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Commentaires de livres faits par Salama34

Extraits de livres par Salama34

Commentaires de livres appréciés par Salama34

Extraits de livres appréciés par Salama34

- Jerna ? demanda Karib avec un grand sourire.
Elle jeta aux deux hommes un regard de méfiance, mais ne parut pas les reconnaitre.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Est-ce qu'on pourrait parler dans un endroit tranquille ?

Des villageois les observaient de loin, parmi lesquels le vieillard, qui montrait aux autres la hache de Karib.
- Parler de quoi ? fit-elle sèchement.
- De Hroald.
- Je n'ai rien à dire. Je ne sais pas où il est.
- Je sais.

Surprise, elle fronça les sourcils.
- Vous n'êtes pas à sa recherche ?
- Pas du tout.
- N'essayez pas de m'embrouiller ! Des gens qui viennent pour la prime, il y en a toutes les semaines, lâcha-t-elle avec lassitude. Mais Hroald n'est pas un idiot, il ne reviendra pas pour se faire prendre.

Karib voulût tâter le terrain avant de lui apprendre que son mari était un idiot, puisqu'il jetait des cailloux dans le lac à un jet de flèche du village.
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La première question me surprit.

- Cet or que vous avez caché et dont le cinquième revenait de droit à Sa Majesté, ce trésor, de quelle taille est-il ,
- Il n'a jamais été pesé.
- l'or est lourd. Comment fut-il porté ?
- Par des bêtes de somme.
- Des chevaux ?
- Chevaux et mules.
- Combien de chaque ?
- Huit mules et quatre chevaux.
- Douze animaux peuvent porter combien de livres ?
- Je l'ignore.
- Combien de livres peut porter un animal ?
- Un cheval, deux cents. Une mule, trois cents.
- Chaque animal a été charger de tout l'or qu'il pouvait porter ?
- Oui, monsieur.
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date : 21-07-2013
Elle me mit le pinceau dans la main, guida cette main au-dessus du joli kimono et me dit:

- Entraîne toi à la calligraphie, petite Chiyo.

Le kimono de Mameha - dame dont j'ignorais tout à l'époque- était une oeuvre d'art […].

- Je ne peux pas, Hatsumomo san ! m'écriais-je.
- Quelle tristesse, mon petit coeur, me sussura son amie. Parce que si tu oblige Hatsumomo à répéter ce qu'elle t'as dit, tu ne sauras jamais oú est ta soeur
- Oh, la ferme, Korin. Chiyo sait très bien qu'elle doit m'obéir. Ecris quelque chose sur le tissu, Petite Sotte. Ce que tu veux, ça m'est égal.
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- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais gradé ?

Olgersen racla sa joue sans sourciller.

- Je n'ai pas besoin de le dire, d'ordinaire ça se voit, Read !

Et Mary se sentit idiote face à cette évidence. L'uniforme même du maréchal des logis Olgersen aurait dû la renseigner. Fallait-il qu'elle soit émue pour l'avoir totalement éclipsé !

- Je me demandais ce qui faisait ton grand courage, à présent je sais. Tu es aussi bigleux qu'obstiné ! s'amusa le maréchal des logis, rompant le silence dans lequel Mary s'empêtrait.

- Moque-toi, dit-elle enfin, ton discours et ta façon d'être pouvaient fort bien m'induire en erreur.
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Une explosion de verre retentit.
Camille venait d'écraser sur la pomette de Holts Kil' Muirt la lourde chope qu'elle tenait dans son poing crispé.
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date : 12-07-2013
Le gros rouleau à patisserie en bois de Miss Dyckes aurait dû être rangé dans le tiroir habituel, mais pour une fois il n'y était pas. Il était posé là, en attente de son destin, avec ses deux poignées fixes, et la masse de son cylindre mobile. Il tomba naturellement sous la main droite d'Angélique, et le mouvement qu'elle fit pour l'abattre sur la tempe du gros homme se fit dans la continuité. Il n'esquissa pas un geste de défense. Il lâcha son couteau et la regarda, stupéfait. Alors, elle lui donna le second coup, du même côté. Il fut pris de convulsions et s'affaissa sur le carrelage. Elle reprit son thé qu'elle avait abandonné sur la table et monta dans sa chambre. Miss Dyckes serait de retour dans moins d'une heure.
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date : 12-07-2013
La dernière recommandation dit: Sortir par le garage, le fermer à clé et laisser la clé dans la boîte aux lettres. Attention: après ça tu ne pourras plus entrer dans la maison au cas où tu aurais oublié quelque chose.
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Zedd prit une bouchée, la savoura et soupira de satisfaction sous le regard fasciné de ses nouveaux amis.

