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Toi, tu ne mets plus un pied hors du manoir. Le Geistjager et ses gars t'ont tellement bien repéré qu'ils pourraient te reconnaître même avec une casquette de baseball.
Bonjour le critère...
Afficher en entierClématite se tourna vers moi, les yeux brillants.
— Vous allez écrire ça dans votre carnet ? s’exclama-t-elle. Ça me plaît beaucoup !
— Tu es au courant pour mon carnet ? m’étranglai-je.
— Mademoiselle ! Bien entendu ! Et tout le monde dans le manoir se donne beaucoup de mal pour se présenter à vous sous son meilleur jour, pour avoir une belle description écrite de votre main. Enfin… Sauf Nicolette…
Argh ! Mais comment avaient-ils su ?
Les joues soudain rose vif de Clématite me donnèrent la réponse.
Afficher en entier- Je voulais te montrer celui-là, gloussa Madelaine en désignant un coin de la place. Je crois qu'on tient un vainqueur potentiel.
Je suivis son doigt et manquai de m'étrangler. Un bricoli géant se tenait près d'un arbre, posant pour les photos des curieux. Bon sang ! Louis le jardinier !
- On dirait le Géant Vert avec une moumoute ! pouffa-t-elle.
Chacun ses références.
Afficher en entier- Tout le monde t'aime beaucoup, nota-t-il.
- Vous autres, les créatures bizarres, vous êtes flippants quand vous aimez les gens.
Afficher en entier- Cette adorable fée le méritait parfaitement assura la nymphe. On aurait dit une vraie, tellement elle était jolie.
Certes. Surtout à côté de Nicolette.
Afficher en entierPourquoi les tordus n'avaient il pas tous des têtes de tordus ? Cela serait plus simple pour les identifier !
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MEURTRE AVEC PRÉMÉDITATION
Cette fois, c’était sûr, j’allais tuer Adam. Comment avait-il réussi à m’entraîner dans une situation pareille ? La musique rugissait à mes oreilles, dans l’ambiance moite et survoltée de cette boîte de nuit de la banlieue de Shanghai. Assise au bar, je repoussai les longs cheveux roux de ma perruque qui me tombaient dans les yeux. Autour de moi, les gens s’agitaient en cadence sur des musiques que je ne connaissais pas, telles des ombres se découpant dans les lumières colorées des spots. Je vidai mon verre d’un trait. Je n’arrivais toujours pas à croire que je me trouvais là. Avec un minishort en jean et un décolleté défiant toute concurrence, en plus !
Afficher en entier- Vous me prenez pour un con ? Cracha-t-il.
En fait, oui.
- Je peux laisser les sacs ici, répliquai-je. Mais je vous préviens, dans ce cas, je continue les courses.
Il grimaça. Son collègue nous rejoignit en courant.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Elle dit qu’elle nous amènera chez elle si on porte ses sacs, résuma le premier.
- Sérieux ? Elle nous prend pour des cons ?
Ah ! Ils avaient l’habitude de travailler ensemble, ces deux là.
Afficher en entier-Tout le monde t'aime beaucoup, nota-t-il.
-Vous autres, les créatures bizarres, vous êtes flippantes quand vous aimez les gens.
Afficher en entier« Lazare leva la tête des papiers dans lesquels il était plongé quand nous entrâmes dans son bureau. Il n’eut pas l’air particulièrement surpris que nous envahissions ainsi ses quartiers.
— Salut papa, le salua Adam. On te dérange ?
— Pas du tout, assura Lazare en montrant ses documents. Tu vois, j’étudie les plans d’une prison pour savoir où trouver mes huit prochaines victimes. J’ai reçu une commande « groupée, pour le jour où nous reprendrons notre business en toute sécurité.
Certes.
Il me lança un regard malicieux.
— Firmin nous a fait part de tes exploits, Charlotte. Félicitations.
— Euh… Il a dit quoi, exactement ? bredouillai-je.
— Que tu avais vaincu les deux cents policiers du commissariat pour t’enfuir, soulevé un pan entier de ruines pour dénicher la cachette du Geistjäger et sauvé in extremis le dernier survivant parmi ses quarante victimes.
Je faillis m’étrangler.
— Mais n’importe quoi ! m’écriai-je. Ils n’étaient pas deux cents, les flics !
Le sourire du maître des lieux s’élargit.
— Donc le reste est vrai ? Ça devrait suffire à ta légende.
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