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Essoufflée, encore vêtue de sa veste, de son bonnet et de ses gants, la jeune femme fit irruption dans la pièce.

— Oui, monsieur Belmont ?

Ghislain l’examina brièvement du coin de l’œil avant de se concentrer sur ce qu’il tenait entre les doigts.

— Que vous arrive-t-il, encore ?

— J’ai raté mon train… à deux secondes près, indiqua-t-elle, l’air sombre. Ah. Et l’ascenseur est en panne, nous allons devoir contacter le réparateur. J’ai dû prendre les escaliers. Trois étages. Je dois dire, rien de tel qu’un peu de sudation dans un manteau en pur laine pour commencer une journée de travail. Ça vous met tout de suite dans l’ambiance.

— Dans la famille « pas de bol », vous avez une place de choix dans la hiérarchie.

— J’ai toujours visé le sommet, monsieur.

— Icare aussi, mais on ne peut pas dire que cela lui ait réussi.

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Extrait ajouté par Feyre 2017-05-12T18:49:40+02:00

Extrait chapitre 13:

Quinze minutes plus tard, ils étaient près de la Mini Austin d’Adrian. Soudain, Carrie pivota et lui réclama les clés de la voiture.

— Quoi ? J’ai cru mal entendre. Tu vas rire, j’ai pensé que tu disais vouloir conduire Miss Daisy.

— « Miss Daisy » ? C’est comme ça que tu l’appelles ? Je ne te savais pas du genre à donner des petits noms aux choses.

— Maintenant que tu es au courant, je vais être dans l’obligation de te tuer.

— C’est mignon tout plein, sourit la jeune femme en tendant une nouvelle fois la main dans sa direction. J’adore découvrir des choses sur toi et tes habitudes.

Adrian contempla longuement Carrie, puis son regard glissa vers sa paume levée vers le ciel. Finalement, il secoua la tête.

— Non. Non, non, non. Si je me suis résolu à passer mon permis de conduire, malgré tous les dangers que représentent les autres êtres humains aux commandes de ces cercueils ambulants, c’est justement pour être celui qui se trouve derrière le volant, et non à la « place du mort ».

Il n’y avait rien à faire, l’instinct de Carrie lui criait de conduire le minuscule véhicule et si elle avait appris une chose avec le temps, c’était quand il fallait l’écouter. Ce sixième sens lui avait déjà sauvé la vie auparavant et là, depuis qu’ils étaient sortis de l’immeuble, elle avait comme une crampe à l’estomac tant elle était sur le qui-vive.

— Juste cette fois. Promis, insista-t-elle d’une voix douce en papillonnant des yeux. Tu n’as qu’à penser que tu es dans un taxi.

— Dans un taxi, je suis assis sur la banquette arrière, objecta-t-il.

— Il est hors de question que tu ailles sur la banquette. Faut pas pousser. Face à son silence buté, Carrie tenta une autre technique. Une vieille astuce qui avait fait ses preuves et ce, depuis la nuit des temps. Lentement, avec des gestes gracieux, elle commença à déboutonner sa chemise en partant du col. Un bouton. Deux boutons. Adrian croisa les bras.

— Tu penses m’avoir aussi facilement ? lança-t-il du ton de l’indifférence. Mais une seconde dans ses yeux bleu topaze, et Carrie comprit qu’il feignait seulement de l’être. Malgré la température hivernale, la jeune femme continua à défaire les boutons jusqu’à ce que son soutien-gorge noir et sexy apparaisse. Tout ça pour simplement accomplir son travail correctement… ! Elle posa les mains sur ses hanches puis, dans une attitude volontairement provocante, jeta légèrement la tête en arrière. Il était évident qu’Adrian avait une vue imprenable sur la naissance de ses seins et qu’il n’en ratait pas une miette.

— Si tu me laisses conduire Miss Daisy, en rentrant, nous ferons l’amour où tu veux, annonça-t-elle de but en blanc.

Un éclair de convoitise éclaira aussitôt le regard d’Adrian.

— N’importe quelle pièce ? Même si ce n’est pas confortable ?

Carrie sourit intérieurement. Le sexe et la nourriture étaient de bons moyens d’atteindre Adrian Sheffield. Était-il simplement un homme comme les autres ?

— Oui.

— Dans la position que je veux également ?

— Oui, et les négociations s’arrêtent là.

Il plissa les yeux, comme s’il pesait le pour et le contre.

— D’accord. Mais tu gardes le chemisier déboutonné durant le trajet. Je n’arrive pas à croire que je me suis fait avoir de cette façon, maugréa-t-il en contournant la voiture.

