Sale gosse

Un roman plein d'humanité, social ou on suit un jeune délinquant et son éducatrice dévouée..

Mathieu Palain est journaliste, Il a suivit pendant six mois le quotidien d'une équipe de la PJJ ( Protection judiciaire de la jeunesse ) et 'est nourri de cette expérience pour écrire son roman.

2ème roman que je lis de cet auteur en quelques semaines (que je ne connaissais pas du tout avant).

Ce roman est plein d'humanité. On suit le parcours de Wilfrield depuis sa naissance jusqu'à son arrivée dans le monde des adultes. Abandonné par sa mère, aimé par une famille d'accueil, suivi par des éducateurs, il ne vit que pour le football. Mais un jour, la violence ressort de ce jeune blessé de toutes parts et il blesse un autre joueur sur le terrain. Il est exclu de son centre de formation et commence à sombrer dans la petite délinquance et la violence gratuite. Une éducatrice Nina va le suivre avec beaucoup d'empathie pour essayer de le sortir de tous ses travers.

J'ai bien apprécié ce roman : les personnages sont attachants, le métier d'éducateur est bien décrit et l'écriture est agréable.

Une bonne lecture avec des personnages intéressants et bien construits. La psychologie de ceux-ci auraient pu être plus approfondi et étonnamment notre personnage principal est plutôt préservé.Spoiler(cliquez pour révéler) Il vit des choses très difficile mais reste aimé et s'en sort facilement bien..

J’ai découvert Mathieu Palain avec son deuxième bébé « Ne t’arrête pas de courir », qui a vu le jour lors de la rentrée littéraire de septembre 2021. J’avais beaucoup aimé sa plume de journaliste qui retranscrit si bien les choses intéressantes et parfois déroutantes qu’il a vu, entendu et vécu.

C’est ainsi que je me suis lancé, sans me poser de questions, dans son tout premier #roman. Et dès le début, j’ai su que #salegosse allait me marquer et me toucher bien plus que ne l’a fait #netarretepasdecourir .

Tout comme ce dernier, « Sale gosse » est une #histoirevraie. Le récit débute durement. En effet, la réalité de ces enfants et adolescents que nous dépeint #mathieupalain est bouleversante et révoltante.

Je me suis surprise à rire, puis à avoir la gorge serrée tout à coup. C’était dur de se dire que ce n’était pas une fiction, mais bien une réalité.

Cette lecture, c’était beaucoup d’émotions. De l’amusement, mais surtout de la tristesse, de l’impuissance et de l’incompréhension.

Chapeau à tous ces éducateurs et autres corps de métier qui se donnent corps et âme pour que ces jeunes en difficultés et en souffrance aient un meilleur avenir, même quand rien ne s’y prête.

Dans ce récit, l’on apprend les différents aspects auxquels ces acteurs font face : l’attachement, l’impuissance, le dévouement, et l’investissement dont certains font preuve ne sont pas faciles à vivre.

Dans ce premier roman Mathieu Palain nous plonge dans un univers de délinquance à la rencontre d'éducateurs, à la vie en foyer et familles d’accueil.

La vie épargne rarement ces jeunes en difficulté. Même si certains ne s'en sortent pas, heureusement d’autres trouvent le bon chemin après de nombreux moments difficiles.

Nous allons suivre Wilfried qui a eu un départ de vie compliqué, il intègre une équipe de foot mais quelques années plus tard, il est viré suite à comportement violent. En parallèle de son histoire, on suit des périodes de vie d’éducateurs et autres intervenants dans le milieu de la délinquance.

Mathieu Palain aborde la délinquance à travers différents points de vue.

Le récit est rythmé, on reconnait la plume du journaliste, le roman fait penser à un reportage.

Je suis mitigée par ce livre, le doute perciste même après réflexion.

L'histoire est bien décrite, la vie si difficile de ces jeunes en mal de vivre qui n'attendent que de recevoir de l'amour, de la reconnaissance en tant que personne, qu'une porte s'ouvre enfin... L'acharnement des éducateurs dans leurs actes et présences au près de ces jeunes. Ils donnent sans compter en espérant pouvoir leur offrir une chance de vivre une vie plus douce et plus riche que celle qu'ils ont eu avant leur arrivée en centre. J'ai été bousculée entre la vie de Wilfrid avant son accueil et celle d'aujourd'hui, j'ai trouvé que les repères n'étaient pas toujours présents, d'où mon doute.

