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Aurélie Depraz propose une plongée dans le monde viking. Voici une découverte qui sort tout droit du groupe de romance historique dont je vous vante les mérites assez souvent.

Nous sommes donc propulsés en 871. En Norvège et plus particulièrement au cœur des fjords du Rogaland. Aélis est une jeune femme sauvée par Loken et ses hommes. Ils l’ont repêchée à moitié morte dans les eaux froides de la Norvège.

Aélis devient alors une belle occasion pour Loken et ses hommes. Si c’est une esclave, elle va pouvoir être utile, si elle ne l’est pas, elle sera une formidable rançon. Loken est persuadé qu’elle n’est pas une esclave malgré les marques de torture qu’elle porte sur son dos. Quoi qu’il en soit, tant qu’Loken n’aura pas percé ce mystère à jour, Aélis reste avec lui. Il la met sous la garde rapprochée de Haakon qui est sous ses ordres. Loken est le jarl et on lui doit obéissance.

Aélis est un personnage que j’ai grandement apprécié. C’est une jeune femme pleine de ressources : elle va rester muette. Elle préfère ça à vendre un indice sur son identité ! S’ils ne savent pas qui elle est, ils ne peuvent rien faire. Elle n’est pas idiote… bien au contraire ! Aélis ne cède pas à la panique et ne se laisse pas faire. C’est, d’ailleurs, ce qui va la rendre insupportable aux yeux de Haakon qui va devoir la surveiller et la garder en vie le temps que le jarl prenne sa décision. Haakon est un personnage très intéressant ! J’ai beaucoup apprécié apprendre à le connaitre. Il se dévoile petit à petit et cela m’a beaucoup plu.

La tension entre Aélis et Haakon est palpable. On sent bien qu’ils vont se mener la vie dure. Ce sont deux caractères de feu qui vont entrer en collision pour nous proposer un feu d’artifice formidable du début à la fin de ce roman. L’auteure utilise les mots de manière à ce que tout soit palpable : la tension, l’attirance, la colère mais aussi la passion. On a une palette d’émotions qui se met en place dans l’intrigue. C’est très appréciable.

J’ai beaucoup apprécié l’évolution des deux personnages au fil des pages. En effet, les personnages sont vraiment bien travaillés et les psychologies détaillées, ce qui offre au lecteur la possibilité de comprendre les personnages mais aussi de se rendre compte de leurs évolutions personnelles. Les apparences peuvent trompeuses, je me suis d’ailleurs fait avoir avec Haakon qui s’est dévoilé au fil des pages. En toute honnêteté, je me suis bien trompée sur son cas, je n’aurais pas mis un centime sur lui. Une fois les premiers chapitres passés, je me suis laissée happée par l’intrigue.

J’ai aussi fait la découverte de la plume d’Aurélie Depraz. Elle est fluide et dynamique. Elle permet au lecteur de se plonger très rapidement dans une intrigue qui ne souffre ni de longueur ni de lourdeur. C’est assez important dans un roman de manière générale mais cela l’est encore plus lorsque l’on parle de romance historique. En effet, la romance historique est doublement compliquée à mettre en place : la romance et l’historique sont deux genres qui sont difficiles à appréhender. Je vous rassure l’auteure s’en sort haut la main ! En effet, la romance et l’historique sont parfaitement équilibrés dans cette intrigue qui ne s’essouffle pas. Le monde des vikings est un monde que je ne connais pas très bien. Je ne le rencontre quasiment pas dans mes lectures (et si je l’ai fait, c’était il y a longtemps et je n’en garde aucun souvenir). J’ai appris beaucoup de choses grâce au roman d’Aurélie Depraz qui vient dépoussiérer et alimenter ma culture sur ce sujet. On apprend des choses sans se prendre une leçon d’histoire en pleine figure, c’est très intéressant. La romance, elle, est très belle et bien mise en scène. Elle est très crédible tant l’auteure prend le temps d’installer les choses.

En définitive, j’ai beaucoup apprécié Aélis et Haakon qui sont deux forces de la nature. J’ai beaucoup apprécié les descriptions et les personnages qui sont fortement détaillés. J’ai aimé la mise en place d’une intrigue romantique qui prend son temps pour exister avec crédibilité aux yeux des lecteurs. La plume de l’auteure est très belle, fluide et dynamique. De plus, je salue le travail de documentation pour rendre l’histoire vraisemblable. L’équilibre est parfait dans ce roman.
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date : 04-04-2020
Ce premier tome est très riche. Il se lit vite et bien (je l’ai lu en une après-midi). C’est une lecture très prenante qui nous met tout de suite dans le bain. Il n’y a pas de préambule : Aesma est sur un bateau, en croisière, il y a de gros tremblements et finalement, elle tombe à l’eau et est entrainée. Dès le premier chapitre, on est dans le vif du sujet. C’est plutôt intéressant.

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est ce mélange des genres. On est dans une histoire fantastique avec ce monde sous-marin qui prend forme sous nos yeux, dans une romance au sens large du terme puisqu’il y a quand même un harem qui vit autour d’un homme et on est, pour moi, dans le new adult puisqu’il y a quand même pas mal de passages osés qui feront frétiller les fans du genre. Je n’avais jamais encore jamais croisé ce mélange, je pense. C’est plutôt original et cela m’a permis de vivre une histoire captivante.

Je ne vais pas forcément m’attarder sur le côté érotique du roman parce que le résumé en dit bien assez et que, pour moi, la force de ce roman ne réside pas forcément dans cette facette-là. En revanche, j’ai énormément apprécié le personnage d’Aesma. Aesma est une jeune femme qui est amoureuse d’Amber. Elle va vite déchanter dans sa prison dorée. Elle a été choisie par Dagon, un homme fort, séduisant qui est très colérique. Pour survivre, elle ne va pas avoir le choix : elle va devoir se plier à tous les désirs de ce cher Dagon qui la veut plus qu’autre chose. Aesma ne l’entend pas de cette oreille. Ce qu’elle veut ? Partir d’ici, retrouver Amber et sa famille et mettre un coup de pied bien placé à ce Dagon. Aesma est pleine de courage, de force et d’intelligence. Elle va vite apprendre à savoir se taire quand il le faut et à savoir avancer ses pions de manière intelligente.

Aesma va vite inverser la tendance. Si dans ce harem, tout le monde semble être résigné aux assauts des pulsions de Dagon, Aesma va tout faire pour s’en sortir. Elle va faire la rencontre de beaucoup de figures féminines : celles qui sont complètement soumises à Dagon, qui l’aime malgré tout ce qui peut se passer comme horreur dans ce harem et celles qui aimeraient partir de là sans jamais vraiment avoir essayé. Aesma est le souffle qui va faire lever un vent de révolte au cœur du harem de Dagon. Elle va trouver des appuis, des personnes à qui parler, des mots qui vont lui donner du courage. Aesma est la force de ce roman, pour moi. Clairement, dès le départ, j’ai apprécié son caractère et ce qu’elle dégage. Elle est forte et fragile à la fois, naïve et intelligente, pleine d’espoir mais garde les pieds sur terre. On est dans un monde où les femmes sont là pour enfanter (enfin seulement les humaines que l’on chasse et transforme). On est dans cette dureté de la vie, dans cette difficulté d’exister.

Comme je le dis ci-dessus, il y a beaucoup de personnages secondaires qui viennent donner de la matière au roman. On a vraiment cette impression d’avoir un peuple qui vit là. Les figures masculines restent cruelles et méchantes la plupart du temps. C’est assez paradoxal avec Dagon, on le voit, comme étant une personne détestable et méprisante et à certains moments, il laisse transparaitre une certaine humanité qui désarçonne complètement le lecteur qui ne sait plus quoi penser de ce personnage.

J’ai aimé cette volonté de s’en sortir. J’ai aimé la manière dont l’auteure traite de la place de la femme dans son univers. Honnêtement, je ne pensais pas que cette idée de harem serait pour moi et finalement, je n’ai pas su lâcher le roman. J’attends le tome 2 avec impatience !

La plume de LS Down est aussi très sympathique. Je pense que cet univers va plaire aux lectrices et lecteurs qui aiment avoir une figure féminine forte à la tête d’une intrigue. Un univers fantastique dont certains passages peuvent nous faire penser à notre propre société et à la place que la femme a dans la société actuelle. C’est plutôt intéressant. A cette touche de fantastique, s’ajoute une bonne touche d’érotisme.
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Quelle belle surprise ! Je ne savais pas à quoi m’attendre avec cette romance. Généralement, j’adore les romances historiques mais lorsqu’elles sont dans ces siècles un peu plus reculés que les 17ème/18ème et 19ème siècles, je suis un peu novice. J’en lis que très peu. J’avais une envie folle de lire ce roman mais aussi une légère crainte de ne pas adhérer à ma lecture. J’ai rapidement écarté cette crainte, ma lecture a été formidable. Elle signe, ici, mon premier coup de cœur du mois d’avril.

L’intrigue
Je suis sous le charme de ce que l’auteure nous propose ici. En plus d’une plume de qualité, de personnages fins dont les caractères et les psychologies sont détaillées, nous avons aussi la chance d’avoir une intrigue crédible, haletante et qui nous permet de passer un moment exceptionnel de lecture.

Nous nous trouvons en Angleterre, en 1390. Le XIVème siècle a encore bien des secrets que je dois percée mais j’avoue m’être sentie à l’aise dans ces lieux, ces décors, cette culture. Vous le savez maintenant depuis quelques temps, je suis une véritable fan de la Grande Bretagne ainsi que de la culture de chaque pays. Je suis donc toujours partante lorsque l’on se retrouve dans des intrigues qui se déroulent dans un des pays qui en fait partie.

La place de la femme soulignée.
Encore une fois, je lis un roman où l’un des personnages principaux est incarné par une jeune femme qui ne se laisse pas faire. Elle se rebelle contre ce monde où les hommes dominent et où les femmes s’inclinent. On est dans une histoire où les trois filles du comte Clayton de Percival sont présentées au duc de Templeton pour qu’il choisisse sa nouvelle femme.

On suit donc ces trois sœurs dans leurs nouvelles vies. On est à leurs côtés, on se ronge les sangs pour savoir ce qui va pouvoir leur arriver. On a envie de les soutenir et de casser deux ou trois figures au passage. Bref, j’ai beaucoup apprécié que l’on mette ces trois damoiselles en personnages principaux. C’est un très bon choix.

Une fin qui m’a fait frôler la crise d’apoplexie
Non mais franchement ? C’EST-QUOI-CETTE-FIN ?! J’ai crié. Littéralement. Du fond de mon lit, j’ai crié. C’est bien la première fois que cela m’arrive. J’ai vécu la fin de ce premier tome de manière intense. Voilà la preuve que le roman est bon. Mais si j’avais pu secouer l’auteure comme un prunier, je crois que je l’aurais fait. Ahah !

La plume de JC Staignier
Voilà une belle découverte ! J’en ai beaucoup entendu parler mais sans jamais avoir eu la chance de découvrir le talent et l’univers de JC. Franchement, j’ai beaucoup apprécié la qualité de ses mots. Plume délicate mais incisive, on passe par tous les stades : le drame, la romance, l’amour, la trahison, bref, on en a pour son argent ! J’ai réellement apprécié cette aventure. Cela est dû au fait que j’ai eu la chance de découvrir une plume qui s’adapte à l’époque dans laquelle on évolue. Bravo !
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date : 03-03-2020
Je remercie Joanne Richoux ainsi que Actes Sud Junior pour l’envoi de ce roman. Je suis toujours très heureuse de retrouver la plume d’une auteure dont le travail est juste incroyable. Si PLS n’est pas mon roman préféré, la plume de Joanna Richoux est certainement sublimée dans ce roman par les thématiques choisies. Un coup de poing dans la figure. Je suis restée quelques jours à cogiter sur ma chronique : comment rendre justice à ce roman ? Comment parler de cette beauté littéraire qui m’a profondément touchée ? Incroyable mais vrai : J’AI. PRIS. DES. NOTES.

On entre dans un univers qui a touché mon cœur d’adolescente que j’étais. L’auteure nous propose de faire la rencontre de Sacha et d’Angie, deux jumeaux fusionnels, juste avant la grosse soirée déguisée qu’ils préparent chez eux. C’est notre terrain de jeu pour cette histoire. J’ai beaucoup apprécié cela : l’idée du déguisement. Etre quelqu’un d’autre le temps d’une soirée. Se trouver une nouvelle identité, c’est prenant ! En plus, chez des adolescents en ébullition, cela fait sens. J’ai trouvé que cette symbolique collait parfaitement au public qui forme nos personnages. La fête bat son plein : entre picole et fumette, les jeunes se déchainent sur la piste et l’ambiance semble être au beau fixe.

C’est avec cette toile de fond que l’on fait la rencontre de Sacha et d’Angie. C’est Sacha notre narrateur principal mais sa sœur à sa place. Ce que j’aime, c’est le regard de l’auteure sur Sacha. Purée, c’est une claque monumentale parce que l’auteure a su retranscrire à la perfection tout ce que l’on peut traverser durant cette période de notre vie. Sacha nous fait peur, nous fait mal. On se retrouve vraiment avec un personnage blessé, blasé, pour qui la vie n’est pas forcément très belle. Il a un regard dur et sombre sur la vie. A son âge, on se dit qu’il est foutu. Sous Xanax, il refait le monde sur le sol de la salle de bains.

