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Ma respiration m'alourdit, mon rythme cardiaque se fit souple et régulier, le brouillard de l'inconscience était indubitablement sur le point de me happer. Et avais-je déjà basculer? Que je sentais comme dans un rêve le frisson exquis du contact caressant d'une main sur mon front, dont les doigts d'experts m'effleuraient la peau avec une lenteur délicieuse, gage d'une infinie délicatesse, et qu'une voix de velours m'accompagnait vers les portes du sommeil en me murmurant des paroles dont je ne me souviendrais pas au réveil :

- Dors mon amour, je te protège.

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L’onde chaude me fit du bien et je riais à l’avance du tour que j’allais jouer à mon patron. Bien évidemment, je déchantai quand je dépliai ce qui allait me servir de chemise de nuit. Encore du satin ! Mais avec de la dentelle et bien trop court !

- Y’en a ras-le-bol à la fin ! m’écriai-je, en la passant pourtant.

C’était ça ou sortir toute nue.

- Tout va bien ? me lança une voix derrière la porte.

J’ouvris celle-ci à la volée, me retrouvant face à face avec le propriétaire de cette voix.

- Bien sûr que non ! Il y a écrit Victoria’s Secret sur mon front ? Qu’est-ce que vous avez tous à vouloir me faire porter des dessous affriolants ? Je ne suis pas une vampire et je ne suis pas sexy !

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Un vampire était en train de me tuer.

Pourtant, loin d'avoir peur, tout mon être souriait.

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- La faiblesse... c'est de ne pas assumer ses choix. Le courage, c'est se battre pour les êtres qui nous sont chers.

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- Qui êtes-vous pour juger qui doit être à son chevet et qui ne le doit pas ? Vous n’êtes personne, alors du balai !

Son ton glacial et méprisant me fit craindre le pire, surtout quand Matthew se leva d’un bond pour lui faire face. Oubliant toute prudence, je me redressai vivement pour l’attraper par le bras et l’empêcher de faire un pas de plus vers Phoenix, et ce faisant, mon corps meurtri se rappela à mon bon souvenir en m’arrachant un hurlement de douleur provenant de ma cage thoracique, et en m’obligeant à me recoucher violemment, en gémissant misérablement.

Aussitôt, des infirmières en colère débarquèrent en menaçant de virer tout le monde si mes visiteurs ne me ménageaient pas davantage. Angela profita de ce signal pour faire preuve de fermeté et menacer Matthew de partir sans lui vu que c’était elle qui les avait emmenés. Pris au piège, il rendit les armes. Néanmoins, au lieu de me faire un signe de main comme mon amie, il se pencha vers moi et me donna un doux et long baiser sur le front. Il me sourit, se dirigea vers la sortie et je ne sais pas ce qu’il fit à Phoenix en partant mais François attrapa son bras pour le dissuader d’aller l’étriper. Je me demandais vraiment quelle mouche le piquait et je sentais la colère monter en moi. Il préférait s’occuper de son orgueil plutôt que de s’informer sur mon état de santé ! Non mais quel toupet !

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Phoenix avait oublié de me dire que cet homme adorait écrire et qu’il ne pouvait s’empêcher d’adopter le style descriptif infini et indigeste d’un Proust 9trop inspiré. La moindre évocation d’un nuage donnait lieu à vingt pages d’écriture sur la forme, la couleur ou encore la température interne de ce dernier.

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- Je sais, je sais, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi. J’arrive même à avoir les larmes aux yeux devant une publicité pour des couches de bébé ! Et il n’y a rien d’émouvant là-dedans ! Beuark !

Une fois, Angela et Matthew m’avait grillée lors du passage du spot publicitaire en question où l’on voyait une mère ravie de nettoyer les fesses de son adorable rejeton et ils s’étaient moqués de moi pendant une semaine ! Le pire fut que l’information était parvenue aux oreilles de Danny, qui m’offrit un jour que je mangeais chez lui un paquet de couches et un autre de mouchoirs en guise de dessert. La honte !

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- Laissez-moi tranquille, je vous dis !! Bon sang, FICHEZ LE CAMP D’ICI !!

Boum ! Bam ! Les deux internes eurent juste le temps de fermer la porte pour éviter les chaussons que je leur avais jetés à la tête, enragée que j’étais d’être devenue depuis trois jours la bête de foire de l’hôpital. Je me demandais vraiment comment John Merrick2 avait supporté ça si longtemps, moi, j’avais des envies de meurtre !

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« SAM !!

Une autre voix, masculine et exaspérée cette fois, faillit me crever le tympan gauche tandis qu’une pression savamment calculée sur mon estomac me coupa le souffle. La surprise et la douleur me calmèrent instantanément, les efforts que j’avais mis dans mes coups étant redirigés vers mes poumons pour les forcer à respirer à nouveau. Je voyais des points lumineux danser devant mes yeux, mes jambes menaçaient de céder sous mon poids. L’homme tatoué avait gagné.

- Pardonnez-moi mais vous ne m’avez pas laissé le choix ! Ça fait une heure que j’essaie de vous faire revenir parmi nous ! La douche était ma dernière option avant de devoir vous gifler !

Reconnaissant enfin le propriétaire de cette voix de velours quelque peu énervée, je redescendis définitivement sur terre.

J’étais dans une douche qui n’était pas la mienne, en petite tenue, étroitement serrée contre mon patron à qui j’avais décoché moult coups de poings et de pieds.

Je tournai la tête vers lui et…

Oh mon Dieu ! »

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En une seconde, je venais de ruiner toute la souplesse acquise pendant des mois et des mois d'entraînement. Au lieu de sauter avec la grâce féline d'une panthère, j'étais tombée avec la lourdeur d'un éléphant accroché à un rocher. Si cela s'ébruitait, je pouvais dire adieu au respect que j'avais gagné chez les vampires.

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