Elle fut prise de panique, jusqu'à ce qu'elle se souvienne que le laird était un homme bienveillant. Il était l'homme le mieux intentionné qu'elle ait jamais rencontré. Il s'était toujours comporté avec elle en parfait gentleman, voire davantage. Il ne lui voulait aucun mal. Il approcha son visage du sien, serra les dents comme s'il était aux prises avec un ennemi invisible. Margaret comprit alors qu'elle devait faire quelque - quelque chose de radical - pour le réveiller. Aussi décida-t-elle de l'embrasser. Les lèvres du jeune homme étaient engourdies par le froid. Cette intimité les réchauffa. Il fronça les sourcils, fit mine de reculer. Elle tendit le cou et lui donna un deuxième baiser, plus appuyé , et elle sentit qu'il se détendait.

Gideon sentait le désir s'enfler en lui. La nuit promettait d'être longue, très longue...

-Il y a cependant un détail que je voudrais éclaircir.
-Lequel?
-Tu es la plus belle femme que j'aie jamais connue, murmura t'il.
Harriet en resta bouche bée.
-Quelle idiotie! Comment peux-tu dire des bêtises pareilles, Gideon?
Il haussa les épaules.
-Ce n'est que la stricte vérité.
Les lèvres de la jeune femme se mirent à trembler.
-Oh Gideon, dit-elle, Gideon.
Et elle se jeta littéralement dans ses bras.
Surpris - heureusement surpris - par sa réaction, Gideon se laissa tomber à la renverse sur le lit, entraînant Harriet avec lui.
-Et toi, reprit-elle, tu es l'homme le plus magnifique, et le plus attirant que j'aie jamais rencontré.
- J'en déduis qu'en plus de tes autres petits défauts, tu as une très mauvaise vue, répondit-il en lui caressant les cheveux.

" Elle se tourna vers Paul , il était concentré sur la route , sur cette tâche à accomplir qui faisait partie de ses responsabilités sans limites et sans failles. Chaque fois qu'il quittait un endroit , il regardait droit devant lui, mais Nat serait toujours celle qui regarderait en arrière. "

" Elle resta allongée, sans bouger , pendant quelques minutes , son bras jeté en travers du torse de Paul, son nez posé sur la bretelle de son maillot de corps, ses lèvres frôlant sa peau. Elle pensa qu'il s'était déjà endormi, abruti par l'alcool et la fatigue. Mais il se redressa brusquement sur un coude, glissa la main sous la tête de Nat et l'embrassa avec une telle avidité qu'elle essaya de se dégager pour retrouver sa respiration. "

" Oui, il était beau , et pourvu de noblesse d'âme, il ne ressemblait à aucun autre homme... C'était le genre d'homme que toute femme normalement constituée avait irrésistiblement envie d'embrasser. Cet homme s'était rendu maître de son esprit d'une manière qu'elle n'avait pas crue possible. Et c'était le même homme qui à présent l'embrassait. "

"L'intention de Portia avait été de profiter d'un arrogant. Au lieu de cela, elle se retrouvait face à un homme meurtri. Cet homme souffrait. Il était dans la peine."

... Il poussa un long soupir vanné, le soupir de qui charrierait dans un sac sur ses frêles épaules toutes les misères du monde. « Le Grand Septon m'a dit un jour : " Plus nous péchons , plus nous souffrons". Si cela est vrai, Lord Eddard, dites-moi... , pourquoi la pire souffrance échoit-elle toujours aux innocents quand vous autres , grands seigneurs, vous amusez au jeu des trônes? Méditez cela, voulez-vous, en attendant la reine ...