Hormis la relation avec sa sœur, on fait aussi la rencontre d’Elle, la fille qui rend fou Sacha. On a des discussions profondes entre eux. Des moments intenses où l’on peut éventuellement croire qu’Elle est la personne qui permet à Sacha de garder la tête hors de l’eau. PLS… Position Latérale de Sécurité. Je pense qu’ici, ce n’est pas anodin. C’est la position qui maintient en vie, aussi fragile soit elle… Cette main, sur la couverture, on peut possiblement croire qu’elle appartient à Elle. Sacha semble détendu (soit par la présence de Elle, soit par les Xanax… On ne sait pas vraiment). Je vais m’arrêter là… La littéraire que je suis profondément va resurgir et on va finir par avoir une dissertation sur le bouquin.

« Ça existe pas, la vie. Cette espèce d’entité qui ne serait là que pour t’emmerder. Y a juste les gens. Et les choix qu’ils font. Toi, tu choisis les ombres et les fantômes. »

J’ai apprécié le fait que la lecture est pour tous. En effet, même si c’est publié chez Actes Sud Junior, je trouve que les adultes peuvent se plonger dans ce court roman. Il va très vite à lire et finalement, c’est amplement suffisant. Je suis vraiment touchée par le texte, touchée par Sacha. Joanne Richoux arrive encore une fois à me surprendre et à me faire dire qu’elle mérite la palme d’or des auteurs qui me bouleversent.

On touche à l’humain. On touche au monde. On touche aux émotions. On est dans une ambiance où même si la fête bat son plein, Sacha ne se retrouve pas. Il ne sait plus parler aux autres, il ne sait plus comment se comporter et finalement, on se rend compte qu’il survit avec sa sœur qui l’appelle « mon rein ». Angie est toujours dans les parages, elle ressent son frère et ses émotions.

« Alors la vague progresse, elle m’obstrue la trachée, elle se dilate. Et ça me gicle par les yeux. De grosses, grosses larmes de gosse qui me déforment les traits. »

Cette histoire m’a propulsée dans mes plus jeunes années. On est dans une ambiance digne de Skins. Les grosses fêtes où la drogue, le sexe et l’alcool sont présents. Bon, c’est certainement plus fou que mes soirées mais l’inconscience des adolescents reste la même. On s’identifie. Joanne retranscrit à la perfection cette adolescence fracassée. Ces gosses qui font la fête pour oublier les problèmes de leurs vies.

Le plus gros point fort de ce roman, c’est la plume de Joanne sans aucune hésitation. C’est percutant, touchant et intimidant. Bravo à elle pour ce roman.

3 bonnes raisons de lire ce roman :
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Je remercie JC Staignier pour l’envoi de son troisième tome. Je suis avec avidité les aventures littéraires de JC qui est devenue une amie au fil du temps. Avec sa saga le destin des cœurs perdus ainsi que son roman à quatre mains de Miroir et d’amour, elle ne cesse de me surprendre. C’est donc avec grand plaisir que je me suis replongée dans cette saga historique hautement additive.

Ce tome 3 nous propose de continuer la découverte du clan de Percival. Ici, nous nous focalisons sur les quatre cousins : Eulalie, Colin, William & Clayton. Quatre cousins vivant avec leur tante Jane en France. L’intrigue m’a énormément plus puisqu’ici, on se retrouve avec quatre destins très différents. Cette saga familiale n’a décidément pas fini de me surprendre… C’est vraiment intense et prenant.

On traite des relations amoureuses dans ce troisième tome. L’amour prend une place importante mais fait aussi une petite place aux thématiques que l’on retrouve dès le début dans l’univers de JC Staignier : le sang, la violence, la guerre, l’amitié, la trahison & la manipulation. Tout est calculé, tout est précisément fait pour secouer le lecteur. Cette saga familiale s’intéresse donc aux quatre cousins. On passe notre moment de lecture avec William qui avoue ses sentiments à Eulalie, Colin, amoureux mais qui n’ose pas avouer ses sentiments à la femme qui fait battre son cœur puis Clayton qui, lui, se fout complètement de se poser et de fonder un semblant de famille : il aime les femmes et batifole de tous les côtés. Quatre visions différentes de l’amour, quatre situations qui poussent nos personnages dans des retranchements les plus profonds. Chaque personnage à son histoire, autour de chaque personnage, on a d’autres personnages plus secondaires qui gravitent autour d’eux : on peut penser à Adam ou encore Sophie.

L’intrigue est, comme d’habitude, forte. Elle est riche et détaillée. Le décor médiéval est traité très intelligemment. JC nous propose encore de nous brosser un portrait riche de cette époque en mettant en scène des us et coutumes de cette époque. Certains d’entre vous pourraient être surpris par les sentiments qu’entretiennent les deux cousins. Franchement, je suis la première à crier au scandale quand je vois ce genre de relation dans des romans plus modernes. Ici, je ne suis absolument pas surprise par cet aveu amoureux. Ce n’est pas surprenant pour l’époque. Dérangeant, un peu. Surprenant, en aucun cas. Au Moyen Age, c’est la guerre, les conflits sont présents. Il n’y a pas que cela, on essuie aussi les périodes de crises mais aussi de maladie. C’est vraiment présent et j’adore ça ! On se plonge plus facilement dans cet univers. On y parle aussi beaucoup des unions, des liens entre les familles, des pactes, d’héritage et d’héritiers. Bref, on est dans le vif du sujet, c’est chouette.

L’intrigue nous propose aussi de nous intéresser, de manière équilibrée, aux quatre cousins. Ainsi, on passe d’une histoire à une autre mais tout fini par se relier. On n’oublie pas le lien du sang chez les De Percival. Ce lien familial qui les uni est fort et cela rend cette saga familiale encore plus intéressante et charmante. JC malmène les personnages depuis le premier tome, ce troisième tome, bien que plus doux, moins sanglant, nous propose quand même des scènes dures qui mettent les personnages à bout. Elle ne fait aucun cadeau à ses personnages et à ses lecteurs. C’est très intelligent et sympathique. Cela rend la saga de JC inoubliable ainsi qu’originale. Elle sort du lot et cela me fait bien plaisir.

L’auteure, à travers son intelligence et sa plume nous propose une intrigue à son image : directe, surprenante et généreuse. On a des détails sans qu’il n’y en ait de trop. La femme a une place intéressante dans cette saga. La période historique évoquée est assez stricte au niveau de la place de la femme mais JC nous propose des personnages féminins forts qui ont leur mot à dire. J’adore.

C’est donc, en définitive, un texte sans faille que je vous propose de découvrir. La fresque familiale dépeinte est intéressante, intense et très intelligemment construite. On s’intéresse à une famille et non à un personnage. C’est la force de cette saga. La plume est belle, l’intrigue est originale et intelligente. Je remercie JC pour son amitié mais aussi pour son travail et cette plume, si belle et pleine de qualités. Vivement le prochain tome.
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Je remercie Amélie B pour l’envoi de ce troisième tome qui signe la fin de la saga « Sans toi ». J’ai pu reprendre – rapidement héhé- la lecture de cette saga. On laissait Marie & Antoine sur les chapeaux de roue à la fin du deuxième tome. J’avoue aussi que le retour de personnages que j’avais rencontrés dans le premier tome m’a aussi fait vachement plaisir. Tout m’a poussé à lire rapidement ce troisième tome et je ne suis pas déçue !

On retrouve Marie et Antoine comme si on les avait quittés hier. J’adore ! Cela prouve que l’ambiance est bonne et que l’on a envie de s’y installer, encore une fois. Marie & Antoine vont faire la rencontre du fils de leur voisin et de sa femme : Béa & Max (que l’on avait rencontré dans le premier tome).

Ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est le fait que ça bouge. Il y a beaucoup de personnages puisque l’on vogue entre deux narratrices : Béa et Marie. Ainsi, on se retrouve avec la famille de Béa et ses amis et la même chose du côté de Marie. On rencontre beaucoup de personnages. Mais mes préférées restent Béa et Marie. Franchement, elles sont deux femmes qui deviennent rapidement amies. Elles ont énormément de points communs. Elles feront tout pour leurs familles sans oublier d’être des femmes. J’ai beaucoup apprécié leurs mentalités.

Si j’ai aimé faire la rencontre des amies de Béa, je reste sur ma faim par rapport à la meilleure amie de Marie que l’on ne fait que croiser alors qu’elle avait une superbe place dans le deuxième tome. Il en va de même pour sa famille : on a une petite intrigue sur Rémi, le petit ami de la sœur de Marie puis on n’a plus forcément de nouvelles. Je trouve cela dommage. Il en va de même avec les amies de Béa : on passe du temps avec elles et sur la fin, on n’a plus de nouvelles. Dommage ! Franchement, c’est le seul bémol dans ce roman.

Le comportement de Maxime est étrange. Méfiant, distant et souvent en colère, il n’est plus que l’ombre de lui-même depuis qu’il emménagé dans l’appartement de son père. On ne retrouve pas du tout le personnage que l’on avait dans le premier tome. Quelque chose cloche… Antoine, lui, voit son passé lui claquer à la figure. Une menace. Un message anonyme et la famille est mise sous pression.

C’est donc entre petits moments de bonheur et gros tracas que l’on avance dans cette intrigue très bien ficelée. Même si quelques liens se sont faits dans mon esprit avant que l’intrigue ne les dévoile, je reste positivement surprise par ce troisième tome. La saga se clôt de manière délicate et poétique. Bravo.

Encore une fois, Amélie B signe un roman au service des émotions. Entre souvenirs, rires et tristesse, on se retrouve avec une intrigue qui nous fait voyager physiquement mais qui nous propose aussi une palette d’émotions diverses très agréable. Les émotions sont véhiculées par une plume magnifique qui m’a énormément plu. Encore une fois, Amélie B m’a proposé un roman que je n’ai pas pu lâcher avant de connaitre la fin. Bravo à elle pour m’avoir si facilement transportée dans cette saga qui m’a touchée, émue et remuée.

En définitive, malgré le fait que je sois restée sur ma faim par rapport aux destins inconnus de certains personnages à la fin de ce tome, je reste persuadée qu’Amélie B ira loin dans sa vie d’auteure. C’est avec une plume au service des émotions qu’elle nous livre une histoire touchante et pleine de rebondissements. L’auteure prend le parti de frapper là où les lecteurs ne l’attendent pas et cela fait énormément de bien.

Je ne peux que vous pousser à vous plonger dans cette saga qui vous plaira, à coup sûr !
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date : 03-03-2020
Je remercie chaleureusement les éditions ActuSF ainsi que Jérôme pour l’envoi de ce roman. Je ne vous le cache pas, c’est un roman qui a été compliqué à aborder pour moi. Ne sachant pas ce que j’allais découvrir, j’étais à mille lieues de ce qui se cache vraiment sous la couverture de Mermère… En soit, c’est une jolie surprise mais malheureusement, je n’ai pas forcément totalement apprécié la découverte. Il y a de bons gros points positifs mais aussi des petits points négatifs.

Le titre m’évoquait plus une fable écologique qu’un roman SF. Les deux ne sont pas incompatibles, la preuve en est. Mais franchement, je ne m’attendais pas à découvrir le monde que l’auteur nous propose ici. C’est plutôt une jolie surprise. La répétition du même son dans le titre peut, dans un premier temps, prêter à sourire. Puis… En s’attardant un peu sur l’orthographe, on se rend compte que l’on peut scinder en deux ce titre Mer-mère et là, le côté écologique revient en force. La mer qui est notre mère. C’est d’ailleurs une partie de notre intrigue puisque la société qui évolue dans l’intrigue proposée ici est divisée en deux parties : celle qui se moque complètement de la mer et de sa protection et celle qui veut aider à protéger le monde marin.

J’ai adoré ce côté « fable écologie ». L’auteur ne nous bourre pas le crâne à coup d’idées écologiques. On ne se sent pas pris au piège d’une morale qui n’en finit pas ! L’auteur construit son intrigue de manière intelligente pour nous proposer des interrogations personnelles qui peuvent nous pousser à nous interroger sur notre mode de vie. C’est un roman qui n’est pas publié pour la première fois. Mais finalement, les thématiques portées par ce roman sont actuelles : la pollution, le mode de vie et ce côté écologique qui est plus que nécessaire ces derniers temps. J’adore cette idée-là. Je suis contente de voir que des romans de SF peuvent nous proposer des romans avec des thématiques si importantes. C’est génial !

