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Commentaires de livres faits par Sahiane

Extraits de livres par Sahiane

Commentaires de livres appréciés par Sahiane

Extraits de livres appréciés par Sahiane

Je vous retrouve pour la dernière fois en tant que, Stéphanie. Je vous avais quitté perplexe, au sujet de la véracité des mots que je couchais sur le papier. M'interrogeant sur la stabilité de mon esprit. Sur la réalité de cet autre, moi-même, Sahiane.

Le destin trancha pour moi cette question. Lors de la soirée organisée pour mes vingt-cinq ans et ceux de mes amies Claire et Aurélie.

Je dois avouer que même si l'année écoulée nous promettait une ambiance morose. Crise et révolution, grand classique. Tsunami, explosion nucléaire et massacre, plus originaux. J'aurais quand même cru que mes collègues et moi passerions l'apéro !

Laissez-moi reprendre une dernière fois ma plume, le jour où tout a basculé.
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"J'ai cru perdre la raison à ma première réincarnation, rien de ce que j'imaginais ne s'approchait de ce traumatisme. Aucun de nous n'était prêt pour faire face à la résurgence brutale de nos souvenirs. Comment gérer l'afflux d'émotions provenant d'une vie passée alors que l'adolescence et son flot de bouleversements commençaient eux aussi leur œuvre ? L'impact sur nos proches était tout aussi dévastateur. Ils ne savaient pas comment réagir aux terreurs nocturnes et supportaient encore plus mal, que par moment, nous ne les reconnaissions plus en tant que parents. "
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Il est essentiel de suivre les procédures à la lettre. Même si elles ne servent à rien, elles vous protègent des engueulades bien plus efficacement que les amulettes des nécromants. Pour quelqu’un comme moi, il n’y a rien de pire que de se lancer à l’aventure sans que tout ait été rédigé à l’avance, de préférence avec trois signatures différentes, dans l’ordre hiérarchique. En général, le temps que la paperasse soit fi-nie, le problème a disparu. Ou on a trouvé quelqu’un d’autre pour le résoudre.
Malheureusement, ça ne se passe pas toujours comme ça.

