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« Un homme ne s’embrassait pas comme une femme, mais ce n’était pas si différent non plus. Il inclina la tête, changeant d’angle pour l’embrasser plus profondément, plus sensuellement. Et là, enfin, enfin, John le prit dans ses bras dans un étau que rien ne pourrait briser. Il plongea sa langue dans la bouche de John, exigeant, et celui-ci s’ouvrit délicieusement pour lui. Et bordel… fallait qu’il respire, mais il n’avait aucune envie d’arrêter. »

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Quelques flocons virevoltèrent devant la lumière du porche. Ryan ouvrit la porte, inspirant à pleins poumons les odeurs familières de sciure et de café. C’était bon de rentrer chez soi.

Il rangea sa canne à son endroit habituel.

- Ma famille a admiré ton travail, dit-il en la désignant du menton.

John lui avait sculpté une canne faite de troncs entrelacés et de petites têtes d’animaux se devinant entre les courbures. Elle était complexe et magnifique. Les gens qui la remarquaient étaient si occupés à la détailler qu’ils en oubliaient de le détailler, lui. C’était brillant.

- Je leur ai dit que je louais chez un artiste. Ils étaient impressionnés.

- Qu’est-ce que tu leur as dit d’autre ? demanda John en se rendant vers la cuisine.

- Pas grand-chose.

C’était la première fois qu’il rentrait chez lui depuis son accident, et ça lui avait fait bizarre. Son père et Drew avaient pris garde de ni le scruter, ni l’aider. Son père avait pris un coup de vieux. Brent avait manqué la fête, ce qui n’avait pas été plus mal pour les fils de Drew, puisque tous les adultes s’étaient assurés qu’ils soient les rois de la fête. Ses problèmes avaient ainsi été passés sous silence. Quant aux changements dans sa vie… il ne s’était pas senti prêt à en parler.

- Tu veux boire quelque chose ? s’enquit John. De l’eau, un jus de fruits?

- Non, ils n’arrêtaient pas de servir des boissons dans l’avion pour nous faire oublier les retards. J’ai cru que j’allais finir noyé dans le soda.

John hocha la tête.

- OK.

Ils restèrent là, à se fixer l’un l’autre.

- J’aurais préféré que tu m’appelles pour que je puisse te récupérer à l’aéroport, dit John d’une voix douce. T’aurais été à la maison une demi-heure plus tôt.

- C’est ça. Pour subir un trajet d’une heure coincé dans le pick-up, assis près de toi, sans pouvoir te toucher.

Ryan sentit la chaleur monter d’un cran. Comme s’il avait besoin de ça. Il avait passé la majeure partie du vol avec un magazine placé sur les cuisses à anticiper, redouter, se demander… quelque chose.

- Je ne voulais pas le faire dans un aéroport public.

- Faire quoi ? demanda John d’une voix enrouée.

Ryan se permit un sourire.

- Ça.

Il s’avança, et fit lentement courir sa main le long du bras de John, de son épaule, jusqu’à sa nuque. Qu’il prit en coupe avant de l’attirer à lui.

- Dieu merci, murmura John contre sa bouche.

Puis John l’embrassa. Ryan, qui s’était demandé si son esprit avait enjolivé le souvenir de sa bouche, se rendit compte que c’était encore mieux que dans ses souvenirs. John l’embrassa tendrement, les yeux clos, toute son attention focalisée sur l’instant présent. Ryan ouvrit ses lèvres lorsqu’il sentit sa langue les caresser et s’approcha davantage.

Le baiser, jusqu’alors chaleureux et doux, devint brûlant, effréné.

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Ryan constata qu’il regardait tout le monde différemment sur le campus. Si deux types entraient dans l’amphi ensemble, les cheveux ébouriffés par le vent, il se demandait s’ils n’étaient pas plus que des amis. Il se surprit à regarder les femmes, laissant son regard glisser sur leurs fesses et leurs poitrines en essayant de déterminer son niveau d’intérêt, comme un étrange thermomètre-hétéro. Il était soulagé à chaque fois que le corps d’une femme mettait ses hormones en folie. Et pourtant, cela restait au stade d’hypothèse, du genre ouais, les gros seins m’excitent toujours.

