Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 480
Membres
1 006 563

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Schima

Extraits de livres par Schima

Commentaires de livres appréciés par Schima

Extraits de livres appréciés par Schima

La réponse d'Elena lui fit l'effet d'un concert de carillons! D'une fanfare de trompettes! D'une pluie de confettis, d'un lâcher de colombes et...
Bref, elle accepta.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 01-06-2012
Il s'approche de moi et les battements de nos coeurs se mélangent. Avec son pouce, il suit le contour de ma bouche.
Tu as les lèvres douces.
Comme tu le sais, je... je n'ai pas beaucoup d'expérience en matière de... baisers.
Je poursuis en baissant les yeux:
Tu dois avoir l'habitude d'embrasser des filles qui savent s'y prendre, comme Kendra. Moi, je suis novice et j'ai peur de m'y prendre mal, ou de... Oh, non! Je suis vraiment ridicule, maintenant.
Mais je n'allais pas t'embrasser.
Ah bon?
Je lève les yeux vers lui. Bien sûr que non, andouille. Pourquoi m'embrasserait-il alors qu'il peut sortir avec une fille qui sais y faire? Une fille qui ne l'a pas envoyé en prison...
Non, confirme-t-il. Parce que la prochaine fois que je t'embrasserai, ta mère ne sera pas sur le point de rentrer et je prendrai tout mon temps.
Vérifiant l'heure à mon réveil, je confirme d'un signe de tête. Pensif, il se mordille la lèvre inférieur.
La prochaine fois que je t'embrasserai, ça durera très longtemps. Et quand on arrêtera, tu comprendra qu'aucune expérience n'est nécessaire au plus beau des baisers.
Me laissant seule, émerveillée, Caleb sort de chez moi.
Avez vous apprécié cet extrait ? +34
date : 01-06-2012
Tout en me mordillant la lèvre, j'avance la main d'un millimètre de la sienne.
Sans réaction de sa part, je poursuis. Encore un peu. Quand le bout de mes doigts touche son poignet, elle se raidit. Mais elle ne dégage pas sa main. Comme sa peau est douce, me dis-je, alors mes doigts remontent son poignet, vers ses phalanges, pour atteindre ses ongles lisses et manucurés.
Ces effleurements me rendent dingue. Ils sont plus érotiques, plus bouleversants que tout ce que j'ai pu faire avec Kendra. Je me sens aussi maladroit qu'un gamin de seconde.
Je suis tellement heureux qu'elle ne dégage pas sa main. Comme si elle lisait dans mes pensées, elle la retourne en même temps que moi. Nous voici paume contre paume... doigts contre doigts. Lovée dans la mienne, sa main paraît minuscule. Plus délicate que jamais. Elle éveille mon désir de la protéger, d'être son héros.
Nos doigts s'entrelacent avec délicatesse.
Ça y est, nous nous tenons pas la main.
Maggie Armstrong et moi.
Quand elle se tourne enfin vers moi, nos regards restent accrochés l'un à l'autre. Comment se fait-il que je n'aie jamais remarqué la longueur de ses cils, ni les éclats dorés qui scintillent dans ses yeux noisette dès que le soleil éclaire son visage?
Avez vous apprécié cet extrait ? +45
- Je t'ai bien entendue. Lucas t'a demandé si Adam était un ami.
- Non, il n'a pas demandé si c'était un ami (en italique). Enfin si, mais il voulait savoir, tu sais, si Adam était un ami. C'était pas juste une question, c'était une question (en italique). Tu vois?
Je la regardai par-dessus mon épaule, sourcils froncés. Cortez entra dans la cuisine. Savannah me regarda, leva les bras au ciel et se dirigea vers les toilettes d'un pas lourd.
- Sautes d'humeur? demanda Cortez.
- Rupture de communication. Je vous jure, les filles de treize ans parlent un langage qu'aucun linguiste n'a jamais déchiffré. Je me le rappelle en partie, mais jamais assez pour décoder une conversation entière. Vous voulez du vin avec le dîner? Ou c'est trop risqué?