Quand tout a commencé, j’étais en réunion de planning avec les deux plus vieux nains de la troupe – les autres préféraient creuser. Il y avait un plat de sandwiches à demi entamés : poudre de corindon sur pain de granit frais avec supplément de mica pour moi et des échantillons de ces cochonneries que mangent les nabots et auxquel-les je ne toucherais pour rien au monde. Pour la bière, ils avaient partagé le peu que je leur avais laissé.
J’avais demandé qu’on ne me dérange pas et qu’on filtre tous les appels, aussi quand le rayon de lumière étincelant descendit du plafond de la mine pour se poser sur le rocher qui me sert de crâne, je me contentai de hausser les épaules d’agacement. Puis l’épée de cristal fut brandie devant mes yeux, obligeant les nains à se dévisser le cou pour voir ce qui se passait, et je compris que la situation devenait sérieuse. Quand la Voix fit rouler ses échos à travers la caverne, précédé d’un jingle de quatre notes, je me résignai et hochai la tête.
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La lumière du soleil descendit sur le visage des trois hommes. Vivien se protégea de ses mains, mais il ne pouvait empêcher le processus d’incandescence qui entamait sa peau. La fumée commença à s’échapper des nombreuses brûlures que les rayons du soleil provoquaient sur lui. Malgré tout, ses yeux observèrent l’astre de lumière à l’horizon. Bouche bée, il baissa ses mains et s’avança un peu plus au bord de la falaise, lentement, à cause des chaînes qui retardaient ses gestes.
— Il arrive, Wilfried. Le guerrier des temps anciens. Le seul roi capable de régner sur les vampires et les hommes. Notre dieu à tous, murmura-t-il, les larmes aux yeux.
Wilfried fit signe à Georges de détacher les chaînes. Trop absorbé par le spectacle qui s’offrait à lui, Vivien, à bout de force, ne tenta aucune fuite. Wilfried posa une main sur son épaule. Vivien réagit alors en s’apercevant soudain que la peau de son compère restait intacte face à la morsure du soleil. Il remarqua alors la chevalière à son doigt. La pierre rouge sang refléta sa lueur sur le visage pâle de Vivien.
— Depuis quand as-tu été nommé chevalier ?
— Je l’ai toujours été, en quelque sorte, répondit calmement Wilfried en souriant.
Il fit signe à Vivien de se tourner vers le soleil, et ce dernier ne demanda plus rien, oubliant tout le reste, y compris sa propre existence.
— J’avais oublié à quel point cela pouvait être beau.
Ses derniers mots s’évanouirent tandis que son corps de cendres était balayé par le souffle du vent.
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- Tu vas regretter ce que tu viens de faire. Oh oui, tu vas le regretter, et amèrement.
Ses lèvres s’étirèrent pour former un rictus hideux et Sacha fut projeté par une force invisible dans l’obscurité du plafond, le sabre lui échappant des mains. Ses yeux s’écarquillèrent de stupeur en apercevant Eléonore trois mètres en dessous de lui, les bras levés vers le ciel.
— Ils ont oublié de te prévenir ? dit-elle en éclatant de rire. Je ne suis pas seulement un excellent archer, je possède aussi le Don de Lévitation. Dommage, n’est-ce pas ? Enfin, dommage pour toi ! Moi, je vais pouvoir m’occuper tranquillement de ta petite amie, et puis, ce sera ton tour, évidemment.
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Un bruit étrange, semblable à un râle, me tire de ma torpeur.
Je me lève et m’empare prestement de mon arc de cristal.
Dans la pâleur émise par les deux lunes, il scintille, calé contre un rocher de couleur brunâtre.
J’encoche une flèche et me mets en position, prête à m’en servir au cas où.
Les minutes s’égrènent, paisibles. Aurais-je rêvé ? Je ferme les yeux et écoute les bruits nocturnes.
Hormis le hurlement du vent, rien ne vient perturber la quiétude du plateau rocheux sur lequel je me suis installée pour la nuit.
Soulagée, je rouvre les paupières, range mon trait dans son carquois et vais me mette à l’abri des violentes bourrasques qui
entremêlent mes mèches noires et blanches.
Venir se réfugier dans l’ombre du mont d’Andül ne faisait pas parti de mes plans, mais je ne voyage pas seule.
C’est mon compagnon de route qui a insisté pour venir ici, où il espère dénicher de belles proies à se mettre sous les crocs.
D’un côté, être là, dans un endroit aussi exposé au danger qu’au climat, ne me plaît guère.
D’un autre côté, je ne suis guère éloignée d’Eëlenia, la capitale du royaume elfique, ville dans laquelle je n’ai plus mis les pieds
depuis deux ans. Si les Ombres des Morts daignent se calmer un tant soit peu, je pourrais peut-être faire un détour par le Sud
et aller retrouver mes amis, la reine Varda ainsi que Voronwë, l’elfe qui m’a élevé pendant un siècle entier.
Hélas, depuis quelques semaines, je le ressens, elles deviennent de plus en plus belliqueuses.
Depuis que les Peuples des Ténèbres s’agitent, elles se renforcent. Je crains que tout soit lié.
J’aimerais tant connaître l’avis de mon mentor sur le sujet, lui qui aime résoudre les énigmes les plus tortueuses de ce monde.
Ou encore l’opinion des dieux, dont celle de mon maître, Ingör, que je sers en qualité d’Archer Maudit.
Mais pour quelque obscure raison, ils demeurent muets à mes appels et à mes prières.
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- Finalement, tu ne vas pas dormir, cette nuit, susurra-t-il avec un sourire carnassier, armant son bras.
Je fixais le métal avec rage. J’allais mourir là ?
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Son regard azur m’aimanta, je ne savais pas si c’était la surprise ou une envie inconsciente. Mis à part un léger tressaillement lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes, je demeurai à sa merci. Je fermai simplement les yeux pour ne les rouvrir qu’une fois sa prise relâchée.
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- Bien. Finalement ça ne s’est pas trop mal passé, conclut Auroria avec un sourire pincé.
- Pas trop mal passé, répéta Drake. Eh bien je ne sais pas ce qu’il vous faut. Ils ne veulent plus suivre les entrainements et ils nous prennent pour des tyrans. Nous ne risquons pas de réussir notre vraie mission de cette façon. Et les cristaux n’ont rien arrangés.
- Je pense que ça pourrait être pire, fit Auroria haussant les épaules.
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- Tu as de la chance, scanda Mnémésyne, le sourire aux lèvres.
- Ce n’est pas toi qui as deux côtes cassées, répliquai-je.
- Tu vas avoir deux infirmiers ! Sin et Angal se sont mis d’accord pour être tes esclaves jusqu’à ce que tu ailles mieux.
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Les plus grands monuments qui nous restaient venaient de l’antiquité. Bâtis avec peu de technologie, certes, mais avec la ferme intention de marquer leur temps, ils étaient toujours debout. Au-delà de la ville n’étaient visibles que des montagnes arides, à perte de vue.

