Se souvenir des jours de fête
Auteur
- Christian Signol (Écrivain)
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extrait
Parfois , le dimanche , elle se rendait sur les quais de la Garonne avec son fils et elle regardait indéfiniment couler cette eau qu'elle avait contemplée avec Étienne , si souvent à Montalens comme à Toulouse , se demandant comment il était possible de se retrouver sans lui aujourd'hui alors qu'ils ne s'étaient jamais quittés vraiment. La guerre . Toujours la guerre . Quand donc allait-elle cesser ? Et si Étienne ne revenait jamais ?
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J'ai adoré ce roman d'une belle écriture fluide qui se lit rapidement ! Le rythme soutenu est incroyable. Christian Signol a l'art d'écrire l'essentiel en très peu de mots. Ce récit est d'une densité incroyable, on ne s'y ennuie pas. On découvre un couple séparé par la guerre et tout au long de l'histoire l'auteur alterne les descriptions de la vie de l'homme soldat, prisonnier, et de la femme, restée avec leur fils et sa belle-mère, et mêlées de près à la résistance. On suit alors leurs aventures avec beaucoup d'émotions. L'auteur a su, en peu de pages, restituer l'univers du soldat parti au front et celui de la résistance, agissant dans l'ombre. Très intéressant !
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Un roman dans lequel on est intégré rapidement, et où nous suivons la vie de Mélina et Etienne, tous jeunes mariés et qui viennent de devenir parents de leur 1er fils. Malheureusement l'époque est sombre et Etienne s'est engagé pour apporter sa contribution à la seconde guerre mondiale qui éclate. Le chemin de ces deux parents sera dur et empreint de résistance qu'ils mettront tous les deux à l'honneur en prenant certains risques. Il sera alors doux de pouvoir assister à leurs retrouvailles une fois la guerre terminée.
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C'est la suite de "Nos si beaux rêves de jeunesse". Ce Tome II est aussi bien que le premier, c'est un bon Signol. Il y avait longtemps que je n'en avais pas lu et je suis à nouveau tombée sous le charme de son écriture fluide, agréable. J'ai suivi avec passion ce qu'allaient devenir Etienne et Mélina, j'ai admiré leur courage et leur amour l'un pour l'autre. Beau roman sur ce que les résistants ont vécu à Toulouse et sur les nombreuses difficultés vécues par les prisonniers en Allemagne.
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La suite de "Nos si beaux rêves de jeunesse" est à la hauteur de ce que j'avais déjà lu chez Signol même si, comme toujours, je trouve les parties hors du territoire de l'auteur un peu moins intéressante malgré une pédagogie de ce qu'ont pu supporter les prisonniers de guerre qui est pas mal du tout.
L'avenir de Mélina et Étienne, leurs combats personnels tout le long du roman et cette fin bien trouvée font de cette suite une bonne conclusion pour ces enfants de la Garonne qui ont beaucoup souffert avant de se retrouver, un moment de l'histoire qui ne laisse pas indifférent.
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Date de sortie
Se souvenir des jours de fête
- France : 2016-03-30 (Français)
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Résumé
« Il faut se souvenir des jours de fête où nous avons été heureux et tout faire pour les revivre un jour… »
1939. L’orage qui gronde au loin sonne la fin des années d’insouciance. À Toulouse comme ailleurs, les hommes qui refusent de voir grandir leurs enfants dans une Europe soumise aux nazis s’engagent et partent pour le front. Beaucoup n’en reviendront pas. D’autres, comme Étienne, prisonniers en terre ennemie, se retrouvent ballotés de camps en camps, toujours plus durs à chaque tentative d’évasion.
Au pays, les femmes ne baissent pas les bras. Mélina, qui vient de mettre au monde un petit garçon, est persuadée que pour revoir un jour son mari, elle doit se montrer digne de lui. Confiant leur enfant à un couple d’amis, elle s’engage dans la lutte et rejoint la Résistance.
Après Nos si beaux rêves de jeunesse, Se souvenir des jours de fête clôt la saga Gens de Garonne.
(Source : Albin Michel)
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