Lettre de Patch à Nora

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Mon Ange,

Mon plus grand espoir c’est que tu n’aies jamais à lire cela. Vee sait qu’elle doit te donner cette lettre uniquement si ma plume est brûlée et que je suis enchaîné en enfer, ou bien si Blakely développe un prototype de "démonium" assez fort pour me tuer. Quand la guerre entre nos races commencera, Je ne sais pas ce que sera notre avenir. Quand je pense à toi, et nos plans, je ressens une douleur désespérée. Je n’ai jamais autant voulu que les choses finissent bien que maintenant.
Avant que je quitte ce monde, j’ai besoin de t’assurer que tout mon amour t’appartient. Tu es la même à mes yeux qu’avant que tu ne jures les Vœux de Changements. Tu es à moi. Pour toujours. J’aime la force, le courage, la douceur de ton âme. J’aime ton corps aussi. Comment quelqu’un d’aussi sexy et parfait peut-il être à moi ? Avec toi j’ai un but – quelqu’un à aimer, chérir, protéger.

Il y a des secrets de mon passé qui pèsent sur ton esprit. Tu m’as assez fait confiance pour ne pas me poser de questions à leur sujet, et c’est ta foi qui a fait de moi un homme meilleur. Je ne veux pas te quitter en te cachant quoi que ce soit. Je t’ai dit que j’ai été banni du Paradis pour être tombé amoureux d’une humaine. De la façon dont je l’ai expliqué, j’ai tout risqué pour être avec elle. J’ai dit ces mots parce qu’ils rendaient mes intentions plus faciles. Mais ce n’était pas la vérité. La vérité c’est que j’ai été déçu par les objectifs toujours changeants des archanges et je voulais m‘éloigner d’eux et de leurs règles. Cette fille était une excuse pour laisser tomber de vieilles habitudes de vie et accepter un nouveau voyage qui m’a finalement conduit à toi. Je crois au destin. Mon Ange. Je crois que tous les choix que j’ai fait m’ont rapproché de toi. Ça fait longtemps que je te cherche. Je suis peut être tombé du Paradis, mais je suis tombé pour toi.

Je ferai tout ce qu’il faut pour que tu gagnes cette guerre. Les Nephilims sortiront vainqueurs. Tu respecteras ta parole donnée à Black Hand et tu seras en sécurité. Ceci est ma priorité, même si cela doit me coûter la vie. J’imagine que lire cela te mettra en colère. Ce sera peut être difficile de me pardonner. J’ai promis que nous serions ensemble quand tout cela sera fini, et tu m’en veux probablement d’avoir failli. Je veux que tu saches que j’ai tout fait pour tenir ma promesse. Pendant que j’écris cette lettre, j’analyse toutes les possibilités qui nous aiderons à nous en sortir. J’espère trouver un moyen. Mais si le choix que je dois faire revient à choisir entre toi et moi, alors je te choisis toi.
Je t’ai toujours choisi.

Avec tout mon amour,


Patch

Source : Dans notre petite bulle .

Je suis tout sauf heureux. Comme si le soleil s'était couché depuis cinq jours et n'était jamais revenu, Ana. Je suis dans une nuit perpétuelle.

C'est moi, Ana. Moi tout entier, et tout à toi. Que dois-je faire pour que tu t'en rendes compte ? Pour que tu voies que je te désire, de toutes les manières possibles. Que je t'aime.

"Qu'est-ce que je peux faire pour que tu comprennes que je ne vais pas fuir ? Qu'est-ce que je peux dire ? "
Il me dévisage, et trahit encore une fois sa peur et son angoisse en déglutissant bruyamment.
"-Tu peux faire quelque chose.
- Quoi ?
- Épouse-moi ".

- Donc, tu es mon chef, maintenant.
- Techniquement, je suis le chef du chef de ton chef.
- Et techniquement, je suis une dépravée sans morale, puisque je baise avec le chef du chef de mon chef. "
Christian prend un air renfrogné. "En ce moment, tu ne fais que débattre avec lui.

Tu sens.. le paradis. J'ai dormi de ton côté du lit, car l'oreiller avait ton odeur.

Selon Katherine, le gène «j'ai besoin d'un mec» me fait défaut, mais la vérité, c'est que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui... enfin, qui m'attire, même si je rêve d'éprouver les sensations dont tout le monde me rebat les oreilles : genoux tremblants, coeur palpitant, papillons dans l'estomac... Parfois, je me demande si je n'ai pas quelque chose qui cloche. À force de fréquenter des héros de roman, je me suis peut-être forgé des attentes et des idéaux trop élevés. Reste que je n'ai jamais été remuée par un homme.