J’avoue que ma lecture n’a pas été de tout repos, malheureusement. Il y a plusieurs choses qui m’ont dérangée. En effet, je me suis retrouvée avec un roman qui propose deux parties : une qui englobe la vision de tous les personnages et une autre partie qui propose le point de vue d’un seul et unique personnage. Le principe me plait mais le déséquilibre est trop grand pour moi. La première partie est énorme (déjà en soi, le roman est un petit pavé qui fait au moins 500 pages) et la seconde ne fait même pas une centaine de pages. Je reste sceptique sur cette seconde partie…

C’est au sujet des personnages que je suis ultra mitigée. Autant certains aspects m’ont bien plu, autant d’autres ont été compliqué à gérer pour moi. Ainsi, on fait la rencontre d’une multitude de personnages. En effet, on se retrouve avec un monde inventé. Ainsi, le nombre de personnages se justifie. Cependant, il y en a beaucoup trop pour que je puisse m’identifier à eux. De plus, le personnage principal, Horn, ne m’a pas remuée plus que cela. Dommage. Je suis restée en surface (sans mauvais jeu de mot) sur ce plan là de l’intrigue. Il y a trop de monde, et finalement, aucun n’est vraiment sorti du lot. C’est sympathique mais sans plus. En revanche, la présence des cétacés et des créatures marines est très intéressante. On nous propose une découverte d’un milieu marin intéressant et mystérieux. J’ai apprécié cela. Horn est un personnage sympathique mais qui ne m’a pas laissé de souvenir impérissable. On est dans un univers assez adulte mais avec des personnages plutôt destinés à des romans jeunesses. Ce n’est pas une critique mais il faut savoir apprécier le mélange. Je pense que je suis un peu passée à côté de cet aspect dans le roman.

L’intrigue est très intéressante. Néanmoins, elle n’est pas infaillible. Créer un monde comme le fait l’auteur est un travail de longue haleine (et pour moi, c’est aussi ce qui explique le nombre important de pages). L’intelligence narrative de l’auteur est présente et visible mais c’est assez paradoxal parce que je manque de détails dans le monde, l’intrigue, les us et coutumes ou encore les personnages. On a des points originaux et qui méritent d’être beaucoup plus développés. Peut être que deux tomes auraient été mieux… Je ne sais pas.

En définitive, je me retrouve dans un entre deux assez particulier. J’ai aimé le roman pour le côté écologique, l’invention d’un monde marin en SF qui reste unique en son genre et original. Cependant, il m’a manqué des détails, de la finesse dans les psychologies des personnages pour que la surprise soit totale et unique.
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date : 03-03-2020
Je remercie chaleureusement les éditions Plumes de Marmotte pour l’envoi de ce roman en service presse dans le cadre de notre partenariat. Ce roman est touchant, plein de bonnes intentions et véhicule de jolis messages. Dans ce roman, le lecteur est bouleversé par la lecture, par les deux femmes qui se battent pour essayer de vivre correctement. Deux destins, deux chemins qui se croisent de manière incroyable et intense. Prenez vos mouchoirs, on plonge dans une histoire émouvante qui a su malmener mon cœur de pierre.

On fait la rencontre de Meghan, une jeune femme très sympathique, souriante et pleine de vie. En collocation avec son meilleur ami, elle perd un peu le nord lorsque ce dernier lui dit qu’il doit déménager, loin, dans le cadre professionnel. J’ai beaucoup apprécié ce couple d’amis, on sent qu’ils sont proches, qu’ils ont besoin l’un de l’autre dans leur vie. J’ai su m’identifier rapidement à Meghan parce que j’ai vécu aussi une belle histoire d’amitié avec mon meilleur ami (qui est mon futur époux, mais ça… ?). Si ma propre histoire diffère de la relation entre Meghan & Elijah (ouuuh j’adors ce prénom en plus), leur relation reste forte et intime. Le regard de l’un suffit à l’autre pour comprendre ce qui se passe. Un repas, un geste, un rire. La relation n’est même plus verbalisée, ils se connaissent comme leur poche. Mais quand le départ d’Elijah est imminent, Meghan bat en retraite et se plonge dans l’histoire de Maya.

Ce que j’ai énormément aimé ici, c’est la symbolique du cadeau d’Elijah pour Meghan. Un meuble, une ancienne coiffeuse, un tiroir qui semble bloqué, des lettres sont nombreuses dans ce tiroir qui finit par céder après les assauts de Meghan. Ainsi, elle fait la rencontre épistolaire de Maya. Cette femme qui vit le pire : la mort de son fiancé. Apprendre à vivre seule quand on a tout fait à deux, c’est compliqué, très compliqué. Si Meghan reste spectatrice, l’histoire de Maya la fait réfléchir.

Maya est une jeune femme très touchante, on a envie de l’aider même si on sait que les mots ne sont pas suffisants dans cette situation : tout sonne vide, tout est creux et malheureusement, seul le temps peut faire des miracles. Maya est forte mais ne semble plus avoir envie de continuer sans son âme sœur.

Tout au long de l’intrigue, on vogue entre Meghan et le fait qu’elle ne puisse pas retenir Elijah pour de mauvaises raisons, et Maya qui essaye de garder la tête hors de l’eau dans cette tempête qui détruit sa vie. A l’aide de ses amis et de ses souvenirs, Maya nous raconte son histoire d’amour et son histoire personnelle. Les deux figures féminines sont fortes. Meghan a un grand cœur et j’ai aimé découvrir ce personnage qui veut, finalement, le bonheur de tout le monde. Maya est plus dure mais reste sensible et veut essayer d’aller de l’avant. Avec ces deux figures féminines fortes, on a des personnages secondaires qui font figures d’amis proches. Les relations amicales sont une thématique importante dans ce roman et elles sont, au final, salvatrices. Elles aident à comprendre, à se sortir de ses problèmes, à avancer tout simplement. La symbolique du cadeau est plus forte encore : c’est ce meuble qui déclenche tout. C’est beau de voir que c’est, un peu grâce à Elijah que Meghan avance dans sa vie personnelle grâce à la lecture de l’histoire de Maya. La rencontre épistolaire impromptue se fait via cette symbolique forte.

La seule chose que j’aurais à redire sur ce roman, c’est cette sensation de déséquilibre que j’ai ressenti tout au long du roman. En effet, vu que Meghan lit l’histoire de Maya, on en apprend plus sur Maya que sur elle. La lecture est plus orientée sur l’histoire de Maya. J’aurais été heureuse d’en savoir un peu plus sur la vie de Meghan.

L’auteure nous propose des thématiques fortes et violentes : le deuil, l’amour, l’amitié, la dépression. Finalement, on a des thématiques très positives qui entre en collision avec des thématiques plutôt négatives. En ressort, un roman poignant dont la plume est fluide et intense qui véhicule de merveilleuses émotions. Roman profondément humain, j’ai apprécié le fait que les failles soient montrées. Personne n’est parfait et Nikki J. Jenkins le montre à merveille. Je trouve qu’une plume est mise à rude épreuve lorsqu’elle doit parler de deuil, de mort, de violence, d’enfants… C’est le baptême du feu : si on sait me faire lire des romans avec ces thématiques là qui sont prédominantes, je pense que l’on a tout gagné. Je tire donc mon chapeau à l’auteure qui s’en sort à merveille. Bravo à elle.
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date : 03-03-2020
Je remercie chaleureusement Julie-Anne B pour l’envoi de ce recueil de nouvelles ainsi que pour sa confiance. J’ai eu la chance de lire son roman à quatre mains avec JC Staignier. Vous savez que je ne suis pas fan du format « nouvelles ». J’ai fait un effort pour Julie-Anne. Ce recueil comporte beaucoup d’histoires (18 je crois, si j’ai bien compté). Avec ses points forts et ses points faibles, ce recueil regorge de belles petites histoires. J’ai apprécié aussi le soutien à l’association SOS préma. Bravo pour ce beau geste !

C’est un recueil plein de bonnes intentions, je n’en doute pas. Je trouve que la générosité de Julie-Anne Bastard ressort fortement dans ce recueil, que ce soit par les mots ou le nombre d’histoires mais je trouve que ça sent la générosité ! Bravo à elle pour cela.

Il y a des histoires que j’ai adoré ! On fait la rencontre de personnages très chouettes, Maître Bibi, Sohan & Purdey mais aussi Grace que j’ai beaucoup aimée, une jeune femme sourde et un beau boulanger. Bref, on est dans la gourmandise littéraire mais aussi culinaire. Il y a des histoires que j’ai beaucoup apprécié, d’autres moins. Ce que j’aime beaucoup dans ce recueil c’est la variété des genres proposés. On est dans la romance mais aussi dans le fantastique, dans la fantasy. On est vraiment dans un mélange des genres très intéressants. On rencontre (forcément) beaucoup de personnages. C’est plutôt sympathique, il y en a pour tous les gouts. On a des jeunes, des vieux, des homos, des hétéros, des célibataires, des divorcés, des gens sur le point de se marier, des couples, des rustres, des originaux, des souriants, des faiseurs de tronche, des rancuniers, des anges gardiens… On a de tout et ça rend le recueil très sympathique. On lit une histoire par ci, par là et on déguste par petits bouts, ce recueil de la Saint Valentin. On a beaucoup d’histoires différentes. J’ai apprécié cela.

Maintenant, le recueil n’est pas parfait. Je pense que certaines histoires mériteraient une relecture en profondeur pour chasser les fautes qui restent. Je ne suis pas une professionnelle de l’orthographe et de la conjugaison mais quand je trouve « des bouteilles vident », c’est qu’il y a un sacré problème de correction. Je suis la première à le clamer haut et fort : je ne suis pas parfaite et encore moins sur ce point-là mais des fautes aussi énormes ne doivent pas apparaitre dans un recueil/roman/ouvrage.

Autre souci pour moi, c’est la rapidité. Alors oui, ce sont des nouvelles mais quand en 10 pages on quitte quelqu’un, on tombe amoureux d’un autre, c’est juste beaucoup trop rapide. Si certains auteurs ont choisi de marquer le coup avec un épilogue (merci, c’était intelligent pour faire passer un peu de temps), j’ai trouvé que certaines histoires étaient beaucoup trop rapides et que la crédibilité de certaines histoires retombait tout de suite… Dommage ! J’ai apprécié une histoire qui souligne le caractère fou de l’histoire qui se passe et que le narrateur ne sait pas où l’histoire l’embarque. C’était, aussi, plutôt intelligent.

Toutes les plumes sont sympathiques. J’ai été ravie de retrouver les plumes de Julie Anne B, Marianna, Ludivine Delaune mais aussi Nikki Jenkins (dont je vous ai parlé il y a quelques jours). J’ai aussi apprécié retrouver de nouvelles plumes ainsi que des plumes masculines. Elles font partie de mes histoires préférées dans ce recueil ! L’homme a un autre regard sur l’amour que la femme et j’avoue que j’ai beaucoup apprécié cette nuance.

En définitive, si le recueil est plein de bonnes intentions et de talents avec toutes ces plumes, je reste persuadée qu’un travail de correction ne serait pas de trop. Je remercie une nouvelle fois Julie-Anne pour l’envoi de ce recueil (dont elle peut être fière ainsi que tous les auteurs présents dans ce dernier). On a une approche différente à chaque histoire de l’amour et de la Saint Valentin. Ce recueil plaira à beaucoup de lecteurs. Bravo pour cette belle initiative colorée qui se dévore comme une boite de chocolats.
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Je remercie Florina l’irlandaise pour l’envoi de sa saga. En effet, j’ai eu la bonne surprise de découvrir que Florina acceptait un partenariat entre elle et moi. C’est plutôt chouette comme proposition ! Je suis contente d’avoir pu mettre le nez dans l’univers de Florina. J’étais plutôt curieuse de faire la rencontre de ses personnages. J’avoue que ma lecture n’a pas été un long fleuve tranquille : il y a de bonnes choses mais aussi quelques petits bémols qui m’ont un peu ralentie.

L’imagination de l’auteure est débordante. J’ai trouvé que ce premier tome posait les bases. C’était assez intéressant de voir comment l’auteure posait justement ses bases. On a un énorme focus sur les personnages. J’ai manqué de quelques informations sur les décors pour m’immerger complètement dans le monde qu’est Féerélia. Je trouve que le travail sur le fond est très intéressant, notamment grâce aux personnages mais j’ai eu un peu de mal à me plonger dans le monde de Féerélia. J’ai, en revanche, beaucoup apprécié les passages dans la forêt de Brocéliande et découvrir la vie de Moïra dans notre monde.

Les personnages sont très travaillés. J’ai trouvé qu’il y avait un large panel et qu’il y en avait pour tous les goûts. C’était assez sympathique : on en apprécie beaucoup, on en déteste quelques-uns, on a envie d’en secouer certains. Bref, tout ce petit monde prend vie sous nos yeux et cela fait du bien ! En effet, on avance dans cette histoire en étant accompagné de personnages hauts en couleur. J’ai beaucoup apprécié Moïra, cette enfant née de deux dieux : Macha et Dagda. Deux dieux qui savent se sacrifier pour leur enfant mais aussi pour leur peuple. J’ai beaucoup apprécié cette thématique dans le roman, je la trouve très forte et cela donne beaucoup de poids et de crédibilité aux personnages de Macha & Dagda. Moïra est une enfant qui va grandir normalement avec Ulf et Maëlig, ces deux humains qui vont l’élever comme leur propre enfant. Moïra a ce côté profondément humain même si ses pouvoirs vont se développer. C’est un personnage que l’on voit grandir et évoluer. Elle devient une jeune femme pleine de ressources et d’intelligence qui va apprendre d’où elle vient et à gérer les deux côtés de sa vie.