̶ Mais, où sommes-nous exactement ? demande Moz.
̶ Tu ne sais même pas où tu as atterri ? s’étonna le Corse.
̶ Non… À vrai dire, j’ai fui en direction du sud, où je savais que les risques étaient moins importants. Je crois que, sans mon accident, j’aurais continué à courir vers le sud sans m’arrêter. Oui, j’aurais couru jusqu’à la mer et j’aurais peut-être encore avancé, quitte à me noyer. Fuir, fuir le nord était mon seul but. Avec cette constante crainte d’être rattrapé. Crainte qui persiste toujours, d’ailleurs.
̶ Cette peur est en nous tous, Moz. C’est aussi elle qui nous maintient en vie, ajouta le Corse.
̶ Avec tout ça, tu ne m’as toujours pas dit où nous sommes.
̶ Nous sommes à Montpellier et, plus exactement, en plein centre-ville, sur le toit de ce qui fut un grand opéra. Le Corum. Avec le réchauffement planétaire, la montée des eaux a enseveli toute la partie basse de la ville et ses petits villages environnants.
̶ À Montpellier ? Comment j’ai fait pour atterrir ici ?
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Tout avait été magnifiquement orchestré par Ereshkigal. Quelques-uns des tireurs devaient, maintenant, se concentrer uniquement sur celles qui parvenaient à passer au-delà du piège. Cela leur évita de perdre des munitions inutilement. De leur côté, au moins, aucune perte n’était à déplorer, pour l’instant, les Démones n’ayant pas eu le temps d’armer leur arc ou de pointer leur fusil.
Après un tel vacarme, lorsque les tirs, les cris et les tam-tams cessèrent brutalement, un silence à peine dérangé par le râle des mourants envahit les lieux. Personne n’osa plus bouger, les muscles ankylosés par l’adrénaline circulant encore dans les veines.
Le cri de rage poussé par la chef des Démones, postée non loin dans les bois, les fit frémir. Elle n’avait pas dit son dernier mot. Contre toute attente, Grrilk, qui se trouvait aux côtés de Dexter et de Gaïa, répondit par un hurlement tout aussi déchirant et puissant, qui se répandit en écho dans la vallée. Ils restèrent tous cloués sur place, les tympans bourdonnants…
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Moz ne cessait de repenser à ces veillées de Noyal-Pontivy, pendant lesquelles les anciens, dont sa grand-mère, racontaient des histoires d’une autre époque. Il eut l’impression d’être retombé dans l’antiquité. Au temps où les traditions se transmettaient oralement.
Tous les quatre avaient le cœur serré, sachant que, dans peu de temps, ce village se refermerait sur son passé. Vu du ciel, une lumière de vie s’éteindrait à jamais, comme une étoile en fin de vie. Une de plus. Venant grossir le nombre de villes fantômes sur la planète. Jusqu’à ce que notre belle planète ne scintille plus du tout dans l’univers. Une lumière en moins pour nous éclairer le chemin.
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La vie pouvait donc être agréable ? pensèrent quelques-uns.
La vie mérite d’être vécue, se dit Tad. Et la lutte pour l’améliorer n’est pas vaine, même si, demain, nous devons fuir à nouveau. Nous reconstruirons ailleurs, car nous avons appris. Ce soir, nous avons tous gagné en dignité et en amitié. Nous avons grandi et nous allons apprendre à nous battre. À défendre notre territoire.
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Par endroit, à travers des fenêtres béantes, de vieux rideaux déchiquetés battaient au vent en direction de la mer, dans un éternel adieu à la vie. Même la nature n’en a pas voulu, de cette ville.
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Après quelques semaines, la lassitude le gagna. Il pensa même s’éloigner de cette ville. Impossible ! Les bruits, les odeurs familières, tout se rattachait à elle. Il reprit ses habitudes : sorties, filles légères et décadence. Et ce fut au bras d’une de ces demoiselles qu’il se rendit à nouveau au théâtre. Assis dans sa loge, il aimait observer la salle et les gradins. La scène drapée de velours rouge était éclairée avec force lumière, ce qui rendait la salle suffocante. Les dames s’éventaient pour se rafraîchir, soulevant des effluves de patchouli et de rose de leur gorge perlée, tout en continuant de bavarder. Il se tourna vers cette brune « horizontale » avec qui il était arrivé. Il voyait ses lèvres remuer, mais ne parvenait pas à saisir la moindre de ses paroles. Il lui sourit, ou plutôt ses lèvres s’étirèrent en une grimace de dégoût et il détourna la tête. Et comme dans un rêve, elle se tenait là, au centre d’un cercle de lumière. Sa robe claire et légère sur sa peau de satin. Sans réfléchir, il descendit vers elle.