Je veux aller trop vite. Il n’est pas prêt, moi non plus. Nous sommes en équilibre sur la balance délicate de notre étrange accord, oscillant tantôt de son côté, tantôt du mien. Nous devons nous rapprocher du milieu. J’espère simplement que ni l’un ni l’autre ne tombera en chemin.

Shane et Claire , chapitre 7 pages 173 et 175 sur 343 .

Il l'embrassa. Son baiser avait quelque chose d'inédit ,de passionné ,de sensuel et de farouche , et des désirs inconnus s'éveillèrent en elle . Son corps entier se plaqua contre celui de Shane . Poussant un gémissement de plaisir , Shane la fit rouler sur le dos et s'allongea sur elle . Il l'embrassait comme s'il n'y avait rien de plus important au monde .

La laissant reprendre son souffle ,ses lèvres descendirent le long de son cou et suivirent le col de son tee-shirt , sur lequel il tira pour découvrir davantage sa poitrine .
Sans comprendre vraiment ce qu'elle faisait , Claire voulut retirer son tee-shirt , mais la main de Shane arrêta la sienne .

_ Pas ici , dit-il.
Elle le considéra avec curiosité .
_Quoi ? ajouta-t-il d'un air las .
_J'attendais que tu ajoutes : " Pas maintenant . " Comme toujours .

Il sourit de ce sourire qui était sa marque de fabrique , malicieux et terriblement tendre en même temps .

_ Claire , je viens de sortir de prison . Tu crois vraiment que je peux encore espérer la canonisation ?

Une décharge électrique parcourut aussitôt le corps de Claire . Il acceptait ! Oh , mon Dieu...

_Dis-moi combien je t'ai manqué .
Ce fut tout ce qu'elle trouva à répondre .
_Certaines chose se passent de mots...

Il avait raison . Elle sentait l'énergie brute qui l'animait , vibrant juste sous sa peau , à l'unisson de la sienne .

_Mais je dois savoir , Claire , tu es sûre d'en avoir envie ? Vraiment ?

(............)

_Oui , dit-elle , aussitôt étourdie par le silence qui suivit .
Oui , Shane . J'en ai envie . J'ai envie de le faire avec toi .

Il libéra sa respiration dans un éclat de rire nerveux .

_Personne d'autre ? Pas même de canon qui joue dans la film q'on a maté l'autre fois ? Non ? D'accord , d'accord , si tu insistes .
Après lui avoir donné un baiser rapide et tendre , il ajouta :
_ On monte ?

Ils se levèrent ensemble , main dans la main , et il passa devant elle dans l'escalier , s'arrêtant toute les deux marches pour l'embrasser . Arrivée au premier , elle était déjà toute chamboulée .

Shane désigna la porte de sa chambre en haussant un sourcil interrogateur ; Claire répondit non de la tête : sa chambre , plus grande et située au bout du couloir , leur offrirait plus d'intimité .

Je sentis mes joues s'embraser et fus surprise de découvrir que son regard avait plus d'effet sur moi que tous les baisers de Jesse. Dimitri était calme, souvent distant, mais il dégageait une force et une intensité que je n'avais encore jamais ressenties chez personne. Je ne pus m'empêcher de me demander comment cette intensité se traduisait... sexuellement parlant. Je tâchai d'imaginer ses mains sur mon corps et... merde!
Avais-je perdu la tête? Je dissimulai mon embarras sous l'insolence.
- Est-ce que tu aimes ce que tu vois?
- Rhabille-toi.

- J'ai vu la robe.
- Est ce qu'elle te plait ?
Je pris son absence de réponse pour un "oui".
- Crois-tu que je vais mettre ma réputation en danger si je la porte pour le bal ?
- C'est l'académie tout entière que tu vas mettre en danger, répondit-il d'une vois à peine audible.

Je me penchai pour le serrer dans mes bras sans réfléchir à ce que je faisais.
_Merci...
A en juger par sa raideur je l'avais pris par surprise, comme moi-même, d'ailleurs. Mais il finit par se détendre et je crus mourir en le sentant poser ses mains sur mes hanches.
_Je suis content que tu sois indemne. (Sa voix me donna l'impression que ses lèvres étaient à quelque millimètres de mon oreille.) Quand je t'ai vue tomber...
_Tu t'es dit: "Quelle gourde!"
_Pas exactement.
Il s'écarta légérement pour mieux me regarder mais n'ajouta rien. Son regard sombre et intense m'embrasa instantanément. Lentement, avec prudence, ses doigts merveilleux approchèrent de mon visage et caressèrent ma joue. Je ne pus m'empêcher de frissonner

_Génial! m'écriais-je en prenant conscience qu'il était encore plus cool que je le croyais. Tu as flanqué une raclée à ton père! Je veux dire, c'est affreux mais... Ca alors! Tu es vraiment un dieu...
Il leva un sourcil.
_Quoi?
_Rien, rien... Tu avais quel âge?
Il ne semblait pas tout à fait remis de mon commentaire sur sa nature divine.
_Treize ans.
C'était bel et bien un dieu.