- Vous avez un curieux collier, Ruben, dit le fumeur de pipe.
- Ce modèle n'est plus fabriqué, hélas...
Les yeux plissés, l'homme pointa le tuyau de sa pipe sur le collier.

- On ne voit paz de système d'ouverture, comment l'enlevez-vous ?
Zedd ouvrit le collier, le retira et fit fonctionner les deux parties articulées.

- Vous voyez, il y a bien un moyen de l'ouvrir! Dujoli travail, non? On ne voit rien, tellement c'est bien fait. Du grand artisanat! On ne trouve plus ça de nos jours!
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date : 26-03-2013
Tout le jour un ciel blanc et lourd avait pesé sur la ville, la pressant comme une vendange. Le fleuve s’en écoulait, lentement, dans un air immobile et poisseux qui gommait les rides des courants et des remous, engluait la masse des péniches agglutinées dans la courbe. Derrière elle, l’horizon s’encombrait de noir, un noir de schiste que de temps à autre griffait un éclair. Seul s’y découpait encore, émergeant de la masse des ardoises qui s’y confon­daient, le clocher clair de l’église Saint-Maclou.
Un chaland glissa vers l’Oise et sa trompe pleura deux fois, répercutant des échos mélancoliques.
Sur le quai déserté, un gros homme, chargé de sacs, de paniers et de paquets, tempêtait contre un chien qui lui avait entouré les jambes avec sa laisse de ficelle.
L’homme déposa ses courses, délicatement pour ne pas cogner les bouteilles, et des sacs s’effondrèrent, libé­rant des conserves et des paquets de pâtes. Il se déga­gea de la ficelle, menaçant l’animal d’épouvantables représailles puis, cour­bant un ventre lourd que retenaient à grand-peine de larges bretelles, les jambes écartées, il râtela les pavés de ses grandes mains, ramassant ses provisions, fulminant tou­jours contre le chien. Guère impressionné, le quadrupède, un bâtard boudiné et grisonnant, s’était assis à deux pas, les yeux plissés, l’air sournois, s’égouttant de toute sa langue.
Le maître, qui transpirait lui aussi, la figure rougie entre d’épais favoris gris, se redressa en soufflant, tous les sacs suspendus à ses doigts, et repartit, traînant le chien derrière lui.
– Alors Raymond, c’est le départ ?
D’une péniche* voisine, un petit homme blanchi, vêtu de bleu, grêle sous une grande casquette, venait de héler l’homme au chien.
– Comme tu le vois.
– Tu passes par le Centre…
– Oui parce que le Marne à la Saône n’est pas rouvert.
– Ça fait un beau voyage…
– Ouais, comme tu dis, un beau voyage.
– Alors bonne route, Raymond, et à la prochaine !
– Merci Jacques, à la prochaine.
Ils s’éloignèrent, précédés par leurs ombres qui s’allongeaient sur le quai. L’homme grommelait à voix basse pour le chien :
– T’as entendu, le Cid ? L’était même pas à la Bourse ce matin et déjà il est au courant.
Ils remontèrent le long des péniches amarrées, acco­lées les unes aux autres, pittoresque village flottant, presque pimpant, tout hérissé de mats, d’antennes, de tuyaux de poêle, de fanions et de linge séchant au-dessus des écoutilles.
Ces centaines de bateaux alignés, si souvent photographiés, si fréquemment peints, que l’on retrouvait par milliers sur les cartes postales des boutiques de la ville, lui laissaient une impression pénible, un goût de cendre, la sensation amère d’une gueule de bois. Il savait que leur prochain voyage serait leur dernier, celui qui les mènerait au chantier de déchirage, une fois leurs propriétaires morts ou internés.
Il ressentait la tristesse de ces vies autrefois vaga­bondes, il devinait les trajectoires suspendues de toutes ces existences singulières qui se finissaient ici discrète­ment, silencieusement, comme celles des coques qui les abri­taient et que rongeait la rouille, invisible sous le chevelu des algues qui y prospéraient.
Il était toujours soulagé de quitter cette escale, bien qu’il y fréquentât bon nombre de collègues, d’amis et même de parents, débarqués ou amarrés définitivement. Il fuyait ce qu’il appelait les cimetières d’éléphants, ces concentrations de bateaux devenus immobiles qu’abritent les cités batelières.


