Extraits

Elle lui plaqua la main sur la bouche.

-Je t'aime Quinn. Il n'y a nulle part ou je prefererais etre si ce n'est pres de toi.

Ses paroles l'emplirent d'une chaleur diffuse.

-Je t'aime aussi. Tellement.

Sa voix se brisa.

-c'est bon a savoir.

-Libere moi !

-Pas encore.

-Je suis gravement blessée. J'ai peut etre une commotion.

-J'en suis certain. Il t'a frappee tres fort. Dieu merci, tu as le crane dur.

-Epargne moi tes compliments et detache moi !

-Combien j'ai de doigts ?

Elle fronça les sourcils pour se concentrer.

-Un seul.

-Oui. Lequel est ce ?

-Le majeur. Tres drole. Aie !

Elle avait toujours su qu'un boulot dont le contrat d'embauche stipulait "les options d'enterrement" signifiait des problèmes de gestion des ressources humaines.

il avait des crocs, il se nourrissait de sang pour survivre, et il allait dans la peau de se qui, autrefois, était pour lui un monstre. mais il n'en était pas un. il en était certainà présent.

Il avait été chasseur pendant dix ans. Et avant cela il avait été en apprentissage, mais il avait tué son premier vampire à l'âge de vingt ans.

Il frissonna à cette pensée. Son père lui avait bourré la tête de bêtises depuis sa plus tendre enfance, lui disant que tous les vampires étaient mauvais. Tout le contraire des humains. Des tueurs qui devaient être arrêtés par tous les moyens nécessaires, même si ils avaient l'air tellement humains et innocents.

- J'ai toujours cru que les loups-garous se transformaient à la pleine lune.

- Mec, je suis pas une nana. Je n'obéis pas à un cycle mensuel. Les loups-garous peuvent se métamorphoser n'importe quand, mais c'est vrai que c'est pas facile de résister quand la lune est pleine.

Il montra la pancarte de la tête.

-Que faisons-nous, à ton avis ?

Elle étudia la situation un moment,

-Je crois qu'il faut la contourner. La carte indique le nord de la ville, et c'est là que va cette route. Sinon, nous risquons de nous perdre.

-Pas si on peut deviner ce qu'est le repère suivant.

Elle étudia la carte, suivant les lignes de son doigt.

-On dirait un arbre, ou un gros monstre noir.

-J'espère que c'est un arbre.

-Dessous, il est écrit « Asesino del monstro ».

-Oui, je sais ça. Mon espagnol est rouillé, mais ça veut dire « tueur de monstres », non ?

-Quelque chose comme ça, convient-elle.

-Cet arbre a l'air marrant.

Mais peut-être voulait-il dire qu'elle l'avait litéralement rendu fou. Fou dans le sens camisole de force et bave aux lèvres. Ce qui serait très mauvais.

Janie était entrée dans sa vie,dans son coeur, dans son esprit et dans son corps en moins d'une journée.La pensée qu'il ne pourrait plus jamais la revoir lui était insupportable. Pourtant, c'était ce qu'il devait faire.