Sauveur & fils, Tome 7

Ça fait toujours du bien de lire un roman de Marie-Aude Murail ! Ce tome est parfois triste, souvent drôle, et toujours juste. Les scènes s'enchaînent et on ne peut s'arrêter de lire.

Sauveur est un personnage humain, imparfait, qui se remet sans cesse en question.

Je me dis que Marie-Aude Murail doit avoir vécu quinze vies pour comprendre et décrire ces gens et ces situations avec pertinence.

En refermant le livre, j'ai eu envie de pleurer tant il m'a touchée.

Ce dernier tome m'a beaucoup plu, et même très émue au moment où Sauveur fait le point sur le passé et les thérapies qui l'ont particulièrement marqué.

Ce tome se passe au moment de la pandémie Covid, c'est-à-dire 3 ans après le tome précédent, après les confinements, avec un constat sur la souffrance psychologique qu'elle a entraînée, et les séquelles souvent invalidantes chez les plus fragiles.

J'ai apprécié les nouveaux personnages, de même voir l'évolution de la tribu de Sauveur.

Je reste cependant sur ma faim avec un arrière goût d'inachevé. Beaucoup de problèmes abordés concernant plusieurs personnages restent finalement en suspens ou n'ont été que survolés, alors qu'ils sont très importants et engagent l'avenir de ceux-ci.

Les toutes dernières pages laissent penser qu'il n'est pas prévu de suite.

Ça n'en reste pas moins un excellent tome.

Dernier tome et aucune lassitude. Ces romans se dévorent. Nous sommes au coeur de la vie de famille de Sauveur et nous avons presque l'impression de vivre avec eux. C'est avec un peu de nostalgie qu'on termine ce dernier livre....

Une suite douce-amère qui semble annoncer la fin d'une série de jeunesse. Le dernier chapitre, consacré aux retrouvailles de la famille étendue de Sauveur & Fils au 12, rue des Murlins, précipite la conclusion des problèmes individuels que rencontraient ses différents membres. Si pour Alice et Gabin, je ne m'inquiète pas, ni pour l'heureux mariage de Louise et Sauveur d'ailleurs, toujours est-il que j'aurais aimé creuser plus en détail la storyline de Jovo et de Frédérique, de Koslo et de Lawrence. Je rejoins d'autres lecteurs sur cet arrière-goût d'inachevé, notamment en ce qui concerne les problèmes de Paul qui, finalement, n'aura pas eu de réelle confrontation avec les adultes.

Mais tout de même, "Sauveur & Fils" reste pour moi un excellent souvenir, et une relecture qui, je l'espère, sera agréable à toute époque.

Un tome toujours aussi bon ! Le dernier ? C’est d’un côté vraiment dommage ! J’aimerai tellement pouvoir connaitre la suite de l’histoire entre Gabin et Alice. Savoir ce que va réellement devenir Lazare.

Mais de l’autre côté, j’ai l’impression que la série a fait le tour des sujets intéressants à aborder. D’ailleurs, j’ai adoré la mention du monde carcéral et des violences conjugales. Cependant, la vision de Sauveur sur le féminisme aurait du être davantage développée selon moi.

Un excellent (dernier ?) tome, qui se lit tout seul comme les précédents. Les thématiques mises sur le devant de la scène, bien que nombreuses, sont parfaitement d'actualité (comme toujours) et plutôt bien traitées. L'humour est toujours au rendez-vous, les personnages anciens comme nouveaux sont attachants, et les dernières pages offrent une conclusion des plus satisfaisantes. À voir si les autrices se lanceront dans un nouveau cycle !

Un tome dans la lignée de la série. On retrouve nos personnages préférés, et je l'ai trouvé surtout bien mieux dans son traitement de certain sujets. (Ça reste pas parfait, mais ça passe bien mieux)

Par contre il y avait presque trop de matière à traiter, avec certains sujets qui passent un peu à la trape, je pense plus particulièrement à Paul, ou même Léo que le livre oublie un peu sur la fin.

Probablement le final de la série, mais une belle fin qui repond à toutes nos attentes.

On retrouve avec grand plaisir le 12 rue des Murlins et cette sympathique famille recomposée. L'écriture est toujours aussi agréable et fluide, les thèmes traités le sont toujours avec délicatesse et une pointe d'humour. Et l'auteur ne prend jamais partie et ne fait parfois que survoler certains faits, pour nous obliger à réfléchir et à nous faire notre propre opinion. Divertissant et pédagogique

A vouloir parler de tout, on ne parle de rien. Voilà ce que m’inspire ce septième tome qui surfe sur la vague de sujets à la mode sans vraiment en parler. C’est dommage car la plupart des personnages sont sympathiques (j’aime beaucoup le personnage de Lazare et celui de Louise. En revanche Sauveur est détestable).

