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Élias renifla et s’essuya le nez dans mon coupe-vent. Misère…

— Tu m’aimes quand même ? demanda-t-il d’une toute petite voix.

— Bien sûr que je t’aime ! m’exclamai-je en le serrant plus fort dans mes bras.

— Même si… Même si je n’ai tué personne ?

Il y avait vraiment un truc qui ne tournait pas rond chez ce gosse.

— Ce n’est pas la quantité de gens que tu tues qui est importante, Élias, décréta sa cousine, c’est la qualité.

— Ah ?

— Un jour, tu trouveras la bonne personne à tuer pour Charlotte et ce jour-là, elle t’aimera encore plus.

Élias se redressa et frotta ses joues humides, l’air décidé.

Je soupirai, soudain très lasse. En fait, c’était toute la famille qui avait un problème.

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Lazare et Balard se matérialisèrent les premiers auprès de moi.Leurs regards anxieux parcoururent le rez-de-chaussée - on voyait jusqu'au couloir des cuisines grace aux trous dans les murs.Adam apparut à leurs cotés.Ses yeux bleus à deux teintes étincelaient d'angoisse.

-Ah, mon chéri, l'accueillis-je d'une voix aussi tranquille que possible.Ça va?

J'avais décidé quelques heures auparavant de les recevoir comme si de rien n'était, pour ne pas les inquieter.J'avais espéré réussir à déblayer les gravats un peu plus que cela avant qu'ils n'arrivent mais bon...

-Charlotte, murmura-t-il d'une voix rauque.Qu'est-ce qui s'est passé, ici?

-Pas grand chose, répondis-je en agitant mon attelle d'un air rassurant.On a géré.Vous avez attrapé tous les chasseurs?

Les elfes et les lutins surgissaient du néant les uns après les autres, se soutenant mutuellement, la plupart couverts de pansements.Hum... Cela n'avait pas été de tout repos.Le bras d'Adam lui meme était bandé.

-Vous n'etes pas passés par les grilles, aujourd'hui, remarquai-je avec une légèreté feinte devant leur silence tourmenté.

-Nous avons tenté, mademoiselle, fit remarquer une grande créature à la peau verte veinée de brun et aux yeux en amande fendus par une pupille verticale.Mais l'entrée était bouchée par des ronces d'une taille comme je n'en avais jamais vu.

Je haussai un sourcil.Il tenait un casque en fer forgé sous son bras et son armure patinée portait des marques de bataille.

-T'es qui toi? marmonnai-je

-Oh, pardonnez-moi.

Les contours de sa silhouette devinrent flous, puis un homme en costume impeccables et aux tempes blanchies apparut à sa place.

-Ah, Firmin, le reconnus-je.Oui, désolée pour les ronces.On a fait ça dans l'urgence. On ne les a pas encore enlevées.Gustave!Il faudra virer les ronces!

Occupé un peu plus loin à récupérer les pousses encore vivantes dans les mottes de terre qui avaient atterri à l'interieur, le vieux troll releva le nez vers moi et me sourit gentiment.

-Oui mademoiselle!

-Et sinon, si jamais ça vous inquiétait, on n'a pas de morts, repris-je en revenant vers les Lesath et Firmin qui m'observaient avec stupeur.C'est bien, hein?Bon, pas mal de bléssés, mais...

-Charlotte, me coupa Adam, ce sont les Mirfak qui ont fait ça?

Mon sang ne fit qu'un tour et je me tournai vers les domestiques.

-Vous n'avez pas cramé tous ces maudits drapeaux, bande de buses! rugis-je

Elias éclata de rire et les domestiques présents s'immobilisèrent.

-Désolés, mademoiselle, répondirent-ils en chœur

Ils avaient décidés de ne pas me contrarier jusqu'a ce que le sortilège cesse totalement d'agir.

-J'avais dis que c'était une priorité! ralai-je.

-On s'en occupe, mademoiselle.

-Et que ça saute!

Les deux enfants korrigans se précipitèrent vers l'extérieur.

-Bonjour monsieur Lazare! Bonjour monsieur Adam! Bonjour Daniel! lancèrent-ils joyeusement au passage.

Ils disparurent dehors.Je tirai sur mon manteau pour me redonner une contenance et reportai mon attention sur les Lesath qui m'observaient, abasourdis.Eh bien quoi? Ah, oui, je n'avais pas répondu à leur question.

-Ça? répétai-je avec toute la sérénité dont j'étais capable en désignant le hall dévasté.Non,non, pas de panique, ce ne sont pas les gobelins.Ce sont les seigneurs Léviathan.

-Quoi? s'étrangla Adam

-Mais ne vous inquiétez pas, Ignace nous a protégés.

-Ignace? répéta Lazare, un peu dépassé.

-Le ver des sables.Moi non plus, je ne savais pas que ce truc portait un nom.Mais il s'appelle Ignace, il appréçie les trolls à cause de l'occlusion intestinale et il aime bien pirouette cacahuète.Oh! Vous saviez que l'enregistrement de la voix de la sirène avait un temps de latence, au début pour permettre aux gens qui le lancent d'aller se mettre à l'abri? Sérieux, vous auriez pu écrire une notice.Je me suis pété le pied à shooter dedans, moi!