— Et nous ? insista Claire sans s'écarter.
— Tu veux m'accompagner ?
Elle secoua lentement la tête et vit la douleur se peindre sur les traits de Shane,
avant qu'il ne se referme à nouveau.
— Alors la discussion est close. Et puis, désolé de te l'apprendre, Claire, mais il n'y a pas de « nous ». On s'est bien amusés, je te l'accorde. Enfin, tu te rends bien compte que tu n'es pas vraiment mon genre et...
Michael fondit sur Shane et fit valser le carton à l'autre bout de la pièce, où celui-ci
répandit son contenu.
—Je t'interdis, articula-t-il en plaquant Shane contre le mur le plus proche. Je t'interdis de lui manquer de respect. Conduis-toi comme un trouduc avec moi. Avec Eve à la rigueur, elle sait se défendre. Mais ne t'en prends pas à Claire. Ma patience a des limites, Shane.

Un autre Post-it, collé sur la jupe, indiquait : Re-
garde sous le meuble du lavabo. Claire en tira d'épaisses chaussures à plate-forme en
cuir verni, de sa pointure.
Elle emporta ces affaires dans sa chambre, les étala sur son lit et recula afin de les
observer un instant. « Je ne peux pas porter ça, ce n'est pas moi. » Eve se paierait sa
tête si elle se pointait à une soirée en jean. Sans oublier que son amie s'était donné
beaucoup de mal : toutes ces affaires étaient à sa taille. Même les chaussures. Et... ça
rendrait Monica dingue si Claire se pointait dans une tenue aussi sexy (elle ne réussi-
rait jamais à être plus sexy que Monica, bien sûr, mais ça lui ferait les pieds). En
promenant les doigts sur le cuir doux de la jupe, Claire imagina la réaction de celle-ci.
Non, elle ne pouvait pas faire ça... Quand elle imagina ensuite la réaction de Shane,
pourtant, sa résolution vacilla : peut-être qu’elle pouvait après tout...
La réalité dépassa les espoirs de Claire : en la voyant descendre l'escalier, Shane se
décrocha littéralement la mâchoire. Devant la réaction de son ami, Michael se retour-
na à son tour ; Claire s attendait à tout sauf à ce qu'un vampire angélique, et sexy en
diable, accuse le coup puis la détaille des pieds à la tête. Etourdie, Claire s'arrêta au
milieu de l’escalier et essaya de prendre une pose avantageuse avant de lancer :
— Tout va bien ?
Shane referma la bouche avec un bruit sec, et Michael s'éclaircit la gorge.
— Très bien, répondit-il.
— Très bien ?
C'était Eve, qui arrivait derrière Claire. Elle la contourna et donna une bourrade à
Michael.
— Elle est sublime. Même moi qui suis cent pour cent hétéro, je la trouve sexy.
On aurait dit que Shane avait avalé sa langue. Claire sentit une bouffée de chaleur
l'envahir alors qu'il la dévorait des yeux. Elle résista à la tentation de remettre, pour
la douzième fois, sa jupe droite, et se força à soutenir son regard en souriant.
— Tu es sûre que c'est une bonne idée ?
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il dise ça. Vraiment pas.
— Tu es magnifique, ajouta-t-il.
— Merci... dit-elle.
Il l'interrompit aussitôt :
— Ce qui, dans cette ville, te place d'emblée sur le menu du jour...
Elle lui brandit son poignet gauche sous le nez : il ne pouvait pas rater le jonc en
or.
— Tout ira bien, insista-t-elle, les vampires me laisseront en paix.
—Je ne pensais pas aux vampires. Tu vas attirer tous les types qui cherchent à s'envoyer en l'air.
Eve leva les yeux au ciel et riposta :
— La vache, Shane ! Tu ne peux pas t’empêcher de casser l'ambiance, hein ? Ce
n'est pas parce qu'elle est canon que tu es obligé de jouer le mec jaloux et possessif!
On va tous à cette soirée, on veillera sur elle. Et avoue que ça lui va bien, à ta copine,
d'être pomponnée. Mate un peu ses cheveux... Classe, non ?