Un livre qui entretient également l’idée que la psychanalyse est de la psychologie.

L’utilisation des pronoms féminins et du dead name d’Elliot à plusieurs reprises pour l’identifier est problématique. Un sensitive reader avant publication ne serait pas de trop !

J'ai découvert Marie-Aude Murail il y a maintenant bien longtemps ; c'est à ce jour mon autrice/auteur contemporain préférée. J'ai beaucoup de mal avec les auteurs français vivants, préférant les défunts, non pas pour leur état de disparus, remarquez, mais pour des raisons multiples que je ne m'explique pas complètement. Je ne désespère pas, ayant parfois de bonnes surprises !

Mais revenons à nos cochons d'inde et autres hamsters ^-^

Je lis la série "Sauveur § Fils" depuis le tout début, avec délectation. C'est ainsi avec beaucoup de plaisir et de fierté que j'ai accepté la proposition de la maison d'édition de recevoir une épreuve non corrigée du tome 7, pour vous mettre à l'eau à la bouche !

Pour faire court : si vous avez aimé la série, foncez, vous allez adorer cette nouvelle histoire. Pour faire plus long, eh bien, voyons :

L'autrice a eu l'idée, aux fins d'étudier avec son humour, sa bienveillance et sa lucidité habituels les moeurs de nos concitoyens, de planter cette histoire à épisodes dans sa ville d'Orléans, en y mettant en scène un psychologue clinicien, un bel homme originaire de la Martinique. Le lecteur suit ainsi la vie quotidienne de ce père célibataire et de son fils, mais aussi celle de ses patients, sous le sceau de la confidence que procure une telle fiction.

À chaque fois l'histoire est enlevée, très fluide, portée par des personnages attachants et des dialogues plein de vie. Le tout souvent très drôle mais aussi touchant, sans mièvrerie ni cliché. De nombreux thèmes actuels sont traités avec beaucoup de délicatesse - le plus souvent en ne les traitant pas vraiment, mais en les exposant dans leur contexte, donnant tous les élément au lecteur pour qu'il se fasse sa propre opinion.

Pour cette saison 7, l'autrice s'est adjoint une co-autrice, sa fille Constance.

Je suis toujours un peu réticente à l'idée de lire un roman écrit à deux mains. L'écriture me semble un acte tellement personnel, intime, que je crains toujours (une crainte souvent infondée d'ailleurs) une dissonnance à la lecture.

Si c'est également votre cas, ne vous inquiétez pas pour ce nouvel opus : quels qu'aient été les arrangements entre les deux autrices, le fond et la forme sont absolument en harmonie avec ceux des six premiers tomes !

Toutes deux ont fait le choix, éclairé à mes yeux, de situer ce roman contemporain, toujours en pleine actualité, près de trois ans après la fin du tome précédent, afin d'enjamber la crise du covid. Choisissant de se soustraire aux contraintes d'un huit-clos et d'une activité professionnelle uniquement en distanciel, en se donnant la possibilité d'étudier l'impact des retombées de cette crise sanitaire. L'action commence fin 2021.

Vous retrouverez tous les personnages de la série, avec plaisir. J'ai beaucoup aimé la manière dont beaucoup de problématiques actuelles étaient effleurées, sans chercher à les analyser mais en soulignant au passage un de leurs aspects : les réseaux sociaux du côté des créateurs, l'auto-diagnostic qui peut être fondé ou pas (HPI, TDI...), la transidentité, la violence faite aux femmes et bien d'autres sujets d'actualité. Aucun effet catalogue mais un éclairage ponctuel avec une mise en situation pleine de finesse.

Les enfants de cette grande famille, mi famille reconstituée, mi founding family, ont bien changé. Ils ont grandi et leur personnalité s'affirme. Les difficultés de vivre ensemble et de comprendre l'autre ne sont pas occultées mais source de réflexion et, bien sûr, de scènes cocasses ! Je me suis réconcilié avec le personnage de Louise, que j'avais toujours toujours jusqu'ici trop banale, fade même, pour mériter l'extraordinaire personnalité de Sauveur. À la lecture des saisons de cette série, il est un peu trop facile d'oublier que seul le lecteur est au courant de la complexité du travail de Sauveur, qui jongle entre empathie, humour et inquiétude pour aider ses patients, et de ce fait se retrouve toujours à deux doigts de négliger sa famille. Louise, qui ne profite pas de cet éclairage, se retrouve presque seule à assumer le quotidien de cette grande tribu, aux dépens de sa propre personne.

Comme le charme d'une personne peut parfois nous faire oublier ses manquements !

Enfin, pas de panique, ça se finit bien ^-^

Pour conclure une superbe saison 7, peut-être même ma préférée !

J'espère qu'il y en aura encore plein d'autres :)