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Chronique insulaire, Prequelle : Sang d'Irah



Description ajoutée par lost-library 2013-07-17T21:58:14+02:00

Résumé

Le valeureux prince d’Irah en proie aux tourments de la guerre et de l’amour.

Sur l’île Nopalep’am Brode, « La Terre des Hommes » dans le langage des Anciens, les enjeux politiques étaient fort simples : au nord, les Kurstanais, l’Empire des Trolls lycanthropes… et au sud, le désert sacré des Hommes-Dieux d’Orkaz, tous deux malmenés par des climats extrêmes et victimes des incessantes agressions des troupes de la reine de Nicée, Maryanor.

Le jour où le prince Duncan d’Irah se rend à Mosquir à l’appel de la reine de Nicée, il ne sait pas encore qu’elle est la cause des invasions qui ravagent leurs royaumes respectifs. Encore moins qu’il va se retrouver entraîné dans un torrent d’aventures aux multiples rebondissements où se jouent tout à la fois son destin et celui de l’île.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Duncan avançait, la rapière menaçante à la main. L’expression de son visage était terrible, et son regard, d’ordinaire d’un bleu pâle, était d’un noir d’encre. Ignorant le nombre des adversaires qu’il allait trouver sur son chemin, il marchait avec précaution, longeant la muraille. Il n’avait pas fait dix pas que deux hommes jaillirent d’un angle du corridor et se jetèrent sur lui, l’épée levée. Il fit un bond de côté, esquiva plusieurs estocades, avant de charger à son tour en rugissant :

— Par tous les sangs !

Il en abattit un d’un coup sur le crâne qui lui fendit le visage du front au menton, tandis que l’autre s’enfuyait à toutes jambes pour donner l’alerte. Le roi se baissa et ramassa le pistolet du cadavre avant d’emboîter le pas du fuyard, l’air absent, les lèvres retroussées. Il les avait vus à l’œuvre, ces engins. Il savait comment s’en servir, et au besoin il ne s’en priverait pas. Au fond de cette prison, il n’était plus question des codes et des usages d’Irah. Cette gueule à feu, comme il l’appelait, lui permettrait peut-être se sortir de là, et de se venger. Très vite, cinq hommes bien armés débouchèrent à leur tour dans cette partie du couloir enténébré. En le découvrant, ils hurlèrent d’une seule voix :

— Rends-toi, ou tu es mort !

Quelque chose dans le ton qu’ils employèrent trahissait les ordres qu’ils avaient reçus : ils devaient le prendre vivant. Cela n’échappa pas à Duncan qui ricana :

— C’est moi qui vais vous étripailler, messieurs ! Fini de jouer, maintenant !

Il s’adossa contre la muraille, empoigna fermement le pistolet qu’il cala sur sa hanche pour compenser le fait qu’il ne savait pas viser, et gronda :

— IRAH !

Un coup de feu lui fit écho, et un projectile fit éclater la roche, à deux doigts de sa tempe. Il se retint de tirer, mémorisant la place de chacun de ses adversaires, anticipant leurs gestes, scrutant l’expression de peur qui brillait dans leurs yeux. Dans son poing droit, Tarrestorn semblait légère. Ruisselante encore du sang déjà versé, elle attendait son heure. Dans son autre main, la crosse de bois arrondie de la gueule à feu l’handicapait. Il comprit, en voyant celui qui lui avait tiré dessus ranger prestement l’arme dans sa ceinture pour défourrer sa rapière, qu’il n’aurait droit qu’à un coup. Il pesta :

— Tonnerre !

Avant de se décider à faire feu à son tour… La sensation de recul, dans son bras, le surprit. La fumée lui piqua les yeux, et il perdit quelques secondes précieuses. L’un des marins, frappé en pleine poitrine, était tombé, foudroyé. Les autres se ruaient sur lui en pointant leurs lames étroites. Lorsqu’il se reprit, Duncan jeta cette arme désormais inutile et se servit de ses deux mains pour faire tournoyer Tarrestorn au-dessus de sa tête. Lorsqu’il l’abattit sur l’essaim de fer qui le menaçait, elle avait pris tellement d’élan qu’elle brisa net les épées et trancha une tête du même mouvement. Un de ses ennemis jeta son moignon de métal et pointa son pistolet vers lui. Le roi le vit du coin de l’œil, mais il devait encore parer les tentatives d’estocades des autres, dont les lames raccourcies n’en étaient que plus dangereuses. Il déglutit, en entendant le son mat que fit le chien en percutant.

Le coup ne partit pas.

— Malédiction ! s’exclama le marin en secouant l’arme, paniqué.

Ses compagnons commirent l’erreur de se laisser déconcentrer. Duncan profita des quelques secondes de stupeur que l’incident provoqua pour les faucher tous les trois. Ils s’effondrèrent avec une lenteur effrayante, leur abdomen fendu de gauche à droite dégueulant leurs viscères sur leurs cuisses.

— À moi ! cria le dernier, horrifié, comme s’il comptait sur l’arrivée imminente de renforts.

La pointe de Tarrestorn s’enfonça au niveau du cœur et il s’écroula à son tour en crachant un sang noir et épais, laissant le roi d’Irah dans un état second, essoufflé, tous les sens en alerte. Il mit à profit ces quelques instants de répit pour détailler les lieux, ce qu’il n’avait pas encore eu le loisir de faire. Rien qui ressemblât à une issue… Devant lui, le corridor s’enfonçait dans des ténèbres à peine trouées par les torchères fichées dans les murs, et d’où il avait déjà vu surgir l’ennemi par deux fois. Derrière lui, de nouveau les ténèbres, et, il le savait, les petites portes à judas des cachots. Cela s’annonçait mal.

La rumeur d’une cavalcade se fit entendre. Il recula, garantissant de nouveau ses épaules contre la muraille humide. Il fit sauter la poignée de son épée dans son poing. Son contact, son poids, son équilibre parfait le rassuraient et l’aidaient à réfléchir. Un bruit sourd le déconcentra. Des coups de feu.

— Mais cornecouille ! Contre qui tirent-ils ces bougres-là ? marmonna-t-il en tendant l’oreille.

Le bruit de cavalcade avait laissé place à des cris, des jurons, des plaintes et le tintement caractéristique des épées qui s’entrechoquent. Il fronça les sourcils, hésitant.

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Commentaires récents

Bronze

L'histoire est reste assez intéressante a lire meme si parfois elle traine en longueur. Certains personnage sont assez attachant et d'autre detestable à souhait.

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Envies

Ce livre est le préquel des Chroniques Insulaires.

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Date de sortie

Chronique insulaire, Prequelle : Sang d'Irah

  • France : 2010-01-14 (Français)

Activité récente

Les chiffres

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Commentaires 2
extraits 2
Evaluations 1
Note globale 6 / 10

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