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Mars 1964

La neige commença à tomber en fin d'après-midi quelques heures avant le début du travail. D'abord quelques flocons timides qui tournoyèrent dans le ciel gris et maussade, puis de véritables tourbillons que les rafales de vent rabattaient contre le porche. Dans la rue, les maisons s'allumèrent une à une et les branches dénudées des arbres blanchirent.
Après le dîner, il prépara une flambée dans la cheminée, puis affronta la tempête pour aller chercher un peu de bois empilé contre le mur du garage. Le froid lui mordit le visage tandis qu'il progressait dans l'allée, de la neige jusqu'aux mollets. Il rassembla une brassée de bûches, les tapant les unes contre les autres pour les débarrasser de leur calotte poudreuse avant de les rapporter à la maison. Le feu prit tout de suite. Il s'assit sur le tapis, devant l'âtre, ajoutant progressivement du bois, les yeux fixés sur les flammes bordées de reflets bleus qui léchaient l'écorce dans une danse hypnotique. Dehors, la neige continuait à tomber, lumineuse et dense comme de la poussière en suspension dans le halo de lumière des réverbères. Quand il se leva pour jeter un coup d'oeil au-dehors, leur voiture n'était plus qu'une petite coline d'un blanc duveteux dans la rue. Ses empreintes de pas dans l'allée avaient disparu, déjà recouvertes par une couche de neige toute fraîche.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Il était sur le point d'aller faire la queue lorsque je l'ai rappelé.
- Parlez-vous français?
Son visage s'est illuminé.
- Oui, bien sûr que je parle français. Mon père est québécois. Et toi?
Je l'ai regardé bêtement.
- Pamplemousse, j'ai répliqué.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 12-12-2011
Et je ne pus continuer ma phrase, il s'était relevé, m'avait recouchée en me caressant de ses lèvres.
Je te le promet mon amour!
Puis il m'embrassa avec plus de passion, je ne pus m'empêcher de passer une main sous son tee-shirt puis lui effleurer le torse. Mon autre main pétrissait les cheveux de sa nuque. Mon cœur s'emballa à ne plus battre au bon rythme, ma tête fut prise de vertiges à ne plus pouvoir garder les idées claires, mon souffle se saccada à ne plus pouvoir respirer correctement. Son baiser devint plus fougueux, l'une de ses mains se trouvait derrière ma tête et l'autre glissait doucement le long de mon corps. Il passa sa main chaude sous mon tee-shirt pour caresser ma peau froide et frissonnante. Nous étions bien, plus rien n'existait, nous allions perdre pied tous les deux. Son baiser attisa le feu qui se trouvait déjà en moi, mes doigts s'agrippèrent à son dos. Nous étions heureux et que tous les deux...
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
date : 12-12-2011
Il éteignit l'éclairage et nous nous recouchâmes. Euphrosine m'avait mentionné de ruser, c'était facile à dire... Je réfléchis un moment. Je n'avais pas dis mon dernier mot. J'ôtais mon haut de pyjama et collai mon dos dévêtu contre son torse nu.
Que fais-tu encore Rosie?
Je souris, mais avec l'obscurité, il ne put le constater:
J'ai envie de sentir ta peau contre la mienne, cela ne te dérange pas?
Il m'enlaça:
Non, au contraire, c'est excellent.
Il m'effleura le bras, ce qui me plut. Il dut sentir que je ne pourrais pas trouver le sommeil tout de suite et décida de me caresser la tête jusqu'à ce que je m'endorme paisiblement...
Le lendemain matin, je me retrouvai sur le ventre, les deux bras sous mon oreiller, le duvet jusqu'à la taille et un rayon de soleil réchauffant mon dos dénudé. Je tournai la tête en direction de la fenêtre, le double rideau était entrouvert, ce qui offrait la chaleur sur ma colonne vertébrale. Illianus était assis dans son fauteuil, souriant aux anges.
Bonjour mon amour.
Bonjour mon cœur.