Si l’histoire est assez prenante, j’avoue qu’au départ, ça a été compliqué : on entre dans le vif du sujet dès les premières lignes : une bataille épique qui fait couler du sang. On a des créatures de tout genre : sorcière, fées, anges… Bref, on se retrouve à bout de souffle très rapidement. Malheureusement, j’ai trouvé des fautes d’orthographe et quelques maladresses (répétitions, coquilles…). Rapidement, j’ai eu un effet de « trop plein », j’ai dû faire une pause au risque de ne plus savoir me retrouver dans cette histoire. On sent que la plume de l’auteure est généreuse, le roman fourmille d’idées, on a plusieurs intrigues qui viennent s’imbriquer et j’ai aimé ce côté-là. En revanche, on a une impression d’aller dans tous les sens dans les premiers chapitres, cette impression se chasse rapidement mais j’avoue que c’est assez déstabilisant.

En définitive, malgré de bonnes idées et des personnages nombreux et très travaillés, j’avoue que ma lecture n’est pas un coup de cœur. Cependant, elle reste très agréable grâce aux idées de l’auteure et à cette plume généreuse qui nous propose de découvrir le monde de Féerélia. Ce premier tome, axé sur le personnage de Moïra est un premier pas assez sympathique dans le monde de Florina l’irlandaise. Je pense qu’une relecture pourrait être bénéfique pour chasser les fautes. Néanmoins, je salue le travail de l’auteure et me plongerai avec plaisir dans la suite des aventures de Moïra et de tous les autres personnages en espérant en savoir un peu plus sur Archibald, ce personnage que j’ai apprécié malgré son attitude. C’est trop mystérieux pour que je ne veuille pas en savoir plus ! ?
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Roman d’aventures, de cape et d’épées par excellence, il était temps pour moi de vous parler de ma lecture (qui devait être commune avec Kathleen mais qui, malheureusement, n’a pas eu le temps de la faire) que j’ai terminée il y a quelques mois maintenant.

J’aime beaucoup les romans classiques. J’avais terriblement envie de me plonger dans celui-ci depuis très longtemps. Ce que j’apprécie de la part des éditeurs, c’est le fait que les romans classiques sont à petit prix. Ainsi, on peut se procurer des œuvres classiques intéressantes (comme celle-ci mais aussi les liaisons dangereuses par exemple) pour quelques euros. C’est génial !

Athos, Porthos, Aramis & D’Artagnan sont les mousquetaires les plus célèbres de la littérature. D’Artagnan ayant aussi fait plusieurs fois apparition dans l’Histoire de France, c’est avec quelques repères historiques que l’on se lance dans notre lecture. Les trois mousquetaires est un roman d’aventures qu’il faut lire. J’ai adoré faire la rencontre de ses mousquetaires en guerre contre Richelieu. Ce roi, peu soucieux, finalement, des histoires de guerre et des complots qui se trament derrière lui et la couronne de France. Richelieu est un cardinal que j’ai toujours détesté. Il ne sait pas rester à sa place et finalement tire les ficelles de cette monarchie qui reste son plus grand but dans sa vie. Le pouvoir fait tourner la tête de tout le monde.

Athos, Porthos et Aramis est un trio masculin fort. J’ai adoré les trois personnages même si j’ai un petit faible pour Aramis, cet homme de foi que parvient à équilibrer sa vie entre religion et justice. Que serait un roman d’aventure sans une histoire d’amour ? Milady est la femme fatale par excellence. C’est un personnage bivalent qui s’adapte à toutes les situations. Milady est un personnage vénal qui ne recule devant rien pour arriver à ses propres fins. Trahisons, manipulations et complots sont au rendez-vous avec ces personnages ! On peut aussi penser à Constance, jeune femme qui va parvenir à calmer D’Artagnan et à faire battre son cœur.

D’Artagnan a été, dès les premières pages, le personnage avec lequel j’ai eu le plus de mal. Sur de lui et très arrogant, c’est un personnage pivot dans cette histoire, il apporte un vent de fraicheur dans ce trio qui semble s’ennuyer. Cependant, je n’ai pas su l’apprécier. Ce petit gascon, aussi courageux soit-il, m’a tapée sur le système très rapidement. Il est intrépide, à soif d’aventures mais ne se rend pas forcément compte des situations dans lesquelles il se met.

Au-delà de l’aventure qui nous attend entre la France et l’Angleterre, entre les personnages historiques, on se retrouve avec une intrigue sur fond historique et politique. J’ai aimé ce côté historique qui nous apporte quelque chose d’intéressant. Des figures intéressantes viennent s’ajouter aux personnages mentionnés ci-dessus : la Reine de France, le duc de Buckingham. Bref, on vit une aventure que j’ai vraiment appréciée.

Ce roman n’est pas une lecture parfaite. J’ai eu un peu de mal à me mettre dans le bain. En effet, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de digressions. J’ai eu du mal à me concentrer et à comprendre comment l’auteur fonctionnait. Même si le back ground historique est intéressant, j’avoue que j’ai eu rapidement ma dose de ce côté-là. Il faut aussi dire que les notes de bas de pages sont très nombreuses et énormes. J’ai vite été dépassée par cet aspect-là et j’ai dû, quand même faire une pause dans ma lecture pour éviter de faire une overdose. Finalement, on perd rapidement le fil de l’histoire principale si on ne fait pas attention.

La beauté de la plume d’Alexandre Dumas n’est pas à discuter. On trouve énormément de charme et de poésie dans cette plume qui rend le roman dynamique et fluide. On nous sert un roman d’aventure exquis malgré les longueurs dues aux digressions et aux explications historiques.
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Je vous retrouve aujourd’hui avec une lecture détente (oui, mis à part Harry Potter, j’en ai très peu mais je suis contente de pouvoir palier à ce soucis). Après l’annonce du décès de Mary Higgins Clark, j’ai eu un léger pincement au cœur. Combien de fois ai-je dit qu’il fallait que je me lance dans des lectures de cette auteure sans jamais pouvoir le faire. Ainsi, ce mois-ci, j’ai sélectionné deux romans (un audio et un en papier) pour rendre « hommage » à cette auteure formidable et très célèbre. Pour le format papier, j’espère avoir le temps de me lancer. ?

Voici donc une écoute assez satisfaisante. Je suis contente de lire, de temps en temps, ce genre de romans. En effet, malgré l’intrigue bien ficelée, il est rare que je sois à 100% convaincue et surprise par mes lectures. Mary Higgins Clark et Alafair Burke nous propose une intrigue familiale avec des personnages colorés et très complets cependant, dans la construction de l’intrigue, je n’ai eu aucune surprise, malheureusement. C’est donc une lecture sympathique mais qui n’a pas su me satisfaire pleinement que je vous propose de découvrir.

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la manière dont les personnages entrent en interaction. On prend ici pour cadre une émission télévisée qui ressort les « cold case » pour essayer de débusquer les méchants coupables qui ont évités la justice la première fois. J’ai toujours adoré ce principe (j’aimais beaucoup la série Cold case d’ailleurs). Je trouve que c’est une manière assez sympathique de faire la connaissance de Laurie Moran, l’enquêtrice qui est la personne en tête de l’émission Suspicion.

D’un côté, on fait la rencontre de la sphère personnelle et professionnelle qui touche Laurie Moran mais d’un autre, on fait la rencontre de la famille de la victime : Virginia Wakeling. Femme richissime, on en apprend beaucoup sur sa famille et les secrets qui se tissent autour d’elle et de sa famille. On fait une entrée fracassante dans son monde et cela nous réserve des surprises explosives.

Ce que je reproche toujours à ce genre d’intrigue, c’est le fait de ne pas être surprise. En effet, on se retrouve avec le schéma narratif ordinaire. On s’intéresse à plusieurs personnes, on en dégage certaines de la liste des suspects puis on s’acharne sur deux trois. Mais c’est tellement évident que ce ne sont pas les coupables que l’enquête prend un virage à 180° pour nous sortir un secret qui sort du plus profond des abysses. Je trouve ça dommage, parce que finalement, tout cela ne nous surprend plus. C’est dans ce sens que je trouve les intrigues narratives des romans policiers un peu poussiéreuses. En effet, l’emballage et tout ce qui va avec est très bien : les personnages, leurs caractères et psychologies, tout ça, c’est top. Mais ici, ce n’est pas le fond qui me dérange mais la forme. Quel dommage, finalement, de ne pas avoir su me surprendre plus que cela.

La plume de Mary Higgins Clark reste toujours sympathique et agréable. Elle est à la portée de tous les types de lecteurs et ses romans ne prennent pas une ride. En effet, plus jeunes et plus vieux peuvent apprécier un roman de cette grande dame. J’ai, par la même occasion découvert Alafair Burke dont le nom ne me disait rien. En tout cas, les deux auteurs nous offrent un moment de lecture agréable qui nous permet de faire une pause détente pleine de suspens.
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Je remercie chaleureusement les éditions M.E.C pour l’envoi de ce roman, signe d’un nouveau partenariat avec la maison d’éditons. Ce qui me ravit. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas lu de romance historique (un genre que j’aime beaucoup) et je fus ravie de joindre l’utile à l’agréable en acceptant le partenariat.

On fait la connaissance de Cordélia de Montrésor. C’est un personnage que l’on aime dès le début. Enfin, personnellement, je l’ai beaucoup apprécié pour son calme, son intelligence et son franc parler. Même si la demoiselle reste calme, elle n’a rien à envier aux femmes les plus piquantes : quand il faut dire les choses, elle le fait. Cordélia est la sœur de Juliette et de Lysandre. Lysandre, son frère aux abonnés absents pour des raisons personnelles, confie ses deux sœurs à son meilleur ami Rory Erainn qui accepte cette mission avec plaisir. Rory est un jeune homme mystérieux, intelligent et très séduisant. Il incarne parfaitement l’homme parfait de ce siècle. Il est doux, drôle et très intéressant.

D’un point de vue général, j’ai apprécié tous les personnages même si j’ai un trio en tête : Rory, Cordélia et Sean, le frère de Rory. Il me serait difficile de vous parler de tous les personnages tant l’histoire foisonne de détails et de surprises au sujet des personnages. Je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire si vous aimez les romances historiques.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans le roman de Thalie Perrot, c’est le fait qu’elletéléchargement renouvelle le genre, pas dans le schéma narratif mais dans les thématiques abordées et les péripéties de la jeune de Montrésor. Je n’avais jamais vu ces thématiques là dans une romance historique. Thalie Perrot se moque des convenances et nous prouve que l’on peut parler de tout du moment que l’on sait comment le faire ! Bravo à elle pour ces idées innovantes qui font que la lecture surprend le lecteur et permet de ne plus lâcher le texte !

Pour être honnête avec vous, en romance historique, j’ai trois auteures fétiches : Lisa Kleypas, Eloisa James et Julia Quinn. C’est toujours plus compliqué avec les autres auteurs. Je tiens à féliciter Thalie Perrot qui se hisse non loin de mes trois auteures préférées. Il est encore trop tôt pour pouvoir mettre ses romans dans l’étagère des auteurs préférés mais Thalie Perrot est en bonne voie. La plume est riche, brillante et juste. On ne s’ennuie pas du tout dans cette intrigue aux mille surprises. C’est vraiment très bon.

J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure contourne aisément les stéréotypes liés au genre mais en apportant une touche de féérie. Les bois, les décors, tout donne l’impression d’être enchanté comme dans les contes de fées. La plume apporte un réel plus à cette intrigue drôlement bien pensée. Je trouve que le vocabulaire est juste et approprié à l’époque évoquée dans le roman. On a le charme désuet des grandes demeures avec un personnage irlandais qui apporte, lui aussi, une autre sorte de coutumes (j’ai adoré retrouver certains symboles de la culture irlandaise). Au-delà de la relation Rory/Cordélia qui se tisse, on a aussi un mélange des cultures très intéressant.

En définitive, je salue un texte sans faille qui apporte un réel renouveau à la romance historique. J’ai beaucoup apprécié ces personnages qui m’ont fait passer un excellent moment de lecture. Il reste une petite frustration qui fait partie d’une des thématiques abordées avec laquelle j’aurais aimé avoir plus de détails. Cependant, je chipote. Le roman est excellent et je salue le travail de l’auteure. Thalie Perrot est en bonne voie pour être l’une des rares auteures françaises en romance historique que je vais avoir sur mes étagères. Tout ce que je lui souhaite, c’est de trouver son lectorat. Je suis certaine que cela se fera sans aucun souci.

Je prie la bonne étoile pour que de nouveaux romans, avec les personnages de cette histoire soient publiés.
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Je remercie chaleureusement les éditions Plumes de Marmotte pour l’envoi d’un nouveau service presse dans le cadre de notre partenariat. J’apprécie découvrir de nouveaux titres via cette maison d’édition qui regorge de romans très sympathiques. Après avoir testé la romance, la chick lit, le fantastique, me voici avec un thriller.

On fait la rencontre de Manon, une jeune femme qui devient amie avec William, son camarade de promotion. Très rapidement, Manon se rend compte que dans la promotion dans laquelle elle arrive après les autres, deux clans se forment : William & les Autres. Tous semblent facilement se moquer de William qui s’en moque royalement. Dans les nuages, il est toujours un peu à côté de ses pompes. La seule personne qu’il apprécie, c’est Manon.

Manon & William forment un duo atypique mais qui est très appréciable. William a un comportement un peu particulier… il est dans sa bulle, il sort des phrases abracadabrantesques et semble, comme je le dis un peu plus haut, toujours à côté de ses pompes. Manon ne le comprend pas toujours mais prend sa défense. Ils sont amis et c’est tout ce qui importe.