— Mademoiselle ?
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Après avoir silencieusement verrouillé la porte de l'intérieur, Bella tendit à Élisabeth l'une des deux ardoises qu'elle tenait contre sa poitrine. Puis, ayant fait signe à ses deux visiteurs de s'asseoir sur le sol, elle prit place en face d'eux. La craie d’Élisabeth se mit à crisser sur l'ardoise et un dialogue muet s'instaura entre les adolescentes.
― Qui êtes-vous vraiment ? attaqua Élisabeth.
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date : 16-01-2017
La créature était presque aussi haute que lui, noire comme la mort, avec une crête de piques qui longeait sa colonne vertébrale.
De sa gueule hideuse coulaient des filaments de bave et ses yeux rouges luisaient dans la pénombre de la pièce, tels deux rubis.
La jeune femme poussa alors un cri d'horreur...
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date : 16-01-2017
L’une des deux adolescentes, qu’il devina être la princesse Nailah, s’avança vers son sosie la main en avant, mais, au dernier moment, la laissa retomber et balbutia :
— Suis-je en train de rêver ?
La déité les regarda avec tendresse avant de démentir :
— Non, mes enfants, ceci n’est pas un rêve. Néanmoins, il ne s’agit pas de la réalité non plus. Vous vous trouvez dans un lieu hors du temps et de l’espace. Je suis le dieu Eressëa. Je vous ai réunies ici, car j’ai besoin de votre aide.
La seconde jeune fille, qui n’était autre que Kalyah, le dévisagea. Un sourcil levé, elle croisa les bras contre sa poitrine, en position défensive, et l’interrogea sèchement :
— C’est une blague ?
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La succube fit quelques pas puis s’accroupit derrière sa proie pour arriver à sa hauteur. Jeanne était comme figée, emmurée dans son propre corps. Seul son esprit était en éveil. Son cœur se remplit d’effroi et ses mâchoires se crispèrent lorsque la succube murmura à son oreille.
— Écoute, ils viennent pour toi. J’espère que tu apprécieras. Moi, oui.
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date : 30-08-2016
Dans la forêt, il y avait un joli sapin. Il était bien placé : du soleil, il pouvait en avoir, de l'air, il y en avait suffisamment et tout autour poussaient beaucoup de camarades plus grands, sapins et pins à la fois. Mais le petit sapin était très impatient de grandir. Il ne pensait pas au chaud soleil et à l'air frais, il n'avait cure des enfants de paysans qui passaient, bavardant quand ils allaient cueillir des fraises ou des framboises. Souvent, ils en avaient un pot tout plein, ou des fraises embrochées sur une paille, puis ils s'asseyaient près de l'arbrisseau en disant :
- Oh ! comme il est mignon, ce petit-là !
Cela, l'arbre ne voulait absolument pas l'entendre.
L'année suivante, il s'était allongé d'un noeud et, l'année d'après, d'un encore beaucoup plus long. Car on peut toujours voir, dans un sapin, le nombre de ses années d'après le nombre de ses noeuds.
«Oh ! si j'étais un grand arbre comme les autres, soupirait l'arbrisseau, je pourrais étendre mes branches loin à la ronde et, de ma cime, contempler le vaste monde ! Les oiseaux feraient leurs nids parmi mes branches et, quand le vent soufflerait, je pourrais hocher la tête aussi dignement que les autres, là !»
Il ne tirait aucun plaisir de l'éclat du soleil, des oiseaux ou des nuages rouges qui, matin et soir, voguaient au-dessus de lui. Si c'était l'hiver et que la neige, alentour, fût d'un blanc étincelant, un lièvre s'en venait courant et sautait juste au-dessus du petit arbre - oh ! que c'était vexant ! Mais deux hivers passèrent, et, le troisième, l'arbre était si grand que le lièvre dut en faire le tour. «Oh ! grandir, grandir, devenir grand et vieux, c'étaient tout de même les seules délices en ce monde», pensait l'arbre.
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