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Ne suis-je pas le parfait spécimen d'un monde qui se délite, le fruit d'une consommation débridée, où le sexe devient un concept à la mode, où le SM se glisse dans le dernier best-seller, où l'alcool devient un jus de fruits du matin, où le meurtre passe à la télé tous les soirs, où les tueurs en série ont plus de fans que des chanteurs célèbres ? Je suis le symbole de la décadence de notre civilisation, Abigael, et je fais de toi le fer de lance de mode de vie.
Afficher en entierJe tourne les talons aussi sec, me demandant où j'ai brusquement trouvé ce courage, et me précipite en direction des toilettes. Mais avant d'avoir pu grimper la volée de marches, une main me saisit brutalement le bras. Ciaran me fait exécuter un demi-tour complet sur mes talons et m'attire contre son torse. Son regard glacial me transperce la poitrine. Je manque de suffoquer. Sa poigne est douloureuse, mais je me contente de le regarder.
- Une fille facile ne m'intéresse pas. Te mettre dans mon lit non plus.
Je le fixe sans comprendre.
- Alors quoi ?
- Hum....Tu comprendras.
- Explique moi, je suis perdue. En quoi je t'intéresse ? parce que suis la fille dont tous les garçons se moquent ? Tu souhaites m'humilier ? Me transformer en l'une de ces poupées qui passent leurs journées à minauder à tes côtés, en espérant un regard de toi ?
- Tu as passé beaucoup de temps à m'observer, remarque-t-il à juste titre. Tu t'intéresses à moi pour une raison que j'ignore, et je m'intéresse à toi pour une raison que tu ignores. Nous sommes à égalité. Tu n'as pas besoin de précipiter les choses, Abigael.
Afficher en entierPrologue :
"...
La robe rouge inonde mes pensées. Chaque fois que sa silhouette se dessine dans ma mémoire, mon sang pulse plus vite dans mes veines. Le désir m'étreint. Le désir de posséder, de détruite, de jouer.
Petit chaperon rouge... sauras-tu me percer à jour ? Fuiras-tu ou prendras-tu le risque de te mesurer à moi ?
..."
Afficher en entier"Tu comptes rester plantée là toute la journée ? me lance-t-il à mi-voix.
— Je suis terrorisée, j’avoue sans honte.
— Tu as si peu confiance en toi ?
— Ce n’est pas… "
Je lève les yeux sur lui.
"Comparée à toi, j’ai l’impression d’être une idiote.
— Pourquoi te compares-tu à moi ? Comparé à toi, je suis un sociopathe. Il y a des comparaisons qui n’ont pas lieu d’être, Abigael. Mon intelligence n’a rien à voir avec la tienne, tu n’as pas à l’envier. Tu sais des choses que j’ignorerai toujours."
Afficher en entierSon visage, dénué de tout sentiment, me plonge dans le désarroi le plus absolu. Un flot de larmes envahit mon regard – je veux tant l’aimer qu’il m’est insupportable de ne pouvoir l’approcher.
Afficher en entier— Mais non. Je n’ai pas besoin de lever la main sur toi pour te punir. Je peux te torturer de maintes façons qui te feront amèrement regretter ton geste. Déjà, pour commencer, je cesserai de t’embrasser, et je sais avec certitude que tu en souffriras. Je peux commencer petitement et te faire souffrir beaucoup plus.
Alors ne joue pas avec moi. Si tu m’appartiens, Abigael, ton plaisir m’appartient. Il m’incombe de te le donner ou de te le reprendre.
Afficher en entier" Abigaël, arrête de croire que tu ne représente rien pour moi. Tu as tort de le penser. Même si je fais semblant ici, tu es autrement importante pour moi qu'une simple copine. Je te destine à bien d'autres choses qui ont plus de valeurs à mes yeux. Tâche de ne pas l'oublier.
En revanche, je suis arrogant et extrêmement narcissique. Si tu ne t'habilles pas avec ce que je t'ai offert, si tu continues de te comporter comme si tu ne valais rien, je risque de me montrer moins aimable et tu apprécieras sûrement moins l'image que tu as de moi. Est-ce clair?
Afficher en entier" Tant mieux, grand méchant loup, je préfère quand tu es vraiment toi. Le gentil Ciaràn a quelque chose d'effrayant non?"
Afficher en entier"Abigael, je peux vous adopter si vous voulez.
- Euh, non, je vous remercie. Ce serait trop étrange.
- Très bien, comme vous voulez."
Afficher en entier« Elle n’avait pas encore conscience qu’il n’existait qu’un seul prédateur pour elle… »
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