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Extrait ajouté par Feyre 2017-05-12T18:46:10+02:00

Chapitre 1:

— Adrian !

— Oui ?

— Ôte-moi d’un doute, tu es musicien, n’est-ce pas ?

— C’est exact, Ghislain.

— Tu sais donc à quel point les doigts d’un violoniste sont importants ?

— Évidemment.

— Alors… pourquoi ?

— Pourquoi « quoi » ? Sois plus précis, s’il te plaît. Sinon, comment veux-tu que je puisse te répondre de manière appropriée ?

Adrian recula d’un pas afin d’avoir une meilleure vue sur le visage de son agent, qui n’avait encore jamais pris une teinte aussi rouge. Ghislain Belmont paraissait subitement en osmose avec son costume criard. Comment un homme peut-il avoir un tel manque de goût en matière de vêtements ? s’étonna-t-il. Ce n’était pas comme si, tous les matins, on lui demandait d’exécuter une figure complexe tel un triple saut périlleux au réveil… une veste et un pantalon, juste ça. Soudain, Ghislain explosa. Un Vésuve éveillé, bruyant, et Adrian Sheffield crut même voir un feu d’artifice lui sortir par les oreilles. Ce qui donnait, dans son imagination fertile, un très joli prisme lumineux.

— Très bien. Très, très bien. Prends-moi pour un con, j’en ai l’habitude, débuta calmement Ghislain. Je te demandais : pourquoi, bordel de merde, as-tu coincé les doigts de Ken Stull dans la portière du taxi ! rugit-il ensuite.

— Oh, j’ai fait ça ? l’interrogea Adrian sans cesser de l’observer minutieusement.

Cette fois, on aurait pu croire que de la vapeur s’échappait des narines de son agent. Un peu à la façon de ces taureaux en colère dans les dessins animés. Mhm, intéressant. Je me demande si en le poussant davantage, il pourrait se mettre à cracher des flammes.

— Tu te fous encore de moi, là, hein ?

— Oui.

— Comment ça, oui ?!

Adrian pencha légèrement la tête sur le côté, les yeux plissés.

— Aurais-tu préféré que je te mente ?

— Arrête ça tout de suite, le prévint Ghislain, les joues rouges de colère.

— D’accord, la prochaine fois que tu me poses cette question, je te mentirai. Inutile de te mettre dans un état pareil.

C’était tellement divertissant de voir Ghislain s’énerver. Ce dernier en resta muet, se contentant d’extraire un petit tube de pilules homéopathiques de la poche de sa veste afin d’en vider la moitié dans sa bouche et de tout avaler. Puis il inspira et exhala profondément plusieurs fois, exécutant son exercice respiratoire préféré, celui censé l’aider à recouvrer son calme :

— Adrian, tu n’aimes pas Ken, soit, commença-t-il, le plus normalement possible.

Ce à quoi le pianiste haussa un sourcil ironique.

— D’accord, d’accord : tu le hais profondément. Je me demande ce qui peut bien être à l’origine d’un tel antagonisme… bref, passons. Sais-tu ce que va nous coûter ton geste envers le violoniste le plus en vue du pays ? En as-tu la moindre idée ? (Tous deux se regardèrent pendant un bref instant.) Quinze jours, Adrian, reprit Ghislain. Durant quinze jours ce musicien adulé, populaire, gentil, ne pourra pas toucher son instrument…

— Ken Stull est beaucoup de choses, mais « gentil », ça, je ne crois pas, le coupa sèchement Adrian.

— Bien sûr. C’est vrai, quand on y réfléchit, suis-je bête ! Il participe à toutes les œuvres caritatives possibles et imaginables, répond à chacun des courriers de ses fans, et aide même les vieilles dames à traverser la rue. Quel être abominable. Un monstre. Beurk. Je me sens sale rien qu’en prononçant son prénom.

— Dans Star Wars, Palpatine aussi avait l’air sympa avant qu’on découvre qu’il était Dark Sidious.

Ghislain lui jeta un regard noir et préféra ne pas relever.

— Sache qu’au moment où je te parle, des milliers de groupes se forment sur Facebook et Twitter. Les gens cherchent le meilleur moyen de t’éradiquer définitivement de la surface de la Terre, Adrian. Actuellement, ta vie ne vaut pas trois doigts. Je ne te parle même pas des journalistes musicaux qui te détestent. Eux, ils préparent un bûcher sur la place du centre-ville. J’ai même vu des enfants de chœur ramasser du bois sec pour les y aider.