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- C'est difficile quand tout change autour de soi.

Il marqua une pause.

- Vois ça comme une année pour te reconstruire. Comme lorsqu'une équipe perd de bons joueurs, y a plus qu'à tout reprendre à zéro pour tenter quelque chose de neuf. Mais oui, ça craint.

Mark ricana.

- Qu'est-ce que t'en sais, toi, de toute façon.

Ryan le dévisagea.

- Bordel, gamin, décolle ton nez de ton nombril et regarde-moi.

Mark se tourna vers lui.

- C'est aussi mon année de reconstruction. L'année dernière, j'avais tout. J'étais pompier, j'avais un boulot que j'aimais, des douzaine d'excellents potes, la fille canon du coin, tout. Puis du jour au lendemain je me suis retrouvé à l'hôpital. La jambe presque inutilisable, plus de boulot, la fille s'était barrée parce qu'elle voulait sortir avec un pompier et pas s'occuper d'un handicapé, tous les potes se comportaient bizarrement avec moi parce qu'ils n'aimaient pas voir le rappel vivant que tout pouvait déraper en un claquement de doigts. Et mon père, qui se tenait là, comme si quelqu'un venait de le frapper en pleine poitrine.

Mark eut l'air un peu honteux, mais toujours furieux.

- Donc ouais, je comprends très bien. J'avais envie de renoncer. Je n'ai pas pu. Donc j'ai fait les opérations et la rééduc' pour me remettre sur pied. J'ai passé les tests d'entrée à la fac de médecine allongé sur le ventre avec une dispense spéciale parce que...

Mon cul était toujours à vif à cause des prélèvements de greffons.

- Parce que je ne pouvais pas m'asseoir. C'était la plaie pour me déplacer aux entretiens. J'ai été accepté dans une seule fac de médecine, je suis venu ici, j'ai rencontré ton père et j'en suis tombé amoureux.

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C'était de pire en pire. Lorsqu'il y avait réfléchi — ce qu'il avait fait bien trop de fois — il s'était imaginé séduit. Il s'était dit que John en aurait assez et ferait le premier pas. Et qu'alors... il ne le combattrait pas. Au lieu de cela, c'était lui qui se retrouvait à faire le premier pas, à glisser ses mains le long des bras de John. C'étaient ses yeux qui sondaient ces magnifiques orbes noisette doré, à la recherche d'un signe. Ce fut sa bouche qui se hissa vers la sienne, pour quérir les lèvres si expressives de John.

Puis... il n'y eut plus que la chaleur. C'était différent de son souvenir. Mieux, parce qu'il était moins surpris, donc il y avait moins de retenue. Un homme ne s'embrassait pas comme une femme, mais ce n'était pas si différent non plus. Il inclina la tête, changeant d'angle pour l'embrasser plus profondément, plus sensuellement.

Et là, enfin, enfin, John le prit dans ses bras dans un étau que rien ne pourrait briser. Il plongea sa langue dans la bouche de John, exigeant, et celui-ci s'ouvrit délicieusement pour lui. Et bordel... fallait qu'il respire, mais il n'avait aucune envie d'arrêter.

Il recula la tête et le regarda. Les yeux de John étaient brillants. Il respirait avec force, lui aussi, ses lèvres rougies par leur baiser. Si désirables. Ryan glissa ses doigts sur la courbe de son cou, attrapa sa nuque et le ramena à lui. Et l'espace d'un très long moment, son monde se résuma à l'autre homme.

— Putain de merde, murmura John, quelques minutes plus tard. Quand tu décides quelque chose, t'y vas franchement.

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— Si besoin, je vendrai mon sang pour financer ton billet, plaisanta Ryan.

— Ils ne prendront pas ton sang, se moqua Carlisle. Tu es gay.

