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La foi chez certains, au lieu d'être source de paix de l'âme, devient conseillère de haine, de falsification de l'Histoire, volonté de domination de l'Autre. Ce qui devrait être une lumière intérieure n'est qu'un voile d'obscurité menaçante.
Afficher en entierComment peut-on s'entourer de fils barbelés et prétendre que la maison est une propriété légitime ?
Afficher en entierLa poésie a toujours été pour moi une leçon d'humanité. Sa beauté réside dans sa générosité, dans son refus de la laideur, de la haine, de la raison arbitraire. Comment un coeur de poète peut-il accepter tant de violence, tant d'injustice ?
Afficher en entierQue veut-on ? Que les palestiniens disparaissent de la carte comme les Indiens de l'Amazonie ou les anciens Américains ? D'ailleurs, quelques intellectuels commencent à justifier ce discours : après tout, l'Histoire a été ainsi faite, une histoire de conquêtes et que le puissant gagne ! Comment s'étonner alors de la résistance du Hamas ?
Afficher en entierSi ton char tue ma prière
Si le canon est ton frère
Si tes bottes rasent mes coquelicots
Si tes raids violent mon ciel
Comment peux-tu effacer ton ombre parmi les pierres ?
Si mon église est ton abattoir
Si tes balles assiègent ma croix
Si mon calvaire est ton chandelier
Si les barbelés sont tes frontières
Comment peux-tu aimer la lumière ?
Si ta haine par-dessus le toit de ma maison
Confond minaret et mirador
Si ta fumée sature mon harizon
Si les hauts-parleurs assourdissent mes cloches
Comment peux-tu honorer le levant ?
Si tes griffes déchirent mon sanctuaire
Si tes casques sont tes oeillères
Si tu arraches mon olivier
Ses rameaux pour ton fumier
Comment peux-tu retenir la puanteur des cendres ?
Si Jénine en arabe est foetus et embryon
Que tu enterres vivant oublieux de l'histoire
Si la poudre est ton encensoir
Si tes fusées blessent ma nuit sombre
Tes dalles se consolent-elles d'être mes décombres ?
Si le mensonge est ton épine dorsale
Si tu nourris tes racines de mon sang
Si tu cache mon cadavre
Pour étrangler le cri de la terre
Comment peux-tu prétendre qu'elle est ta terre ?
Afficher en entierC'est la beauté qui est acte de civilisation, non le fracas des armes...
Je ne veux ni crier avec les loups ni être insensible à la souffrance humaine. Je veux tremper ma plume dans l'encre généreuse et fraternelle, non dans l'ivresse du sang.
Les palmes, c'est pour bercer le visage de la terre ; les rameaux d'olivier, c'est pour apaiser sa douleur. Ah ! Si cette belle neige pouvait laver toutes la laideur sur la face du monde ! Je sais, les poètes ont la tête dans les nuages. Mais qui leur dénie le droit d'aimer... les merveilleux nuages ?
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