Sur son escalier, Elias se tordait de rire.Je lui adressai un regard contrarié.Mes propos étaient peut-etre légèrement décousus, mais il n'y avait pas de quoi s'esclaffer!

-Un peu de silence, le nain! le rabrouai-je.

Aucun succès. Clématite surgit soudain de l'étage et dégringola les marches.

-Monsieur Lazare, monsieur Adam, souffla-t-elle.Je suis heureuse de vous revoir.

-Clématite, dit Lazare, visiblement soulagé.Pourrais-tu nous expliquer ce qui se passe ici?Je ne comprends rien du tout.

-Rhooo! rouspetai-je.Vous ne faites vraiment pas d'effort!Vous pourriez...

-Désolée, monsieur, me coupa précipitamment la nymphe avec un sourire contrit.Ne lui en tenez pas rigueur.Mademoiselle Charlotte est sous l'influence d'un sortilège.

-Un sortilège? s'inquièta Adam.Grave?

-Oh non, pas du tout.C'est Nicolette qui le lui a lancé, à sa demande.Cela devrait passer d'ici quelques heures.

-C'est déja bien passé fis-je remarquer.Mes yeux ne sont plus injectés de sang.

Clématite me jeta un regard mortifié.

-Quoi? m'insurgeai-je.

-Oui, mademoiselle, vous avez raison.

-Au fait, repris-je, je suis désolée Lazare, il y a un cadavre dans votre chambre.Et la tete doit se cacher quelque part sous votre banquette.Je n'ai pas eu le coeur de demander à quiconque d'aller l'enlever.

-Un cadavre? répéta Lazare en cessant d'évaluer les dégat autour de lui, abasourdi.Le cadavre de qui?

-Otto Draconis.Et si vous cherchez Walder, il est dans l'estomac d'Ignace, sous une malle.

Les éclats de rire d'Elias couvraient toute l'activité du rez-de-chaussée.Je me renfrognai.Il avait un problème, le nain?

-Draconis? répéta Lazare d'un air soudain menaçant.Ou est Julia?

Je tiquai.Julia.J'avais demandé à Nicolette de s'assurer qu'elle ait à manger.Etait-ce fait? Je soulevai ma masse emmélée de cheveux et la secouai.Rien.

-Ah, marmonnai-je.Elle n'est plus la...

-Julia? demanda Lazare, incrédule.

-Mais non, voyons.Nicolette!

Les deux Lesath et Balard ouvrirent des yeux ronds.Seul Firmin plissa les paupières comme s'il comprenait.Je me tournai vers le trou qui menait désormais aux cuisines.

-Nicolette! appelai-je de toute la force de mes poumons.

Un fracas assourdissant me répondit et les portes en bois s'ouvrirent en coup de vent sur une Nicolette façon Viking plus monstrueuse que jamais, une louche à la main.Je ne m'en laissai pas conter.

-Tu as apporté à Julia de quoi grignoter? lançai-je

-Et puis quoi encore? brailla-t-elle en levant sa louche vers le ciel.J'ai du travail, moi!Vous nous avez fait balancer tous les couverts dans le jardin!Vous croyez que c'est facile de cuisiner avec des coquetiers et des boules à thé?

-Je t'avais demandé de le faire! rugis-je.Baisse cette louche!

La fée obtempéra et retrouva un visage presque calme.

-Bon retour chez vous, monsieur Lazare, monsieur Adam, inspecteur, monsieur Firmin...

-Nicolette, la salua Lazare,effaré.Tu me confirme que cette jeune personne est bien Charlotte?

Nicolette posa fièrement les poings sur les hanches.

-Evidemment que c'est bien mademoiselle Charlotte! Vous ne la reconnaissez pas?

-Pas vraiment, marmonna Adam.

-Bon sang, mais ouvrez les yeux quand vous la regardez! Espèce de...

-Nicolette! rugis-je .Tu vas tout de suite apporter à manger à Julia!

-Vous ne pouvez pas m'y obliger!

-Si!Si elle se réveille et qu'elle n'a pas un bol de café avec des tartines, t'es virée!

Elle leva sa louche vers le ciel pour le prendre à témoin, l'air exaspérée.

-Grande mère...Qu'est-ce qu'on ne nous fait pas faire dans cette maison de fous...

-Et sans poudre accélérante! vociférais-je avant que la porte se referme avec un bruit d'enfer.

Un silence tomba, troublé uniquement par le fou rire d'Elias et la valse des domestiques affairés.Je me rendis compte que les Lesath, Balard et Firmin m'observaient avec une expression proche de l'ahurissement le plus complet.

-Ben quoi? m'étonnai-je

-Stupéfiant, ce sortilège murmura Firmin.Dans quel but Nicolette cous l'a t-elle jeté?