Il se leva et m'apporta une tasse qu'il posa sur la table de nuit. Il prit mon haut de pyjama, je me redressai pour l'enfiler.
Avez vous apprécié cet extrait ? +17
Pierre Morel - ou plutôt Sangoku-l'aventurier - a le coeur qui bat.
Le canot prend la vitesse, porté par un courant de plus en plus violent. Au début, le lit de la rivière devait faire dans les six mètres de large et pas plus de quatre-vingts centimètres de profondeur. Multipliez à présent ces chiffres par cinq!
Morel enchaîne les coup de pagaie désespérés, comme si sa vie en dépendait. La pub Real Dream a beau clamer: Il n'y a qu'à se laisser guider. Aucun danger, Morel n'est pas rassuré. Que va-t-il se passer si jamais l'embarcation se renverse? D'accord, il porte un gilet de sauvetage... mais un gilet n'a jamais empêcher personne de se fracasser contre un récif, et ces ourlets blancs qui moutonnent au loin annoncent une barrière d'écueils plutôt effrayants.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Après moult hésitations, je fini par appuyer sur ECHANGER. L'écran recommença à pixeliser et le super-canon aux biceps disparut pour être remplacé par mon propre reflet.
Alors il se produisit quelque chose de très, très étrange.
Je sais que vous n'allez jamais me croire, mais...
Mon reflet se leva et sortit de la cabine.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Elena leva la tête vers lui, ferma les yeux et pinça légerement les lévres dans l'attente d'un baiser. Mais...
- Tu as encore l'esprit d'un enfant pour l'instant, dit Stefan d'une voix tourmentée. Comment pourrais-je profiter de toi?
Autrefois - dans leur ancienne vie -, ils avaient un code gestuel dont Elena se souvenait encore. Elle tapait doucement sous son menton, à l'endroit le plus tendre, une, deux, trois fois.
Ça signifiait qu'elle étouffait intérieurement. C'était signe qu'elle désirait quelque chose...
- Je ne peux pas... gémit doucement Stefan.
Tap, tap, tap...
- Tu n'es pas encore toi-même...
Tap, tap, tap...
- Excuse moi, mon amour...
TAP ! TAP! TAP! Elle le fixa d'un regard suppliant. « Je t'en prie, crois en moi, je ne suis pas complétement idiote. Écoute ce que je n'arrive pas à te dire! »: voilà ce qu'elle lui aurait dis si elle avait pu.
- Tu souffres terriblement, avait-il interprété, à la fois interdit et résigné. Si je …
Et soudain, d'un geste calme et assuré, Stefan avait pris le visage d'Elena entre ses mains, il l'avait levé doucement vers lui et elle avait senti les deux morsures, preuves incontestable qu'elle était bel et bien vivante.
Preuve aussi que Stefan l'aimait, elle et personne d'autre. Et elle avait pu enfin lui dire certaines choses. Mais seulement par petite exclamations – non pas de douleur, mais dans un halo d'étoiles et de lumières scintillant autour d'elle. Stefan s'était retrouvé incapable de s'exprimer. Frappée de mutisme à son tour.
Pour Elena, c'était juste retour des choses. Depuis ce jour, il la serrait chaque nuit dans ses bras, pour son plus grand bonheur.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
date : 15-04-2011
Ma mère alluma une cigarette et en inspira une profonde bouffée.
- Il fait déjà sombre dehors. Il aurait pu t'arriver quelque chose! dit-elle avec un geste désapprobateur de la tête.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Callum m'a regardée. Je ne savais pas, avant cela, à quel point un regard pouvait être physique. Callum m'a caressé les joues, puis sa main a touché mes lèvres et mon nez et mon front. J'ai fermé les yeux et je l'ai senti effleurer mes paupières. Puis ses lèvres ont pris le relais et ont à leur tour exploré mon visage. Nous allions faire durer ce moment. Le faire durer une éternité. Callum avait raison: nous étions ici et maintenant. C'était tout ce qui comptait. Je me suis laissée aller, prête à suivre Callum partout où il voudrait m'emmener. Au paradis. Ou en enfer.
