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On peut, comme Jean-Jacques, s'enfermer dans sa chambre et ne plus penser à rien en dégommant des terroristes sur son ordinateur. On peut, comme Gabin, s'enfoncer des écouteurs dans les oreilles et passer ses nuits en compagnie des zombis de The Walking Dead. On peut aussi, comme Frédérique, demander à une voyante de lire l'avenir, ou bien, comme Jérôme, s'enfuir en abandonnant femme et enfants.
Mais on peut également consulter monsieur Sauveur Saint-Yves, psychologue clinicien, comme Solo, comme Margaux, comme Samuel, comme Ella, et regarder la vie en face.
C'est ainsi que, le jeudi soir, à l'heure du dîner, Sauveur découvrit sur la table de la cuisine ces denrées exotiques que sont la salade et le concombre, et dans une corbeille, des pommes et des poires (des poires !?)
- Ah oui, c'est bien, ça, dit-il.
Mais le vendredi soir, à la vue des brocolis, dont les trognons avaient fait le bonheur des locataires du grenier, Sauveur se sentit un peu de vague à l'âme.
Comme toujours on se sent bien avec la tribu chez Sauveur.
J'ai regretté, cependant, qu'il y ait peu de retranscriptions des consultations avec ses patients.
C'est plutôt centré sur sa vie privée.
Mon personnage préféré est sans conteste Gabin. Il est très attachant et touchant. Il a une grande maturité, et c'est un grand frère superbe pour les plus jeunes.
J'ai beaucoup aimé aussi Alice en difficulté avec des sentiments contradictoires, mais qui évolue petit à petit.
Quant à Jérôme, l'ex de Louise, il est particulièrement détestable, à la fois immature et pervers manipulateur. A vomir !
Quant aux drames vécus par les uns les autres, la conclusion s'impose : il y a toujours une note d'espoir.
Lire un tome de Sauveur et fils c'est rentrée dans une bulle de réconfort et de douceur. Ce sont des romans touchants, plein d'humanité. On suit Sauveur, sa tribu et ses patients toujours avec un grand plaisir tant chacun est attachant et évolue. Je retrouverais tout ce petit monde avec grand plaisir dans la suite.
Même si, on sent que la série risque d’atteindre un point d'essoufflement (pour ma part c’est le personnage de Wiener qui me donne cette sensation), je suis pour le moment toujours aussi intéressée par l’histoire et leurs aventures. Je rigole toujours autant et je passe toujours un bon moment de lecture.
Ce tome, contrairement aux autres, est peut-être un peu plus penché sur l’histoire personnelle des personnages (même si, rassurez-vous, les patients de Sauveur sont toujours présents). Mais, je dois reconnaître qu’on tourne un peu en rond sur certains points (Louise va-t-elle finir ou non par déménager ?!) Comme Lazare, je commence à trouver Paul parfois très exaspérant au contraire d’Alice qui est une belle surprise d’évolution de personnage.
Si Jovo s’efface un peu plus (et que je n’arrive toujours pas à attacher complètement à ce personnage), Gabin me fend un peu le cœur. Je pense vraiment qu’il fait parti de mes personnages favoris.
Etant donné que les patients viennent tous de la même ville, Marie-Aude Murail a habilement glissé des destins croisés avec Sauveur pour spectateur (qui doit aiguiller sans faire comprendre qu’il sait complètement de qui la personne parle). J’ai vraiment beaucoup aimé ce tour de la narration.
Si comme je le disais, le personnage de Wiener me laisse un peu de marbre et que je le trouve rocambolesque, j’aime beaucoup les évolutions données aux personnages de Margaux, Ella et Samuel.
Ella d’ailleurs, parlons-en. Cette personne est vraiment mon personnage favori. Elle est si entière et si passionnée et doit gérer tellement de sentiments différents et contraires. Et encore une fois, le tome 4 ne sera pas tout rose pour elle.
Bien contente de retrouver toute la petite troupe après une longue pause.
Par contre, j'ai trouvé que le début était quand même très stéréotypé. J'entends par là qu'ils se s'enchaînaient et que ça rendait le tout un peu lourd (écriture pour l'accent, etc.). Mais après quelques pages, ça se calme et j'ai retrouvé la plume qui m'a émerveillé sur les deux premiers tomes. Le charme des personnages est toujours là et s'est un réel plaisir de les voir évolué dans le bon sens comme dans le mauvais ;)
C'était vraiment beaucoup trop chouette, j'aime toujours autant suivre Sauveur et ses patients!
J'aime vraiment beaucoup le fait qu'on revoie encore ses anciens patients, parce que mine de rien on s'y attache et on a envie de savoir ce qu'ils deviennent. Il y a tellement de sujets abordés (la scarification, la transidentité, la dépression, etc).
J'adore cette lecture, même si ça traite de sujets graves ou sérieux, c'est presque feel good tellement il y a de bienveillance!
Je ne me lasse pas de cette saga.. j'aime cette poésie, cette douceur, bien que l'on suive des personnages parfois en difficulté qui amènent des sujets graves dans l'intrigue. Les personnages sont tellement attachants, au milieu de toutes ces intrigues, ces rebondissements, ces petites contrariété, qui constituent la vie finalement, je les aime tous !
Résumé
"Comment résoudre tous nos problèmes ?
On peut, comme Jean-Jacques, s'enfermer dans sa chambre et ne plus penser à rien en dégommant des terroristes sur son ordinateur. On peut, comme Gabin, s'enfoncer des écouteurs dans les oreilles et passer ses nuits en compagnie des zombis de The Walking Dead. On peut aussi, comme Frédérique, demander à une voyante de lire l'avenir, ou bien, comme Jérôme, s'enfuir en abandonnant femme et enfants.
Mais on peut également consulter monsieur Sauveur Saint-Yves, psychologue clinicien, comme Solo, comme Margaux, comme Samuel, comme Ella, et regarder la vie en face.
Le bonheur sera peut-être au rendez-vous."
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