-Je voulais avoir l'air d'une folle furieuse.Le premier qui dit que c'est très réussi, je lui écrase le nez.

Ils gardèrent un silence religieux.Génial...

-Donc, Julia? relança Lazare.

-Dans une des chambre transformées en annexes de l'infirmerie, le renseignai-je.Elle a sept cotes et le bras cassé, sans compter les bleus.Et Panoramix pense qu'elle pourrait avoir un trauma cranien.

-Panoramix ? releva Adam d'un ton incertain.

-Le toubib.

-Le docteur Romaric?

-Si tu sais, pourquoi tu demandes?

A mes cotés, Clématite s'évertuait à sourire meme si elle semblait avoir un peu chaud.

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- Oui. Telle que je te connais, tu vas paniquer tout le temps, au décollage et à l’atterrissage du jet par exemple, et je ne saurais pas à quel moment tu as vraiment besoin de moi.

- Hein ? m'insurgeai-je.

- Donc il faut convenir d'un signal.

[...]

- L'idéal, reprit-il sans paraitre remarquer mon attitude, ça serait que tu fasses battre ton cœur en morse et que tu m'envoies un SOS quand tu veux que je vienne.

L'effarement m’empêcha de trouver une repartie intelligente. Faire battre mon cœur en morse?

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"Je composai le numéro de téléphone de mon fiancé. Avec un peu de chance, il n’était pas encore arrivé sur son lieu de « travail » et pourrait me répondre. Cela captait-il, dans les ombres ? Adam décrocha au bout de deux sonneries.

— Allô ?

— Adam ? Je ne te dérange pas ?

Un énorme bruit d’étagères qui s’écroulent et un gémissement d’homme résonnèrent derrière lui.

— Non, non, pas du tout, assura-t-il."

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— Le chien s’appelle Croquette ? laissa tomber une voix féminine au fond de la salle.

Je levai les yeux. Julia se tenait entre Lazare et Walder, les lèvres pincées, très digne dans une robe de soirée noire incrustée de strass. Elle s’était changée ? Elle avait peur de manquer à l’étiquette si je la voyais deux fois de suite dans la même tenue ? Pffff…

— Sûrement, répondit Sophie d’un air dégagé. Je l’ai appelé Maximus quand je l’ai adopté, mais j’ai remarqué qu’il arrive plus vite quand je dis « Croquette ». J’en ai déduit que c’était son vrai nom.

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"_Il n'aurait pas un frère, ton fiancé? supplia-t-elle sans se redresser. Un type qui voudrait m'épouser?

_A part Elias, j'ai peur que non.[...]

_Ah...J'adore Elias mais vu qu'il te prend pour sa maman, ça va être compliqué de lui demander de m'épouser. Et puis finir en taule pour détournement de mineur, non merci. Tu crois que je pourrais tenter ma chance avec les domestiques?

_Tu penses à Louis?

_Oh non, plutôt au majordome, là, Firmin. Un mec qui me dit qu'il va combler tous mes désirs? Qu'ils vont même s'y mettre à plusieurs pour ça? Laisse tomber, c'est l'homme de ma vie!

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- Et vous êtes ? tentais-je.

- Framboise.

Framboise. Charlotte et Framboise. il ne faudrait jamais raconter ça à personnes.

[...]

- Je suis heureuse d'avoir pu vous porter secours, princesse, mais j'espérais vous rencontrer pour une toute autre raison.

- Laquelle ?

- Je suis à la poursuite de l'assassin d'Abricot.

L'assassin d'Abricot. Je clignais des yeux. Je n'avais assassiné aucun abricot, je le promettais. Et Adam non plus, à ma connaissance.

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Le client a demandé une mort naturelle.

Les paupières de l'inspecteur s'écarquillérent encore un peu plus.

- être mangé par un crocodile, c'est une cause naturelle ?

- Bah... toujours plus qu'une balle dans la tête...

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"-Pourquoi avoir emmené Croquette ? s'enquit l'homme en nous trouvant trois places libres côte à côte - deux pour son immense carcasse, une pour le beagle et moi.

-A cause d'Adam. Quoi qu'il arrive, il me reprochera d'être venue toute seule. Je pourrai répondre que je n'étais pas seule, j'avais mon fidèle Croquette.

-Je croyais que ce chien était un trouillard.

-Oh ça, il l'est ! Mais normalement, Adam ne le sait pas."

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-L'idéal, reprit-il sans paraître remarquer on attitude, ça serait que tu fasses battre ton cœur en morse et que tu m'envoies un SOS quand tu veux que je vienne.

L'effarement m'empêcha de trouver une repartie intelligente. Faire battre mon cœur en morse ?

-SOS, expliqua mon fiancé devant mon silence, c'est trois battements courts, trois battements longs et à nouveaux trois battements courts.

-Adam, grommelais-je

-Oui?

-Si j'ai besoin de toi, je t'envoie un sms ou je fais sonner ton téléphone.

-Ah...

Il repoussa les mèches brunes qui lui tombaient devant les yeux, songeur.

- Oui, c'est une bonne idée aussi.

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