Rapidement, Manon va comprendre que quelque chose ne va pas. Pourquoi ? Comment ? Quelle est la raison de ces clans dans la classe ? Pourquoi Will se retrouve seul contre tous ? Petit à petit, Manon va comprendre, avec l’aide particulière de Will qu’un incident s’est produit, qu’un être machiavélique tire les ficelles de ce petit groupe d’étudiants.

Clairement, j’ai apprécié le fait que ce soit des étudiants et non des lycéens. On est embarqué dans une sombre histoire où un groupe d’amis se voit exploser lors d’une soirée durant laquelle le pire arrive. J’ai apprécié la maturité de William et de Manon qui est opposée à la frivolité des Autres. On a de tout : celle qui couche avec tout le monde, un couple homo, des pimbêches qui gloussent comme des dindes, un garçon sur son nuage, un autre bègue… Bref, dans cette promotion, on cultive la différence et c’est plutôt très sympathique. Ce point là m’a beaucoup plu.

L’intrigue prend un virage à 180° lorsque l’on comprend ce qui s’est passé. Tout au long du roman, l’auteur nous donne des indices et nous propose d’entrer dans la danse macabre à notre tour. Qui tire les ficelles ? Pour quelles raisons ? Bref, tout est assez bien pensé dans cette histoire. Je pense que j’aurais apprécié plus de pages. En version PDF, nous sommes à 180 pages environ. La lecture est passée à une vitesse folle et j’aurais, peut-être, apprécié en savoir plus sur Julien ou encore sur Chloé.

On vogue entre le passé et le présent. C’est plutôt intéressant et cela dynamise le récit. En revanche, je suis moins fan de la construction. On passe une première partie en ayant Manon comme narratrice puis une deuxième qui reprend les chapitres précédents mais du point de vue de William. Je ne suis pas forcément fan de ce procédé, même si cela ajoute de précieux détails, j’ai l’impression d’avoir un bis repetita et je ne suis pas à l’aise avec cette idée.

Néanmoins, l’intrigue vaut le coup d’œil et j’ai apprécié découvrir la fin que je n’avais pas vu venir ! C’est plutôt très sympathique. Cette intrigue est accompagnée d’une plume très agréable que j’ai pris plaisir à découvrir. On se sent bien dans cette enquête officieuse haletante que Manon fait.

En définitive, je salue une intrigue forte et une idée originale. La personnalité des personnages est remarquable. L’auteur parvient à faire en sorte que le lecteur soit intéressé par tous les personnages qui cultivent une différence intéressante au sein de leur groupe. Cela permet à tout le monde d’être touché par au moins un personnage et cela apporte de la densité à l’intrigue. Manon est un personnage remarquable que j’ai apprécié voir évoluer avec William que j’ai adoré. Je suis moins friande de la narration mais c’est un choix que je respecte. Bravo à l’auteure pour ce roman, court mais très intéressant et agréable à lire !
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Je remercie chaleureusement les éditions ActuSF ainsi que Jérôme pour l’envoi de ce roman. Service presse qu’il me tardait de rencontrer sur mon chemin de lectrice, j’avoue que j’ai pris mon temps pour découvrir ce que l’auteure, mondialement connue (sauf par moi apparemment), proposait dans ce roman terriblement tentant. Pourquoi tentant ? Rien qu’à le voir, on a envie de le dévorer. Le livre, en tant qu’objet, est magnifique. Il fait penser aux anciens romans avec ses dorures, la première et la quatrième de couverture sont rigides, un signet pour marquer ses pages. Bref, l’élégance est de rigueur ici ! Puis autant vous dire que le générique de Zorro m’est resté en tête tout au long de ma lecture (inutile de lever les yeux au ciel, je sais que vous avez chanté).

Il y a tellement à dire sur ce livre que je ne sais pas par où commencer ! Le roman propose un mélange des genres que je n’avais jamais vu auparavant : de la fantasy mais aussi un roman d’aventures dans lequel se dessine une romance homosexuelle. Déjà là, la surprise m’a saisie. Parfait ! J’adore le renouveau, l’original. En revanche, là où je préfère prévenir les lecteurs, c’est sur le fait que ce roman est classé en fantasy parce qu’un univers est créé. Il n’y a pas de créatures légendaires, de magie. C’est un univers qui vient s’inscrire dans les siècles se rapprochant du 15ème / 16ème siècles pour moi. Même s’il est créé de toutes pièces, j’avoue que j’ai pensé aux grandes villes italiennes dans ces siècles-là. L’univers crée reste proche de celui que l’on a pu connaitre dans les livres d’histoire-géographie. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, par exemple. J’ai eu l’impression d’évoluer dans un univers semblable en terme d’architecture.

L’univers créé propose trois castes sociales : les habitants de la Colline (riches, nobles, marchands, bonnes familles aisées…), les habitants des bords de l’eau (prostitués, voleurs, ivrognes …) et les bretteurs qui vendent leur arme pour gagner leur vie auprès des aristocrates en tuant des gens. On a une société qui se dessine sous nos yeux et qui nous poussent à s’interroger sur les questions sur le pouvoir des riches, l’honneur, savoir si tout est acceptable ou non. On nous parle aussi de politique. On est vraiment dans la création totale d’un monde. C’est plutôt intéressant de voir cette société se dessiner au fil des pages.

Bien entendu, notre personnage fait son entrée dans notre intrigue : Richard Saint-Vière est l’anti-héro par excellence, le personnage qui dérange, qui ne rentre pas dans les codes. Le plus célèbre et renommé des bretteurs est notre personnage principal. C’est un personnage qui, dans un premier temps, m’a donné des envies de meurtres. Je ne comprenais pas ce personnage : calme, réservé, taciturne. Son atypisme m’a fait frôler la folie. C’est un bretteur sur la fin de sa carrière, il a déjà vu beaucoup de choses au cours de sa vie. Il n’est ni un noble, ni faisant partie du bas peuple. Les bretteurs sont une caste à part entière et solitaire. C’est tout à fait ce que dégage Richard. On n’a pas forcément envie d’en savoir plus sur lui. Puis, petit à petit, au fil des pages, j’ai su apprécier l’ours qu’est ce personnage.

Alec est un personnage aussi intéressant. C’est l’amant de Richard. Encore une fois, ici, l’auteure m’a surprise. Je n’avais jamais lu de roman dans lequel le personnage principal masculin était homosexuel. Je n’ai rien contre cela, bien au contraire. Cela apporte encore un peu plus d’originalité dans un roman où des genres que l’on n’a pas l’habitude de voir ensemble se croisent. L’auteure laisse une place à la passion amoureuse d’Alec et de Richard. C’est avec élégance et pudeur qu’elle nous parle d’homosexualité. On est dans la normalité et j’ai trouvé cela excellent. Quelle belle idée. On est dans une société où deux hommes qui s’aiment ne sont pas brûlés au bûcher ! Alec est très différent de son amant : en exil forcé, cet ancien universitaire est un névrosé de première catégorie. Le couple que forment ces deux hommes est spectaculaire. On a une image de la passion amoureuse incroyablement riche : on est toujours dans la passion qu’elle soit idyllique ou violente. L’auteure ne prend pas le parti de parler de l’amour dans tout ce qu’il a de plus beau mais elle a un œil qui voit l’amour dans son entièreté. Cela rend les personnages beaucoup plus humains.

Il y a beaucoup de personnages secondaires qui passent dans l’histoire, cela rend l’intrigue riche et plus fouillée mais j’avoue qu’ils m’ont plutôt laissée de marbre. Je me suis focalisée sur ces deux personnages inconsciemment.

Ce roman est un spectacle. Il nous dépeint une fresque sociale et humaine très forte. Dans le résumé, on parle de « mélodrame des mœurs » et je pense que c’est le point principal de cette histoire. C’est ce qui va déclencher un gros point de l’intrigue et mettre Richard et Alec dans une histoire qu’ils auraient préférés éviter. Ainsi, tout au long de l’intrigue, des thématiques viennent s’ajoutent à celles déjà présentes. On est dans un roman de capes et d’épée, il est donc normal de voir des thématiques comme l’honneur, la vengeance, les complots et les machinations mais nous avons aussi une romance qui se dessine (aussi pudique et belle soit elle) et qui permet d’ajouter l’amour passionnel et l’homosexualité à la liste des thématiques abordées. Bien entendu, un roman de cet acabit ne serait rien sans les machinations et les trahisons entre riches. L’argent a aussi une place importante dans le récit.

En définitive, à travers ce livre (qui contient le roman principal mais aussi 5 nouvelles et 4 lettres de la mère de Richard), l’auteure met en place une société dans un monde imaginé. Elle nous dépeint une société incroyablement riche humainement parlant mais nous propose aussi de nous interroger sur le poids de la société dans nos vies. Au-delà du roman de capes et d’épée, l’auteure nous propose une interrogation beaucoup plus profonde sur la nature humaine. C’est avec une plume élégante, dynamique et pondérée que l’auteure nous embarque dans un univers incroyable. J’ai apprécié le fait que l’auteure n’en fasse pas de trop : il n’y a ni trop de sang, ni trop de violences, ni trop d’expressions des sentiments. C’est juste et équilibré.
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date : 03-03-2020
Enfilez votre maillot de bain les amis, c’est l’heure du grand plongeon !

On fait la rencontre de Lison, une jeune fille très réservée qui a beaucoup de mal à trouver sa place au sein de son équipe de natation : entre moqueries et désillusions, la jeune femme ne trouve pas sa place. Lison est un personnage que j’ai adoré pour sa volonté à réussir mais aussi pour le fait qu’elle ne veuille pas laisser tomber ses coéquipiers qui ne mériteraient que ça !

D’un autre côté, on fait la rencontre de Tristan. Ce jeune homme qui ne supporte plus l’attitude de ses camarades vis-à-vis de Lison. Ayant silencieusement participé à la mise de côté de Lison, Tristan est un jeune homme courageux qui va finir par franchir le pas et qui va essayer de se rapprocher de Lison, cette jeune femme solaire qui ne demande rien à personne.

Lors d’un stage sportif en Andalousie, Lison va être victime d’un drame qui va bouleverser sa vie. Si beaucoup trouvent encore à redire sur son acte héroïque qui permet à Tristan d’avoir la vie sauf, Tristan va vite comprendre qu’il doit la vie à Lison mais aussi que ses sentiments pour la jeune fille sont présents depuis bien plus longtemps que ce qu’il pensait. C’est dans les cris, les larmes et les peurs que Tristan & Lison vont se découvrir et essayer de s’aimer.

Autour de ces deux personnages principaux, il y en a beaucoup de secondaires. J’ai adoré Mitch et détesté Soraya. J’ai apprécié découvrir ces personnages par « bloc ». On fait la rencontre de l’équipe française, puis américaine. C’est très intéressant. J’ai apprécié cela : cela forme une impression de cohésion, de famille mais comme on le sait… Toutes les familles cachent des secrets…

Si la romance ne révolutionne pas le genre, j’ai apprécié la manière dont Julie Thomières parlait de l’amour. Cette histoire semble tellement crédible. On a envie d’y croire de tout notre cœur. On a envie que Lison et Tristan soient heureux. J’ai aimé le fait que la vie n’est pas simple pour eux et que cette romance n’est pas une petite histoire merveilleuse au pays des Bisounours. Non. C’est la vie, la vraie vie. Il y a des obstacles, il y a des moments de perdition. Lison a besoin d’aide et Tristan lui donne. Tristan a besoin de ne plus se sentir seul et Lison est sa lumière au bout du tunnel.

En toile de fond, on a toujours cette idée de natation et de jeux olympiques avec cette envie de faire ses preuves, d’y aller à fond et de pouvoir réaliser ses rêves. C’est très sympathique à lire. Les leçons à tirer de cette histoire sont belles et pas du tout dans un aspect moralisateur.

Je ne connaissais pas la plume de Julie Thomières mais j’ai apprécié ma rencontre. C’est vraiment une très belle lecture que j’ai faite. Les mots sont justes et les émotions au rendez-vous. On se sent bien dans cette histoire humaine qui montre les bons sentiments comme les mauvais. J’ai adoré ce côté-là de l’histoire. Il fait du bien : on a des personnages humains en face de nous. Il n’y a aucun bad boy, aucune perfection. On parle d’amour, d’amitié, de famille, de force, de courage, d’acceptation et de renoncement. C’est chouette ! C’est une lecture additive qui fait du bien.

En définitive, entre les vagues est un roman plein d’émotions et de bons sentiments. La plume de Julie Thomières est une très belle découverte. C’est un roman sur l’acceptation mais aussi sur les relations sociales et l’humanité des hommes. J’ai trouvé cela crédible et juste. Bravo à l’auteure pour ce bon et beau moment de lecture.
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J’avoue que je ne sais pas comment vous parler de ce roman. Je n’ai ni adoré, ni détesté. C’est une lecture riche mais qui ne laissera pas de grosses traces dans ma mémoire de lectrice. En effet, je suis stupéfaite par la force de ce roman, en si peu de pages, on a des thématiques dures liées à la guerre mais aussi à l’Homme qui font surface. C’est fort, poignant mais aussi dérangeant et déroutant.