Wilfrid est un jeune de 15 ans qui se cherche, suite à un placement des services sociaux dans une famille d'accueil à 8 mois, il est élevé par un couple aimant qui le considère comme leur fils et décide de l'adopter. Le soucis sa mère génétique ne l'a jamais abandonné, il lui a été retiré vu sa situation sociale.La rage s'empare de lui, sa vie va basculer alors qu'il est entraîné dans le club d'Auxerre, un geste de trop et le voilà definivement expulsé du club, l'engrenage est en route, la citée, les mauvaises fréquentations l'envoie dans un centre de la protection judiciaire de la jeunesse. Là il réapprend à vivre à faire confiance, se faire confiance, la rencontre avec Nina éducatrice va permettre cela.

Je vous le dis clairement, j’étais pas loin du coup de coeur. C’est un roman qui chamboule, qui fait réfléchir…

D’une écriture simple mais impactante, l’auteur nous dépeint une triste réalité. C’est brut, mais émouvant.

Il est question du quotidien des éducateurs de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) et des jeunes qu’ils suivent. On rencontre Nina, personnage que j’ai beaucoup aimé.

On en apprend plus sur leur métier, sur leur condition de travail aussi. Il y a une réflexion à se faire derrière tout ça…

On découvre aussi le quotidien des jeunes et surtout de Wilfried, auquel je me suis attaché.

La volonté, le dévouement et l’investissement des éducateurs est bien retransmise dans ce roman et c’est touchant.

J’ai fais des études pour devenir moniteur-éducateur et je voulais par la suite passer le concours d’éduc spé. Donc ce livre m’a beaucoup parlé. Leur métier n’est pas un des plus faciles et ils s’investissent beaucoup.

Pour le côté foot, car le récit de la 4eme de couv’ en parle beaucoup, je n’ai pas trouvé ça trop omniprésent. Personnellement ça ne m’a pas dérangé, ça fait parti de l’histoire mais subtilement. C’est pas centré sur ça, l’essentiel n’est pas là ☺️

Le récit est raconté sans clichés, sans des scènes de trop. Je l’ai clairement dévoré tant les pages se tournent à vives allures et que l’histoire m’a plu. L’auteur a fait une immersion dans un foyer pour écrire ce roman et on le ressent. Très belle découverte que je vous conseille !!

« ℚ𝕦𝕒𝕟𝕕 𝕛𝕖 𝕤𝕦𝕚𝕤 𝕒𝕣𝕣𝕚𝕧𝕖́𝕖 𝕒̀ 𝕝𝕒 ℙ𝕁𝕁, 𝕛𝕖 𝕧𝕠𝕦𝕝𝕒𝕚𝕤 𝕔𝕙𝕒𝕟𝕘𝕖𝕣 𝕝𝕖 𝕞𝕠𝕟𝕕𝕖. 𝔸𝕦𝕛𝕠𝕦𝕣𝕕'𝕙𝕦𝕚, 𝕛'𝕖𝕤𝕤𝕒𝕪𝕖 𝕕𝕖 𝕟𝕖 𝕡𝕒𝕤 𝕝'𝕒𝕓𝕚̂𝕞𝕖𝕣. 𝕋𝕠𝕟 𝕞𝕖́𝕥𝕚𝕖𝕣 𝕔'𝕖𝕤𝕥 𝕤𝕖𝕞𝕖𝕣 𝕤𝕒𝕟𝕤 𝕛𝕒𝕞𝕒𝕚𝕤 𝕣𝕖́𝕔𝕠𝕝𝕥𝕖𝕣. »

Malgré une thématique assez dure j’ai trouvé ce livre hyper interessant et bien écrit. Il n’est pas du tout caricaturale et présente bien un univers que je ne connaissais pas du tout. J’ai aimé la relation entre Wilfried et Nina et je suis contente de cette fin Spoiler(cliquez pour révéler)avec Will qui semble s’en sortir et trouver sa voie mais j’aurais bien aimé savoir si il avait repris contact avec sa famille adoptive ! A découvrir car il se lit assez vite.

Si le début de Sale gosse est brouillon, à l'image des premiers mois de la vie de Wilfried, l'assurance de l'auteur semble grandir avec les pages et le roman finit par trouver son rythme, cessant les allers-retours confus entre présent et passé pour s'intéresser aux déboires de son héros et au quotidien des éducateurs de la PJJ. Bouleversant (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/08/16/sale-gosse-mathieu-palain/)

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.

Il m'a choquée, un peu, il m'a émue, souvent. Le sujet est difficile : abandon, placement, foyer, aide sociale ...

L'histoire de Wilfried et la relation qui se créé avec Nina m'ont profondément touchée. En lisant, j'ai beaucoup pensé à ma mère (assistante sociale en reconversion professionnelle).

C'était très bien écrit. C'était brut et simple. Et pourtant très beau aussi.

Chronique complète sur mon blog :

http://tralilou-lit.over-blog.com/2020/01/sale-gosse.html