul
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date : 07-09-2020
La raison m’a quittée il y a bien longtemps, voilà des années que j’ai sombré dans la folie… Je les ai vus s’emparer de moi ! Les avez-vous vus ? Oui, de toute évidence… Et vous n’avez rien fait ! Rien fait pour me sauver ! Mais aujourd’hui, famille, je te maudis ! Et je vous traquerai tous, vous et surtout toi ! Je détruirai tout ce que vous avez de plus cher ! Quelle jubilation !
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date : 05-04-2018
Il déroule cette mélodie somptueuse avec une délicatesse qui ne me surprend pas le moins du monde. Debussy lui correspond parfaitement. J’avais déjà entendu les Arabesques étant petites, et je dois dire que Dimitri magnifie cette douceur presque fluide. Les notes s’échappent de ses doigts et s’élancent avec grâce à travers le public. J'accueille ces vibrations en moi en fermant momentanément les paupières. Je me laisse imprégner par ces sonorités émouvantes, sincères, par cette mélodie belle de simplicité. J’ignore si c’est parce que l’homme assis devant ce clavier est justement celui que je désire, mais quelques secondes suffisent à ce qu’il prenne possession de tout mon être. Sans que j’y pense vraiment, mon regard adopte une gravité fragile ; je suis entièrement à la merci de son jeu, de ses intentions, et j’aime ça
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date : 05-04-2018
ai identifié très tôt ce qui me différencie des autres gamins.
Pas tous, bien sûr, certains me comprennent et compatissent en silence pour ce qui apparaît aux yeux du monde comme une faiblesse, mais c’est vrai que j’ai toujours senti comme un décalage émotif entre les gars de la cité et moi.
Ouais, “une sensibilité à fleur de peau”, qu’a dit le pédopsychiatre, souvent source de souffrance, mais rien d’alarmant, ça se gère très bien. Ma daronne avait besoin d’être rassurée.
Perso, je trouve les mots du toubib de la tête un peu réducteurs. Disons que j’appréhende les informations qui me parviennent avec plus d’intensité. Qu’elles soient visuelles ou auditives, je les perçois plus dans le détail, afin d’en capter l’intégrité et me rapprocher au mieux de leur vérité. Attentif, j’observe et analyse ce qui m’entoure, ce qui est en moi aussi. Ça paraît con à dire, et je ne me vois pas partager ça avec les types que je fréquente au quotidien, mais j’crois bien que c’est la beauté que je recherche inconsciemment. Par cette attention et cette sensibilité, cet état de veille constant, c’est comme si je pouvais capter les ondes émanant des personnes, des objets, des animaux, des paroles, etc. ; une perception presque poétique de mon environnement.
Je fais preuve d’une grande empathie, a dit aussi le chauve barbu à lunettes. J’sais même pas ce que c’est, moi, l’empathie. Ça n’a pas l’air bien méchant en tout cas, et maman a souri, alors c’est cool
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Devant la porte de sa chambre, elle hésita. Devait-elle vraiment ouvrir ? Quand sa mère était défoncée, il ne fallait pas s’attendre à ce que ça vole haut et encore moins quand l’amant l’était aussi. Avec un peu de chance, ce serait un chien errant, trouvé dans la forêt… Elle inspira profondément et poussa la porte doucement. Elle réprima un gloussement. Comment était-ce possible ? Le lion-Baptiste se trouvait bien dans sa chambre, allongé sur le lit de Judith, en pleine masturbation. Lorsqu’elle vit la substance blanche se répandre sur son lit, elle s’offusqua. Hors d’elle, elle se dirigea vers l’homme et, empoignant à deux mains son ustensile de travail, elle appela sa mère. Les pupilles dilatées, Sylvie ne comprenait pas trop ce qu’il se passait. En voyant sa fille tenir fermement l’objet de ses plaisirs, elle se mit à pleurer. Judith écrasait le pénis de l’homme-lion qui commençait à hurler de douleur. Elle cessa toute pression quand de rouge, il passa au violet.
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date : 07-02-2017
Je suis né avec deux cuillères en or dans la
bouche et toute la ménagère qui va avec...
Dans la bibliothèque de famille, classés
par ordre chronologique, il y avait tous
ses livres. Jean d’Or prenait à lui seul
un rayon entre Paul Morand et Marcel
Proust.
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Je pense à mon fils, qui m’attend, il ne sait pas
comment construire un nouveau dispositif, comment
venir me sauver. Il croira que l’expérience a échoué.
Personne ne saura jamais combien j’ai été proche de hanger l’histoire des hommes. Quand mon fils était
petit, il pensait que savoir rimait forcément avec intelli-
gence, je l’avais détrompé. Je marmonne :
« Tu vois, Guillaume, ton pauvre vieux père est
Prix Nobel de physique, mais ça ne l’empêche pas
d’être un parfait idiot, un con.
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date : 23-04-2016
Dans ces périodes de grand ralentissement psycho-moteur, quand la tempête se calmait, quand le vide interne se faisait cocon ; Régis vivait de longs moments de stupeur. Il se mettait à tricoter des mots, les tordait en douceur ou les choyait avec malice. Puis il les mixait sans ménagement et les broyait violemment. Il les réduisait alors en miettes, et projetait la matière friable dans les airs, poudre volatile… Pulvérulente. Pareille à la neige des sommets…
…une âme à la consistance de craie.
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