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Commentaire de GabrielleViszs

Sang rancune


Commentaire ajouté par GabrielleViszs 2020-05-02T18:47:09+02:00

Je remercie Jordan pour m'avoir proposé de découvrir son récit. La couverture est magnifique même si maintenant que le livre est terminé, je me demande encore à quoi elle correspond par rapport aux nombreuses scènes du livre. Dans tous les cas, elle attire l’œil et demande à ce qu'on prenne le livre entre les mains.

Ohën traque des monstres dans la forêt. Au lieu de tomber nez-à-nez avec une seule de ces bestioles, il y en a 3. Trois goules qui ont grande faim, malgré le fait qu'elles sont déjà en train de dévorer un reste d'être... humain peut-être... Toujours est-il que BANZAÏ ! Il va devoir faire avec. Ce n'est pas l'envie de leur proposer de danser, mais il se peut que le sang qui dégouline n'est pas très jouissif. En plus cela peut rendre glissant certains pas, donc il vaut mieux penser à une autre forme de danse.

- Avec trois affreuses créatures qui dévorent la viande crue ?

- Oui, mais lorsqu'elles ont leur physique d'humaine, ce sont des bombes !

- Charmeur !

Un pacte est né cette nuit. Après plusieurs craquements d'os, des coups de coudes et autres coups portés, bien entendu. Il ne faut pas imaginer que cela ne s'est pas fait sans douleur. Ohën est un homme qui est capable de tuer à mains nues, mais contre trois créatures, c'est beaucoup plus compliqué. Pourtant, il est doué le petit et arrive même à faire le fanfaron (comme toujours d'ailleurs). Shary est l'une de ces goules et va donc accepter son offre (qui est toute aussi surprenante que d'offrir des bébés à un alligator) en échange d'une pierre. C'est du donnant-donnant.

Ohën s'incline d'un sourire. Emportant avec lui Fëir, son meilleur ami depuis son enfance, tous deux des assassins hors pairs (très bien payés pour leurs derniers gestes envers leurs victimes) ils vont devoir accomplir une dernière mission avant de tirer définitivement leur retraite. Car oui, à force de tuer des gens, Fëir a bien envie de trouver un petit coin tranquille avec son ami et que tous deux trouvent une femme et fondent une famille. Rien de plus traditionnel en somme, même pour un assassin. Sauf que cette dernière mission..

- Est une vraie catastrophe ambulante !

Merci pour ces mots, oui notre chère mission, qui est de tuer toute une famille royale va tomber dans un traquenard plus gros qu'eux. C'est un dernier combat afin d'être libre et de vivre leurs vies comme ils l'entendent. Les deux compagnons entrent sur le domaine, se faisant passer pour de puissants chasseurs noirs et c'est là que tout commence.

- Oui, enfin il y a aussi cette histoire où Ohën s'est un peu foutu de la gueule...

- Chut, pas tout de suite !

Bien, reprenons, nos deux compagnons vont devoir se battre, se séparer et emprunter un chemin bien différents. Ohën embarque avec lui la fille du roi, Léna afin de récupérer l'or promis par un type dont on se fout royalement pour l'instant. Quant à Fëir, lui va vivre un sacré calvaire.

- Pourtant, tu as dis que tous deux étaient les meilleurs amis depuis l'enfance ?

- Oui, et ils le sont et seront toujours deux entités indissociables.

Si après le premier chapitre nous nous posons la question de pourquoi on voit Ohën s'amuser si joyeusement avec des goules, et on passe à une nouvelle mission comme si de rien n'était... Non, il y a un lien, suffit de lire l'histoire. Je sais c'est mesquin, mais ce n'est pas drôle si je vous raconte tout. Bref, Ohën est un assassin et fidèle à celui qui lui donne le plus d'argent. L'or est tout ce qui compte en plus de son amitié très forte avec Feïr.

- Ne cherchez pas plus que de l'amitié, ils aiment les femmes et ne s'amuseraient pas entre eux.

Ils ont tous les deux vécus des choses incroyables, terrifiantes. Très jeunes, perdus dans la rue, livrés à eux-mêmes, ils ont été recueillis par un homme Golkren.

- Allez, raconte un peu son histoire à ce bouffon.

Bien, Golkren est tout sauf un homme bon, même si dans son esprit il le pense très fortement. Si l'un de ses... enfants arrivent à se sauver et ceci à n'importe quel âge, il les traque. Pas besoin de faire un dessin, il est mauvais, pire que la peste, s'amusant à des combats clandestins.

- Ah je me souviens, les arènes, les gladiateurs et tout ce qui va avec, mais c'était il y a longtemps.

- Oui, sauf que là, ce ne sont pas des gladiateurs, mais passons.