Ce discours glissa sur l’élégant pianiste telle la pluie sur le ciré d’un marin. Dans le vain espoir d’obtenir une réaction plus probante, Ghislain persévéra d’un ton encore plus dramatique :

— Adrian, au fond de moi, j’ai toujours eu cette folle espérance que sous cette croûte infernale qui compose ton caractère exécrable se cache en réalité un être humain doté d’un minimum de bon sens. Oh, pas grand-chose ! Je ne suis pas d’une nature gloutonne, surtout en ce qui te concerne. Néanmoins, j’espérais au moins deux grammes de jugeote.

Une nouvelle fois, Ghislain vérifia l’impact de son discours sur son ami qui lui, restait de marbre, attendant seulement la fin de ce sermon qu’il jugeait fort ennuyeux.

— Comment est-ce possible ? Comment peut-on être un génie de ta trempe et être aussi… aussi… ! Je ne trouve pas mes mots. Le dictionnaire entier n’en contient pas d’assez négatifs pour te définir avec exactitude.

Adrian Sheffield l’étudia un instant avant de sortir de son mutisme :

— Est-ce que tu as terminé ?

Ghislain baissa la tête, misérablement vaincu.

— Oui, confirma-t-il.

Adrian agita les mains dans les airs.

— Mes lingettes, s’il te plaît.

— Tes… quoi ?

Le pianiste le considéra comme s’il était devenu lent d’esprit.

— Mes. Lingettes. Antibactériennes.

— Pourquoi ? se renseigna-t-il en cherchant tout de même des yeux ledit paquet de lingettes.

Ils s’étaient réfugiés dans la suite d’un hôtel qu’Adrian avait lui-même sélectionné après plusieurs heures d’interrogatoire auprès du personnel, lors d’une séance de tchat proposé par un site comparateur de tarifs. Le questionnaire avait été digne d’un inspecteur de Scotland Yard. Adrian afficha une mine sombre et grave :

— Je l’ai touché, Ghislain. Je suis contaminé.

Son ami lui lança un regard perplexe.

— Qu’as-tu touché ?

Adrian lui renvoya une expression interloquée.

— Ken, pardi ! J’ai peut-être juste effleuré sa veste, mais dans le doute, je préfère ne pas prendre de risques. Imagine si son incompétence attaquait ma virtuosité, façon pandémie ? Quelle scène horrifique ! J’en ai des frissons ! (Adrian lui montra son avant-bras.) Regarde ! Je ne plaisante pas, j’ai la chair de poule. Misère. Je suis sûr que la grippe aviaire fait moins de dégâts que la veste en polyester de Ken Stull.

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— Adrian, au fond de moi, j’ai toujours eu cette folle espérance que sous cette croûte infernale qui compose ton caractère exécrable se cache en réalité un être humain doté d’un minimum de bon sens. Oh, pas grand-chose ! Je ne suis pas d’une nature gloutonne, surtout en ce qui te concerne. Néanmoins, j’espérais au moins deux grammes de jugeote.

Une nouvelle fois, Ghislain vérifia l’impact de son discours sur son ami qui lui, restait de marbre, attendant seulement la fin de ce sermon qu’il jugeait fort ennuyeux.

— Comment est-ce possible ? Comment peut-on être un génie de ta trempe et être aussi… aussi… ! Je ne trouve pas mes mots. Le dictionnaire entier n’en contient pas d’assez négatifs pour te définir avec exactitude.

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Je voulais savoir si vous aviez changé, ou si vous étiez toujours cette fille passive qui préférait ne jamais rien dire, ne jamais se rebeller face à plus véhément qu'elle. Celle qui était persuadée que le silence était le meilleur des mépris. Cette croyance a tendance à me faire rire, d'ailleurs. J'ai une info exclusive pour vous, miss King. Les gens stupides ne voient pas le mutisme comme une attitude méprisante. Ils ne sont pas assez évolués pour ça. Ils vous prennent juste pour quelqu'un de faible. C'est triste, car cela nous oblige souvent à répondre à des attaque qui n'en valent pas la peine. C'est ainsi, c'est primitif et c'est normal, car l'Homme est une créature aussi primitive que les autres. Dans le règne animal, on ne respecte que la loi du plus fort et non celle du plus silencieux. Un lion silencieux se fait bouffer. Si vous ne dites rien, les idiots continueront de vous harceler, de s'acharner, car ils se penseront simplement plus fort que vous. Voilà pourquoi je vous ai testée. Je voulais voir si vous étiez devenue "réaliste" et non cette idéaliste dont j'ai le souvenir.

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"-Je pense que vous devriez quitter le lit de la patiente,monsieur Sheffield, suggéra-t-il avec une certaine jovialité.

