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- Que comptez-vous faire de moi ? s'enquit-il d'une voix hachée.
- Pour le moment, vous offrir à boire, répondit Lazare. Vous semblez en avoir besoin.
- Vous n'allez pas me tuer ?
- Oh non ! Adam m'en voudrait. Pour une fois qu'il ramène un ami à la maison...
Ah oui, c'était sûr qu'avec ce genre d'arguments, Balard allait se sentir en sécurité !
- Vous savez que je travaille pour... commença celui-ci.
- Je le sais. Et je sais que vous êtes le fleuron de votre service.
- Et... Cela ne vous dérange pas ?
- Que vous soyez le meilleur ? Bien sûr que non. Au contraire. Je n'aurais pas laissé n'importe qui poursuivre mon fils. Si vous saviez combien j'en ai tué avant votre arrivée...
Afficher en entier—[...] Vous le gardez jusqu’à ce qu’il ressuscite ? Je m’occupe de ces hommes.
— Et Élias ? émis-je d’une voix blanche.
— Il vient de régler son compte à celui qui a eu Régis.
Il disparut à nouveau, nous laissant aussi abasourdis que troublés. Balard contempla le cadavre tout frais posé à nos pieds.
— On est censés faire quelque chose ? s’enquit-il d’une voix moins assurée qu’à l’ordinaire.
— Non. Juste attendre.
— Bon.
Nous attendîmes donc. Les coups de feu se turent les uns après les autres.
— On doit attendre longtemps ? reprit nerveusement l’inspecteur.
— Je ne sais pas. Ça dépend si… si…
Comment l’exprimer ?
— S’il est beaucoup mort ou pas.
— Ah.
Afficher en entier— Asticoter comme ça les hommes du Geistjäger et les balader de boutique en boutique… Julia elle-même a rendu hommage à ta bravoure.
Je le dévisageai avec stupeur. Julia ? Impossible. Il me charriait, non ? Et puis qu’est-ce que ça y connaissait à internet, un korrigan ?
— Qu’a-t-elle dit, exactement ? poursuivit-il d’un ton pensif. Voyons voir…
— Elle a dit… renifla Élias. Elle a dit : « Cette petite dinde est décidément inconsciente ».
— C’est ça ! approuva Lazare, enthousiaste. Je me réjouis que vous commenciez à bien vous entendre, toutes les deux.
Afficher en entierMouais. Vendait-on des cartes à collectionner avec tous les membres du manoir, dans le monde de l’ombre ?
Afficher en entierBalard vida son verre d’un trait. Ah. Il n’avait plus peur d’être empoisonné.
Il posa son regard sur moi.
— Je n’ai aucune chance de l’arrêter, hein ? marmonna-t-il.
— Oh si ! tentai-je de le réconforter. Adam vous aime beaucoup ! Il vous laissera faire, un jour, pas vrai, Adam ?
Celui-ci ouvrit des yeux ronds. Je lui donnai un coup de coude.
— Euh… J’imagine, admit-il donc.
— Et tu purgeras ta peine en prison ? grommela Balard.
— Ah non. Il ne faut pas exagérer, quand même.
L’homme se prit la tête dans les mains.
— Mais alors… Toutes ces années à te poursuivre… pour rien !
— Pas pour rien, protesta Adam. J’aime bien, moi. Je trouve ça stimulant.
Afficher en entier— Oh ! Des caramels ! s’exclama joyeusement Élias en tirant son butin des poches du jean de la malheureuse victime. Trop bien ! Tu en veux un, Charlotte ?
— Euh… Non merci, bredouillai-je.
— Et toi, Adam ?
— Avec plaisir.
Les deux frères se retrouvèrent donc à partager les bonbons sur la poitrine d’un trépassé, à un endroit pas trop ensanglanté. Je me passai la main sur le front pour retrouver mes esprits. Ces deux-là avaient un problème avec le concept même de la mort.
Afficher en entiercharlotte, je peux acheter une glace ?réclama Élias,
Non mon chou, répondis-je. C'est bientôt l'heure de déjeuner.
Une créature assise dans un fauteuil roulant non loin de nous laissa échapper un sourire.
On m'avait raconté que les scorpions avait une façon d'appréhendais le monde différente de la notre je ne pensais pas que c'était vrai à ce point.
Ah ça ! m'exclamai-je je suis bien d'accord avec vous !
oh pardonnez moi princesse, mais je parlais de vous.
J'ouvris des yeux rond
De moi? pourquoi ?
Eh bien ... se préoccuper de l'équilibre alimentaire du jeune prince dans de telles circonstances... il faut être un Lesath pour y penser .
...
Afficher en entierAvant que j'ai le temps de dire ouf, il m'attrapa pour me serrer dans ses bras. Abasourdie, je n'osais pas protester. Mais en cet instant précis, l'hôtel me manqua. Un peu. L'air aussi.
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Je pianotai un moment avant qu’une vidéo intempestive ne se mette en route toute seule. Les gémissements suggestifs d’une femme envahirent soudain la pièce. Les joues rouge vif, je m’empressai de couper le son.
— Euh… Désolée, balbutiai-je.
— Qu’est-ce que vous faites, Charlotte ? s’enquit Balard, les yeux brillants de curiosité.
— Ben… Je visite des sites pornos…
— Quoi ? Vous ?
— Ben oui. Les hommes du Geistjäger surveillent sûrement mes connexions, alors… Comme ça, ils se sentiront obligés de visiter les sites à fond et… Et si Sauger passe derrière eux à ce moment, ça risque de chauffer, non ?
L’inspecteur éclata d’un rire tonitruant.
— Bon Dieu, Charlotte ! Si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer !
Je relevai timidement la tête.
— Ah ?
— Si tous les criminels de ce monde vous ressemblaient, ajouta-t-il en essuyant les larmes qui perlaient à ses paupières, on s’amuserait beaucoup plus !
— Je ne suis pas une criminelle ! m’insurgeai-je.
— C’est sûrement pour ça…
Afficher en entier-C'était vraiment une puce, alors! m'amusai-je.
-Comment ça?
-J'ai pensé que vous auriez pu lui donner un traceur juste pour savoir où nous passions la nuit...
L'homme grimaça.
-J'y ai pensé aussi, avoua-t-il. Mais Adam m'a dit que nous étions amis avec tant de candeur hier que j'en aurais eu des remords toute ma vie.
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