La guerre : vaste sujet ! On est vraiment au cœur des guerres. On passe les deux guerres mondiales. On fait la rencontre de Lucien Faure, un père, un grand-père, un beau-père et un époux. Lucien va tout faire pour retrouver son fils, disparu sur le front. Mort ? Déserteur ? On ne sait pas trop mais on va suivre Lucien dans ses pérégrinations. Lucien est un personnage profondément humain que j’ai beaucoup apprécié. On va aussi faire la rencontre de ses deux petits-fils qui vont partir parce que « maman a essayé de les tuer ». Ils ne peuvent plus rien faire contre le chagrin et le désespoir de leur mère. Ils partent pour oublier la tristesse, ils fuient cette guerre, ils vont essayer de survivre dans une forêt. En 2020, on va faire la rencontre de Stéphane, descendant de Lucien qui va rencontrer le passé de sa famille et pas forcément de la meilleure des manières.

La famille Faure va se retrouver au cœur d’une histoire palpitante et folle. Lucien va croiser la route d’un officier allemand. En pleine guerre, le Croquemitaine n’a aucun scrupule. Il va tuer tout le monde, tous les juifs qui croisent son chemin. Le crâne bourré par les principes nazis, le croquemitaine est célèbre pour les pires atrocités. Honnêtement, j’ai eu envie de vomir plusieurs fois tant ça prend aux tripes. Si les détails étaient nécessaires pour bien comprendre ce que les hommes ont pu ressentir, on se prend de plein fouet la vérité (que l’on connait déjà) qui prend une dimension incroyable : l’homme et sa cruauté. Au nom de je ne sais quelles idées politiques, l’homme est capable du pire.

Ce roman traite de la guerre mais aussi de l’humanité. On traite de thématiques importantes. Avec trois périodes évoquées (1914/1918 – 1939-1945 – 2020), on entre dans le devoir de mémoire. Stéphane, l’aïeul de la famille Faure est mis devant le fait accompli lorsqu’un historien lui demande son aide. Le Croquemitaine demande après Lucien Faure sur son lit d’hôpital, cet homme qu’il a rencontré pendant la guerre. Ne pouvant rien faire contre la mort, l’historien propose au croquemitaine de faire la rencontre de Stéphane pour lui livrer la vérité qui lui ronge le cœur depuis des années. Ainsi, Stéphane va faire un bond dans l’histoire de sa famille, de Lucien et de ses petits-enfants.

Clairement, certains passages osent, font peur, font mal. Ils sont nécessaires mais m’ont mis mal à l’aise. J’ai tellement eu mal pour tous ces gens. La folie humaine est poussée à son paroxysme. Je vous passe les détails mais c’est un roman dur, sombre, qui fait réfléchir. A travers les personnages, on voit les « deux camps ». Les allemands et les français (juifs et non juifs) de l’autre. On comprend que l’homme reste un homme, que des amitiés peuvent se tisser au-delà de ce que l’on peut comprendre mais ça existe. Ce personnage du Croquemitaine est intéressant bien qu’effrayant mais j’ai aimé la manière dont l’auteur amène le sujet et les interrogations dans ce roman. La plume est forte, sincère et pleine de ressources. Bravo à l’auteur d’avoir osé et livré cette histoire.
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Je remercie Chani Brooks pour l’envoi de son roman et sa confiance renouvelée. Je suis vraiment heureuse de pouvoir collaborer sur le long terme avec certains auteurs. Alors merci Chani de faire partie des auteurs qui renouvellent leurs demandes au fil des mois et des années… C’est tellement sympathique.
Chani Brooks m’a fait sourire avec Contrat avec un Geek et frissonner avec La couleur du poison. J’étais assez curieuse de voir ce qu’allait donner ce titre. Je vous avoue que j’ai bien été surprise car je n’attendais absolument pas Chani Brooks dans un registre comme une romance de noël. Encore une fois, je ressors de ma lecture charmée. C’est une période que j’apprécie durant l’année mais j’avoue que je n’avais jamais vraiment pris le pli de lire un genre précis au moment de l’année précisément. Je lis un roman d’horreur quand je l’entends et non forcément à Halloween. Ici, un peu plus compliqué de lire un roman de noël en plein mois de juillet. Je me suis donc légèrement pressée les fesses pour terminer ma lecture cette semaine.
On fait la rencontre de Nico, une jeune femme qui est vraiment adorable. C’est un personnage que j’apprécie parce qu’elle n’est pas parfaite. Elle a des qualités et des défauts que l’auteure fait ressortir. Ce côté froid et insensible met mal à l’aise. Puis, on s’y fait. Elle a une certaine tendance à préférer la solitude aux fréquentations, à tout garder pour soi et à ne pas forcément s’ouvrir aux autres. Nico est un personnage que l’on a rapidement envie de prendre sous son aile. On sent qu’elle a un grand cœur et une volonté de faire les choses bien mais qu’elle n’a pas forcément les codes pour le faire. Dans le quotidien de Nico, on trouve Waël, un jeune barista qui croise le chemin de la jeune femme tous les matins au Starbucks où elle se rend. Il est tout l’inverse de Nico : tendre, souriant et un cœur qui dégouline de bons sentiments. J’ai apprécié le contraste qu’il offrait avec Nico.
Le cadre est féérique. On fait un voyage au Canada, plus précisément à Montréal. On est dans un cadre parfait pour une lecture cocooning et pleine d’humour. Nico évolue dans un univers très sympathique. Les us et coutumes peuvent être différents de ceux que l’on a en France mais j’ai apprécié cela ! C’est vraiment un cadre dépaysant et plein de charme. Voilà une bonne idée pour une romance de noël. J’ai apprécié lire les expressions canadiennes et me sentir proche de cet accent chantant.
L’intrigue est très sympathique. On se sent bien dans cette lecture au coin du feu sous un plaid. C’est parfait. La romance tangue entre une chick-lit et un feel good pour moi. Je ne sais d’ailleurs toujours pas comment qualifier le genre de ce roman. On nous propose une intrigue assez fraiche, pleine de rebondissements et surtout pleine d’humour. On rit franchement devant les péripéties de Nico. On est attendrit par certaines choses qui arrivent dans le roman et surtout la détresse qu’on lit lorsque le neveu de Nico lui dit qu’il ne veut plus la voir. Ainsi commence la romance qui va nous suivre jusqu’au bout de notre lecture et qui nous emmènera dans le village de Chante-Neige
Chani Brooks nous offre une nouvelle facette de sa plume avec une histoire plus douce, toute mignonne. On retrouve quand même certaines petites choses qui rendent les histoires de l’auteure originales et inoubliables. C’est très prenant. Quand j’ai vu qu’il y avait plus de 1000 pages sur ma liseuse, ma tête s’est décomposée. Je me suis dit que je ne parviendrais pas à finir ma lecture à temps pour être à jour dans mon planning. Finalement, j’ai lu le roman sur le week-end. C’est intéressant, drôle, frais. C’est tout ce que j’attends de ce genre de romans.
En définitive, j’ai pris plaisir à retrouver la plume de Chani Brooks dans un univers différent de ce que j’ai pu déjà découvrir chez l’auteure mais tout à fait plaisant. C’est un roman que je vous recommande pour la dose d’humour (rires et sourires garantis) et de douceur. J’ai aussi apprécié me balader dans ces décors vraiment incroyables et magiques. Le cadre de l’intrigue est détaillé de manière très intéressante et intelligente. Dépaysement garanti !
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date : 01-02-2020
Je remercie David Bauquet pour sa proposition de lecture. Ayant déjà fait une expérience de lecture très agréable avec sa plume, je n’ai pas réfléchi longtemps avant d’accepter sa demande. Je me suis plongée dans l’univers de son roman Silencer avec plaisir. Publié chez les éditions Nouvelle Bibliothèque, ce roman propose une lecture riche en rebondissements et en interrogations.

Vous connaissiez vous ? « Silencer » ? Personnellement, j’ai éclaté de rire quand j’ai compris que c’était un verbe français que je prononçais à l’anglaise. Quelle andouille ! « Silencer » est un verbe qui est utilisé dans un cadre soutenu et qui veut simplement dire « faire silence ». (Parenthèse vocabulaire terminée).

« Silencer » prend ici plusieurs sens. On fait silence sur l’identité du tueur. Pas de nom, ni de prénom, aucune description qui permettrait de le reconnaitre dans la rue. On est vraiment à la recherche d’un homme dont on ne sait pas grand-chose voire rien du tout. On suit l’histoire de deux points de vue : celui de ce tueur professionnel et celui de la famille de mafieux qui veut comprendre et venger la mort de la fille cadette de la famille. « Silencer » vient aussi faire écho au métier de ce tueur professionnel : il ne veut être vu de personne. Si quelqu’un voit son visage, la mort est proche et inévitable. Il fait le vide autour de lui, le silence est sa meilleure arme.

Il y a pas mal de personnages dans cette histoire. On fait la rencontre de la famille de la victime : son père, le plus grand mafieux du coin, sa sœur Judith et son mari Paul Chanvert. Un mafieux n’est rien sans son homme à tout faire. On fait donc aussi la rencontre de Letellier, qui va mener l’enquête pour son patron et bien évidemment ce tueur professionnel.

Le récit est assez filmique. Au-delà d’être un roman noir, c’est un roman qui semble être fait pour être adapté au cinéma. L’ambiance est mystérieuse et installée dès les premières pages de ce roman. On sent tout de suite que l’on n’est pas dans un monde tout rose avec des paillettes à chaque page. On est à des années lumières de ce que l’auteur nous proposait dans Spiral(e). On est toujours dans cette histoire de quête mais la quête est différente. Judith veut savoir ce qui est arrivé à sa sœur. Elle veut comprendre. Rien ne semblera l’arrêter.

Forcément, avec la thématique de la mafia, les thématiques de la manipulation et de la violence ne sont pas forcément loin. J’avoue que je ne suis pas forcément friande de ces situations violentes mais, ici, je n’ai pas été gênée par cela parce que c’est logique d’en trouver dans un roman où la mafia est présente. David Bauquet n’en fait pas de trop. Il y a que ce qui est nécessaire dans ce roman pour que le cadre soit posé et l’intrigue lancée.

Comme dans un film, l’intrigue se dévoile petit à petit et nous propose une aventure haletante et pleine de rebondissements. Le fait d’avoir deux points de vue apporte énormément de choses. Puis, au fil du temps, avec nos personnages et principalement avec le tueur professionnel, on se demande comment il a pu se retrouver dans une histoire pareille. Il a des principes même dans ce métier, ici, on a essayé de le rouler dans la farine et ça, il en est hors de question. A partir de ce moment, la course poursuite commence : la famille de la victime cherche des réponses et le tueur en série cherche cette famille.

En définitive, la plume de David Bauquet est toujours aussi intéressante. J’apprécie le fait d’avoir été tout de suite mise dans le bain. L’histoire démarre rapidement et sur les chapeaux de roues. C’est une histoire qui nous permet de nous interroger sur la condition humaine. Jusqu’à quel point est-on prêt à aller pour cacher les défauts, pour de l’argent, pour vivre paisiblement ? Les personnages sont prêts à danser avec la mort pour parvenir à leur fin. David Bauquet interroge le lecteur sur les limites humaines. C’est plutôt intéressant.
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Hello tout le monde, je vous retrouve pour une chronique deux en un. J’ai pris la décision de vous donner mon avis sur les « tomes » 2 et 3 des aventures de Polly. En effet, même si les romans peuvent se lire indépendamment, c’est quand même mieux d’avoir lu La petite boulangerie du bout du monde avant ces deux opus pour avoir tous les détails de l’histoire (j’avoue que l’auteure fait un résumé assez sympathique au début de chaque lecture mais bon, ça reste vraiment très rapide).

Pourquoi ai-je décidé de chroniquer ces deux romans en même temps ? Vous savez que ce n’est pas par fainéantise. C’est juste que, même si les deux romans sont bons, je pense qu’ils ne sont pas nécessaires et que le roman La petite boulangerie du bout du monde est amplement suffisant. Si mes lectures se sont bien passées, j’ai vraiment eu l’impression, à certains moments qu’on tirait, tirait, tiraaaait sur un filon inépuisable qui finalement s’épuise très rapidement. Si le premier roman a été un coup de cœur, ici, je suis restée sur ma faim.

On retrouve Polly et Huckle qui vont devoir faire attention aux perturbations professionnelles et personnelles qui vont les secouer. Dans les deux tomes, il va y avoir plusieurs interrogations : est-ce qu’on est bien dans ce phare ? Est-ce que c’est la vie que l’on veut ? Est-ce que finir ensemble, c’est vraiment la meilleure chose ? Est-ce que Polly va savoir retrouver ses esprits en pâtissant ? Bref, tant de questions qui finalement auraient pu être éviter si on n’avait eu qu’un seul roman dans les mains.

C’est assez déstabilisant pour moi parce que Jenny Colgan m’a toujours séduite : que ce soit une boulangerie ou une cupcakerie, j’ai adoré mes lectures. Je reste frileuse quant aux suites proposées et j’ai encore deux romans à lire, j’espère que mon engouement va vite reprendre.

