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Sans alcool



Description ajoutée par BlueMooon 2021-02-08T09:50:25+01:00

Résumé

En France, on s’avoue rarement alcoolique. Quand on boit on est festif, irrévérent, drôle. Français. Un jour pourtant, Claire arrête de boire. Elle prend conscience que cet alcool, prétendument bon-vivant, est en vérité en train de ronger sa vie. Il noyaute ses journées, altère sa pensée, abîme ses relations. En retraçant son passé, elle découvre à quel point l’alcool a été le pilier de sa construction et de son personnage de femme.

Sans alcool est le journal de son sevrage. Un chemin tortueux, parfois rocambolesque, à travers son intimité. Une quête de libération complexe, dans un pays qui sanctifie le pinard. L’autrice affronte son passé, l’héritage familial, le jugement des autres.

Son récit interroge, au-delà de son expérience. Pourquoi boire est une telle norme sociale ? Alors qu’on lui a toujours vendu la sobriété comme le choix des cons et des culs bénis, elle réalise qu’on l’a sans doute flouée. Être sobre est bien plus subversif qu’elle ne l’imaginait.

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2021-08-26T17:02:55+02:00

Je me rends compte que je juge ces hommes, je préjuge de leur mal-être. Mais en quoi sommes-nous mieux, nous bobos arrimés à nos bars ?

Il y a cette illusion chez les cools, les intellos, que la picole médiocre ne nous concerne pas.

L’alcool triste, c’est réservé au type sans dents et sans emploi, qui carbure au pastis des 10h du matin au PMU. Notre vin festif, en revanche, n’aurait aucun effet toxique. Dans l’inconscient collectif, les buveurs de classe moyenne au bourgeoise seraient exonérés de la dépression et de la cirrhose.

Ils sont bons vivants, marrants, artistiques excentriques, nihilistes. Français.

Pourtant, nous buvons pour les exactes mêmes raisons et les dégâts physiques sont similaires. Le vin n’est ni plus gai ni moins dangereux parce qu’il est mieux sapé, plus cher, dans des meilleurs verres. Nous sommes tous égaux devant l’alcool.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Talou61 2023-12-05T17:10:19+01:00
Lu aussi

Un journal, une autobiographie d'une journaliste suite à l'arrêt de l'alcool.

J'ai apprécié la première moitié du livre décrivant sa volonté, sa déchéance passée avec les addictions (drogues, alcool) mais j'ai beaucoup moins accrochée sur la deuxième partie qui relève plutôt de la vie d'une pauvre petite fille riche…

Je n'ai pas cru un seul instant à son désir d'abstinence : elle suit son amoureux qui est abstinent lui-même, mais ne s'implique pas…

D'ailleurs, elle termine son témoignage par une idée de recommencer à boire… un verre !

Comme quoi, elle n'a rien compris à l'abstinence !

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Commentaire ajouté par Dorothee-9 2023-10-06T20:47:09+02:00
Lu aussi

Trop de longueur, et je n'ai pas apprécié le fait qu'elle parle bq de son compagnon. La guérison, on se la doit à soit seul.

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Commentaire ajouté par bimba25 2021-04-30T17:06:21+02:00
Pas apprécié

J'ai abandonné ma lecture au bout de 100pages. livre très long bourré d'explication sans vraiment grand interêt, se traine en longueur.

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Commentaire ajouté par Root 2021-03-29T15:38:58+02:00
Lu aussi

« Chaque jour, suivant un rituel implacable, je vais chercher ma bouteille chez le caviste. Parfois, souvent, je lui mens, en prétextant un dîner avec des amis, tout en sachant qu’elle m’est destinée.

Je me fais une bière au préalable. Parfois deux. Cela dépend du niveau de désolation de la journée, si je suis un peu agitée, ou carrément démente, possédée par l’envie de boire, de m’écraser la gueule pour mieux m’écarter du monde.

J’ai commencé à boire quand j’avais seize ans, j’en ai trente-sept : l’alcool a toujours été là pour moi, un oreiller mental, une soupape, le liant entre moi et le reste du monde. Il vampirise mes nuits, noyaute mes dîners entre amis, quand il n’est pas là, je l’attends, quand il est là, je me sens vivante. Il est mon rempart, le centre de ma vie.

Plus depuis le 31 décembre.

J’ai arrêté l’alcool. »

C’est une décision qu’il fallait prendre. Pour le corps, pour l’esprit. Pour la dignité. À 37 ans, Claire Touzard a arrêté l’alcool. Terminé l’apéro, la bouteille de vin qu’on entame pour un verre et qu’on vide avant le repas. Fini les oublis, de sac à main, de rendez-vous, de prénoms. Adieu, la pépie du matin, le sable dans les yeux jusqu’au soir et l’entreprise de démolition qui fanfaronne entre les oreilles.

Rapidement, un fossé se crée entre elle et les autres. C’est déchirant de regarder s’éloigner sa meilleure amie sans pouvoir faire un geste, le geste, le seul qu’elle attend sans l’avouer : lever le coude. Mais dans les yeux amoureux d’Alexandre, l’homme qu’elle vient de rencontrer, Claire Touzard est fière de cette résolution. Face à certains de ses proches, en revanche, ce nouveau choix de vie est plus douloureux : « Tu n’y arriveras pas. La boisson, c’est dans ton ADN. » Personne n’a dit que c’était facile… Parce que l’alcool est partout. Les « sobres » passent pour des gens moroses, des emmerdeurs en quête de perfection, animés par un besoin de tout contrôler. Un préjugé bien illustré par l’auteur, avec des références très pop culture qui font quelquefois sourire, mais tellement vraies.

Sorte de ciment social qui liquéfie à l’ingestion, signe de reconnaissance, les verres qui tintent comme cri de ralliement, la consommation d’alcool est à ce point ancrée dans les mœurs qu’outre le manque strictement personnel, le buveur régulier craint de se marginaliser s’il gagne le camp des abstinents et de perdre sa gloire d’appartenir aux alcooliques mondains :

« […] Les marginales, les tarées, les émancipées, les brisées, les célibataires torchées et les dépressives beurrées. Je les aimais pourtant bien, ces filles cassées. Je pensais même avoir inventé le statut.

Qui suis-je désormais ?

Une sainte, une psychorigide, une mal-bourrée, une cul-serré, une rabat-joie, une Marie-la-morale ?

Je ne colle plus au rôle de femme que j’avais écrit pour moi. »

Si l’ensemble est parfois redondant (« défaut » typique du journal intime), le propos, demeure intéressant. L’analyse est poussée, trop pour être rapportée ici en quelques lignes, et sans excès de féminisme. L’introspection interpelle. Sans alcool est un portrait de femme qui ne suscitera pas forcément l’identification, mais plutôt que d’imputer son addiction à la société qu’elle autopsie dans ses comportements, Claire Touzard assume pleinement son mauvais aiguillage et réfléchit sur les origines du mal – son honnêteté est louable. Tout comme son parcours. Qui lui permet de dire aujourd’hui :

« J’ai passé vingt ans à boire, et franchement, j’ai accompli bien plus en un an qu’en vingt. Je suis une bien meilleure version de moi-même, nuit comme jour. La vraie ivresse, la vraie transe, c’est bête à dire, mais c’est d’être heureux[1]. »

[1] Sylvain Di Cristo (28 janvier 2021), Arrêter de boire par Claire Touzard : « Faire la fête ne veut pas dire que l’on ne souffre pas ». TSUGI. https://www.tsugi.fr/arreter-de-boire-par-claire-touzard-faire-la-fete-ne-veut-pas-dire-que-lon-ne-souffre-pas/

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