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Description ajoutée par anonyme 2017-06-07T10:03:26+02:00

Résumé

Le germe de la réponse se niche toujours au cœur de la question.

Quel est donc cet ouvrage anonyme, bien réel et tant controversé ? Que peuvent bien contenir ses pages enluminées qui défraient la chronique depuis le 15ème siècle ? En toute bonne foi, nul ne le sait ! Hormis l’encre et la salive qu’il fait couler, ce manuscrit écrit sur parchemin demeure une énigme, un mystère !

Pour dissiper les brumes ? Un seul recours !

Un jeune Curé atypique, expert en extrême-onction, véritable virtuose des derniers Sacrements, grand mécène pourvoyeur en âmes fraîches, docteur ès sciences en châtaignes variées et fin connaisseur en requiem pour les gisants, œuvrant sous l’égide d’un Pape peu orthodoxe et d’un Cardinal encore plus étrange. D’aucuns diraient… Pas très catholique…

Un faible lumignon fiché dans sa main d’ancien mercenaire ayant reçu l’illumination, le Prêtre se lance sur les traces d’une organisation séculaire dont les membres se sont juré la perte du genre Humain. Le chef, le gourou de cette cohorte de démons n’est autre que le fils d’un célèbre alchimiste dont le nom à lui seul évoque encore le soufre et l’alambic. Au fil de son enquête mouvementée, le Père Jonas Gabriel pourra compter sur l’aide indéfectible de Sœur Angélina ; religieuse au passé tumultueux nantie d’une rare beauté, ainsi que sur deux agents du Mossad venus leur prêter main forte pour démêler l’écheveau.

A croire qu’il existe des domaines, des circonstances, où l’ignorant est plus sage que l’érudit…

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-11-05T19:55:43+01:00

Malgré la chaleur écrasante, le Père Jonas Gabriel se sentait parfaitement

à l’aise dans son costume taillé sur mesure. En tant que prêtre, il avait prononcé ses vœux, certes, mais n’avait pas pour autant renoncé à tout. Il s’habillait chez les tailleurs renommés de Milan, déjeunait dans de bons restaurants et fréquentait par nécessité, dans le cadre de ses missions, le cercle opaque et raffiné de la Haute Société. Il parvenait sans peine à

concilier sa conscience avec son sacerdoce… Après tout, il n’était pas vraiment un Vicaire du Christ comme les autres ; les pouvoirs qui lui avaient

été conférés lui permettaient de bénéficier d’un régime spécial assaisonné

d’indulgences très particulières… De là, à parler de passe-droits, il n’y avait qu’un pas qu’il se refusait de franchir.

Cependant, il n’en éprouvait aucune fierté ; seulement une esquisse de…

détachement, de désinvolture.

Seul son col romain trahissait son appartenance au clergé. À bonne distance, il suivait d’une démarche féline une femme qui le précédait d’une trentaine de pas.

Il calquait son allure sur le ressac de la marée humaine qui l’entourait, comme les flots impriment le mouvement à un bouchon de liège.

S’efforçant de ne penser à rien, il ne quittait pas des yeux la silhouette verte perchée sur de hauts talons; sa démarche évoquait la danse d’une anguille. Une cascade de cheveux blonds ondulait en mèches éparses sur la cambrure de ses reins. Elle serrait avidement un sac rouge sous son bras.

Jonas nota mentalement la manière dont cette femme tenait son bagage pour en conclure qu’il faudrait impérativement en dresser l’inventaire. Ne la voyant que de dos, il ne put s’empêcher d’imaginer son visage.

La blonde passa derrière les colonnes dessinées par Gian Lorenzo

Bernini, dit Le Bernin, hautes de vingt mètres, et se dirigea vers la

Basilique.

Insensibles à l’impression d’écrasement que procurait l’architecture, les yeux du prêtre s’étaient mués en réticule de visée, tels les systèmes d’acquisition de cible équipant les dernières générations d’avion de chasse.

Elle était verrouillée !

Au niveau du portique de sécurité, il se rapprocha de sa proie pour se tenir juste derrière elle ; il prit dans la poche interne de sa veste, un plan et un stylo.

Instinctivement, elle se retourna ; inquiète. Il ne releva pas la tête, absorbé

par l’étude de son plan. Rassurée, elle se détourna pour tendre son sac au vigile ; l’objet fut avalé par une machine à rayons X, tandis qu’elle franchissait le seuil du détecteur de métaux.

Rien d’anormal n’ayant été détecté, le cerbère rendit le sac avec un sourire enjôleur. Jouant de son charme, elle le lui rendit.

Ne possédant aucun bagage, le passage de Jonas ne fut qu’une formalité.

Il constata, non sans un certain cynisme, qu’il fut exempt de la gratification d’un sourire.

Il porta la main à son cou ; le jeune homme remarqua alors la nature du visiteur en bredouillant un « Padre » tout en baissant les yeux, s’attendant peut-être à recevoir une bénédiction. Qui sait ?

Le Curé lui lâcha un sourire narquois rehaussé d’un clin d’œil ; il franchit les lourdes portes de bronze.

La surface de la Basilique était véritablement gigantesque ! Le plus grand

édifice catholique du monde : deux virgule trois hectares au sol ! Un véritable joyau d’architecture forçant l’admiration et l’humilité.

Rien n’avait changé ; les mêmes concrétions de touristes, des écouteurs sur les oreilles, semblaient perdus, contemplatifs, tandis que d’autres, épars,

écoutaient d’une oreille distraite des guides blasés, débitant leur speech d’une voix monocorde. Les pâtres agitaient des fanions multicolores dans le vain espoir de rassembler le troupeau.

Des cohortes de bonnes sœurs, reconnaissables à leur tenue, et malheureusement aussi, à leurs chaussures démodées ou à leurs sandales, déambulaient, un sourire extatique sur le visage. À la vue du prêtre, leurs visages s’illuminaient davantage en oscillant de la tête en signe de joie et de dévotes salutations. Il rendait ces sourires, tout en ne quittant pas des yeux sa cible.

Jonas tourna le capuchon de son stylo de 180° pour le connecter à son mobile grâce à un système Bluetooth spécialement dédié. Dès cet instant, l’écran de son téléphone se mua en lunette de tir.

La blonde âgée d’une trentaine d’années avait un visage d’un ovale parfait, la carnation ivoirine de sa peau contrastait singulièrement avec le bleu profond de ses yeux et celui de sa bouche carmine.

Figée, elle cherchait visiblement quelqu’un. Son attitude dénotait de l’inquiétude, de l’angoisse ; le bourdonnement de l’essaim de touristes semblait accentuer son malaise. Un jeune garçon qui n’avait cure de la visite la heurta violemment ; elle le repoussa sans ménagement avec un regard presque haineux. Le mouflet lui tira la langue et fila sans demander son reste ; elle le suivit des yeux en haussant les épaules.

Elle reprit sa progression quelques instants avant s’immobiliser. Pétrifiée.

Toujours sur ses talons, le prêtre observa la scène.

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  • France : 2017-06-06 - Poche (Français)

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