Côté personnages, j’ai apprécié retrouver les personnages qui ont bercés l’histoire de base. J’ai aussi fait la connaissance de certains. J’ai aussi pris plaisir à mieux connaitre Kerensa qui restait assez en retrait dans le premier roman. C’est assez plaisant. Polly vient donner un second souffle à Mount Polbearne et à ses habitants qui se sont encroutés dans une routine qui ferait pleurer l’homme le plus joyeux sur terre. J’ai aussi apprécié voir Polly et Huckle évoluer en tant que couple, ils sont très sympathiques et on a envie d’en faire nos amis. Si la levure n’a pas monté correctement de mon côté, c’est certainement dû à certains épisodes trop longs. Je pense qu’on aurait pu faire un bon gros roman. Ca aurait, je crois, mieux exploité.

On a des moments tendres, pleins de bons sentiments. On rigole, on doute, on est triste. La plume de Jenny Colgan est toujours aussi fluide et pleine de dynamisme, cela ne fait aucun doute.

En définitive, j’ai apprécié retrouver les personnages et l’ambiance de Mount Polbearne. Cependant, les deux tomes restent de trop. Si la lecture s’est bien passée, je n’ai pas retrouvé l’engouement du départ. Beaucoup trop de longueurs sont apparues et ont terni mon rythme de lecture. Dommage ! A force de vouloir trop tirer sur un filon, parfois, ça casse. Les lecteurs qui aiment la plume de Jenny Colgan pourraient être satisfaits !
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Je remercie chaleureusement les éditions Alter Real pour l’envoi de ce premier tome. En effet, j’avais craqué sur la couverture que je trouve très jolie. J’ai ainsi pu découvrir la plume de Salomé Hanson. Premier tome assez conséquent, je suis contente d’avoir terminé cette lecture assez prometteuse.

On fait la rencontre de deux personnages forts. D’un côté, Brianna Delgado qui panse ses blessures avec plus ou moins de difficulté. D’un autre, Luke Williams, un jeune homme qui, lui aussi, à un passé plus que douloureux. Ce sont deux personnages très forts. Ils permettent de signer un premier tome bouleversant et plein d’émotions. Brianna est une étoile montante du cinéma, elle ne veut plus avoir de relations amoureuses tant son passé est douloureux. Luke est le frère de Brandon Williams, l’agent de Brianna. La première rencontre fait des étincelles. Luke & Brianna sont deux personnes attirées l’une par l’autre mais qui se repoussent continuellement.

Si j’ai apprécié ces deux personnages, je reste quand même un peu en retrait sur quelques points. Je comprends tout à fait la peine des deux personnages. Franchement, quand on découvre leurs passés respectifs, on se retrouve démunis devant tant de problèmes et de catastrophes. On se sent bien dans notre petite vie sans ce genre de drames. On a beaucoup de mal à imaginer comment Luke et Brianna ont pu survivre devant tant de douleur. En revanche, je reste un peu sceptique devant tant de drames justement. Même s’il fallait des blessures insurmontables dans leurs vies pour que l’intrigue puisse se construire, je reste quand même avec une impression de multicouches de drames.

Forcément, quand deux âmes aussi blessées par la vie se rencontre, on se retrouve avec une drôle de situation : la volonté de s’en sortir, de regarder vers l’avenir mais il y a aussi ce passé qui nous tire vers l’arrière et qui souhaite que l’on se plonge dans les souvenirs. C’est un peu ce qui m’a lassé au fil des nombreuses pages : les crises de larmes et de colère. Même si cela traduit cet état dans lequel ils doivent se retrouver, vers la fin de ma lecture, j’ai pris un peu plus de temps à tourner les pages.

J’ai apprécié la manière dont l’auteure installe l’intrigue. On prend le temps de découvrir le passé des personnages, on vit avec eux cette rencontre magnifique. Le premier tome pose les bases. J’ai envie d’avoir le deuxième tome dans les mains très rapidement. J’ai pris le temps de découvrir ce premier tome et j’ai bien fait. C’est vraiment très intéressant. Des thématiques intéressantes se dessinent : l’acceptation d’un passé douloureux, la possibilité de vivre une nouvelle histoire tout en n’oubliant pas d’où l’on vient.

L’intrigue nous propose aussi de découvrir deux univers assez différents mais qui ajoutent un peu d’originalité à cette histoire : le sport et le cinéma. En effet, Luke est un ancien champion de surf et de tango tandis que Brianna est une star montante du cinéma.

La plume est très sympathique. Les émotions sont au cœur de ce premier tome et l’auteure parvient à merveille à nous emporter dans cet univers intense et plein de bons sentiments. J’avoue que j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur Luke puisque l’auteure a décidé de nous laisser sur un cliffhanger de malade. Le deuxième tome n’attendra pas si longtemps que le premier, c’est certain.

En définitive, malgré quelques bémols pour moi (je pense vraiment que c’est parce que je vieillis et que certaines thématiques ne me tentent pas autant qu’avant (le jeu du chat et la souris, la jalousie maladive…)), j’ai passé un bon moment de lectures qui soulèvent des points que j’ai apprécié. Le côté dramatique de l’œuvre est assez bien maitrisé et j’ai trouvé que la plume était très sympathique. L’intrigue est bien posée et cela nous permet d’envisager la suite avec sérénité.
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date : 01-02-2020
Je remercie l’équipe de Séma Editions pour l’envoi de ce roman. Je sais, je sais. Frédéric Livyns est un auteur que l’on connait bien maintenant chez Satine’s books… Que voulez-vous ! Quand on aime, on ne compte pas … Si je suis toujours autant fan de la plume de l’auteur, j’avoue qu’ici, ce roman n’est pas le meilleur, à mon goût, que j’ai pu lire de l’auteur.

Il est vrai, me direz-vous, qu’il s’agit d’un roman à quatre mains. Ce n’est pas du Frédéric Livyns pur mais j’avoue que je suis quand même moins séduite. Il ne s’agit pas forcément de la plume mais plutôt du contenu. En effet, Frédéric Livyns me plait beaucoup parce qu’il mêle l’horreur (genre avec lequel je tâtonne encore un peu) à une source plus historique, qui donne un vrai cachet au roman. Mon erreur fut, peut-être, d’avoir lu ce roman directement après l’Obscur que j’avais grandement apprécié.

Le résumé m’a beaucoup plu. Cette histoire de disparition, ce délai de 25 ans…Pourquoi pas ! J’adore l’idée. Le principe de base m’a rendu curieuse. Cependant, j’ai ressenti un manque cruel de détails durant ma lecture. Roman court, on va droit au but sans forcément attacher d’importances aux détails, c’est un choix. Néanmoins, avec un résumé comme celui-ci, j’attendais beaucoup du fond « légendaire » de l’intrigue. Pourquoi ? Comment ? Qui est la Mère ? D’où vient-elle ? Des questions qui restent parfois sans réponse…

Oui, on plonge dans un univers digne des films d’horreur des années 1980. J’avoue, j’ai regardé quelques films pour comprendre la comparaison parce que je ne suis pas forcément très fan cinématographiquement parlant de ce genre précis. J’avoue que l’ambiance retranscrite dans le roman est vraiment semblable. C’est efficace et appréciable. Le lecteur est plongé d’office dans le vif du sujet.

On suit deux histoires en parallèle : un groupe d’enfants et un groupe d’adolescents plus vieux. Clairement, j’ai préféré l’histoire des personnages plus vieux. Ce groupe d’adolescents part pour le week-end dans une maison tranquille. Rires, souvenirs et bons moments sont au programme. Cependant, rien ne va se passer comme prévu. Rapidement, on va comprendre que le pire va se produire : l’intrigue nous propose de passer un moment de lecture où l’horreur atteint son paroxysme.

J’ai rarement eu autant de frissons de dégout en lisant un roman. Il faut ce qu’il faut : l’auteur nous prévient rapidement, on ne s’attend pas à voir une jolie petite romance. Non, ça va saigner, ça va couler sur les murs et ça va glacer le sang. J’approuve complètement, c’est efficace, j’ai arrêté de manger mon sandwich en lisant le roman. Sur ce point, les auteurs ont fait un travail gigantesque. Un des points que je n’ai pas trop apprécié, c’est justement cette sensation d’en avoir un peu trop sous les yeux : violence exacerbée, scènes très explicites, on se retrouve vraiment dans l’antre du diable. Pour moi, c’était trop. Cela est vraiment à l’appréciation du lecteur. Ce roman laisse sur moi une trace cuisante.

Autre point qui m’a un peu dérangée, c’est ces similitudes entre les personnages dans les romans que j’ai pu lire de Frédéric Livyns. Oui, ils sont bons. Oui, j’apprécie les décors et les intrigues sont originales. C’est pour cette raison que, plus haut, je vous dis que ma bêtise était probablement de lire les deux romans de manière rapprochée. J’ai trouvé que dans l’utilisation des personnages, on retrouve quelques points de similitudes. Je ne vais pas commencer à faire des parallèles, ça n’en vaut pas la peine. En revanche, j’ai trouvé dans le roman un adulte qui vient aider le groupe d’adolescents en danger, une figure féminine à la tête de l’intrigue qui finit par repousser ses limites tant dans l’ouverture de son esprit que dans sa possibilité à croire en l’irréel par exemple. J’avoue que ce point-là m’a un peu gênée.

En revanche, j’avoue que le roman est court et se lit très rapidement. Le style est sympathique et permet au lecteur de ne pas s’ennuyer. Il n’y a pas de longueur et cela est assez bien. Les plumes sont efficaces.

En définitive, ce roman est assez sympathique grâce aux décors et à l’originalité des idées. Cependant, il m’a manqué des détails dans l’histoire et dans la légende qui s’inscrit dans ce roman. Les plumes sont intéressantes et le rythme est bon. C’est un roman que vous aimerez si vous êtes prêts à voir le sang couler et à avoir des scènes bien gores.

Je remercie encore Séma éditions pour l’envoi de ce roman. Merci aussi à Kathleen pour la lecture commune.
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Je remercie du fond du cœur Amélie B pour sa gentillesse et extrême patience. Je suis ravie d’avoir pu mettre mon nez dans ce deuxième tome de la saga « l’autre vie ». En effet, j’avais beaucoup apprécié ma lecture du premier tome et cette lecture vient de me chuchoter à l’oreille « ne met pas autant de temps à lire le tome 3, vilaine ! » et c’est ce que je vais faire puisque la lecture du dernier tome de la saga est prévue pour très bientôt.

Encore une fois, l’auteure m’a surprise par la tournure que prend l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ce que j’ai lu. J’ai été très surprise et cela fait du bien. Ma lecture du début de la saga m’avait plu, mais ici, j’ai vraiment été séduite par la plume et par l’histoire, très touchante, de Marie et Thomas. On touche à une histoire d’amour pleine de sensibilité, de douceur et de profondeur. C’est ça, l’amour, le vrai. Marie est un personnage que j’ai apprécié dès le début. On la suit dans les épreuves de la vie. On perce sa bulle d’intimité : on entre dans sa vie personnelle avec sa famille, ses amis et l’amour de sa vie Thomas. Thomas est un personnage qui brille par son absence. Je suis très surprise de ce personnage. Même s’il n’est pas là, il est vivant à travers les souvenirs de Marie et de ce qu’elle nous dit de lui, d’elle et de son couple. C’est vraiment très intéressant. On sent que Thomas est un jeune homme passionné et amoureux. Il ferait tout pour sa femme mais aussi tout pour réussir sa carrière professionnelle qui va l’emmener loin de Marie le temps d’un stage de plusieurs mois à l’étranger.

Grâce à Marie, on a plusieurs univers qui se tissent : celui de sa famille qui signe plutôt une sphère bourgeoise, guindée, qui ne montre pas ses sentiments. D’un autre côté, il y a sa vie amoureuse, pleine de rebondissements et de richesse. Il y a aussi une sphère amicale qui prend de la place vu le nombre de personnes que l’on croise tout au long du roman. C’est très riche : autant au niveau des personnages que des émotions.

Durant l’absence de Thomas, Marie va pouvoir compter sur ses sœurs, Clarisse son ami mais aussi Alban son voisin de palier (un vieil homme) qui est très attachant aussi. Les personnages secondaires sont très sympathiques et intéressants. J’ai adoré Clarisse, Antoine mais aussi le petit Gabriel (j’aurais tellement aimé qu’il prenne plus de place). Globalement, tous les personnages sont brossés à la perfection. J’ai adoré les psychologies toutes différentes et pleines de surprises. Clarisse reste LE personnage révélateur dans cette histoire pour moi. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu et je trouve qu’elle est le personnage pivot, celui qui fait basculer l’histoire.

Au niveau de mon rythme de lecture, il a été très dynamique. Je ne comprends pas comment ce roman a pu rester si longtemps dans mes étagères. Je suis vraiment trop… RAAAAH ! On met le doigt dans l’engrenage. On est vraiment dans une belle dynamique de lecture avec cette intrigue qui ne laisse aucun repos et, honnêtement, je n’avais pas envie de prendre de pause. J’ai lu, d’une traite, le roman proposé par Amélie B. Si vous êtes fans de romances et de romans qui traite de thématique comme l’absence, l’importance de la famille et de l’amitié mais aussi de la reconstruction personnelle, psychique et même physique, vous allez adorer la saga « après toi ».