Après des années de souffrances, de bagarres en tout genre et de tueries, Ohën et Fëir vivent de leurs talents. Et cela les a amené devant cette porte de chambre. Ohën va sauver la fille (on n'oublie pas l'or pour sa tête sur ses épaules) et partir avec son fardeau. La suite n'est que souffrance et une lueur d'espoir par endroit. Leurs chemins se séparent, tandis que Ohën est obligé de se coltiner miss-je-tombe-dans-les-pommes-tout-le-temps et donc ne marche pas, sans oublier la version je suis une femme qui se fout dans les embrouilles à chaque pas fait en dehors du chemin tracé par son "sauveur". Entre les deux c'est l'amour fou !

- Autant le dire le premier qui peut étriper l'autre serait parfait dans ce rôle.

Une mission qui ne va pas du tout dans le sens de notre cher Ohën. Il doit se battre contre des goules (il y en a toujours des bêtes comme ça, mais c'est normal vu ce qu'il leur a fait), des hommes de mains (bon ceux-là il les avait payé pour l'aider dans sa mission, mais il faut dire que partir sans les payer, cela les a rendu quelque peu mauvais, enfin plus qu'ils ne l'étaient) Et puis il y a sa propre conscience qui lui joue des tours.

- Comme moi quoi !

- C'est ça comme toi, sauf que si je le désire, je te boucle définitivement.

- Oh, mais c'est qu'il essaierait de me faire peur.

Gnia, gnia, gnia. Une route peu sûre donc, de nombreuses épreuves, le fait de voyager avec un paquet d'or et non son meilleur ami, les deux jeunes gens vont devoir faire avec. Dur, dur de devoir entendre les jérémiades de l'un et les fourberies de l'autre. Ohën se sent obligé de l'emmener jusqu'au bout du monde. Une force en lui ne le lâche pas, commettant des actes dont il ne voit que des souvenirs, tels des bribes de rêves dont personne n'a envie de se rappeler.

Le monde crée par l'auteur est purement fantasy, sans oublier ce qui se cache dans l'ombre. Des assassins de n'importe quel âge, des combats, une quête (même si c'est pour devenir plus riche qu'ils ne sont) des âmes tourmentées et ce besoin de se retrouver comme avant. Si vous pensiez que le livre irait tranquillement, passez votre chemin. L'action est au rendez-vous, tout comme le torturage (Chut, il n'existe pas, mais c'est un mot qui veut tout dire) des méninges de Ohën. La richesse n'est rien sans son ami, sans ressentir son amitié. Et ce n'est pas tout, car il va découvrir d'autres sentiments dont il n'aurait pas voulu, pas lors de cette dernière mission. Oh ce n'est pas non plus transcendant, cela vient petit à petit vers la fin du livre, pour se terminer au point final. Logique me diriez-vous vu qu'après, il n'y a plus rien.

L'aventure est empli de descriptions donnant l'illusion d'être entrée sur les mêmes terres qu'ils vont fouler. Les diverses rencontres avec des créatures n'existant pas dans notre monde (bien que les rats existent, je ne suis pas certaine que ceux-là sont de la même taille) montrent également notre empressement à prendre n'importe quelle arme pour rester en vain, tout du moins pour tenter de rester en vie. Car les menaces sont nombreuses. Par chance, Ohën est doué, vif et surtout jovialement cynique ce qui l'aide à se dépêtrer de situations dangereuses.

- Le sang va couler à flot, les morts vont tomber par dizaines, on continue ?

- Non, cela va aller, ils ont très bien compris où tu veux en venir.

- Tu es si... déprimant !

- Je prends cela pour un compliment, merci.

Princesse est dérouté, perdue, mais volontaire, enfin lorsqu'elle ne sombre pas dans l'inconscience. L'auteur nous laisse un passé de cette damoiselle qui donne des envies de meurtres. Enfin de ressusciter des morts pour les tuer une seconde fois. Au final, les deux personnages premiers ont bien plus en commun que lors de leur premier regard. La fin, même douloureuse est parfaitement logique. Comment imaginer une autre fin ?

- Du sang ! Du sang ! Et la mort... par... décapitation !

Je me disais bien aussi qu'il allait en vouloir encore plus.

En conclusion, c'est surtout l'histoire d'un homme qui voit sa destinée arriver à grands pas. Son âme est liée à un chemin dont il ne peut ne pas se soumettre. Le calvaire d'une vie se retrouve dans le reflet de son semblable. Il suffit d'un sacrifice pour que l’éphémère attitude dévoile enfin la lumière qui était tant cachée.

- Amen !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/sang-rancune-jordan-breton-a186289938

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