Bon... Cette seconde partie du tome 1 conserve toujours un côté additif mais je me suis demandée lequel. En effet les personnages assez jeunes, leurs émotions soumis à leurs hormones, agacent par leur enfantillages. Leurs cachotteries sont pénibles car elles rythmes l'essentiel du roman quand le lecteur cherche à progresser dans cet univers relativement intéressant. Mais les personnages sont tous aussi insupportable les uns des autres. Quoique Zéphyr reste le plus apprécié. Les protagonistes principaux dans leur jeu du chat et de la souris prônent une certaine redondance. Même les dirigeantes se révèlent de vraies tête à claque. Malgré toutes ces imperfections, on veut connaître la suite et plonger davantage au cœur de toute cette folie. L'apparition d'un nouveau problème amplifié le sentiment. C'est pourquoi je poursuivrai cette aventure en espérant fortement une intéressante évolution des personnages.

Encore une fois, ce livre est un coup de cœur. Ce n’est pas du tout mon genre littéraire, c’est un monde vraiment fantastique, un univers irréaliste et surprenant. Et pourtant, cette saga à une grande place dans mon cœur.

Chaque fois que je commence un nouveau tome, je replonge avec délice dans cet univers quelque part entre Alice aux pays des merveilles et Harry Potter. Oui, parce que cette fois, ce tome m’a vraiment fait penser à Harry Potter. Surtout quand on parle d’Ezra Squall, que Morrigane revisite les heures fantômes où il est présent. Ça m’a rappelé Voldemort et ses passages où on le découvre en simple Tom Jédusor, et qu’on se demande comment il en est arrivé à être le méchant dont tout le monde à peur…

Je crois que ce troisième tome est pour le moment mon préféré. J’avais adoré découvrir les wunimaux dans le tome précédent. Cette fois, ils sont au centre de l’histoire, avec ce virus qui ne s’attaque qu’à eux. D’ailleurs, l’autrice en profite pour nous parler un peu plus de ses créatures mi-homme mi-animaux.

L’univers de cette saga me fascine vraiment, en plus de reparler de certains lieux comme l’hôtel Ducalion ( qui, cette fois est en phase bouderie). L’autrice nous fait cette fois découvrir une bibliothèque vraiment extraordinaire…

À chaque nouvelle page, soit, on découvre quelque chose, soit, il se passe quelque chose. Cette saga est vraiment très addictive, j’ai eu du mal à lâcher ma lecture. Les événements s’enchaînent, il n’y a pas de temps mort. Même si au début, l’histoire est un peu plus centrée sur la découverte du souterrain numéro 9 et de ce qui s’y cache, et qui est donc un peu le moment le plus calme de l’histoire. On ne peut pas s’ennuyer avec ces fascinantes découvertes.

Dans ce tome, on voit peut-être un peu moins les personnages secondaires comme Jupiter, Fenestra, Hawthorne et Cadence, même s’ils sont toujours au côté de Morrigane, ils sont un soutien infaillible pour elle d’ailleurs.

On voit vraiment l’évolution de Morrigane, elle commence enfin à apprendre les arts Wundrous réservés aux Wundereurs. Elle peut enfin commencer à maîtriser son don et commencer à faire des choses exceptionnelles.

Dans ce tome, on en apprend encore un peu plus sur Ezra Squall, le méchant de l’histoire, ce Wundereur qui a fait tant de mort à Nevermoor. On le découvre alors qu’il étudiait à la société Wundrous, mais on découvre également une autre facette de lui…

Bon par contre dans ce tome le virus de l’Hollowpox fait légèrement (ou beaucoup d’ailleurs) penser au Covid, il y est question de contamination, de couvre-feu et de confinement… Mais dès que j’ouvre un livre de cette saga, je me perds dans l’univers, alors pour le coup, ça ne m’a pas du tout dérangé.

À chaque nouveau tome, je me dis que l’univers ne pourra pas me surprendre encore plus que le précédent, et bien si… L’autrice réussit à chaque fois à m’épater encore un peu plus avec cet univers extraordinaire. Il y a tout, il n’y en a pas trop (on comprend facilement) il est parfaitement construit, et je pense que l’autrice nous réserve encore beaucoup d’autres surprises dans les tomes à venir…

Je n’ai pas vu passer les 640 pages, j’ai été happé comme avec les deux premiers tomes, voir encore plus avec cette histoire de virus et les nouveaux cours de Morrigane. C’est dans un univers toujours plus fascinant que nous plonge l’autrice. Entre découvertes, secrets, actions et fantastique, on ne peut pas s’ennuyer avec le troisième tome de cette fantastique saga. D’ailleurs, lisez-la, cette saga, je trouve qu’on n’en parle pas assez et c’est vraiment passer à côté de quelque chose…

https://rowenabookine.com/2021/11/03/nevermoor-3-hollowpox-la-traque-de-morrigane-crow-jessica-townsend/

Je ne sais pas ce que j'espérais en pré-commandant ce livre : j'ai aimé Six of Crows mais n'ai jamais été attiré par Grisha. J'aimais Leigh Bardugo sans pour autant être une grande fan mais son Ninth House m'a appelé, de sa couverture à son résumé. Et puis, il faut bien dire que le bruit autour de la sortie de ce livre était intriguant. Alors j'ai cédé et... je ne l'ai pas regretté.
Par où commencer ? Je ne sais même pas si je pourrais trouver quoique ce soit de négatif à ce roman. Qu'il ne soit pas un stand-alone, peut-être ? Je déteste déjà l'idée de devoir attendre une suite alors même que le premier tome vient seulement de sortir. Damn me, j'aurais dû attendre avant de le dévorer.
Alors oui, certes, ça commence lentement et ça n'accélère pas avant une bonne moitié du roman. Mais est-ce vraiment un défaut quand l'autrice prend simplement son temps pour développer son univers et ses personnages ? Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et Leigh Bardugo a un talent certain quand il s'agit de décrire et de nous envelopper dans l'atmosphère de ses romans. J'ai avancé aux côtés d'Alex tel un Gray, sensible à chacune de ses émotions. Je me suis vu à Yale quand je ne suis même pas sûre d'en avoir un jour vu une simple photographie. J'ai ressenti tout le poids du malaise et de l'obscurité qui règne tant à New Haven que dans le cœur des personnages, auxquels je me suis rapidement et sauvagement attachée.
J'ai compris l'amour quasi inconditionnel de beaucoup de lecteurs pour Darlington dont chaque passage vaut presque le coup d'être cité. La fête des Manuscripts me hantera encore longtemps tant elle était aussi terrible que sexy. J'ai moins compris l'absence d'Alex dans beaucoup de critiques ou les sentiments mitigés qu'elle a inspiré. J'en suis littéralement tombée amoureuse et j'aurais bien du mal à la décrire autrement que terriblement humaine. Elle est forte mais pas invincible, courageuse mais retenue par ses peurs, méfiante mais incapable de ne pas chercher l'approbation et l'amour de ceux auxquels elle s'attache. Sa relation avec Hellie a été décrie d'une façon magnifique et j'ai adoré voir se construire son amitié avec Dawes.
Que dire d'autre si ce n'est que, pour moi, c'est là que le talent de Leigh Bardugo s'exprime le mieux ? Son univers YA m'a plu sans me convaincre à 100% et voilà que devant ce roman-ci, je reste sans voix... la suite, la suite. La suite.