-Est-ce absolument nécessaire? Savez-vous de temps ai-je dû patienter afin d'y entrer? Plus d'une décennie.

-Quelle persévérance.

-Je trouve aussi. Maintenant que j'y suis, j'y reste.

Suivi de deux infirmières, sans se départir de son expression amusée, le médecin entra dans la chambre.

-Nous devons examiner mademoiselle North, s'il vous plaît.

Adrian fit la moue. En cet instant précis, il ressemblait d'avantage à un enfant de cinq ans privé de goûter qu'à un pianiste mondialement connu.

-Puis-je au moins rester dans la pièce, alors? tenta-t-il an clignant exagérément des paupières.

-Non.

-Sagement assis dans un coin, sans faire de bruit. Vous ne saurez même pas que je suis là.

La réponse négative du docteur se lisait sur son visage. Adrian poussa un soupir à fendre l'âme et obtempéra en quittant à regret le lit de Carrie.

-Si vous me cherchez, vous me trouverez juste de l'autre côté de la porte, annonça-t-il.

Le médecin le suivit des yeux.

-Plus éloigné que ça de mademoiselle North m'aurait franchement étonné de votre part."

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"Les génies sont des êtres dangereux, songea-t-elle. Ils possèdent un feu intérieur capable de nous brûler à tout moment."

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"-Vous êtes vraiment incroyable, murmura-t-elle. Vous retombez toujours sur vos pattes.

Adrian sourit.

-Comme un chat? C'est comme ça que vous m'imaginez?

Carrie ne répondit pas immédiatement.

-Ni Dieu, ni Maître. Indépendant. Froid. Mystérieux, incompréhensible, changeant, manipulateur, énuméra-t-elle. Oui. vous êtes comme un chat à l'échelle humaine."

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(Chapitre 5 - P.86)

À une personne qui a tout eu, il manque tout. À une personne qui n'a jamais rien eu, il ne manque rien. C'était son père qui lui avait un jour dit ça. Carrie se souvenait parfaitement de ses paroles quand elle se plaignait d'être nulle en art plastique : "Ne sois jamais déçue par ton manque de talent, Carrie. Le talent inné est une malédiction au même titre que l'argent. Il attise le pire chez les gens. Travaille dur pour passer de mauvais à bon et ta vie sera paisible, ma fille. Ceux qui excellent dès le départ ne peuvent que tomber. Il ne leur reste que cette malheureuse option. Et pour une raison étrange, les êtres humains aiment regarder choir les anges."

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"-Ne suis-je pas censée être l'adepte du voyeurisme? rit la jeune femme.

-C'est parce que vous m'influencez. C'est entièrement votre faute. (Il prit un ton plus emphatique.) Ne Voyez en moi qu'un Vaillant et Viril compagnon de Vices. Vigilant, devant Vous, je fais Vœu de reVendiquer Votre Vertu, Vêtu de mes Viles Valeurs Vaniteuses, ainsi de ma Valeureuse turgescence qui Vous Vénère, Vous, Vénus Versatile et Volage!

C'en fut trop pour Carrie. Elle éclata de rire à en avoir les larmes aux yeux.

-Mais vous tournez à quoi, bon sang? lui demanda-t-elle entre deux hoquets. Je suis toujours en train de me poser cette question. Cela doit être tellement épuisant d'être vous, Adrian.

Il secoua la tête puis gara la Mini Austin sur le parking du premier supermarché qu'il aperçut.

-Non. Et je vais vous expliquer pourquoi. Ce qui vous fatigue lorsque vous essayez de suivre mon rythme, c'est parce que vous êtes sans arrêt obligés de repousser vos limites. Des limites sociales. Le politiquement correct. L'éducation. La religion. Vos valeurs morales. Je sais ce que c'est, j'en ai aussi souffert. C'est comme essayer d'avancer tout en étant retenu par un gros élastique vous ceignant la taille. (Il fit une pause.) Carrie, la vie est trop courte pour perdre son temps à s'ennuyer. Vous pouvez y arriver : tout est une question d'équilibre.

Une fois sa ceinture débouclée, il pivota pour lui faire face.

-La musique est ainsi faite. Elle est libre d'interprétation tout en étant disciplinée. Sérieusement, prenez mon cas : je dis toujours ce que je pense. Peu importe la situation ou la personne devant moi. C'est mon credo. C''est amusant. Si vous saviez comme c'est libérateur et galvanisant de dire ce que l'on pense, ou mieux encore, de penser ce que l'on dit. Après, rien ne vous empêche de créer votre propre équilibre. Votre propre liberté."

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