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Ce n’était pas comme si King n’avait jamais été en proie à un tel dédain auparavant. Il s’en était toujours moqué. Il avait même bâti sa réputation sur ce dédain.

Pourtant, face à cette femme, il avait l’impression d’être un insecte ; alors qu’il n’avait rien fait de mal.

— Parfait, déclara le médecin qui, oublieux de la discussion qui se déroulait à ses côtés, coupa le dernier fil d’une rangée de points impeccables. Une fois de plus, il prit King de court en s’emparant d’un pot de miel.

— C’est pour quoi ? s’enquit-il.

— Pour sa blessure, répondit simplement l’autre en étalant la pâte dorée sur la plaie comme si c’était la chose la plus normale du monde.

— Cette dame n’est pas une tartine.

— Les anciens Égyptiens s’en servaient pour combattre l’infection.

— Et ce serait une bonne raison de continuer à le faire de nos jours ?

— Vous avez une meilleure idée ?

King n’aimait pas cet homme.

— Cela fonctionne ?

Le docteur haussa les épaules.

— Ça ne peut pas faire de mal.

King cilla.

— Vous êtes fou

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— Pourquoi les livres ?

— Je vous demande pardon ?

— Pourquoi sont-ils votre vice ? Elle posa l’assiette et s’essuya les doigts sur sa jupe avant de s’emparer d’un ouvrage au sommet d’une pile de petits livres reliés de cuir. Elle le lui tendit.

— Allez-y.

— Allez-y, quoi ?

— Sentez-le. Il inclina la tête. Elle ne put s’empêcher de sourire.

— Faites-le. Il approcha le livre de son nez. Inhala.

— Pas comme cela, dit-elle. Sentez-le vraiment. Il haussa un sourcil, mais obéit. — Que sentez-vous ? s’enquit Sophie.

— Le cuir et l’encre ? Elle secoua la tête.

— Le bonheur. C’est ce que sentent les livres. Le bonheur. C’est pour cela que j’ai toujours voulu avoir une librairie. Qu’y a-t-il de mieux dans la vie que d’offrir du bonheur ? Il la scruta – suffisamment longtemps pour qu’elle se sente mal à l’aise – jusqu’à ce qu’elle reprenne sa tartelette.

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« Que les choses soient claires : je me rends dans le Nord pour échapper à ce que vous êtes et à ce que vous représentez. Vous êtes tout ce que je méprise dans l’aristocratie : arrogant, vain, oisif, comptant bien trop sur votre titre et votre fortune qui vous ont été accordés sans le moindre effort de votre part. Il n’y a pas une seule pensée digne de ce nom dans votre tête, car toute votre intelligence ne sert qu’à manigancer des séductions et remporter de stupides courses de voitures. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, j’étais parfaitement à mon aise dans ces écuries jusqu’à ce que vous révéliez que je suis une femme. Et quand je suis partie, avec pour seul but de me rendre dans le Nord, c’est vous qui m’avez suivie ! Et je tenterais je ne sais comment de vous forcer à m’épouser ? »

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— Je ne peux pas garantir qu’elle ne mourra pas de ce qui suivra.

Sophie rouvrit les yeux et le dévisagea avec un petit sourire.

— Cela ne va pas lui plaire.

Le jeune homme lui rendit son sourire.

— Je m’en doute.

— Vous êtes très séduisant pour un médecin.

Il s’esclaffa.

— Merci, madame. J’aurais, bien sûr, préféré le compliment sans le « pour un médecin ».

Elle l’étudia un moment avant d’acquiescer.

— Certes. Vous êtes très séduisant. Point final.

Quand le médecin répondit, King eut envie de casser quelque chose.

— Voilà qui est beaucoup mieux.

C’était ridicule. King se moquait bien qu’elle flirte avec ce satané boucher. Elle pouvait passer le restant de ses jours ici, si ça lui chantait. Son existence en serait grandement facilitée. Il pourrait la laisser, poursuivre son voyage vers le nord et…

Le médecin posa la main sur le front de Sophie et King eut cette fois envie de frapper quelqu’un. Quelqu’un en particulier.

— Est-il absolument nécessaire de la toucher ainsi ?

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Elle devait avoir sacrément mal aux pieds.

Ses pieds non plus n’étaient pas son problème.

Pas plus que le lit où elle dormait.

Si elle dormait. Dans une grange. Entourée par toutes sortes d’hommes, parmi lesquels certains avaient dû immédiatement remarquer que leur compagnon était une compagne.

Des hommes qui, eux, ne devaient pas dormir.

Des émotions déferlèrent, aiguës, non désirées.

Remords. Peur. Panique.

— Et merde.

Il se leva, attrapa son pantalon de cuir qu’il enfila avant même que l’écho de son juron ne se soit tu.

[...]

