Extraits

- Lâchez-moi ! Elle lui frappait le dos. Seigneur. Il était tellement musclé et dur. Espèce d’animal ! Posez-moi par terre ! Je ne suis pas celle que vous croyez.

Il laissa échapper un rugissement, quelque chose de profond et de rude, et la vibration était suffisamment forte pour qu'elle la ressente au creux de son ventre.

- J'ai juste trouvé la bonne personne.

Cela devait être une farce. Sa mère devait être dans le coup. Cela n'était pas arrivé à Zuri. Jamais.

-  Avez-vous perdu la tête ? Cria-t-elle. Je pèse une tonne et vous grimpez des montagnes.

Il grommela et lui claqua le cul.

- Reste tranquille ou je vais devoir t’y obliger.

Elle s'était figée. Est-ce qu'il venait de lui claquer le cul ? Personne ne l'avait jamais fait. La chaleur s'accumulait dans son entre-jambe. Nooooon. Ce n'était pas le moment de commencer à avoir des idées sado maso bizarres.

Elle sourit et secoua la tête, les bras autour des son cou.

- Animal.

- Non. Savage.

Par télépathie :

-Zuri, mon amour ? Est-ce que ça va ? Parle-moi. Notre lien animal nous a finalement connectés.

-Sav ? Tu n’y croiras pas. Je suis comme un ours en peluche.

-Oui Bébé. Je sais que tu aimes les câlins.

Il commença à apporter des plats sortis du four et à disposer des assiettes sur la table jusqu'à ce que toute la table soit remplie de plats. Une table qui pourrait facilement accueillir huit à dix personnes. La surprise sur son visage lui fit se demander s'il n’en avait pas trop fait.

- C’est pas assez ?

Ses yeux s‘élargirent.

- Pas assez ? Tu me prends pour une baleine bleue ? Ça pourrait nourrir, toi, moi et ma famille

- Allo ?

- Où es-tu ? Pourquoi es-tu partie ?

Savage. Mon Dieu. Comment pourrait-elle avoir une conversation avec cet homme quand sa voix seule lui faisait fléchir les genoux ?

- Nous sommes des gens différents, Sav. Tu es un métamorphe. Je ne te connais pas. Je suis un être humain.

Le bruit de la porte d'entrée l'arrêta au milieu de sa phrase. Elle vit une femme entrer. Sa famille parlait encore, mais elle n'écoutait plus.

- Que fais-tu encore ici ? demanda la femme.

Zuri se souvenait d'elle. C’était celle entourée d'hommes la nuit précédente.

- Qui es-tu ?

La femme leva les yeux au ciel et continua à marcher. Sa présence rendait Zuri mal à l'aise. Elle était sûre que ce n'était pas une bonne chose.

- Greer. Je suis la compagne de Savage. dit-elle lentement, puis elle sourit. Tu sais, sa femme. Bientôt son épouse.

J’ai pensé que tu pourrais en avoir besoin. Ne t'habille pas. Ça va prendre de précieuses secondes pour te remettre toute nue. Des secondes que je pourrais utiliser pour te faire jouir.

S

La chaleur emplit sa poitrine, se propageant à travers ses membres et vers l'extérieur. La fourrure roulait sous sa peau.