Raymond avait soixante-sept ans et naviguait depuis soixante-sept années. Sa modeste retraite, comme nombre de petits artisans bateliers, lui interdisait d’ajouter un loyer à ses dépenses annuelles et le condamnait donc à résider sur son trente-huit mètres. Il n’en était nullement chagrin, tant que celui-ci demeurerait en activité. “Un bateau à quai, c’est une pendule arrêtée”, disait-il souvent.
Depuis la mort de sa femme – cela ferait cinq ans en novembre –, il n’avait plus entrepris de grands voyages, préférant rester dans le bassin de la Seine pour de petits transports : du “brouettage”, comme se moquaient des camarades arrêtés.
Il n’en avait cure, satisfait d’être, lui, toujours naviguant, arrondissant sa pension par ces appoints, continuant sa vie nomade et autonome.
Son bateau, le Gueule d’amour, était un superbe “cul-de-poule” des années 30, aux belles lignes courbes, au nez formé, et dont l’état du fond et du moteur se satisfaisaient bien de ces voyages tranquilles. Il n’avait pas d’économies suffisantes pour refaire l’un ou l’autre, ne réussissant qu’à en assurer l’entretien courant. Investir dans autre chose que de la peinture, du vernis et du goudron, de l’huile et de la graisse, était exclu.
Par contre ce qui se voyait du Gueule d’amour avait fière allure : le bateau était toujours propre et si le moteur fumait noir, les peintures étaient impeccables et les hublots de la dunette brillaient comme de l’or.
Alors, que faisait donc Raymond dit “le Rouge” chargé comme un baudet, dans ce jour d’étuve, à préparer un voyage de plusieurs semaines qui devait l’emmener jusqu’en Provence ?
Pourquoi n’avait-il pas attendu un transport de sable ou de déblais, qui se fait en une journée ou deux, comme il en sort fréquemment à la Bourse de Conflans ? Pourquoi s’était-il engagé dans cette folie ?


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Sage déchargea plusieurs brouettes de sable dans un grand trou creusé par la chute d'un des blocs de pierre durant la dernière guerre. Kardey y ajouta lui-même une certaine quantité de marne. Ils y jetèrent de petits fragments de cailloux et y versèrent de l'eau. Satisfaite de la consistance du mélange, Kira se mit à malaxer le tout à l'aide d'une grosse branche. Pieds nus et ne portant que sa tunique mauve, elle remuait la mixture en se laissant chauffer soleil, debout dans le mortier.
Elle reçut alors une masse humide et froide sur la nuque. Elle poussa un cri de surprise et vit la substance sablonneuse dégouliner sur ses épaules, trempant son vêtement. Ses compagnons éclatèrent de rire. Offensée, la Sholienne fit volte-face, à la recherche de l'auteur de cet affront. Interloquée, elle constata que c'était Sage. Il se tenait à l'autre extrémité du grand réservoir improvisé, du gâchis dans les mains et l'air coupable.
- Ce n'est pas toi que je visais, mais Corbin, s'excusa-t-il avec une attitude repentante qui ne convainquit personne.
Kira laissa tomber sa branche. Elle s'élança dans le mélange vaseux, en direction de son époux, avec l'intention de lui donner une leçon dont il se souviendrait longtemps. Son geste mit le feu aux poudres et tous les soldats plongèrent les mains dans la mixture, malgré les protestations de Kardey, qui voulait s'acquitter de la tâche que lui avait confiée Jasson.
- Les enfants ! cria-t-il au milieu des rires et des sifflements des projectiles humides. Vous êtes des Chevaliers d’Émeraude !
Il reçut une salve en plein visage. Oubliant qu'il était l'aîné du groupe, il sauta dans le trou et se mit à bombarder tous ceux qui l'entouraient.
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