Amélie B est très douée, cela ne fait aucun doute. J’apprécie énormément ce que l’auteure écrit et franchement, elle traite de thématiques très dures. Cependant, l’angle pris est tellement intelligent que cela se passe très bien. Je trouve ça bien pensé et cela permet aux lecteurs de découvrir des thématiques dures et compliquées via un fil rouge intéressant. Je ne peux que vous conseiller de mettre votre nez dans cette saga. La plume d’Amélie B est très belle, pleine de douceurs et d’une envie folle de partager autre chose que ce que l’on peut voir dans les romances modernes du moment. Amélie B nous remet les idées en place et nous prouve que la vie n’est pas qu’une jolie romance tissée à coup de fleurs et de moments partagés. La vie peut réserver des coups durs mais aussi de jolis moments. L’auteure nous fait voyager à travers l’espace et le temps.

Bravo à Amélie B pour ce superbe deuxième tome et surtout merci pour sa patience d’ange.
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Je remercie chaleureusement les éditions Sharon Kena pour l’envoi de ce roman. Je suis réellement sous le charme de cette saga qui propose vraiment de nous attarder sur des personnages qui font tous partie d’une même entreprise, d’une même famille. Grâce à ma lecture, je poursuis mon aventure livresque. J’avais beaucoup apprécié le premier tome, le deuxième est tout aussi agréable.

Dans le premier tome, on s’intéressait de près à Riana et Rickwade. Un amour de jeunesse qui a fini en catastrophe. Ici, on s’intéresse au meilleur ami de Riana, Jamieson – appelez le Jimmy s’il vous plait. Jamieson est le meilleur ami de Riana mais aussi son bras droit dans l’entreprise Tailored Events. Ensemble, avec Lydia, ils forment un trio intéressant qui parvient à monter une entreprise d’événementiel florissante qui ne cesse de grossir, grossir, grossir pour leur plus grand plaisir.

Jamieson est un personnage que j’ai apprécié pour sa rigueur professionnelle mais aussi son investissement personnel dans la vie de ses amis et de sa petite fille Milly. Avec une mère démissionnaire et complètement absente, Milly a besoin d’amour et son papa ferait tout pour elle. Cependant, on ne peut pas être qu’un papa. On est aussi un homme qui a besoin de se reconstruire et de reconstruire quelque chose de beau et de fort. A deux, on s’en sort toujours mieux quand l’amour est sincère et véritable… Cependant, Jamieson n’y croit absolument plus… L’amour, ce n’est pas pour lui. Il a sa fille, son boulot et ses amis, c’est amplement suffisant. Seulement, vous savez bien, rien ne se passe vraiment comme on le souhaite… c’est ainsi que Ninon, notre jeune et nouvelle recrue s’incruste dans le paysage de Tailored Events et fait tourner la tête de Jamieson. Ninon est un personnage coloré que j’ai apprécié. Du haut de ses dix-neuf ans, elle a un aplomb incroyable et fais le travail de plusieurs personnes. Rigoureuse, volontaire et intelligente, elle vient semer un vent nouveau dans les locaux de Tailored Events… Quel bonheur ! Cette fille est magnifique et devient le rayon de soleil de ce deuxième tome.

Les personnages secondaires sont tout de même bien présents. C’est ce que j’apprécie dans les romans de Pierrette Lavallée : elle n’oublie personne. On se focalise sur Ninon & Jamieson mais on n’oublie pas de nous rappeler à notre bon souvenir Rickwade & Riana, on voit aussi Lydia. On découvre la sphère personnelle de Ninon & Jamieson et ça fait du bien.

La thématique du poids du passé est très intéressante. Elle fait écho à ce que l’on peut trouver dans le premier tome mais elle est traitée différemment. Ici, on ne parle plus d’amour de jeunesse mais plutôt de blessures du passé. Jamieson & Ninon ont tous les deux des passés douloureux et ont besoin de s’en remettre. Rien de commun entre eux, juste une envie certaine d’avancer ensemble ou non.

J’ai apprécié le fait que l’auteure mette en avant cette différence d’âge entre les personnages. En effet, Ninon à 19 ans et Jamieson est plus âgé de 7 ans si je me souviens bien. Même si la différence d’âge n’est pas forcément quelque chose d’important dans un couple, on a une impression que de nombreuses années séparent ces deux personnages. J’ai aimé le fait que Jamieson refrène ses ardeurs à ce sujet. Ça rend le personnage plus humain et beaucoup moins rentre dedans. C’est très appréciable. Je dois avouer que s’il y a bien un personnage qui m’a tapé sur le système, c’est Lydia. Je ne parviens pas à apprécier ce personnage beaucoup trop changeant. J’espère que le troisième tome me permettra de l’apprécier plus.

La plume de Pierrette Lavallée est toujours aussi riche. On est dans une romance new adult qui est dans la lignée du premier tome. Encore une fois, on ne trouve pas du sexe à toutes les pages, on ne nous sert pas de scènes pornographiques bien que certaines thématiques soient liées au monde du sexe et de l’intime. J’ai apprécié la manière dont l’auteure construit l’intrigue et cette approche dans les thématiques.

Même si l’originalité est quelque chose de compliqué à trouver dans les trames des romances, Pierrette Lavallée m’a proposée une intrigue inédite dans les idées qu’elle véhicule. Elle fait du beau avec du moche et prouve que tout n’est pas toujours rose mais que l’on peut, avec de l’aide et les bonnes personnes, créer quelque chose de beau.
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Je remercie chaleureusement Gwladys Viscardi pour sa gentillesse et sa patience. En effet, j’avais repéré son travail et quelques-uns de ses romans via SimPlement et j’avoue que je me suis laissée tenter par celui-ci. Avec une couverture pareille, il était compliqué de passer à côté, non ?

Nous sommes dans une réinterprétation libre du lac des cygnes. Personnellement, j’adore l’idée ! Si les contes sont souvent adaptés et réinterprétés, je n’avais encore jamais vu le lac des cygnes passer à la casserole. J’ai donc été séduite, rien qu’à la lecture de ce résumé si alléchant…

La couverture nous met déjà sur la voie : un personnage en blanc, l’autre en noir. La dualité s’installe. Cygne le jour, humaine la nuit, Emma essuie les foudres d’un enchanteur via cette horrible malédiction. Dans la posture des personnages, on sent aussi toute une ambiguïté, quelque chose qui marque l’œil du lecteur : une femme qui s’exposé, menton haut, yeux rivés droit devant et l’autre de profil, qui laisse apercevoir un visage assez hautain et un sourire qui semble si faux…

L’ambiance est très révélatrice de ce que l’on va trouver. On plonge dans un monde digne des contes. Cette ambiance particulière où l’on retrouve certains éléments du conte : les bois terrifiants, un enchanteur qui vient semer la zizanie mais aussi l’archétype du prince et des personnages inquiétants… Gwladys Viscardi nous propose donc de revisiter le lac des cygnes d’une manière surprenante et prenante.

Eva et Emma sont deux personnages dont les consonances sont proches mais dont les caractères sont assez différents. J’ai plus tendance à apprécier les personnages calmes et doux alors j’ai beaucoup aimé Emma. Cependant, sa naïveté a mis mes nerfs à rude épreuve. Eva est beaucoup plus piquante, mordante, pleine de malice. Elle prend facilement plus de place qu’Emma qui est plus effacée. Cependant, je trouve qu’elles fonctionnent bien ensemble, elles se complètent d’une manière charmante et cela donne beaucoup de poids aux personnages dans le roman. Le prince Rawdon est le stéréotype pur et dur du bellâtre qui ne sert finalement pas à grand-chose à part mettre en avant nos deux personnages féminins. J’ai eu l’impression de voir Gaston (les biscotos en moins) débouler dans mon histoire : féru de chasse, il adore casser des figures et ne voit pas plus loin que le bout de son nez… J’ai apprécié de prendre ce point de vue. Ainsi, il sert à une chose : souligner les psychologies d’Emma & d’Eva. C’est plutôt intelligent et innovant : pour une fois que ce sont les femmes qui ne sont pas reléguées au second plan dans ce genre précis, cela fait du bien.

Si j’ai apprécié les personnages et leurs constructions, je dois vous avouer que la plume n’est pas forcément au niveau de tous les lecteurs. En effet, on se retrouve avec un style très riche. Le vocabulaire est assez soutenu. Cela ne m’a pas dérangé mais cela apporte une nouvelle dimension au roman que les lecteurs les moins aguerris ne pourraient pas apprécier. C’est souvent ce qui se passe avec ce genre de plume : ça passe ou ça casse. Personnellement, je n’ai pas été dérangée par cet aspect, mais il est quand même à noter. Néanmoins, j’ai eu plus de mal avec la longueur de certains passages. C’est une plume très descriptive. Le bon côté des plumes descriptives c’est le fait que le cadre est somptueux et bien posé, le mauvais côté, ce sont les longueurs. Ici, ça n’a pas raté pour moi. Il y a eu des moments de latence, malheureusement. J’ai mis un petit temps avant d’entrer dans l’histoire.

L’intrigue est plutôt très bien construite. J’attendais de voir ce que l’auteure allait faire de cette histoire qu’est le lac des cygnes. Ce que j’ai apprécié, c’est le fait de retrouver les grandes lignes de cette histoire mais tout en apportant une légère différente. Si la dualité du bien et du mal, du noir et du blanc dans l’histoire menait forcément à la violence, la dispute et la guerre, ici, Emma et Eva sont plutôt dans l’idée d’alliance pour avancer. On ne les oppose pas, on les unit. Et franchement, j’ai adoré l’idée ! Bravo.

Je remercie une nouvelle fois l’auteure pour cette belle découverte qui m’a transporté au cœur d’une réécriture délicieuse et innovante. Bravo !
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Je remercie les éditions Michel Lafon ainsi que Camille pour l’envoi de ce roman. J’ai tout de suite fait la demande de ce roman : la couverture m’a beaucoup plu. J’adore les couleurs et le mystère qui se dégage de cette bâtisse. Les bois lugubres et ce chat… Oui, ce roman semblait très prometteur.

J’avoue que ma lecture ne s’est pas si bien passée que ce que j’aurais pensé. J’ai trouvé qu’il y avait de l’originalité avec les personnages mais qu’on n’allait pas forcément au bout des choses. J’ai eu comme un gout de trop peu dans la bouche, on est resté en surface.

Seth Sippi est notre personnage principal dans cette histoire. Orphelin, il est au service de Monsieur & Madame Miche. Monsieur et Madame Miche sont deux personnages horribles. Maltraitance psychologique, méchanceté, ils prennent Seth pour le cuisinier mais aussi pour le serveur et pour faire de nombreuses tâches dans l’hôtel dont ils sont propriétaires. Seth est douée, c’est un petit gars qui a appris la cuisine avec son père. Il vit avec son petit chat Belladone et essaye de s’en sortir. Son rêve ? Quitter ce maudit hôtel.

Rapidement, le roman va basculer dans une enquête mêlant magie et mystère. Cependant, j’ai trouvé qu’il manquait quand même une bonne dose de magie. Les personnages présents sont pour certains des magiciens mais finalement on ne va pas beaucoup plus loin dans l’utilisation de cette thématique. On en apprend un peu sur le monde des magiciens mais pas plus que cela. On reste dans le flou.

Les personnages vont rapidement proliférer. En effet, nous sommes dans un hôtel. On crée une sorte de va-et-vient constant dans le roman. Cela donne du rythme. J’ai adoré cela. Cela permet aussi au lecteur de s’attacher à des personnages et à en aimer moins que d’autres…

C’est un roman qui aurait pu plaire aux plus jeunes comme aux plus vieux. Je ne dis pas qu’il ne peut pas plaire à un lectorat plus âgé mais finalement, ici, on va plutôt s’adresser à des lecteurs novices qui n’ont pas forcément de référence dans ce genre précis. Non, ce n’est pas comparable à des univers magiques comme Harry Potter ou Narnia. Ce n’est pas non plus comparable à des univers où des enquêtes policières sont au cœur de l’intrigue. Il reste inclassable pour moi puisque l’on reste en surface. Il n’est ni à 100% policier, ni à 100% fantastique…

L’intrigue reste bien construite, il y a des idées qui sont très intéressantes. J’ai apprécié les relations qui se font et se défont. Les secrets qui sont dévoilés. Cette enquête, menée par Seth, pour savoir qui a tué le Docteur Thalomius est prenante. J’avoue que je me suis prise au jeu de cette enquête en voulant savoir qui était le réel coupable de la mort d’un des sorciers les plus célèbres du monde. Cependant, il nous manque quand même quelques éléments pour bien comprendre l’intrigue dans sa totalité. Je ne suis pas partisane de toujours avoir les pieds sur terre mais on ne peut pas tout expliquer par la magie. Dommage pour ce point !

La plume de l’auteur est très sympathique. Il n’y a pas de longueur. Le rythme est facile à garder et la lecture démarre assez rapidement. On se retrouve rapidement dans les cuisines avec Seth à l’aider à nettoyer les casseroles. J’ai, personnellement, adoré ce petit gars ainsi que son petit chat. C’est un excellent duo qui va tenter, par tous les moyens, de prouver que Seth n’est pas le coupable mais une victime dans cette histoire.

En définitive, on se retrouve avec un premier tome riche qui propose une belle entrée en matière bien que, pour moi, on reste en surface sur la thématique la plus importante dans ce roman : la magie. L’enquête prend le dessus sur cette thématique, je trouve cela dommage mais cette lecture reste quand même intéressante. Je lirai la suite sans aucun doute. Je recommande quand même ce roman pour les jeunes lecteurs. Vous allez apprécier !
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