Scènes de la vie charançonne
Auteur
- Corinne Bouchard (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 1 lecteurs
extrait
Extrait
ajouté par
Samaritain
2016-06-25T12:14:03+02:00
Faut-il le répéter, ce n'est pas le cours en tant que tel qui est rejeté ; ce n'est pas non plus la littérature et la part consacrée à parler des choses humaines. Tant qu'on s'occupe de La Bête humaine, même Landouille suit d'une oreille, aussi « intéressé » qu'il peut l'être par l'histoire d'un mec qui aime d'amour sa locomotive. Cours après cours, il y a dans la classe un vrai moment de silence et d'attention : quand le professeur lit le texte. Fascination pour la fiction.
Afficher en entierCommentaires récents
Commentaire
ajouté par
Samaritain
2016-07-03T09:28:10+02:00
Lu aussi
Les réformes françaises de l'enseignement sont finalement aussi absurdes que les nôtres. Agréable critique avec quelques exemples savoureux mais peu de pistes de construction. Juste : "c'était mieux avant".
Afficher en entier
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Une remarque? Un conseil? Une question? info@booknode.com
Résumé
« Je me l'étais pourtant bien juré. Plus jamais les questions pédagogiques. Que faire d'un sujet pareil ? Comme si, professeur, et depuis près de vingt ans exerçant ce beau métier, je ne savais pas que c'est une cause désespérée, que dans ce domaine rien ne sert à rien. Que si pertinente soit l'argumentation, si humbles les suppliques, rien n'y fera. On a affaire à un rouleau compresseur. Ça discute pas, un rouleau compresseur, ça passe.
Le rouleau compresseur, c'est le courant de réformes qu'on a subies dans l'Éducation nationale une décennie durant, et dont chacun peut apprécier autour de lui le résultat : si quelqu'un trouve globalement la jeunesse mieux élevée, mieux instruite, plus citoyenne et plus honnête qu'auparavant, qu'il le fasse savoir, cette époque a besoin d'optimisme.
Précisons tout de suite un point important : je n'en ai pas après le monde, qui est ingouvernable ; je n'en ai pas après les « jeunes », ni en général ni en tant qu'élèves. J'en ai après le délire pédagogique organisé, après tout ce qui ajoute à la dureté des temps l'épouvantable fardeau de la sottise et de l'absurdité. »
Afficher en entier