Le regard de Monica se fit glacial. Encore plus glacial.
- Ne t'aventure pas sur ce terrain, ma petite. Ce n'est pas ma faute si tu vis avec une bande de gros nazes. Je parie que la pouffe gothique passe son temps à allumer des bougies. Une vraie pyromane ambulante, sans parler de son sens désastreux de la mode.
Claire se mordit l'intérieur de la lèvre pour ravaler une réplique cinglante, qui aurait souligné que la pouffe de l'histoire n'était pas celle qu'on croyait. Elle se contenta de lever ses sourcils, bien consciente qu'ils n'étaient pas parfaitement épilés, et de sourire d'un air mystérieux.
- ça vous fait un point commun, alors. Ce haut vient du centre commercial, non? De la collection Camping il me semble...

Claire essuya ses larmes en reniflant. Une voix interieure lui criait : " Tu pleureras plus tard, pour l'heure il faut survivre"

- Eh, les gars! Je suis avec une candidate en chair et en os!
Alors que la porte se refermait sur elle, Claire songea que cette dernière phrase aurait tout à fait pu être prononcée dans Massacre à la tronçonneuse et s'efforça de chasser de son esprit la scène qui pourrait suivre.
Les lieux n'avaient rien d'inquiétant. Le bois dominait dans la maison propre et meublée avec simplicité. Des écailles de peinture se détachaient dans les coins. Ca sentait l'encaustique au citron et...le chili con carne?

- [...]Je veux que tu sois revenu pour le diner.

Il yavait deux autres vampires dans la piece capables d'entendre le reste de mon message, mais je lui envoyait qd meme.

(Lorsque tu rentreras, je m'enduirai de whisky, et uniquement de whisky. Ensuite, je t'aspergerai entierement de gin. On se boira l'un l'autre de toutes les manieres possibles)

- Elle sait s'y prendre pour te motiver, n'est-ce pas? dit Vlad en s'eloignant avec un grognement amusé.
Mencheres ne laissa rien paraitre.
Quant à Dave, il se contenta de maugreer :
- Elle cuisine comme un pied. Qu'est ce que ca a de motivant?

Elle parlait elle aussi avec ce doux accent créole, sucré et trainant.
Si les calories auditives avaient existé, j'aurais grossi rien qu'en l'écoutant.

- On t'a tiré dessus! suffoquai-je. Quelqu'un a essayé de te tuer!
Il me fallut un moment pour reprendre mes esprits. Nous étions par terre. Il m'avait fait rouler pour m'éloigner de la table, mais je pouvais encore voir notre emplacement d'origine. Il y avait trois trois dans la paroi de verre, mais aucun d'entre eux n'était près de la place où il avait été assis.
Bones me remit sur mes pieds, tournant le dos à la fenêtre, et la vérité me frappa de plein fouet alors même qu'il me répondait.
- Pas moi, Chaton. Toi.

Un premier pas...
- Mon grand-père, y faisait des babouches...
Un deuxième...
- Et mon grand-père, y disait toujours...
Le troisième, guère plus assuré. Il tendit les mains.
- ... "Les babouches, c'est comme les gens, dans ta vie, t'en auras plein : des bonnes, des mauvaises, des belles, des laides, des trop raides, des trop molles, des trop petites, des trop grandes, des qui donnent des ampoules, des plus ou moins confortables. Et si t'as de la chance, tu trouveras celles qu'Allah a faites pour toi... (...) Alors enfile tes babouches, mets-les l'une devant l'autre, et tu verras bien où elles te mèneront.

- J'ai lu quelque part que le simple battement d'ailes d'un papillon en Thaïlande peut provoquer un ouragan à New York.
- Ouais, et un de tes pets pourrait déclencher une panne de courant au Portugal, réplique Elody en lui jetant une frite à son tour.
- Ton haleine au réveil pourrait causer un raz-de-marrée en Afrique, poursuit Ally. et ne ne pète pas.

Ton visage, ton parfum... Tout chez toi m'a manqué.

Ever, je...
-Tu es aveugle ? Tu n'as pas encore compris que je ne veux que toi !
Il me caresse doucement la joue - un geste dont je vais bientot être privée.

J'ai juste ... J'ai besoin d'un peu de temps pour m'habituer.
Dire que moins de trois semaines plus tôt j'ai tué son ex-femme, lui ai avoué mon amour et ai scellé mon destin en devenant immortelle !
Damen pince les lèvres d'un air de doute. Nous sommes à un mètre à peine l'un de l'autre, mais on dirait qu'un abîme nous sépare.
- Je parle de cette vie-ci, je reprends d'une voix aiguë et précipitée, m'efforçant de briser le silence et de détendre l'atmosphère. Et si je fais l'impasse sur mes vies passées, c'est la seule expérience que j'ai. Il me faut encore un peu de temps, d'accord?
Je soupire de soulagement lorsqu'il s'assoit près de moi et effleure du doigt l'endroit où se trouvait ma cicatrice.
- Ce n'est pas le temps qui nous manque.