Avez vous apprécié cet extrait ? +21
Dimanche 8 janvier: 58 kg (super bien, mais à quoi bon?), unités alcool: 2 (exellent), cigarettes: 7, calories: 3100 (médiocre).
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
14:00
Bon dieu, pourquoi suis-je aussi moche? Dire que je me suis persuadée que je me gardais tout mon week-end pour travailler alors que j'étais simplement en faction devant le téléphone, à attendre que Daniel m'appelle. Pourquoi n'a-t-il pas appelé? Hein? Qu'est-ce qui cloche chez moi?...
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
Parfois, quand elle se croyait seule, une ombre passait sur son visage. Je savais que dans ces moments-là elle pensait à mon père. Avant, j'avait honte de mon père, Callum McGrégor, le terroriste qui avait fini au bout d'une corde. Ce n'était plus le cas. Et maintenant que je savais à quel point mon père et ma mère s'étaient aimés, je comprenais mieux que ma mère ait du mal à donner son coeur à un autre. Ca me faisait toujours bizarre de penser à l'amour que mon père portait à ma mère et à tout ce qu'il avait sacrifié pour elle et moi avant même ma naissance. Ca me procurait un sentiment étrange de chaleur, de réconfort et de tristesse.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
date : 01-02-2011
- La vache ! C'est dur, mon pote !
- De conduire ?
- Ouais, ça fait trop de trucs à penser à la fois. Tout arrive en même temps de tous les côtés. Waouh !
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
date : 18-01-2011
« Moktar disait qu’il m’avait trouvé sur la plage. Ma tête était ballottée par les vagues qui venaient mourir sur le sable; j’étais à moitié noyé.
Je n’ai jamais aimé Moktar. Et je crois qu’il avait inventé cette histoire pour que je le reconnaisse toute ma vie comme mon bienfaiteur. Souvent, dans ses colères, il criait que j’étais un ingrat, et que s’il avait su, il m’aurait laissé boire toute l’eau de la mer. Chaque fois que je lui posais une question sur mon passé, il me débitait cette étrange histoire de la plage, toujours pareille. Une vraie rengaine. Mais je voyais bien dans ses yeux qu’il me cachait quelque chose, et qu’il y prenait du plaisir… »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
il quitta la pièce, une valise dans chaque main.
aussitôt, je m'emparai du téléphone qu'il avai oublié. ce qui ne lui ressembler pas. le stress, sans doute. je fis défiler les numéros enregistrés. j'avais peur qu'il ne me surprenne en flagrant délit. était-il déjà au yacht? déjà revenu dans la maison? m'entendrait-il, depuis la cuisine, si je chuchotais?
je trouvais l'interlocuteur que je cherchai, et que je n'avais jamais appelé de ma vie. croisant les doights, j'appuyai sur la touche.
- allô? lança la voix aux clochettes dorées.
- Rosalie? murmurai-je. c'est Bella. s'il te plaît, il faut que tu m'aides.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
-as-tu dit quelque chose? s'enquit brusquement Edward, avec étonnement.
bizarre. personne n'avait parler, ce qu'il aurait dû savoir, puisque son ouïe était aussi fine que la mienne. luiet Bella se comtemplèrent, tous deux un peu perdus.
-qui, moi? répliqua-t-elle. non, je n'ai rien dit.
se mettant à genoux, il se pencha vers elle, une expression tendue sur le visage, mais dans un geste très différent. ses prunelles sombres se fixèrent sur Bella.
-à quoi penses-tu, là, tout de suite?
-à rien. pourquoi?
-à quoi pensais-tu il y a une minute?
-à... l'île d'Esmé. aux plumes
je n'y compris goutte; comme elle rougissait, j'en conclus que c'était mieux ainsi.
-dis quelque chose, souffla-t-il.