— Eh bien… Merde, mais quel fils de pute. Hé, John, désolé mais il va falloir mettre un terme à notre histoire, ça me prive de ma seconde source de revenus.

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Ce baiser était différent, doux et agréable. Il toucha ses dents, caressa doucement sa lèvre inférieure de sa langue. John soupira contre lui.

— Quoi ?

— J’avais si peur que tu n’en aies plus envie, après tout ce temps.

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— Les arbres sont vivants, vous savez, dit-elle en lui souriant.

— Euh, oui, en effet.

Mais c’était quoi ce bordel ?

— Ils respirent, tout autour de nous. Ils parlent à ceux qui savent les écouter.

OOK. Il se rapprocha un peu plus.

— Comment vous vous appelez ?

— Alice. Je m’appelle Alice. Et ils sont tous Alice aussi, d’une certaine manière.

Elle sourit à nouveau et décrivit un large geste avec la chandelle dont la flamme vacilla. Une goutte de cire brûlante atterrit sur sa main, mais elle n’eut pas l’air d’en avoir conscience.

— N’est-ce pas merveilleux ?

— Écoutez, Alice, dit-il d’une voix douce. Je pense que vous devriez souffler cette bougie, maintenant. Le sol est trop sec ici.

— Vous croyez ?

Elle se pencha et souffla sur la flamme, ne laissant qu’une petite lueur rougeoyante au bout de la mèche.

— Oh, c’est adorable aussi.

Son visage était joyeux, serein.

Il se demanda ce qu’elle avait pris. Il se demanda aussi où il pourrait s’en procurer.

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John fit un pas vers lui, avant de s’arrêter. Que faire ? Lui serrer la main ? Le prendre dans ses bras ? Il n’était parti que trois jours, bon sang. Il dissimula son geste en tendant la main vers la Thermos, qui était de base la raison de son approche. Ouais, c’était bon. Il prit une gorgée et fit rouler le liquide sombre sous sa langue.

— Trois jours sans bon café. J’allais défaillir.

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Chapitre un

Il le sentit venir une seconde trop tard. Il était désormais coutumier de la sensation écœurante des ligaments de son genou cédant sous son poids et il s’attendit à finir sur le cul. Seulement cette fois-là, sa foutue jambe avait décidé de flancher à l’instant où il faisait le premier pas pour descendre d’un escalier.

Merde ! Il tendit la main pour se saisir de la rampe, réalisa qu’il n’y en avait pas et comprit qu’il allait bel et bien atterrir lourdement. Il glissa, tressaillit en sentant un craquement douloureux lorsque son coccyx heurta le sol, puis l’arrière de sa tête rencontra le béton.

Bon sang ! L’espace d’un bon moment, il ne vit que des étoiles danser devant ses yeux tandis que ses oreilles bourdonnaient. S’il avait ne serait-ce que pensé que cela pouvait aider, il aurait sans doute supplié pour que cela cesse.

Enfin, sa vision s’éclaircit suffisamment pour qu’il réalise qu’il était en train de contempler une paire d’yeux inquiets. De très beaux yeux, d’un noisette mêlant le gris, le vert et l’or, encadrés par de longs cils auburn. Génial. Il avait réussi à se retrouver les quatre fers en l’air juste sous le nez de la superbe rousse de sa classe. Celle qui avait de si beaux… euh, atouts. Sa vision continuant à s’améliorer, il se rendit compte que lesdits yeux étaient encadrés par des pattes-d’oie et surmontés d’épais sourcils, donc OK, ce n’était pas du tout la belle grande rousse. L’homme penché sur lui devait être en fin de trentaine, et il arborait des traits burinés et hâlés. Sa bouche remuait, mais Ryan peinait à en saisir les paroles à cause de ce foutu bourdonnement.

— … et je vais aller chercher de l’aide, d’accord ? Une main appuya sur son épaule, le clouant à terre.

— Ne bougez pas.

Et lorsque ce visage s’éloigna, Ryan tendit la main et empoigna le tissu. Une manche.

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