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En fait, jusqu'à présent, je pensais que la nuit ne servait qu'à dormir...

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Je dois absolument manger si je bois et surtout ne pas boire autant sans couper avec de l'eau.

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Bref, la vie sociale, c'est ton image, et ton image, tu vas devoir la vendre un jour !

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Je savais que Paris et Sydney étaient généralement livrés à eux-mêmes et que leurs parents étaient des fantômes toujours en vadrouille, mais mon amie ne m’avait jamais ouvert son cœur aussi franchement à ce sujet. Derrière ses airs fous et exubérants, je sais maintenant qu’elle souffre parfois de solitude.

– Sérieux, heureusement que nous sommes jumeaux, Sydney et moi, sans quoi, je ne sais pas comment on aurait fait ! Nous serions probablement morts d’ennui avant nos 2 ans.

Un sourire complice passe sur ses lèvres quand elle évoque son frère.

– Et encore, conclut-elle, résignée, Sydney et moi, nous sommes les mieux lotis du groupe. Parce que les parents des autres, c’est la catastrophe !

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Par chance, Stuart et Cecilia m’attrapent par les épaules pour m’emmener à l’intérieur de la villa. Ils n’ont pas compris la scène, mais leur enthousiasme à m’en extirper me fait du bien.

– Tu as déjà fait du jet-ski ? demande Stuart.

– Tu es déjà montée sur un yacht ? ajoute Cecilia.

– Tu as peur des requins ?

– Tu sais faire un feu ?

– Tu connais des chansons de colonie de vacances ?

– Ou des chansons à boire de colonie de vacances ?

– Parce que nous, oui !

Et ils commencent à chantonner une mélodie fausse, dont je ne comprends pas les paroles tellement ils rient.

Une minute… Stuart a bien parlé de requins ?!

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Il faut toujours penser à ce que l'on a et pas à ce qui nous manque.

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Extrait ajouté par DianaM 2017-09-27T12:19:41+02:00

Je prends une première gorgée de mon cocktail et aussitôt le rhum me brûle la gorge. J’ai l’impression d’avaler du feu liquide !

C’est trompeur, la menthe !

J’ai beau essayer d’être discrète, je ne peux m’empêcher de tousser, luttant pour reprendre mon souffle. Je sursaute lorsqu’une main large se pose sur mon dos nu, tandis qu’une autre me présente un verre d’eau.

– Un peu trop fort pour toi, Baby girl ? fait une voix rauque et moqueuse.

Non… pas lui !

De toutes les personnes devant qui je devais me ridiculiser, pourquoi lui ? Je sens sa présence derrière moi, son corps imposant et chaud, son souffle sur ma nuque… Je voudrais fermer les yeux et me laisser aller contre sa main, contre son torse musclé, sentir ses bras entourer ma taille et ses lèvres effleurer ma peau…

Non, mais ça va pas ? !

Je m’écarte brusquement, repoussant sa main qui tient le verre d’eau. Il ne doit qu’à ses réflexes de ne pas le renverser et, quand je me retourne pour lui faire face, il me semble voir une lueur agacée dans son regard.

Bien fait !

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