SAS, Tome 17 : Amok à Bali
Auteur
- Gérard De Villiers (Écrivain)
Série
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extrait
Un fou gesticulait place Merdeka 1, brandissant le poing en direction de la flamme d’or massif surmontant l’obélisque de la Liberté. C’était un Indonésien au crâne rasé, le visage mangé de barbe, pieds nus, vêtu d’un pantalon et d’une chemise en loques, qui ponctuait ses gestes d’invectives furieuses et décousues.
Malko s’éloigna prudemment dit monument illuminé et plongea dans l’obscurité du trottoir. Il y avait un certain humour, peut-être involontaire, de la part de la CIA, à avoir choisi cet endroit comme « boîte aux lettres morte2 ».
Debout, au coin de la djalan Thomrin, il apercevait les lumières de l’Hôtel Intercontinental Indonésia, un des rares Immeubles éclairés de Djakarta. Son hôtel. Mais, derrière lui, à part l’obélisque, l’énorme place Merdeka n’était qu’un terrain vague, sombre comme un tunnel, semé de détritus.
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La CIA est informée de ce qu'une cargaison de plus de 80 tonnes d'armes (fusils-mitrailleurs, mitrailleuses légères, munitions) est expédiée de Tchécoslovaquie vers l'Indonésie, par l'intermédiaire d'un cargo, le Bremen. Les soviétiques envisagent-ils de déstabiliser ce pays ou un autre État de la région ? Le prince Malko Linge est envoyé à Jakarta pour enquêter.
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Date de sortie
SAS, Tome 17 : Amok à Bali
- France : 2015-09-17 - Poche (Français)
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Résumé
D'après une information en provenance de Prague, une Entreprise de Malaisie vient d'acheter un nombre incroyablement élevé d'armes, de munitions et d'explosifs.
Même pour se livrer à la chasse au tigre et au rhinocéros, ce sont des quantités phénoménales!
La CIA n'aime pas ne pas comprendre et Malko va certainement pouvoir les aider à découvrir à qui ces armes sont destinées et à quoi elles vont servir.
D'autant que les contrôles dans le port de Singapour sont très stricts et que la CIA soupçonne plutôt un débarquement du chargement à Djakarta dont le port paraît moins pointilleux.
Dans cette région, environ 3.000 îles appartiennent à l'Indonésie dont la stabilité politique n'est pas le caractère dominant!
Plus tous les pays autour et la Malaisie qui en veut à mort aux Indonésiens.
Autant de fervents amateurs pour une cargaison de mort subite.
Pour l'heure Malko a un bien mince indice que lui a prononcé, avant de mourir, un éphémère contact : "Kali"... C'est le prénom d'une des épouses du Président Indonésien! Elle ne se livre tout de même pas au trafic d'armements lourds!
Encore un pays de rêve qui va se transformer, pour SAS en villégiature de cauchemar.
Surtout lorsqu'on sait que l'"Amok" est, en fait, une terminologie malaise pour désigner une folie homicide.
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