Il pénétra dans les écuries quasiment au pas de course quand il entendit les hommes. Une demi-douzaine au moins, à en juger par les rires, les exclamations et les plaisanteries. Il s’immobilisa dans une zone d’ombre, s’efforçant de comprendre ce qui se passait, les mots qui étaient échangés.

C’est alors que sa voix claire et emplie de curiosité retentit par-dessus la cacophonie.

— Et donc, j’avale, c’est tout ?

King se pétrifia alors qu’un homme répondait :

— Exactement.

— Ça n’a pas l’air d’avoir très bon goût.

Dieu du ciel !

— Faut pas se fier aux apparences. Avale tout. D’un seul coup. Tu vas adorer.

— Si vous le dites, répliqua-t-elle.

Son scepticisme suscita un chœur de rires gras qui décida King à passer à l’action, sans se soucier du fait qu’à un contre six il s’exposait à certaines difficultés, d’autant que ces six-là étaient ivres et visiblement obsédés.

— Éloignez-vous de la dame, ordonna-t-il, menaçant, en s’avançant en pleine lumière.

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Il ne voulait pas penser à elle. Il était trop occupé à penser à elle.

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-Cette dame n'est pas une tartine.

-Les anciens Egyptiens s'en servaient pour combattre l'infection.

-Et ce serait une bonne raison de continuer à la faire de nos jours ?

-Vous avez une meilleur idée ?

King n'aimait pas cet homme.

-Cela fonctionne ?

Le docteur haussa les épaules.

-Ca ne peut pas lui faire de mal.

King cilla.

-Vous êtes fou.

-Le collège royal de chirurgie le pense certainement.

-Ils vous connaissent ?

-Ma candidature a été rejetée l'an dernier. Pourquoi croyez vous que je sois à Sprotbrough ?

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Il approcha le livre de son nez. Inhala.

Pas comme cela, dit-elle. Sentez-le vraiment.

Il haussa un sourcil, mais obéit.

Que sentez-vous ? s'enquit Sophie.

Le cuir et l'encre ?

Elle secoua la tête.

Le bonheur. C'est ce que sentent les livres. Le bonheur. C'est pour cela que j'ai toujours voulu avoir une librairie. Qu'y a-t-il de mieux dans la vie que d'offrir du bonheur ?

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- C'est trop petit, dit-il.

Elle battit des paupières.

- Je vous demande pardon?

- La livrée. Elle est trop serrée.

D'abord, il disait d'elle qu'elle était pasdrôle et voilà qu'il la traitait de grosse! Elle le savait, bien sûr, mais il n'était pas obligé de le lui faire remarquer.

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C’est alors que Sophie en eut assez de ce monde de règles, de hiérarchies et de dédain. Ce monde qu’elle n’avait pas choisi. Ce monde qu’elle haïssait. Déterminée à venger sa sœur, elle courut derrière son beau-frère. Il se retourna de nouveau, peut-être parce qu’il entendit avec quel désespoir sa femme appela sa belle-sœur ; ou peut-être parce que le bruit des pas d’une représentante du sexe faible lui fonçant dessus était assez étrange pour le surprendre ; ou peut-être parce que Sophie ne put s’empêcher de donner voix à sa contrariété dans un cri féroce qui retentit à travers toute la serre. Elle le poussa de toutes ses forces. S’il n’avait pas été en train de se retourner, déjà en déséquilibre… Si le sol n’avait pas été aussi glissant, grâce aux soins de jardiniers soucieux d’entretenir ce qui faisait la fierté des Liverpool… Si la comtesse de Liverpool n’avait pas eu un tel faible pour les poissons…

— Espèce de petite mégère ! s’écria le duc depuis la mare où il gisait, assis sur son postérieur, les genoux pliés, ses cheveux mouillés plaqués sur le visage, les yeux brillants de fureur. Je vous détruirai ! crut-il bon d’ajouter. Bras ballant au bord de la mare, Sophie toisa son beau-frère, d’ordinaire si imposant. Mais pas cette fois. Incapable de se retenir, elle sourit.

— Vous pouvez toujours essayer.

— Sophie, dit sa sœur, et elle entendit le désarroi, le regret et la tristesse dans sa voix. Sans cesser de sourire, Sophie se tourna vers sa sœur.

— Oh, Seraphina ! s’exclama-t-elle, ignorant les crachotements et suffocations de son beau-frère. Dis-moi que tu as au moins apprécié cette scène. Sophie n’avait jamais vécu de moment plus délicieux depuis qu’ils avaient emménagé à Londres.

— J’ai apprécié, répondit sa sœur d’un ton calme. Malheureusement, je n’étais pas la seule. La duchesse fixait quelque chose derrière Sophie, qui pivota, et se figea en découvrant le Tout-Londres de l’autre côté des immenses vitres de la verrière.

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