-quoi donc? que se passe-t-il, Edward?
une fois encore, ses traitse modifièrent, et il réagit d'une façon qui me laissa pantois. derrière moi, Rosalie étouffa un petit cri, et je devinai qu'elle était tout aussi ahurie que moi. très légèrement, Edward posa ses mains sur l'énorme ventre rond.
-le f... la... le bébé aime le son de ta voix murmura-t-il.
il y eut un instant de silence absolu. j'étais incapable de bouger un muscle, même pas de cligner. puis...
-nom d'un chien! hurla Bella. tu l'entends!
la seconde suivante, elle tressaillit. Edward déplaça ses paumes au sommet de la baudruche et caressa doucement l'endroit où la chose devait avoir donné un coup de pied.
-chut! souffla-t-il. tu l'a effrayé.
elle écarquilla les yeux, émerveillée, avant de tapoter son estomac.
-excuse-moi, bébé.
Edward tendait l'oreille, concentré, tête baissée sur la montgolfière.
-que pense-t-il? s'enquit Bella, enthousiaste.
-il... ou elle... est...
il s'interrompit pour la regarder, et je constatai que ses yeux étaient empreints d'une stupeur égale à celle de Bella, mais plus prudente, presque réticente.
-heureux, termina-t-il, incrédule.
Avez vous apprécié cet extrait ? +21
mes tremblements s'accentuèrent. je m'accroupis, prêt à bondir sur la vampirette blonde afin de réduire en pièces et à coups de dents la chose meurtrière qu'elle berçait. Rosalie émit de nouveaux roucoulements, posa le biberon métallique et souleva le monstre pour lui caresser le visage de son nez.
parfait. elle m'offrait littéralement ma proie. je me penchai en avant, sentant la chaleur me transformer cependant que l'attraction vers le petit assassin augmentait. jamis elle n'avait été aussi puissante, au point qu'elle m'évoqua un ordre lancé par un Alpha. comme si elle risquait de m'écraser si je ne lui obéissais pas.
mais cette fois, je souhaitais lui obéir.
l'assassin miniature me regarda par-dessus l'épaule de Rosalie. ses prunelles étaient plus concentrées que celles de n'importe quel autre nouveau-né. des yeux marron chaleureux, couleur chocolat au lait, comme ceux de Bella.
mes frissons s'arrêtèrent net. la chaleur m'envahit, encore plus forte, mais elle avait changé de qualité - elle ne brûlait plus.
elle rougeoyait.
tout ce qui me constituait se délita pendant que je fixais le visage de porcelaine du bébé mi-vampire, mi-humain. tous les fils qui me retenaient à la vie furent vivement tranchés. tout ce qui participait de celui que j'étais - mon amour pour la mort à l'étage, mon amour pour mon père, ma loyauté envers ma nouvelle meute, mon amour pour mes frères, la haine de mes ennemis, de mon foyer, de moi-même - fut coupé en un instant comme des ficelles de ballons - clic, clic, clic -, qui s'envolèrent dans le ciel.
moi, je ne m'envolai pas. je restai attaché là où je me trouvais.
pas par une ficelle, par un million de ficelles. pas par des ficelles, par des câbles d'acier. un million de câbles d'acier qui liaient à une seule chose - au centre même du monde.
il m'apparut alors que l'univers tournait autour de ce point unique. moi qui n'avais encore jamais pris conscience de la symétrie des choses, je la découvris clairement.
la gravité terrestre ne me retenait plus à l'endroit où j'étais. à la place, c'était cette petitte fille dans les bras de Rosalie.
Renesmée.

du premier étage nous parvint un nouveau son. le seul susceptible de me toucher en cet instant infini.
