Extraits

- Quel est le mot de passe, Sabine ? Comment puis-je entrer dans cette merveille ?

Mais il est infernal ! Sabine ! Reste concentré sur l'écran, pas sur les images interdites aux mineurs que sa voix carressante fait naître. Le mot de passe, donc. Subitement, je blemis d'effroi. Oh non ! Mais quelle imbécile je suis !

Quand je l'ai inventé, je n'ai pas pensé qu'il faudrait aussi le leur confier. Maintenant, me voici sévèrement dans la mouise.

- Sabine ? Vous êtes avec moi ?

Oh que oui ! Même beaucoup trop pour ma santé mentale. Bon je n'ai pas le choix, je dois maintenant assumer en dévoilant le mot de passe maudit.

-"Mes-3-lapinous_armés" je marmonne.

Il se redresse d'un coup, je m'attends à recevoir une claquounette sur la tête, mais non. C'est bien pire que ça.

Il éclate de rire.

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Il a voulu une femme dans sa vie, alors il faut lui montrer que nous ne sommes pas de gentilles petites chattes qui se contentent de ronronner sous les caresses. Nous aimons aussi les faire enrager un peu.

Bienvenue dans la vie normale, mon chéri.

M'ont-ils prise pour la cuisinière enrôlés de force ?

(page 250)

– Quel est le mot de passe, Sabine ?

Comment puis-je entrer dans cette merveille ? Mais il est infernal ! Sabine ! Reste concentrée sur l’écran, pas sur les images interdites aux mineurs que sa voix caressante fait naître. Le mot de passe, donc.

Subitement, je blêmis d’effroi. Oh non ! Mais quelle imbécile je suis ! Quand je l’ai inventé, je n’ai pas pensé qu’il faudrait aussi le leur confier. Maintenant, me voici sévèrement dans la mouise.

– Sabine ? Vous êtes avec moi ? Oh que oui ! Même beaucoup trop pour ma santé mentale. Bon, je n’ai pas le choix, je dois maintenant assumer en dévoilant le mot de passe maudit.

– « Mes-3-lapinous_armés », je marmonne.

Il est comme un jukebox, il faut payer pour en savoir plus. Alors je remets une pièce dans la machine, sous la forme d’une question, parce que je ne vais pas lui glisser un euro dans le derrière.

– Avouez, je souffle.

– Quoi donc ?

– Que vous avez décidé de changer d’archiviste. Ce matin, vous tentez de perforer mon cerveau avec votre doigt en passant par mon œil. Et là, vous avez essayé de m’aplatir pour planquer mon corps entre deux dossiers.

Dans leur règlement, il doit y avoir une ligne qui stipule « Quand tu ne connais pas, tu ne souris pas. »

Sabine

Je vais vite lui expliquer que les rondeurs de mes couilles, je les porte très haut, du genre au milieu du torse et droit devant.

Condor

Je suis conscient qu’elle n’est pas encore au courant, mais elle est à moi quand même.

– Non ! Rien du tout, petit ou gros. Je n’embrasse pas les porcinets. Question de principe. De plus, j’aimerais beaucoup que vous ne preniez pas cette habitude. Dois-je vous rappeler que ça ne se fait pas ?

– Quel est le mot de passe, Sabine ? Comment puis-je entrer dans cette merveille ?

Mais il est infernal ! Sabine ! Reste concentrée sur l’écran, pas sur les images interdites aux mineurs que sa voix caressante fait naître. Le mot de passe, donc. Subitement, je blêmis d’effroi. Oh non ! Mais quelle imbécile je suis ! Quand je l’ai inventé, je n’ai pas pensé qu’il faudrait aussi le leur confier. Maintenant, me voici sévèrement dans la mouise.

– Sabine ? Vous êtes avec moi ?

Oh que oui ! Même beaucoup trop pour ma santé mentale. Bon, je n’ai pas le choix, je dois maintenant assumer en dévoilant le mot de passe maudit.

– « Mes-3-lapinous_armés », je marmonne.

Puis je le tape en espérant qu’il n’insiste pas. Il y a un moment de silence, je patiente avec le regard rivé sur l’écran. Je crains qu’il ne pique une colère liée à ce choix tout à fait grotesque. Cette douille qu’il va me passer d’ici quelques secondes, je l’aurais bien méritée. Il se redresse d’un coup, je m’attends à recevoir une claquounette sur la tête, mais non. C’est bien pire que ça.

Il éclate de rire. Stupéfaite par ce son inconnu, je lève les yeux. La scène me laisse bouche bée. Il rit de bon coeur en me regardant, ça me semble irréel.