SAS, Tome 44 : Meurtre à Athènes

Pas fan des romans d'espionnage, j'essaie tout de même d'en lire un ou deux dans l'année, histoire de me débarrasser de cette collection que je ne garderais pas. Ce genre de livres est à destination d'un public purement masculin il me semble, alors forcément j'y trouve rarement mon bonheur. Beaucoup de sexe, de violence, tortures, bien que ce volume soit un peu plus soft que ceux que j'ai déjà lu. Ce qui me dérange le plus au delà des intrigues politiques auxquelles je ne comprends jamais rien et qui m'ennuient, c'est l'image donnée aux personnages féminins, soit elles sont nymphomanes, soit complètement idiotes, ou encore carrément garces et vénales. L'auteur doit avoir un vrai problème avec la gente féminine... Ce tome sera pour l'instant malgré tous les défauts que j'ai relevé, celui qui aura été le plus digeste, c'est rythmé et Malko reste un "agent secret" qui me semble avoir une certaine moralité ce qui est rare dans ce genre d'histoires.

Voici un policier ayant tes mal vieilli, notamment dans sa représentation de la gente féminine et du rapport du héros envers elle. On croirait un mauvais James Bond, toutes les femmes qu'il croise sont sulfureuse, plantureuse et aguicheuse, et il finit par coucher avec toute, en dépit des mariages des uns ou des autres.

De plus, le récit se situe dans un contexte géopolitique réel, ce qui en soit est un plus. Mais malheureusement, lorsqu'on lit le roman presque 50 ans plus tard... J'ai été complètement perdue devant les enjeux politiques que je n'arrivais pas à remettre dans leur contexte. Je n'ai donc pas apprécié cette lecture dont le cadre m'a échappé et que j'ai trouvé misogyne.

Malko arrive à Athènes pour tenter de démasquer les assassins du premier ambassadeur des USA à Athènes (et accessoirement représentant local de la CIA).

L'histoire se déroule dans les années 70 a mal vieillie. Des conflits entre les Grecs et les Turcs ne m'ont pas accroché plus que ça.