Un battement frénétique et précipité...
un coeur en mutation.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
date : 25-11-2010
Une once d'impatience dans sa voix cette fois. Elle me jeta un regard noir. Carlisle s'approcha d'elle et fit courir presque tendrement ses doigts sur son cuir chevelu jusqu'à ce qu'il ait trouvé la bosse au sommet de son crâne. Toutes mes défenses tombèrent devant la vague d'émotions qui m'assaillait. Maintes fois j'ai eu l'occasion de voir Carlisle travailler avec des humains. Je lui ai même servi d'assistant, il y a des années – uniquement dans les situations où le sang n'était pas impliqué cependant. Ce n'était donc pas nouveau pour moi de le voir interagir avec cette fille comme s'il était aussi humain qu'elle. J'ai souvent envié sa maîtrise de soi, c'est vrai, mais jamais à ce point là. Cette fois c'était différent. C'était bien plus que son self-control
que j'enviais chez lui. Je brûlais de faire disparaître cette différence entre Carlisle et moi – le fait qu'il puisse la toucher si tendrement, sans peur, sans craindre de la blesser...
Elle tressaillit, et je remuai sur le matelas où j'étais assis. Je dus me concentrer pendant un moment pour retrouver ma position décontractée.
-C'est douloureux ?, demanda Carlisle.
Son menton hocha d'un millimètre.
-Pas vraiment, dit-elle.
Une autre pièce trouva sa place dans le puzzle de sa personnalité : elle était courageuse. Elle n'aimait pas montrer ses faiblesses.
C'était probablement la créature la plus vulnérable qu'il m'ait été donné de rencontrer, et elle ne voulait pas sembler faible. Un léger rire s'échappa de mes lèvres.
Elle me lança un autre regard courroucé.
-Bon, déclara Carlisle, votre père vous attend à côté. Vous pouvez rentrer.
Mais n'hésitez pas à revenir si vous avez des étourdissements ou des troubles de la vision.
Son père était donc là ? J'avais beau scanner les pensées de la foule qui avait envahit le hall, je n'arrivais pas à trouver sa voix avant que Bella ne se remette à parler, l'air anxieux.
-Je ne peux pas retourner au lycée ?
-Vous feriez mieux de vous reposer, aujourd'hui, lui suggéra Carlisle.
-Et lui, il y retourne ?, enchaîna-t-elle en me désignant du regard.
Agir normalement, arranger les choses... ignorer l'effet que ça fait quand elle me regarde dans les yeux...
-Il faut bien que quelqu'un annonce la bonne nouvelle de notre survie, déclarai-je.
-En fait, me corrigea Carlisle, la plupart des élèves semblent avoir envahit les urgences.
Cette fois-ci, je pu anticiper sa réaction – son aversion envers les spots braquées sur elle. Je ne fus pas déçu.
-Oh, bon sang !, grommela-t-elle en enfouissant son visage dans ses mains.
J'étais plutôt content d'avoir enfin réussi à deviner juste. Je commençai à la comprendre...
-Vous préférez rester ici ?, demanda Carlisle.
- Non, non !, s'empressa-t-elle de répliquer.
Elle arracha ses jambes aux draps et sauta du lit, puis perdit l'équilibre et trébucha pour atterrir dans les bras de Carlisle qui s'empressa de la rattraper et de la remettre sur ses pieds.
Cette fois encore, un torrent de jalousie me dévora.
Avez vous apprécié cet extrait ? +83
Exhibant un sourire aussi tranchant qu'une lame de rasoir, Céleste parada en direction de Matt Franklin et de sa pauvre cavavlière - Machine quelque chose. L'espace q'une seconde, Céleste se rappela le nom de son propre cavalier (l'irréprochable Gabi Christensen!) et ine irrésistible envie de rire l'assaillit. il devait s'amuser comme un fou ce soir... Même si elle n'arrivait toujours pas à comprendre ce qui lui avait pris d'accepter son invitation, elle pensa que ça valait le coup, finalement, vu l'humiliation qu'elle lui faisait subir. Elle secoua la tête pour essayer de chasser ce mauvais souvenir: Gabi avait posé ses yeux bleus innocents sur elle et, pendant une demi-seconde, elle avait sincérement eu envie de lui dire "oui" et de se rapprocher de lui. Elle avait même presque envisagé de laisser tomber sa délicieuse machination et de profiter en toute simplicité du bal en compagnie d'un type sympa.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode